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"Au bonheur d'Elise"
loisirs
1 août 2014

Association : Pourquoi on aime Trott'Autrement ? cette courte vidéo vous le montre ...

fb trott-est-sur-facebook

tiret VIVRE FM

Trott' est sur facebook (clic sur j'aime si tu ne l'as pas encore fait & partage avec tes amis)

 

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29 juillet 2014

15 jours dans les côtes d'Armor à PLANGUENOUAL

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Des vacances réussies du 12 au 26 juillet 2014 même si avec Elise il faut toujours assurer & suivre ... nous sommes retournés dans le gîte de l'année dernière chez M. & Mme Briens.

Moins de visites car nous connaissions déjà la région et un accueil chaleureux jamais démenti de nos hôtes ... Elise très (trop) à son aise comme à la maison ... une relation privilégiée avec le chien Tom et de l'espace ... Elle est pas belle la vie !

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Avec Mme Briens, notre hôte avec qui Elise était en parfaite confiance ...

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29 juillet 2014

Elise toujours à son aise dans les grandes occasions !

article publié sur le site de l'association Trott'Autrement

Trott'Autrement est sur facebook
Trott'Autrement est sur facebook

Concert de Why Notes au profit de Trott'Autrement

Dimanche 27 juillet 2014

Sur le perron de l'hôtel de ville de Bry-sur-Marne, Francis ZUSSLIN, président de Why Notes remet un chèque de 944 euros correspondant à l'intégralité de la recette du concert annuel au président de Trott'Autrement accompagné de sa fille Elise.

Vendredi 27 juin 2014

Salle comble à Bry-sur-Marne pour le concert de WHY NOTES au profit de notre association. Chœur et cœurs en harmonie, danse & claquettes ... un grand moment de bonheur. Et la recette de la soirée reversée intégralement à Trott'Autrement ! Merci à tous

9 juillet 2014

Une course contre l'autisme

Publié le 08/07/2014 à 06h00 par

Une course contre l’autisme

Gwen Le Ny est engagé dans un très grand marathon pour aider les enfants autistes. © Photo

Photo DR

Il va parcourir 745 km, du 13 au 28 juillet, dans le seul objectif de sensibiliser le grand public à la scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire. Gwen Le Ny est CPE dans le Finistère. Il a débuté son parcours professionnel avec l'accueil d'un élève atteint du syndrome d'Asperger, qui poursuit désormais son cursus en BTS informatique. Le collège et lycée Saint-Sébastien de Landerneau accueille aujourd'hui une douzaine d'enfants autistes, scolarisés avec les autres élèves.

Aussi passionné de course à pied que motivé par la nécessité de scolariser ces enfants, Gwen Le Ny s'est engagé dans ce grand marathon. À ses côtés, l'association bretonne Asperansa, rejointe par l'association béarnaise TED et TSA vont à l'école. Cette association milite sur le territoire depuis plusieurs années pour la scolarisation d'enfants autistes dans les écoles, les collèges et les lycées et accompagnera, à la rentrée, la scolarisation de 12 de ces enfants. Gwen Le Ny est attendu le 16 juillet à Nay, au cours de sa 4e étape de 52 km entre Arette et Bruges. Entre 16 heures et 19 heures, un stand permettra de mieux connaître les actions et les projets en faveur de ces jeunes.

Un arrêt à Nay

Le coureur devrait arriver place du Marcadieu, vers 17 heures, pour parler de son expérience de plusieurs années dans l'accueil d'enfants autistes dans son établissement, avant de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de son arrivée du jour, à Bruges.

Les plus sportifs ont la possibilité de marcher ou de courir à côté de lui sur la distance et la durée de leur choix (1).

Mireille Caillé

(1) Un appel au 06 98 70 66 20 ou 06 86 99 78 25 permet d'avoir sa position sur le trajet.

6 juillet 2014

Une adhérente d'Autisme Paca s'illustre en natation

Marie Bertaina, jeune adulte Asperger est très active au sein de l'association Autisme Paca présidée par Jean-Marc Bonifay. Elle a notamment écrit le texte de sensibilisation à l'autisme illustré par les élèves d'Artotaf. Et Autisme Paca l'a soutenu Marie championne natationdans son projet de participation à la 16ème Traversée de Toulon à la nage qui s'est déroulée le 29 juin plage du Mourillon. Et l'association peut être fier puisque Marie est montée sur la plus haute marche du podium en 200 mètres et en 500 mètres. Une sacré performance et une belle récompense pour cette jeune fille dynamique et aux multiples talents.

D.D

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2 juillet 2014

Vidéo -> Guérir avec les chevaux

 Remerciements à Alexandra qui me l'a fait découvir ... (jjd)

Que l'équitation contribue à renforcer le dos ou à acquérir un meilleur sens de l'équilibre est indéniable. Mais sa pratique peut-elle délivrer de souffrances physiques et psychiques avérées ? Les membres de l'association e.motion de Vienne voudraient faire reconnaître les vertus de l'"équithérapie". Ils oeuvrent à l'hôpital Otto-Wagner qui possède seize chevaux. Quatre cents patients y sont accueillis chaque année et bénéficient d'un suivi de deux ans. Une période longue rendue nécessaire par la gravité de leur état. Monika, par exemple, a passé plusieurs mois dans un coma de stade un. Il lui faut désormais tout réapprendre : avaler, respirer, rester assise, contrôler chaque mouvement, etc. Grâce à l'échange subtil qu'il crée avec les patients, le cheval permet de relancer ce processus, ce qui aide à la guérison. Stimulée par la jument Felicy, Monika retrouve ainsi l'envie de se battre pour améliorer sa concentration et sa coordination. Il y a là aussi Julie, un bébé atteint d'un cancer, les jeunes autistes Sarah et Samuel, et Luise, frappée de mutisme, qui font des progrès encourageants. Un détour par la France permet de découvrir des expériences analogues en Meurthe-et-Moselle avec les responsables des associations Équit'aide, Handi-Cheval et leurs thérapeutes "équiciens". (Allemagne, 2012, 53mn)

30 juin 2014

Des enfants d'Autisme Paca au spectacle du Pony's ranche

Six-Fours - Vie associative lundi 30 juin 2014

Dimanche le centre équestre de Six-Fours le Pony's ranch a organisé un très joli spectacle réunissant l'ensemble des élèves du club. Plus de 200 spectateurs étaient présents. Le directeur  Jean-Claude Marchetti (directeur du Centre équestre) et ses moniteurs 25poney copydont Stéphanie et "Lulu" ont associé au spectacle des enfants de l'association Autisme Paca qui viennent toute l'année, une attention très appréciée par le président Jean-Marc Bonifay. Lisa, Trisan et Louison ont ainsi effectué de la "voltige équestre", un moment magique pour ces enfants et beaucoup de fierté pour leurs parents qui vivent très rarement ce type de moment. Jean-Marc Bonifay expliquait les bienfaits de l'équitation pour les enfants autistes: "cela améliore la rlation à l'autre au sein d'un groupe et permet une meilleur confance en soi. La voltige équestre permet d'apprendre en plus à faire confiance à l'autre, lâcher prise." C'est une activité qui permet d'améliorer la coordination, la socialisation... Mais cette année l'association a dû se débrouiller avec les moyens du bord: "comme nous n'avons eu aucun partenaire pour ces séances d'équitation, nous les avons offert sur nos réserves. Mais on n'a pas pu faire notre fête du cheval, ou offrir des stages d'été". Un peu d'amerturme dans le discours de Jean-Marc Bonifay, qui a toujours oeuvré pour la gratuité et qui aide un grand nombre d'enfants et de familles dans le département, mais visiblement son association n'est plus à la "mode" pour recevoir des soutiens financiers et poser à ses côtés sur les photos. Un passage difficile pour Autisme Paca qui n'entend pas baisser les bras: "on cherche des solutions pour continuer à proposer des activités, des formations gratuites. Heureusement nous avons eu les Anystiers à nos côtés, la commune devrait aussi nous aider mais la période n'est pas simple".

D.D

 

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30 juin 2014

Historique de la Fondation MIRA au Canada -> possibilité de bénéficier d'un chien d'accompagnement enfant TSA

Information publiée sur le site de la Fondation


Depuis avril 2010, la Fondation MIRA offre la possibilité aux familles d’enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) de bénéficier des services d’un chien d’accompagnement. La mise en place de ce programme fait suite à plusieurs années de recherche approfondies quant à l’impact de l’intégration de ces chiens au sein des familles.

La Fondation MIRA a développé une expertise au niveau des services d’assistance et d’accompagnement adressés aux gens ayant de multiples handicaps grâce à l’attribution de chiens entraînés. Depuis 1981, la Fondation Mira offre, gracieusement, aux personnes non-voyantes une méthode alternative pour pallier à leur handicap visuel.

En 1990, La Fondation MIRA innove et développe un programme d’attribution de chien-guides à des jeunes âgés de moins de 15 ans. Ce programme est unique au monde. Trois ans plus tard, l’organisme ajoute un nouveau service à son programme. Les personnes ayant des difficultés motrices peuvent maintenant bénéficier elles aussi des services d’un chien d’assistance. Ce chien leur vient en aide dans plusieurs tâches de leur vie quotidienne, notamment ouvrir les portes, ramasser des objets au sol ainsi que dans la traction du fauteuil roulant.

Depuis 2002, l’établissement s’est également orienté vers la mise sur pied d’un nouveau service d’accompagnement s’adressant à des familles d’enfants atteints d’un TSA afin de leur offrir un soutien susceptible de les aider dans leur rôle parental. Au fil des années, la formule d’attribution et d’entraînement s’est ajustée aux observations et recommandations de l’entraîneur et des parents en plus de celles provenant des conclusions des projets pilotes.

Qu’est-ce qu’un chien d’assistance pour enfant TED/TSA ?

La Fondation MIRA offre maintenant aux familles un chien âgé entre 15 et 24 mois ayant reçu au préalable 4 mois d’entraînement avec un entraîneur certifié par l’établissement.

Ces chiens sont de races Labrador, Bouvier-Bernois ou Labernois (croisement de Labrador et Bouvier-Bernois) et proviennent d’un troupeau dont la génétique est connue. Ils sont de poids comparables et de tailles inférieures à la moyenne de leur race, et ce, afin qu’ils soient moins impressionnants pour les enfants. Ces chiens sont sélectionnés sur la base d’exigences très strictes aux plans de la santé physique et mentale. Par exemple, ils ne doivent présenter aucune crainte et démontrer une grande tolérance à la manipulation. Ces chiens sont décrits comme étant chaleureux avec l’humain, capable de gérer leur insécurité, de contrôler leurs attirances et d’être calme et respectueux, ne présentant aucune agressivité et s’adaptant facilement à divers environnements. Ils ont vécu la première année de leur vie dans des familles d’accueil approuvées par la Fondation Mira où ils ont été désensibilisés à plusieurs stimulus (exemples : voitures, restaurants, centres d’achats, épiceries, métro, etc.) et entraînés à la propreté.

À qui s’adresse ce programme ?

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) regroupent le trouble autistique, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l’enfance, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié.

Le programme d’attribution de chien d’accompagnement est maintenant offert à tout enfant rencontrant des difficultés importantes dans l’une des trois sphères d’atteintes caractéristiques des TSA ; soient les interactions sociales (difficultés dans la compréhension des signaux sociaux, l’imitation, le contact visuel, l’établissement et le maintien de relation sociale, etc.), la communication (retard ou absence de langage sans tentative de compensation par d’autres modes de communication, usage stéréotypé et répétitif du langage, absence de jeu imaginaire correspondant au niveau de développement, etc.) et la présence d’un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités (maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs, usage inapproprié des objets/jeux insolites, etc.).

Pour participer à ce programme, l’enfant doit présenter un intérêt pour les chiens. L’enfant et les membres de sa famille ne doivent présenter aucune allergie au chien.

L’attribution d’un chien d’assistance

Préalablement à l’arrivée du chien dans la famille, le père ou la mère de l’enfant suit une formation d’une semaine dispensée par la Fondation.

Cette formation vise à ce que le parent sache comment interagir efficacement avec le chien afin d’amener l’animal et l’enfant à interagir ensemble. Les entraîneurs qui ont travaillé auprès des chiens sont responsables de cette formation et accompagnent les parents dans tout le processus.

Pour faire une demande

Vous n’avez qu’à imprimer le formulaire de demande de chien d’accompagnement ci-dessous, le compléter et nous le faire parvenir par courriel à nchampagne@mira.ca ou par courrier à Noël Champagne, Fondation Mira, 1820 Rang Nord-Ouest, Ste-Madeleine, Québec, J0H 1S0.

Veuillez cliquer ici pour télécharger le formulaire de demande de chien d’accompagnement (PDF).

29 juin 2014

Agenda 22 : l'Ile de France s'engage en faveur du handicap

Résumé : Agenda 22, c'est le nom de la politique engagée en faveur du handicap par la région Ile-de-France. 75 actions concrètes en faveur des 3 millions de Franciliens con
 
Par le 03-05-2014

La carte de visite de Laure Lechatellier est en braille. Tout un symbole ! Laure est vice-présidente en charge de l'action sociale, de la santé et du handicap au sein du Conseil régional d'Ile de France. Alors que l'APF appelle à la mobilisation à Paris le 13 mai 2014 pour protester contre le rapport d'accessibilité, au sein du Conseil régional d'Ile de France on tente de jouer une toute autre partition. Elle s'intitule « Agenda 22 : Plan régional pour l'égalité entre personnes en situations de handicap(s) et valides ». Selon Laure, « la mise en place de cet agenda était une promesse de campagne en 2010, elle a été tenue. »

Agenda 22, c'est quoi ?
Il s'agit du nom donné aux « 22 règles standard sur l'égalité des chances des personnes handicapées » adoptées par l'ONU en 1993. Une référence à l'Agenda 21 relatif aux questions de développement durable. L'Agenda 22 est un cadre stratégique visant à l'accessibilité des personnes handicapées à tous les domaines de la vie. Plus que des discours, des réalisations concrètes ! Il propose un changement total d'approche, avec le passage d'une vision sectorielle du sujet (lycées et handicap, transports et handicap, sports et handicap) à une vision globale qui permet de penser l'accessibilité universelle tout au long de la vie. Avec l'explosion des maladies chroniques et le vieillissement de la population, cette nécessité ne concerne plus seulement les personnes en situation de handicap mais l'ensemble de la population.

3 millions de Franciliens handicapés
Pour relever ce défi, la Région Ile-de-France se dit donc engagée en faveur des 3 millions de Franciliens handicapés. Dans l'esprit du CIH, (Comité interministériel du handicap) qui s'est réuni pour la première fois en septembre 2013, elle a promis que toutes ses politiques seraient impactées par la question du handicap. L'Ile-de-France est la deuxième région après le Poitou-Charentes à avoir mis cet agenda en œuvre. Aujourd'hui, cinq d'entre elles se sont dotées d'un tel outil.

75 fiches-actions
Au terme d'un travail de mutualisation de deux ans, l'Agenda 22, structuré autour de 6 grandes priorités, dresse, en 75 fiches-actions et 200 pages, un panorama de l'action régionale sur le handicap : faciliter la formation et l'accès à l'emploi, l'accessibilité dans les transports, les lycées, les bases de loisirs ou les parcs naturels régionaux, l'insertion professionnelle, l'adaptation des logements, l'accès aux droits et aux soins... L'efficacité de ces actions est évaluée chaque année pour améliorer l'action publique régionale.

Quelques exemples ?
Un programme dédié d'opérations de mise en accessibilité handicap de 122 lycées franciliens. L'intégralité des logements prévus à la Maison de l'Ile-de-
France, qui sera construite à la Cité universitaire de Paris, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Un « coup de pouce » de 350 millions d'euros pour la mise en accessibilité des gares franciliennes. Des investissements pour la création d'ESAT et d'entreprises adaptées. Le financement de projets de soutien aux aidants familiaux. La région s'implique également à l'étranger, par exemple dans un centre pour malvoyants au Vietnam ou un institut pour jeunes sourds au Congo.

Entre obligations et petits plus
Les régions ont des obligations bien spécifiques dans 5 domaines comme les lycées, les transports, la formation mais d'autres comme le sport, les loisirs, la culture ou la santé relèvent de la responsabilité de l'Etat. « Nous ne sommes pas « obligés » d'apporter notre soutien à la FFH (Fédération française handisport) mais nous le faisons parce que nous visons l'excellence dans ce domaine, poursuit Laure. »

Un bilan qui fait l'unanimité
Le bilan de l'Agenda 22 a été adopté le 13 février 2014 par l'ensemble des élus régionaux. « Un sujet qui fait l'unanimité, selon Annie Mendez, chef de ce projet ! C'est un rapport important car structurant pour la région, qui est attendu par les acteurs du monde du handicap (et notamment le Conseil consultatif du handicap), mais aussi économiques et de la formation professionnelle qui travaillent avec la vice-présidence sur ce thème ». Cet outil « vivant » se construit peu à peu et s'enrichit en permanence des contributions des partenaires, des expériences réalisées sur les territoires, de l'évaluation des actions proposées, des innovations techniques et technologiques, de l'évolution de la loi.

Reste à accomplir...
Evidemment, tout n'est pas aussi rose. Par exemple, seules 20% des entreprises franciliennes remplissent leur obligation d'emploi de 6% de travailleurs handicapés dans leurs effectifs, contre 31% en moyenne en France ! En termes d'accessibilité, le baromètre APF qui jauge chaque année l'accessibilité des grandes villes de France, ne semble pas rendre le même hommage à notre Capitale. A la 64ème place (sur 96) en 2013, Paris ne fait pas forcément figure de bon élève. Selon Annie Mendez, la ville n'a pas souhaité remplir le questionnaire car elle conteste les critères choisis par l'APF. « Même si cette politique est encore incomplète et imparfaite pour tous ceux qui vivent le handicap au quotidien, conclut Laure, nous n'avons pas à rougir des actions menées depuis 1999. Notre bilan a vocation à évoluer et nous continuons à travailler pour aller dans ce sens. Nous sommes dans une démarche très constructive même si tout ne pourra être accompli pour 2015. »

27 juin 2014

Why Notes -> Le concert c'est ce soir 20h30 à Bry-sur-Marne

Chaque année à l'occasion de son Concert annuel, WHY NOTES chante au profit d'une action caritative.

 

Concert de WHY NOTES avec la Compagnie SKY DANCE Show

pour le soutien de l'association Trott'Autrement

 

24 juin 2014

Apprendre la musique développerait les fonctions cognitives exécutives

L'apprentissage de la musique, chez les enfants et les adultes, favoriserait le développement des fonctions cognitives dites exécutives. Des chercheurs de l'Université Yale, dont les travaux sont publiés dans la revue PLOS One, ont étudié les mécanismes cérébraux en cause au moyen de l'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Les fonctions exécutives sont les processus cognitifs de haut niveau qui permettent de traiter et de conserver des informations, réguler les comportements, faire des choix, résoudre des problèmes, planifier et s'adapter aux exigences mentales changeantes.

"Puisque le fonctionnement exécutif est un fort prédicteur de la réussite scolaire, encore plus que le quotient intellectuel (QI), nous pensons que nos résultats ont de fortes implications pour l'éducation", dit Nadine Gaab, coauteure.

"Alors que de nombreuses écoles réduisent les programmes de musique et passent de plus en plus de temps à la préparation aux tests, nos résultats suggèrent que la formation musicale pourrait réellement aider à préparer les enfants pour un meilleur avenir académique", ajoute-t-elle.

Alors qu'il est déjà clair que la formation musicale affecte les capacités cognitives, peu d'études ont examiné ses effets sur les fonctions exécutives spécifiquement.

Gaab et ses collègues ont comparé 15 enfants, âgés de 9 à 12 ans, ayant reçu une formation musicale, et 12 enfants sans formation musicale du même âge. En moyenne ceux qui avaient reçu une formation jouaient d'un instrument depuis 5 ans, pratiquaient près de 4 heures par semaine et avaient commencé à l'âge de de 6 ans. Les chercheurs ont aussi comparé 15 adultes qui étaient des musiciens professionnels actifs et 15 non-musiciens.

Les musiciens et non-musiciens étaient choisis et pairés selon leur similarité concernant une diversité de facteurs: éducation des parents, statut d'emploi, revenu familial, quotient intellectuel….

Dans les tests cognitifs, les adultes musiciens et les enfants ayant reçu une formation musicale ont montré de meilleures performances sur plusieurs aspects du fonctionnement exécutif. Les images d'IRM montraient, chez les enfants ayant eu une formation, une activation accrue de zones spécifiques du cortex préfrontal lors d'un test de flexibilité cognitive qui demandait de passer d'une tâche mentale à une autre. Ces régions sont connues pour être liées aux fonctions exécutives.

Ces résultats peuvent avoir des implications pour les enfants et les adultes qui ont des difficultés relatives aux fonctions exécutives, tels que les enfants atteints de trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou les personnes âgées, souligne la chercheuse. Des études futures doivent déterminer si la musique peut être utilisée comme outil d'intervention thérapeutique pour ces enfants et les adultes.

L'étude ne montre pas que le lien constaté est de cause à effet. Les enfants qui étudient la musique pourraient déjà avoir des capacités de fonctionnement exécutif qui les attirent vers l'apprentissage de la musique et les prédisposent à poursuivre leurs leçons.

24 juin 2014

Séance d'équitation cet après-midi au centre équestre de Bry-sur-Marne avec l'association Trott'Autrement

logo trot fb

Elise sur Pattawak avec ses camarades Alexandra & Wilfried

 

 

 

 

http://www.trottautrement.org/

22 juin 2014

A Six-Fours, Estelle Lefébure lance sa croisade pour aider les enfants autistes

article publié dans Var Matin

Publié le samedi 21 juin 2014 à 12h39

Estelle Lefébure lance sa croisade - 25805788.jpg

Estelle ne craint pas de se jeter à l'eau lorsque le combat en vaut la peine.Valérie Le Parc

Venue à Six-Fours passer son brevet d’initiateur fédéral de Stand-up-paddle, Estelle Lefébure en a profité pour défendre la cause des enfants autistes.

Réveil chiffonné. Après une première journée dans l'eau mouvementée. Sous le ciel bas. Noir et grincheux…

Pas de quoi lui effacer son sourire enjôleur. Naturel. Si loin des objectifs. Des zooms. Des papiers glacés…

Estelle Lefébure a pris ses quartiers à Bandol. Chez son pote Matthieu Granier. Croisé à Saint-Barth' il y a quelques années. Au détour du sable blanc…

En ce territoire varois méconnu, la belle n'est venue ni musarder, ni lézarder. Mais bosser d'arrache-pied son BIF de Sup. Abréviation barbare de brevet d'initiateur fédéral de stand up paddle…

Sa discipline ! Croquée depuis cinq ans au gré de ses voyages aux semelles de vent.

« Je suis devenue accro,glisse-t-elle en douceur. J'ai eu la chance de débuter sur un lagon, alors…»

Lagon à la toile turquoise. Nourricière de rêves.

D'esquisses d'évasion.

Aussi simple qu'un coup de pagaie appuyé…

« C'est un moyen extraordinaire de découvrir les richesses marines. D'apprécier les paysages qui vous entourent…»

D'entretenir son physique aussi. Même si celui-ci ne souffre pas franchement du temps qui passe et roule sur son épiderme.

« C'est vrai que ça colle à mon hygiène de vie. De toute façon, une semaine sans sport, ce n'est pas possible…»

L'effort, sa seconde peau de naïade. « De guerrière », ponctue Matthieu. Lui qui l'a mise à rude épreuve, lors d'une traversée à la nage sous les éclairs…

« J'aime me dépasser. J'ai touché au wake. Au ski nautique. A la plongée. Même au kite. Enfin, c'était un peu la galère là…»

Alors qu'avec le Sup, Estelle s'est épanouie. Au point d'oser passer à l'étape supérieure.

Revenir sur les bancs de l'école aérée. Pour demain enseigner son art de vivre.

La madone ne manque d'ailleurs pas d'assurance. Sans artifice, elle mène la session de formation dispensée à la pointe du Brusc depuis mercredi. Guide les stagiaires, encore au sec.

En équilibre, chacun écoute. Religieusement. Remarquez, il y a bien pire comme maîtresse…

Les barrières sont ainsi tombées. Si, un jour, elles ont été érigées avec cette femme au contact instinctif.

Aux idées qui fourmillent aussi sous ces lianes blondes, emmêlées au petit matin azur.

« Je construis une méthode, mixant fitness et yoga notamment, autour du paddle. La santé par la rame. Ou comment prendre soin de soi autour du Sup. Un concept clé en main avec des tas de conseils… »

Sans jamais perdre de vue la notion première de plaisir. « Même si ce sera physique. Mais le stand up paddle prend vraiment de l'ampleur. Avec lui, la satisfaction est immédiate.Ça ressemble bien à notre société…»

Vite. Toujours aller vite. Ce credo ne lui sied pourtant guère. D'où sa volonté farouche d'aborder cet univers mouvant autrement.

« La pratique doit être un moment de partage. De communion…»

De celle qui modifie le rapport à l'autre. Comme le sien l'a été. Par hasard…

Car Estelle n'a pas jeté l'ancre en Méditerranée uniquement pour se réaliser sur les flots. Elle livre une croisade. Née sur l'abstrait Instagram… « Un jour, j'ai été contactée sur ce réseau par Pascale Hibbocha. Il s'est passé un truc…»

Pascale Hibbocha, présidente de l'association Ninoo. Une maman qui se bat pour son fils autiste. Qui lutte, avec ses moyens dérisoires, pour les enfants autistes !

Qui se démène, corps et âme, contre des moulins à vent. Les ignorants…

« On s'est rencontré à Paris lors de la journée mondiale de l'Autisme. Et là, ça a été incroyable. Au 54 rue de Rivoli, on a réussi à recouvrir la façade de 14 000 pompons envoyés du monde entier ! »

Le souvenir est encore fort. Imprégné d'émotions. De douleurs aussi devant tant de détresse à nu…

Le top ne s'est alors pas contenté d'un one shot. Depuis ce jour, elle cherche à mobiliser. A rassembler. A bouger les lignes…

« Je connaissais très peu ce handicap et non cette maladie. Je me suis informée. J'ai lu. J'ai vu des reportages. Les préjugés sont si terribles. Et la prise en charge des enfants dérisoire… »

La maman parle à bâtons rompus de ce sujet épineux. Avec ses tripes en vrac. Après les chocs.

« Il faut se bouger pour cette cause. Les aider au quotidien…»

Elle n'a pas hésité à marcher sur les braises. Dénonçant l'immobilisme d'une France aveugle. Ou qui refuse de voir. A Bandol ce week-end, l'ambassadrice servira donc de trait d'union médiatique entre Ninoo et le grand public lors de la Waxx Summer Sup Challenge.

«J'ai demandé à Matthieu si l'épreuve pouvait servir de support pour l'association. Il a gentiment accepté. »

Mieux encore, aujourd'hui à 16 h 15 sera donné le départ en fanfare de la Beach Blue Race.

Soit une course de 2 km pour Ninoo, parrainée par Estelle Lefébure.

Deux mots d'ordre pour cette parenthèse espérée magique : les participants devront être vêtus de bleu et un don sera évidemment bienvenu.

« On essaye effectivement de trouver des fonds. C'est toujours le nerf de la guerre… »

Sa notoriété contribue à cette bataille. Mais ne suffit pas. Alors elle rame.

S'active en première ligne. Celle du front où toutes les causes ne sont pas perdues d'avance…

Au point d'entraîner dans son sillage de bonnes volontés. Comme Matthieu et William Wustenberg, toujours prêts à tendre la main à ces enfants qu'un rien, parfois, pousse à quitter la lune. « On réfléchit à l'organisation d'un camp de surf sur une semaine,explique Mat, président du comité Paca de surf. On va essayer de développer ça rapidement pour qu'ils goûtent aux joies de la glisse… »

Sans fortune, sinon celle de l'intérieur, ces anonymes œuvrent à ouvrir les fenêtres sur d'autres horizons. Osez peut-être, vous aussi, les épauler. Sans arrière-pensée…

Estelle Lefébure a posé son sac à Bandol avec cette unique motivation. Les photos, la promo, n'ont pas lieu d'être ici.

Elle a tombé le masque. Les artifices. Au bénéfice de ces bambins qu'une session de paddle peut transformer.

Qu'un bain de mer peut émerveiller.

Oui, une anodine journée à la plage restera gravée au fond de leur esprit encore secret. Pour qui n'ose passer le seuil des ombres…

« L'amour est le message à passer. S'il vous plaît…»

Comme elle est apparue, Estelle reprend la mer. Pour se vider la tête.

Aujourd'hui et demain, vous la croiserez sûrement sur la plage centrale de Bandol. Aux côtés de Pascale Hibbocha et de son fils, Eliot.

Venez à leur rencontre. Car même parler de tout et de rien serait déjà une victoire…

16 juin 2014

NE PAS MANQUER à Bry-sur-Marne : WHY NOTES chante au profit de l'association Trott'Autrement - 27 juin 2014

Chaque année à l'occasion de son Concert annuel, WHY NOTES chante au profit d'une action caritative.

Concert le vendredi 27 juin 2014

Cette années les recettes du concert du 27 juin 2014 seront intégralement reversées à l’Association Trott'Autrement qui organise des séances d'équitation ou de thérapie pour des enfants ou adultes handicapés dans différents centres équestres en région parisienne dont celui de Bry sur Marne.

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13 juin 2014

Elise à l'ombrelle ... dernier jour à Saint Aygulf

Saint Aygulf juin 2014 002

13 juin 2014

La visite de la rade de Toulon ...

visite du port de Toulon (84)

Elise a pris beaucoup de plaisir à naviguer (elle adore ...) après avoir mangé au restaurant (des frites et quelque chose autour ...)

Bref super et sous le soleil !

Je vous laisse profiter des photos avec dans l'ordre : Elise s'improvisant pilote ... notre porte-avion Charles de Gaulle en IPER (révision ...), une séduisante frégate furtive, le bathyscaphe, un ferry et un paquebot et  pour finir la préfecture maritime.

Tout cela évoquant pour moi pas mal de souvenirs ... notamment avec le Jules Verne attendant son démontage à bord duquel j'ai fait quelques repas intéressants voilà maintenant quelques années à Djibouti ...

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visite du port de Toulon (37)

 

 

 

 

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10 juin 2014

Les vacances continuent ... Elise apprécie la piscine

4 juin 2014

Vacances à Saint Aygulf

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Petite carte postale de Saint Aygulf où nous passons quelques jours avec Elise dans un lieu qu'elle connaît ... Au programme ballades, courses, restos ... Hier, nous avons été faire un tour à Saint Tropez ... Mais pas trop longtemps car beaucoup (trop) de rencontres et trop chaud ... d'autant que le matin nous avions fait 2 heures de ballade jusqu'au pied du massif des Maures !

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Et ce matin premier bain dans la piscine ... reportage à venir !

3 juin 2014

Grenoble, du 4 au 10 juin : projection du film "Quelque chose en plus" sur l'autisme

 

Le film « Quelque chose en plus : autisme et ABA » sera projeté  du 4 au 10 juin au cinéma 6 REX à Grenoble, avec une séance exceptionnelle le jeudi 05 juin en présence de la réalisatrice .

 

 

Bande annonce

Ce film montre le quotidien d’enfants autistes qui partagent leur temps entre un établissement spécialisé  basé sur des interventions éducative, développementale et comportementale, et l’école.

 

 Tous unis pour cet événement !

Cet événement est organisé par 6 associations de parents, qui unissent leurs efforts, c’est significatif.

Cela veut dire que les parents en très large majorité souhaitent que les établissements spécialisés où sont orientés leur enfant mettent en place ce type d’approche, qui est une méthode d’apprentissage par objectifs basée sur la motivation de l’enfant.

Bon, avant tout ils souhaitent que leur enfant soit inclus prioritairement à l’école puis en société, mais en France c’est juste le plus souvent un rêve irréalisable.

 

Pourquoi les parents veulent-ils ce type d’interventions ?

Une méthode d’apprentissage par objectifs, c’est ce qu’il faut pour les enfants autistes, car ils n’apprennent pas spontanément et facilement ce que les enfants ordinaires apprennent vite, ou intuitivement.

Par exemple si vous voulez apprendre le piano, il vaut mieux ne pas commencer par essayer de jouer la sonate au clair de Lune de Beethoven !  Pour débuter et progresser, vous allez d’abord vous entraîner à lire une partition, démarrer par un morceau très simple, l’apprendre par petits bouts et essayer de les enchaîner une fois qu’ils sont plus ou moins acquis. Attention, il ne faut pas non plus que cela devienne une corvée, il faut que vous associez la leçon de piano à quelque chose de plaisant, une séance agréable avec le professeur. Il faut aussi jouer du piano régulièrement, être assidu, répéter, répéter pour avoir une bonne technique. Il faut que le professeur adapte aussi son cours en fonction du niveau de l’enfant, travaille ses points faibles.

On a vu que certains enfants autistes doués en musique n’ont pas besoin de toutes ces étapes, ils entendent un morceau, et hop, ils le rejouent instantanément au piano ! Il y a des choses faciles pour les uns, évidentes, mais qui sont très complexes et pas du tout évidentes pour les autres (et qui ne le seront jamais…)

Apprendre à jouer du piano, étapes par étapes...

Apprendre à jouer du piano, étapes par étapes…

Se laver les dents par exemple, engager et maintenir une conversation, s’insérer dans un groupe et y participer, savoir quoi dire à quel moment, faire des petites courses dans un magasin, pour une personne ordinaire ça s’apprend vite ou bien c’est intuitif. Mais pour une personne autiste, c’est peut-être parfois aussi dur que de jouer directement la sonate de Beethoven ! Alors on décompose ce que l’on veut que l’enfant apprenne en plusieurs séquences, on travaille chaque séquence et on on enchaîne. 

Ainsi on peut développer son autonomie, lui apprendre à faire des demandes d’objets/loisirs qu’il désire, autrement qu’en pleurant ou criant, apprendre le chacun son tour, à faire des jeux collectifs, apprendre les compétences de base indispensables comme la lecture, l’écriture, etc…En tenant compte de ses compétences et spécificités bien sur ! C’est très possible si l’enfant est motivé, et si les intervenants sont formés et expérimentés.

Alors on comprend pourquoi les parents s’unissent. On comprend aussi, quand on voit aussi comment les enfants évoluent dans le film, quand on les voit contents d’apprendre, heureux d’être en relation avec l’éducateur…

 

Une pratique individualisée basée sur l’observation et le bon sens, et destinée à tous 

Cette façon d’apprendre, qui relève pour moi du simple bon sens, est loin de l’association traditionnelle :  « Apprendre est laborieux, c’est un effort, il faut souffrir. »

Non, apprendre dans ces conditions, je trouve que c’est une chance. Personnellement, j’aurais adoré apprendre à l’école de cette manière, et je pense que les profs devraient également être formés à cette pédagogie, où la motivation de l’élève est le moteur d’apprentissage.

On a tous besoin de reconnaissance, que notre travail, notre attitude soit valorisés, remarqués, et on se rend bien compte que c’est parfois l’inverse qui se produit : par exemple, dans une classe, ce sont les élèves agités, perturbateurs (dont le but souvent est d’attirer l’attention) qui obtiennent l’attention de l’enseignant, au détriment de ceux qui ne se font pas entendre et qui écoutent attentivement…

Pourquoi ça n’est pas comme cela dans les établissements ?

Ce n’est pas comme cela car en général nos enfants sont considérés comme malades mentaux, donc nécessitant plutôt du soin (c’est à dire thérapie psychanalytique, psychotropes si troubles du comportement) que de l’éducation.

 

Pourquoi je n’arrive pas à me projeter dans le futur ? 

Tous les parents ont terriblement peur de ce qui arrivera à leur enfant quand ils ne seront plus là : leur enfant (qu’il soit enfant ou adulte) est vulnérable, très peu autonome, son quotidien est entre les mains d’autres personnes, ce n’est pas lui qui décide de sa vie, a le choix d’où il veux être, quand, avec qui, comment…

J’ai peur car :

- Actuellement, dans ces établissements, les parents sont tenus à l’écart. Ce sont des endroits fermés, on ne sait pas ce qu’il se passe. Julien ne peut pas s’exprimer pour raconter ses journées. C’est une des raisons pour lesquelles je suis contre l’institutionnalisation.

- Il n’y a pas de réel contrôle de la part des organismes qui financent et donnent leur accord à ce type établissements. Les budgets sont reconduits d’une année à l’autre, sans contre partie concrète. Qui ira contrôler que dans les établissements, les enfants bénéficient réellement d’interventions recommandées par la Haute autorité de santé ? Moi ?

Dans une école, on attend bien des enseignants qu’ils apprennent telle ou telle compétence aux élèves, ils ont bien un programme pédagogique. Mais pour les professionnels qui s’occupent de nos enfants, qu’est ce qui est attendu ? Ce n’est pas du gardiennage que je veux pour lui….

- La plupart des pros dans ces institutions ont une méconnaissance totale de l’autisme, et pire, ils ont des idées fausses.. Comme par exemple pour nombre de pros, penser que les autistes ne ressentent pas la douleur, n’ont pas d’émotions, sont une coquille vide… ça me pétrifie, surtout quand je pense à Julien, si sensible, certainement beaucoup plus que la moyenne des gens…. Je l’imagine entre leurs mains, probablement maltraité. Car avec ces croyances, où est la limite de la maltraitance ?

 

 Mon souhait pour l’avenir de Julien

Mon souhait aurait été que Julien soit inclut à l’école, parmi les autres enfants. C’est le souhait de beaucoup de parents, mais l’inclusion n’existe pratiquement pas en France.

Donc puisqu’il est voué à vivre dans une institution, hors de la société et privé de ses droits (même si il y a une réglementation, on sait qu’elle n’est jamais respectée), je serais plus sereine si les professionnels étaient (bien) formés, expérimentés, et, tout comme ceux que l’on voit dans le film, si investis pour ces enfants, se donnant à fond, et croyant en eux.

29 mai 2014

Documentaire sur l'autisme au Ciné Breiz

article publié dans Ouest France

L'association Autisme Breizh Autonomie organise en partenariat avec le Ciné Breiz de Paimpol, la projection du documentaire de Sophie Robert : « Quelque chose en plus », le mardi 3 juin, à 20 h. Ce film, tourné dans deux établissements médicaux, témoigne en images de ce qui se passe concrètement lorsque l'on utilise la méthode ABA, c'est-à-dire une prise en charge éducative, comportementale et developpementale précoce de l'autisme.

Méthode qui est enfin préconisée depuis mars 2012 par la Haute Autorité de Santé. Mais la rareté de sa mise en place fait que peu de personnes savent réellement de quoi il s'agit. Cette projection a pour objectif de faire évoluer la prise en charge des autistes.

Mardi 3 juin, à 20 h, au Ciné Breiz. « Quelque chose en plus », Autisme et ABA ; le bonheur d'apprendre.

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