Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
loisirs
7 août 2015

Petit clin d'oeil d'Elise à sa petite soeur ....

Publicité
Publicité
3 août 2015

Elise au mois de juillet -> Séjour avec l'association A Bras Ouverts en Baie de Somme

Dans la période qui nous occupe ... heureusement que nous avons, notamment, la seconde famille d'Elise  ... !

Elise est partie avec A Bras Ouverts dans la baie de Somme du 25 au 30 juillet accompagnée par une jeune femme professeure ... qui au retour ne m'a fait que des compliments sur ma fille !

Je partage avec vous la carte postale reçu ce matin ... Elise a signé !

carte postale élise train baie de somme

carte postale élise mot baie de somme

1 août 2015

Un moment de plaisir pour finir ou commencer la journée ...

31 juillet 2015

Ce matin, shooting photos sur les Bords de Marne entre Bry-sur-Marne & Nogent

Tout paraît simple mais la miss est capricieuse et la prendre sous son bon profil relève du défi ... Ce matin j'ai relevé le gant !

et modifié la photo de la page d'accueil du blog

P1090338

P1090310

P1090314

P1090352

P1090366

P1090338

31 juillet 2015

Elise vous recommande un clip ravageur ...

Résumé des paroles :

Visage jaune, oreilles rouges, tignasse blonde, lèvres pulpeuses, nez épaté… Colère, joie, sérénité, tristesse, peur, plénitude, rancœur, amour… Le figuier rencontre l’olivier, L’univers est un mélange d’idées, de couleurs, d’identités, de ressentis… et aux lointaines origines de l’univers : un mélange. Un corps sans ses cinq membres n’en est plus un. C’est le fil et l’aiguille qui tissent la tunique... Patchwork.
Enfant de l’eau et de la lumière, mon nom est couleur.

 

Ajoutée le 30 juil. 2015

www.sahadpatchork.com

SCENARIO : Sahad Sarr
REALISATION : Loïc Hoquet
PRODUCTION : Patchworld Production

EQUIPE TECHNIQUE
Chef Opérateur : Loïc Hoquet
Seconde Camera : Mamadou Diallo
Post-Production : Loïc Hoquet
Régie : Ibrahima Khalil Mbaye & Dingri Bou Kachta
Traducteur : Youssoupha Sarr
Infographe : Louis Faye

MANAGEMENT : Stéphanie Nikolaidis & Elodie Dupuis

MUSICIENS
Sahad Sarr | Lead vocal et Guitare rythmique (Sénégal)
Brahim Wone | Guitare solo (Maroc / Sénégal)
Mamadou Malick Seck | Batterie (Sénégal)
François Keita | Basse (Sénégal / Mali)
Honoré Kouadio | Percussions (Côte d'Ivoire)
Gislas Nzolani | Trompette (Congo)
David Lothamer | Clavier (USA)
Stachys Nzolani | Trombone (Congo)

COMEDIENS
Massaer Diop
Anael Graal Kimbembé
Zarai Sambou
Francois Keita

FIGURANTS
Awa Thiam
Vicki Lodes
Abdourahmane Mbengue
Mossane Sarr
Hassim Bachir Diop
Diery Fall Mbengue
El Hadji Malick Badji
Mina Fuhr
Fatima Wone
Ibrahima Mbaye
Mamadou Mané
Youssoupha Sarr
Antje Gundner
Emile Guidat
Balla Ndiaye
Chadare Anthelme
Boubacar Ndiaye
Anna Maria Badini
Fatou Baro
Tristan Pasquet
Mamadou Ciss
Louane Pasquet
Dominique Corti-Ba
Cédric Pasquet
Wakam le rouge
Ivor Placca
Stéphanie Nikolaïdis
Elodie Dupuis
Dulcie Abrahams
Alioune « la lame »
Papi
L’ânesse

Publicité
Publicité
31 juillet 2015

La belle histoire du jour : Le tour de France en 80 jours d'un père et de son fils autiste

article publié sur aleteia

Alors que la Grande Boucle s'est achevée dimanche, deux Français ont bouclé une course cycliste d'un tout autre genre...

Loïc et Maxime Baron Maxim'Tour tour de France vélo © Capture d'écran/MJCTV
Deux Bretons viennent nous rappeler, une fois de plus, que l'on peut réaliser ses rêves aussi impossibles semblent-ils... même avec un handicap ! Depuis plus de 20 ans, été comme hiver, Loïc Baron, 63 ans, se balade à vélo tous les samedis avec son fils Maxime, 37 ans. Année après année, une idée folle commence alors à germer dans la tête du père de famille : organiser un tour de France à vélo avec son garçon. Tout ceci pourrait paraître presque commun, à un détail près : Maxime est autiste et vit toute l'année dans un centre spécialisé. 

Ces sorties cyclistes hebdomadaires sont pour le trentenaire une "bouée sportive qui lui permet de sortir de son foyer de vie et de pousser ses limites", confie son père à Ouest-FranceUn projet impossible à mettre en œuvre aux dires de certains ? Qu'à cela ne tienne, Loïc décide de relever le défi. Le "Maxim'Tour" aura bien lieu et poursuivra un but simple mais concret : sensibiliser les gens à la différence. À chaque étape de leur périple, Loïc parlera en effet de son handicap aux personnes rencontrées. 
Le tour de France en 80 joursMais une telle aventure ne se conçoit pas si facilement. Pendant un an et demi, le père étudie le parcours possible, privilégiant les voies vertes et les chemins de halage afin de faire découvrir à son fils la beauté et les richesses des paysages français. À peine sa retraite atteinte, en novembre dernier, et les derniers préparatifs achevés, père et fils enfourchent le 1er avril leurs vélos pour entamer la première des 58 étapes de leur périple : 3 576 km au total, 65 km par jour, 28 départements traversés, 14 jours de repos seulement. L'ancien champion cycliste Bernard Hinault leur fait même la surprise d'être présent pour le départ de ce tour de France peu ordinaire. 

Quelques proches, amis, membres de la famille ou simples amateurs de vélo souhaitant soutenir ce beau projet, les ont accompagnés sur certaines étapes. Lors de la dernière d'entre elles, Maxime était d'ailleurs escorté par ses amis du foyer de vie des Grands Rochers (Dinan, Côtes-d'Armor), eux aussi ayant enfourché leurs deux-roues pour l'occasion. Passé "leur" ligne d'arrivée le 20 juin dernier, bien avant le départ du Tour de France officiel, Loïc confiait sur la page Facebook du Maxim'Tour que son fils était "devenu différent. Il y aura un avant et un après". Et son cousin Gaëtan d'ajouter : "Tu es différent et Dieu merci car cette différence t’a permis de trouver ta liberté en pédalant. Il est libre Max". 
30 juillet 2015

L'équitation : le sport zen qui fait du bien

Créé le 28/07/2015 à 15h14
L'équitation : le sport zen qui fait du bien© Getty

Monter à cheval : un cocktail hyper sain de sport et de zen selon Chris Irwin, l’auteur canadien de « danse avec ton cheval d’ombre ». Il nous Explique pourquoi…

1. C’est de la méditation active

Chris Irwin travaille avec les chevaux depuis toujours. Entraîneur équestre mondialement reconnu, il est célèbre pour son approche des chevaux dits difficiles et aussi pour son bestseller,

« Les chevaux ne mentent jamais » (Au Diable Vauvert, 2011). Dans « Danse avec ton cheval d’ombre », il explique « comment le sens équin nous aide à trouver équilibre, force et sagesse ». Le lien entre équitation et méditation semble évident : « Bouddha insistait sur la différence entre méditer en position assise et méditer en action »… Les chevaux s’avèrent être les meilleurs alliés pour mener à bien la seconde posture. Concrètement, débuter sa journée par 15 minutes assis sur son lit ne suffit pas. Dans nos vies très agitées, être capable de (re)trouver le calme même en pleine action est un atout rare. Bien enseignée, l’équitation donne les outils pour y parvenir. Un cavalier s’entraîne à rester en possession de tous ses moyens intellectuels et de son self-control, tout en travaillant attention et activité physique.

 

2. C’est un outil anti conflits

Lorsqu’on apprend à monter à cheval, on se trouve confronté à des situations de conflit. « Travailler avec un être vivant, un animal lui-même habité par une dose de vulnérabilité et de stress, est un moyen très efficace d’apprendre soi-même à faire face aux conflits de la vie en général. Un cheval est plus lourd, plus rapide, plus fort que tout être humain.
Impossible d’utiliser la force pour le contrôler.» Evoluer à ses côtés, c’est s’imposer en leader intelligent. Cela demande maîtrise de soi et intuition et, « en cours, avec un bon moniteur, cela s’apprend ».

 

3. C’est (presque) de la sophrologie

« Ce qui est magique, c’est que les chevaux nous obligent à renouer avec la nature. » Plus besoin de visualisations positives, cette fois, on sent le vert, on le vit, on plonge dedans.

 

4. C’est une thérapie

Quid de celles et de ceux qui ont peur ? « C’est naturel. Un cheval, c’est grand et puissant. Ça pèse 500 kilos. C’est rapide. Nous ne sommes pas habitués à courir ce danger. En voiture, nous savons que nous prenons un risque, mais nous l’avons apprivoisé. Là, tout est nouveau. » Le travail du moniteur est de transmettre à ses élèves les outils pour passer de la peur à l’émerveillement. « Quand cela arrive, c’est fascinant. »

 

5. C’est une méthode antistress

Toujours selon Chris Irwin, un cheval doit, pour que les choses se passent au mieux lorsqu’il est monté, être impressionné par le comportement de son cavalier qui, dans le calme, étape après étape, gagne sa confiance et son respect. De fait : « Les chevaux sont capables de nous aider à apprivoiser l’impatience et l’agacement. » Mais pas seulement. Travailler avec eux implique une constante recherche d’équilibre physique et mental. Une solution idéale pour allier fitness et relaxation, lâcher prise et, il ne faut pas l’oublier…musculation.

24 juillet 2015

L'Impact comprend les frustrations de la famille Ciman

Mise à jour le mercredi 15 juillet 2015 à 13 h 35 HAE
Laurent Ciman Laurent Ciman  Photo :  Impact de Montréal

L'Impact de Montréal marche sur des œufs depuis que Laurent Ciman et son épouse ont dénoncé le laxisme de l'organisation, incapable de tenir ses promesses pour que la jeune fille autiste du couple reçoive de meilleurs soins au Canada que dans leur pays.

« On pense qu'on a fait ce qu'il fallait faire, a dit mercredi le vice-président de l'Impact, Richard Legendre. Mais on voit bien le cri du coeur des parents. On comprend. On va tout simplement redoubler d'ardeur pour essayer de trouver des solutions. »

Laurent Ciman, défenseur étoile en Belgique, a choisi de poursuivre sa carrière en Amérique en 2015 afin d'offrir à sa fille Nina l'occasion de jouir de meilleurs soins, convaincu par la direction de l'Impact.

« Ils n'ont encore rien fait pour Nina, a déclaré la compagne de Ciman au quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Vous pouvez le dire... Nous sommes très déçus par le nouveau club de Laurent. Tout le monde sait pourquoi mon mari a quitté Sclessin. Le Canada possède de bien meilleures infrastructures qu'en Belgique pour soigner la maladie de notre fille. Lors des négociations, nous ne nous sommes jamais montrés trop gourmands en exigeant par exemple une villa avec piscine ou une Ferrari. Nous souhaitions être aidés financièrement et avoir accès rapidement au système de santé publique. Selon la direction canadienne, il n'y avait aucun souci à cela... »

Diana Ciman ajoute que sa famille doit assumer des dépenses imprévues.

« C'est nous qui avons recherché l'aide adéquate et qui payons. Ce n'était absolument pas le deal de départ, explique-t-elle au journal belge. Nina a besoin de 30 à 40 heures de soins chaque semaine. À 100 $ l'heure... Vous pouvez faire le compte. Nous en sommes à 3000 euros chaque semaine! »

Au lendemain d'une rencontre avec la famille Ciman, l'Impact se fait rassurant et se montre prêt à collaborer financièrement.

« On s'est montré ouvert aussitôt qu'on a su que c'était un enjeu important (les coûts), affirme Richard Legendre. On s'est montré ouvert à donner un coup de main de ce côté-là. »

Laurent Ciman a paraphé une entente de trois saisons avec l'Impact. Diana Ciman précise qu'un déménagement au Canada n'était pas du tout dans les plans du couple.

« Ce n'était pas un rêve pour nous, affirme Mme Ciman en passant un commentaire sur le système de santé québécois. C'est particulièrement compliqué avec une période d'attente incroyablement longue. Pour le commun des mortels, on parle de 15 à 24 mois d'attente... Laurent possède un contrat de trois ans à Montréal. Imaginez si nous devons encore patienter des mois... Nous aurions déménagé pour rien! »

La direction du club montréalais compte désormais faire un suivi plus serré avec la famille Ciman et veut notamment continuer de trouver les bons intervenants pour la petite Nina.

Richard Legendre est convaincu d'y arriver. « On veut aider, on va aider. L'enjeu est trop majeur pour qu'on puisse s'arrêter ici. »

23 juillet 2015

A Epaignes, le foyer du Grand Lieu inaugure son parc animalier

Publié le 22/07/2015 á 22H49

Épaignes. Le foyer pour adultes handicapés du Grand Lieu a inauguré son parc animalier, réalisé par ses résidents. Il est, depuis quelques jours, ouvert gratuitement au public.

A Epaignes, le foyer du Grand Lieu inaugure son parc animalier
Une grande fête pour l’inauguration du parc animalier


Cent trente résidents sont accueillis par le foyer du Grand Lieu à Épaignes. Tous sont en situation de handicap mental et tous ont participé activement, pendant plusieurs années, à l’aménagement d’un parc animalier.

Cette belle aventure commence il y a cinq ans, grâce à deux bienfaiteurs, Michèle et Yves Durand-Goin. Si des entreprises ont réalisé le gros œuvre, ce sont ensuite les résidents eux-mêmes qui s’attellent à l’ouvrage, la réalisation du parc s’intégrant parfaitement au projet de vie du foyer.

Un lien de sociabilisation

« Jusqu’à présent, c’est nous qui allions vers l’extérieur. Maintenant, avec ce parc ouvert au public, c’est l’extérieur qui viendra à nous. C’est un lien de socialisation important pour nos résidents », explique Alain Lecacheleux, directeur général du foyer. Car, si les résidents s’occupent de l’entretien du parc et des soins aux animaux, le parc est aussi ouvert, gratuitement, au grand public. Une occasion de sortie en famille, pour y découvrir des chevaux, ânes, cochons, moutons ou lamas, ainsi qu’une grande volière.

Le parc compte une vingtaine d’animaux (hors la volière) qui sont issus de dons de particuliers ou qui ont été achetés.

Infos pratiques

Parc animalier Michèle-et-Yves-Durand-Goin, foyer du Grand Lieu, rue André Morin, à Épaignes.

Ouvert du lundi au vendredi, de 14h à 17h. Tél.: 0232203290.

20 juillet 2015

Petite récréation ...

DANCE MOVIE MEDLEY

Never miss a chance to Dance. How many movies can you name?

Posted by DJ Mosaken on samedi 18 juillet 2015
18 juillet 2015

Autisme : Pourquoi Ange, 5 ans, a été privé de sortie scolaire ?

article publié dans l'Hebdo Sèvre et Maine

18/07/2015 à 16:12 par laufortin

 

Ange, entouré de son papa, Freddy, et de sa maman, Carole.

Ange, entouré de son papa, Freddy, et de sa maman, Carole.

Elève en maternelle à Jacques-Prévert, atteint de troubles envahissants du comportement, Ange a été privé, en fin d’année, de sortie scolaire, en raison du potentiel danger que représenterait son handicap. Sa maman est furieuse.

Ange était un enfant comme tous les autres. Plutôt même débrouillard à en croire les enseignants de petite section, la classe dans laquelle il était en 2013/2014. Il marche, il parle et mangetout seul. Toutefois, quelques comportements les incitent à prévenir la maman pour prendre contact avec un psychologue. Durant les congés d’été 2014, le diagnostic tombe. Le garçon de 5 ans est atteint de troubles envahissants du développement. Ange est autiste.

Carole Bachelier, sa maman, doit alors faire face. Forte, cette habitante de la Brébionnière à Clisson prend les dispositions qui s’imposent. Elle se rapproche d’un centre médico-psychologique, pas à Gorges, mais à Beaulieu à Nantes où la tranche d’âge (0-6 ans) est plus adaptée. Deux demi-journées par semaine. Mais pas question de partir de l’école : le reste se poursuivra à Jacques-Prévert où il a tous ses copains.

Relations tendues depuis septembre

La situation va vite se détériorer « Une semaine après son premier passage à Nantes, on l’a retrouvé amorphe. Il n’avait plus la joie de vivre qu’on lui connaissait », exprime la maman de deux autres enfants. Pour elle, le centre n’est finalement pas la bonne option. Son comportement se dégrade. A tel point que l’école Jacques-Prévert refuse de l’accepter au restaurant scolaire. « Il est devenu totalement dépendant », confesse celle qui décide alors d’arrêter de travailler.

Pour Carole Bachelier, le retrait du centre est une évidence. « Ces cinq mois ont été un échec. Son état s’empirait ». Sa décision est confortée par les rapports de la Haute autorité sanitaire et Autisme 44 qui critiquent la politique de l’Etat et de l’éducation nationale sur le sujet. « 50 ans sans évolution », synthétise celle qui s’estime « pestiférée »« On m’a bien fait comprendre que si je retirais mon fils du centre pour le faire suivre par une psychologue et une éducatrice, les services ne manqueraient pas de faire un signalement à la protection maternelle infantile pour défaut de soin afin que s’enclenche une enquête sociale. Cela ne pouvait pas se passer bien ».

Informée par lettre recommandée

Finalement en février dernier, Carole Bachelier claque malgré tout la porte du centre de Beaulieu. « Ce qui ne plaît pas à l’éducation nationale », lance-t-elle. Et donc à l’école Jacques-Prévert. « Dès qu’on va contre les protocoles, ils font bloc, constate la Mouzillonnaise d’origine. On m’a par exemple interdit d’aller parler à sa maîtresse parce que je lui mettais trop de pression. Je ne pense pas être méchante en faisant cela. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment évolue mon fils. Je suis consciente, je ne me fais pas d’illusion sur sa maladie. Je veux juste tout mettre en oeuvre pour ne pas avoir de regret plus tard. Et faire économiser 3 000 € par mois à la sécu ».

Carole Bachelier cherche à avoir des interlocuteurs auprès de la direction académique mais « on se heurte à des murs »« L’administration est ainsi faite que l’on se fait traiter de trop intrusive quand on cherche à les appeler alors qu’eux ne se gênent pas pour dire comment on doit gérer notre vie. »

La situation va prendre un tournant plus sévère mi-juin. La maman reçoit par lettre recommandée l’avis du conseil des maîtres qui lui stipule qu’il est impossible pour les enseignants de l’accompagner à la sortie scolaire de fin d’année au château de Clisson. « Cette balade et ce pique-nique, on en parlait depuis longtemps. C’était l’occasion aussi de voir comment il se comportait en groupe, lance Carole Bachelier. La raison ? Le risque qui était encouru par le personnel encadrant. Pourtant, des sorties au cinéma, à la médiathèque, à Cep party…, il en a réalisé. J’étais là. Tout s’était à chaque fois bien passé, sauf une fois où il s’est un peu écarté du groupe mais je l’ai vite récupéré. En plus, là, il y avait une auxiliaire de vie scolaire qui était arrivée depuis mai. Je me proposais de venir aussi. L’école n’a rien voulu savoir. C’était le summum après les réflexions désobligeantes sur ma façon d’éduquer mon fils ».

Si elle pense à porter plainte pour « discrimination », Carole Bachelier préfère alerter les élus – le maire la recevra même en plein Hellfest – et l’opinion publique sur sa situation. Celle qui a finalement organisé une partie de pêche avec son compagnon et papa d’Ange, le jour de la sortie, a décidé de tourner la page. A la prochaine rentrée, les enfants de Carole Bachelier iront à Sainte-Famille. Où la famille espère simplement « plus d’écoute et de sérénité ».

Laurent Fortin

 

« La sécurité n’était pas assurée »

Contactée, la direction de l’école maternelle Jacques-Prévert n’était pas « surprise » de la réaction de la mère de famille. « Elle nous avait dit qu’elle se rapprocherait de la presse ». Pour Lucile Bulteau, la directrice, l’école n’a pas manqué « à ses devoirs ». Cette décision « était totalement justifiée. La sécurité n’était pas du tout assurée. Même en étant encadré, c’est un enfant qui se met en danger. Le conseil des maîtres auquel participent les représentants de l’inspection académique a validé notre décision ».

Pour l’école qui accueille sept enfants handicapés, le suivi est « particulier »« Aucune autre famille ne s’est plaint de notre manière de faire. Il y a un gros effort de réaliser. On fait de notre mieux toute l’année, insiste Lucile Bulteau. Il y a une multitude de réunions. Notamment pour cet enfant qui était accueilli tous les jours à l’école. Ce qui aurait pu être différent si nous avions voulu ». Une directrice qui a demandé à la maman de ne plus parler à la maîtresse de son fils. « Il était de mon devoir de protéger le personnel. Une est déjà tombée en arrêt maladie à cause du harcèlement de cette maman ». Lucile Bulteau a le soutien de sa hiérarchie. « Compte tenu qu’il ne marche pas, il était difficile de l’emmener au château de Clisson », synthétise Marie-Christine Hébrard. La directrice académique adjointe qui a décidé de recevoir Carole Bachelier. Pour parler des difficultés rencontrées. Cependant, la maman clissonnaise semble avoir tourné la page.

Clisson, 44
15 juillet 2015

Madame Ciman dégoûtée par l'Impact Montréal : - Ils abandonnent notre petite Nina

article publié sur 7 sur 7

15

Michaël Bouche
15/07/15 - 11h27  Source: Het Laatste Nieuws
Laurent Ciman avec sa compagne Diana, sa fille Nina et son fils Achille. © photo news.

MISE À JOUR Si Laurent Ciman a choisi de poursuivre sa carrière à l'Impact Montréal, ce n'est pas pour des raisons sportives ou financières. Au Canada, on lui avait assuré un traitement optimal pour Nina, sa fille de 4 ans atteinte d'autisme. Seulement, six mois après son arrivée, le club n'a encore rien fait. Diana Saiu, la compagne du Diable Rouge, ne mâche pas ses mots dans Het Laatste Nieuws. "On nous avait promis les meilleurs soins, mais le club abandonne Nina", s'indigne-t-elle.

© photo news.

"Tout le monde peut le savoir: nous sommes très déçus de la part du nouveau club de Laurent. Mon mari n'a jamais caché qu'il avait quitté le Standard pour notre petite fille Nina. Les traitement médicaux pour l'autisme sont beaucoup plus développés ici qu'en Belgique", explique-t-elle.

"Nous n'avons pas exigé une Ferrari ou une villa"
Contrairement à ce qui avait été convenu, les soins pour la petite Nina n'ont été pris en charge par le club canadien. Du coup, le couple a fait appel à une thérapeute privée qu'il paie de sa poche. "Ce n'est pas bon marché. Nina a besoin de 30 à 40 heures de thérapie par semaine. Cela revient à 100 dollars canadiens par heure", prolonge-t-elle. Faites le compte: un coût d'environ 3.000 euros par semaine. "Nous n'avons jamais exigé une Ferrari ou une villa, mais simplement des soins pour notre fille. La condition était claire, c'est-à-dire nous aider à bénéficier de l'aide médicale publique. Il n'y avait aucun problème pour le club. C'est écrit noir sur blanc. Il fallait juste la signature de Laurent".

Sans garantie par rapport au traitement pour leur petite fille, Ciman n'aurait jamais signé à l'Impact Montréal, assure sa compagne. "Vivre au Canada, cela n'a jamais été notre rêve. N'oubliez pas, nous sommes complètement seuls ici. 7.500 kilomètres nous séparent de notre famille et nos amis. Mais c'était notre choix, du moment que puissions offrir une vie meilleure à Nina".

Un retour en Belgique?
Diana Ciman redoute-t-elle la réaction du club après son coup de gueule? "Pourquoi seraient-ils fâchés? Nous avons tous les droits d'être en colère. Ils ne respectent pas l'accord. Laurent en a déjà parlé à plusieurs reprises aux dirigeants, mais rien ne bouge (...)"

Un retour en Belgique est-il à l'ordre du jour? "Non, sauf si Nina ne recevait aucune aide. Si le club nous aide enfin à avoir accès à un thérapeute du secteur médical publique, tout sera peut-être parfait ici (rigole)", conclut-elle.

Lire aussi

© photo news.

9 juillet 2015

Elise ou la vraie vie ... Je fais ce que je veux !

Avec tout de même quelques exercices imposés ...

P1090256

Elise avec Otello au centre équestre de Gouvernes

Elise est actuellement à la maison ... et elle bénéficie d'un emploi du temps sur mesure genre "Nous improvisons en permanence ... suivant notre humeur autour de quelques thèmes".laragh boy

Hier, c'était une ballade à cheval sur Laragh boy (à droite) au Haras de Maison blanche à Lesigny ...

 

Aujourd'hui nous décidons d'aller faire un tour à Gouvernes et commençons par aller saluer Christiane, la directrice du centre équestre de Gouvernes qui nous accueille chaleureusement ... Elle part en extérieur avec ses cavaliers (stage) et nous l'accompagnons jusqu'à la carrière en papotant.

P1090231

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous poursuivons ensuite par une ballade autour de l'étang de la Loy ... Superbe !

 

P1090207Bref que du bonheur !

7 juillet 2015

Voir la vidéo -> La différence, quelle drôle de danse: une chanson pour un regard différent sur l'autisme

Je vous invite à regarder cette vidéo et à écouter les paroles de cette chanson chantée par une chorale composée d’enfants atteints d’autisme et d’autres non.

Si vous désirez acheter le CD de la chanson, toutes les infos sont sur la page Facebook de l’association belge Autistes & Artistes : https://www.facebook.com/pages/La-dif…  Tous les bénéfices seront versés à l’association AUTISTES & ARTISTES.

 

Pour plus de supports pour parler du handicap et de la différence avec les enfants, je vous propose de compléter cette vidéo avec 3 autres articles :

Sélection de livres qui sensibilisent au handicap

Une chanson de rap pour changer de regard sur le handicap 

Tous différents : un livre parce qu’on a le droit d’être différent

5 juillet 2015

Des mamans d'enfants autistes et des professionnels du bassin se mobilisent pour leurs enfants

article publié dans Le Populaire Haute-Vienne

Des familles d’enfants autistes souhaitent faire avancer les prises en charges sur le territoire.? - L b.

Des familles d’enfants autistes souhaitent faire avancer les prises en charges sur le territoire.? - L b.

Parce qu’avoir un enfant autiste est aussi une charge de tous les instants, des mamans ont décidé de se mobiliser pour soutenir toutes les familles touchées et peut-être, à terme, bénéficier d’un mini-centre de soins adaptés sur le territoire.

Elles s'appellent Aurélia, Nathalie, Lauryanne et Natacha, sont les mères d'enfants autistes et ont décidé d'unir leurs forces et l'ensemble des compétences qu'elles ont acquises en suivant leurs progénitures pour en faire profiter le plus grand nombre et mutualiser leur expérience.

« Un enfant qui fait 7.000 kilomètres par an pour ses prises en charge, c'est trop »

« Nous regroupons aujourd'hui une quinzaine de familles sur le bassin de Saint-junien qui va jusqu'à Rochechouart et même en Charente-Limousine et nous souhaitons créer un véritable réseau qui pourra attirer des familles d'enfants atteints d'autismes qui se sentent isolées et ne se font pas nécessairement connaître, soulignent-elles. Nous souhaitons profiter de notre expérience, la faire partager, faire aussi connaître nos problèmes et créer peut-être, sur Saint-Junien, un espace qui puisse accueillir nos enfants pour des séances de soins notamment ».

Les mamans qui ont créé l'association LESPAS (pour Loisirs, Entraide et Sensibilisation en faveur des Personnes avec Autisme) ont pu compter sur l'engagement de Valérie Moriau, orthophoniste disposant d'une formation d'accompagnement des enfants atteints d'autisme qui a décidé de les rassembler sous la même bannière. « Un enfant atteint d'autisme nécessite beaucoup de soins, de séances d'orthophonie, de psychomotricité, éducation spécialisée, toutes ses séances se déroulent à Limoges et si nous pouvons compter sur le dévouement des associations comme ALISEA et Autisme 87, cela représente beaucoup de temps pour les familles. Il faut savoir qu'un enfant fait environ 7.000 kilomètres par an pour ses différentes prises en charge. Si notre association a pour objectif de fédérer les familles et de passer des moments de loisirs entre nous avec nos enfants, nous souhaitons aussi avoir des interlocuteurs sur le territoire pour pouvoir être accompagnés dans l'organisation de soins destinés à nos enfants ». L'association se veut surtout un lieu de rencontres qui permettent aux familles de se retrouver autour de projets différents, pédagogiques et ludiques vécus par les enfants.

Premiers rendez-vous dans quelques semaines

« Les écoles accueillent nos enfants, mais nous savons aussi combien il est difficile pour eux de s'adapter dans des situations ordinaires. Des simples sorties au cinéma peuvent être compliquées à gérer dans la mesure où il leur faut des séances avec une intensité lumineuse et sonore atténuée. Nous avons besoin d'être nombreux pour être prs en compte. Nous souhaitons mettre en place des ateliers de loisirs, des activités de plein air à vivre avec nos enfants et pour cette raison nous lançons un appel à tous ceux qui sont concernés. Un enfant sur 100 est concerné par ces troubles et nous pouvons être plus efficaces ensemble ».

Dans un premier temps, l'association LESPAS organisera un projet alpage qui permettra grâce à Valérie Moriau et avec la coordination d'ALISEA à quatre familles (soit 9 enfants) de partir en vacances à Abondance en août. L'association souhaite prendre un nouvel envol dès le mois de septembre et ne manquera pas de se faire connaître à ce moment-là.

LESPAS. Présidente Aurélia Denis, vice-présidente Lauryanne Maurelet, contact 14 rue de la gare 87.420 Saint-victurnien, 06.63.05.21.81\06.46.79.74.61. Courriel : lespas87200@gmail.com

Laurent Borderie

1 juillet 2015

Ballade à cheval au Haras de Maison Blanche à Lésigny en Seine-et-Marne - 77

P1090179

Aujourd'hui, nous sommes partis faire une petite ballade à poney (double) au Haras de Maison Blanche ... La vie de chateau ELise adore et un petit tour dans les bois avec "Jonquille" c'est le Must !

Inutile de dire qu'Elise depuis la veille était sur des charbons ardents et nous parlait de l'évènement à toutes les occasions ... !

Remerciements à Alexia & Véronique

29 juin 2015

Au-delà des différences

articlle publié dans Sud Ouest

Publié le 29/06/2015 à 03h44 , modifié le par

Deux associations du Créonnais œuvrent de concert pour intégrer des enfants autistes à travers des temps d’activités créatives partagées. Ambiance.

Au-delà des différences

Les enfants se sont appliqués à décorer des pots de miel, aidés des parents et des animatrices des deux associations. ©

PHOTO C.B.

CHRISTIAN BOISSON

c.boisson@sudouest.fr

Il n'est jamais simple de gérer un enfant autiste au quotidien. Les parents concernés sont les premiers à pouvoir en témoigner. Au-delà de toutes les contraintes que cette situation occasionne, il reste encore un élément qui échappe à la prise en charge médicale : c'est la place dans la société des enfants greffés de cette différence, souvent captée dans le regard des autres.

À Créon, l'association D'une rive à l'autre réunit six enfants frappés du syndrome d'autisme, non pas pour les confiner dans une bulle protectrice, mais bien au contraire pour les éveiller au monde extérieur et les aider à s'intégrer dans leur environnement, aussi bien matériel que relationnel. Une autre association sadiracaise, Les mots de Jossy, œuvre dans le même esprit mais avec des enfants dits « normaux », juste en difficulté scolaire, voire en mal de bases d'apprentissage des actes de la vie.

Il y a un an, Jocelyne Garcia, la directrice des Mots de Jossy, a souhaité se rapprocher de l'association D'une rive à l'autre afin de se faire rencontrer les enfants entre eux et d'observer les comportements réciproques, pour en tirer des enseignements. « Je souhaitais me rendre compte s'il était possible que se crée une passerelle entre eux, évoque Jocelyne Garcia. Comment allaient-ils s'accepter les uns, les autres ? Je voulais voir comment les enfants autistes pouvaient apprendre au contact d'autres enfants. Cette passerelle, ils l'ont bien forgée et cela s'est fait naturellement. »

Un terrain de jeu champêtre

Depuis le mois de mars, Bernard Lafon, le propriétaire de la ferme Oh ! Légumes oubliés, prête gracieusement une parcelle de sa propriété aux deux associations qui se réunissent tous les mercredis après-midi. Le but est de réunir les enfants par binôme : un enfant autiste avec un enfant qui ne l'est pas. Chaque binôme s'attelle à une activité qui est commune pour tout le groupe.

À la ferme des légumes oubliés, toutes les activités tournent autour de la nature : jardinage avec plantations de fleurs et de légumes, vie des insectes (notamment abeilles et coccinelles), dégustations de produits de la ferme. On y organise aussi mais aussi des jeux, tels le parcours dans le labyrinthe végétal ou encore du petit bricolage. « Ces activités leur plaisent beaucoup, assure Virginie Gratiot, présidente d'Une rive à l'autre. « Les familles apprécient également beaucoup ces temps d'échanges, qui les sortent de leur quotidien, parfois éprouvant. Quant aux enfants, nous travaillons sur leur compréhension de la situation et leur acceptation de l'autre. Ces rencontres sont vraiment très constructives. »

Le regard de l'autre

Sous la grande bâche surplombant deux tables en bois, au milieu de la prairie, les douze enfants s'activent à décorer des pots de miel fournis par un apiculteur local. Il s'agit de confectionner des étiquettes originales où tous les enfants signeront. Pour remercier Bernard Lafon de sa gentillesse, deux binômes, encadrés également par les animatrices des deux associations et les parents, décorent une jolie boite à bijoux, en bois léger, en y collant des papiers de couleur. L'intérêt et l'application se lisent sur tous les visages et les parents sont ravis.

Véronique Marzin est la maman d'Alexandre, un enfant autiste de 10 ans. « Pour moi, la différence ne semble pas exister, dit-elle. C'est incroyable ! Ici, on a le sentiment de ne pas être jugé ni de subir le regard des autres. Nous vivons ici tous les mercredis des moments très intenses et très enrichissants. » Quant à Estelle Lagaronne, maman de Romane, 6 ans, non autiste, elle vient pour que sa fille comprenne la différence mais remarque aussi la ressemblance qu'il y a entre tous les enfants. Encore un mercredi avant l'été.

26 juin 2015

Nortkerque : un enfant autiste privé de centre aéré ?

Publié le

DSC_2117.JPG

Les vacances d’été auront-elles un goût amer pour Théo Leprince, 13 ans ? Le jeune Nortkerquois souffre d’un trouble envahissant du développement non spécifié ; une forme d’autisme qui entraîne une déficience intellectuelle. L’enfant suit une scolarité quasi normale dans une classe pour l’inclusion scolaire (Clis) de l’école Franklin-Stéphenson de Calais et son travail est très satisfaisant pour ses parents, Anne et Bruno : « L’équipe d’enseignants qui l’encadre est excellente, explique la maman. Elle a su le mettre en confiance, le motiver… Il est bien plus calme qu’il y a deux ans ».

Le handicap de Théo nécessite un encadrement spécialisé dont ne dipose pas pour le moment le centre de loisirs communal. Avant 2012 était mise en place l’opération Défi loisirs, qui permettait au jeune garçon de bénéficier d’un encadrant formé et de pouvoir s’amuser avec ses petits camarades et faire des activités originales comme du laser game ou du sport. Mais la Caisse d’allocations familiales a décidé de supprimer son financement il y a deux ans. Le début des problèmes pour Théo et sa famille. « L’année dernière, nous n’avions pas pu inscrire Théo au centre de loisirs de Nortkerque, faute d’encadrants spécialisés pour s’occuper de lui. Nous n’avons rien dit car la municipalité n’avait pas pu réagir à temps à la décision de la CAF et s’est trouvée devant le fait accompli. »

Deux solutions trouvées par la mairie

Mais cette année, Anne et Guy Leprince craignent qu’on prive une fois de plus leur enfant de centre de loisirs. La mère de famille nortkerquoise a prévenu Frédéric Melchior, aussitôt qu’il a endossé son nouveau rôle de maire, pour l’informer de la situation de son fils. Mais elle n’a rien vu venir jusqu’à ces derniers jours. « Il m’avait dit qu’il prendrait avec son équipe les mesures nécessaires pour pouvoir accueillir Théo cet été. Finalement, rien n’a été fait et mon fils n’ira pas s’amuser cet été avec ses copains ».

Récemment, Amandine Montuy, adjointe en charge de l’éducation et des centres de loisirs, a rencontré le couple. L’élue réfute le terme « exclusion » lâché par les parents de Théo pour qualifier l’éventualité que ce dernier ne puisse faire partie des inscrits du centre de loisirs communal : « Nous n’avons jamais refusé de l’inscrire. Notre équipe d’animation était même prête à s’adapter en fonction de ses besoins. Mais nous devions prendre des responsabilités vis-à-vis de sa sécurité et aussi de notre direction et de son équipe d’encadrants. »

L’adjointe explique que « des contacts ont été pris avec le Sessad, les institutrices de Théo et le Pôle résonance Départemental pour trouver un animateur formé pour cet été » pour s’occuper du jeune garçon. Mais pour l’instant, rien de concret même si, de l’aveu d’Amandine Montuy, « tous les interlocuteurs que j’ai rencontrés ou contactés sont très coopérants et souhaitent vivement trouver une solution. J’attends la confirmation ». Pour l’instant, une association de Calais et le Sessad de Guînes ont proposé les services d’un de leurs animateurs. Une fois le problème réglé, un comité de pilotage prendra ensuite le relais.

En attendant, Théo a bien saisi la situation et il est triste à l’idée de penser qu’il n’aura pas droit à des vacances comme n’importe quel enfant : « Il ne se sent pas bien. Il est plus énervé que d’habitude », confie Anne. Le jeune Nortkerquois passera peut-être son été à la maison, avec ses parents : « On l’emmênera au parc ou faire des balades. On ne pourra pas lui offrir les nombreuses activités qu’il aurait pu faire au centre de loisirs. C’est dommage ».

A travers ses inquiétudes et ce coup de colère, le couple nortkerquois souhaite que ce qui arrive à leur fils n’arrive plus aux autres familles vivant avec un enfant autiste : « Il y a une vraie prise de conscience à prendre et aussi une lutte permanente à mener sur les préjugés concernant l’autisme. Mon fils n’est pas agressif et ne représente un danger pour personne. Ses enseignantes qui le suivent le décrivent comme quelqu’un de calme. Théo est un garçon comme un autre, sauf qu’on lui colle une étiquette ». Un jeune garçon qui n’espère qu’une seule chose : passer des vacances agréables avec ses copains.

Vincent PIHEN

24 juin 2015

Elise au zoo de Vincennes ce matin ...

Quelques photos

P1090139P1090140

 

P1090145

P1090157

P1090164

P1090166

P1090171

20 juin 2015

Reportage en images -> Aujourd'hui, séance de voile avec l'association Envol Loisirs à la VGA Saint Maur

Tous les renseignements sur le site d'Envol Loisirs ICI

P1090043

P1090052

P1090055

P1090069

P1090073

P1090059

P1090076

P1090080

P1090093Très grande

P1090095

Publicité
Publicité
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 399 430
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité