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"Au bonheur d'Elise"
loisirs
27 mai 2014

Nouveaux AVS : pas d'activités extra-scolaires !

Par le 27-05-2014

 

Résumé : Bientôt une vraie profession pour les AVS à travers le statut d'AESH. Mais quid de l'accompagnement des élèves handicapés lors des activités extra-scolaires qui seront généralisées lors de la prochaine rentrée ?
 

Adieu les AVS (Assistants de vie scolaire), bientôt les AESH (Accompagnants d'élèves en situation de handicap) ! Changement de nom pour ce nouveau dispositif d'accompagnant professionnalisé (un vrai CDI reconnu par un diplôme) qui fera sa rentrée le 1er septembre 2014. Un progrès, certes, mais qui ne fait pas l'unanimité chez certaines associations. Ou tout au moins pas à 100 % !

Elève handicapé exclu des activités ?

A 100 %, c'est justement ce qu'on voudrait pour eux car l'actuel projet de décret relatif à cette professionnalisation ne prévoit de les solliciter que pendant les temps de classe, excluant les activités périscolaires généralisées par la réforme des rythmes scolaires à toute la France dès la prochaine rentrée. Or les enfants en situation de handicap ont parfois besoin d'être accompagnés sur l'ensemble des temps éducatifs (scolaires, périscolaires et extrascolaires). Très concrètement, cela signifie que certains ne pourront pas participer à ces activités !

Déceptions et inquiétudes

La FGPEP et les CEMEA, tout comme le SNUipp (syndicat d'enseignants), demandent donc la modification du projet de décret afin de permettre un accompagnement global des jeunes sur l'ensemble de leurs temps et lieux de vie. Selon la FGPEP, « ce texte est loin d'être un aboutissement. Il ne peut être considéré que comme une première étape dans le processus de professionnalisation des AVS tant on reste encore loin des préconisations du rapport Komites, qui avait planché sur le sujet. » Ses partisans proposaient que l'AESH puisse envisager un complément d'activité sous la responsabilité d'une association partenaire.

Quelle évolution professionnelle ?

L'inclusion n'est pas circonscrite aux bancs de l'école et impose la nécessité d'un accompagnement global du jeune en situation de handicap. Les associations attendent également des précisions relatives au contenu de cette nouvelle formation diplômante en espérant que, malgré le choix de niveau V, des passerelles inhérentes aux diplômes européens mettront en place des perspectives permettant une évolution professionnelle.

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27 mai 2014

Humour tendance et sympa !

chien obstiné

23 mai 2014

l'association Autisme 75 propose un lieu innovant : La Maison Bleue près du Touquet Paris Plage

maison bleue JPinault

 

Respirez !
UNE OFFRE INNOVANTE POUR LES
ETABLISSEMENTS ET LES
FAMILLES, AU WEEK-END OU A LA
SEMAINE
UN LIEU DE TRANQUILLITE POUR
SE DETENDRE ET SE REPOSER AU
MOINDRE COÛT POSSIBLE
UNE NOUVELLE EXPERIENCE DE
SOCIALISATION, DE STIMULATION,
ET DE BIEN ÊTRE
22 mai 2014

L'arrivée du chien "Etic" a changé la vie de Thomas

article publié dans Ouest France

L'histoire

Thomas a 14 ans, il est atteint d'autisme. Virginie, sa maman raconte : « C'était un enfant qui ne parlait presque pas, qui avait peu d'interaction avec son entourage, qui était actif, qui courait partout. »

Virginie met en place des méthodes pour le faire progresser et évoluer... Mais peu d'évolutions sont visibles. Et puis, en janvier 2012, Thomas reçoit son chien, remis pas l'association Handi'chien. Depuis, c'est un nouveau garçon... Tout change pour lui et sa famille.

Une rencontre prédestinée

La rencontre entre ce chien et cet adolescent est assez étonnante. Anne, une bénévole d'Handi'chien est venue présenter à Thomas un premier chien, mais rien ne se passe. La semaine suivante, un nouveau chien lui est présenté, mais là l'incompatibilité entre les deux est flagrante. En ramenant le chien à la voiture, « Etic », un autre chien qui attend dans le coffre, tire la langue à Thomas. Là, un regard, un sourire du garçon et c'est l'évidence. La semaine suivante, Anne revient lui présenter officiellement ce chien et l'évidence se confirme.

Une vie plus sereine

Depuis tout a changé, Thomas communique avec les autres, lui qui détestait toucher les textures, touche le chien, lui donne ses croquettes dans la bouche. Alors qu'il ne pouvait pas aller dans les magasins il peut maintenant faire les courses avec sa maman dans des supérettes, il peut aller dans des lieux où il y a du monde. Cette année il a même participé à la galette du centre Handi'chiens. La vie de famille est bien plus sereine... Grâce au chien, grâce au travail des éducateurs, grâce aux dons, grâce aux bénévoles.

20 mai 2014

Paris : Elise et Bedge en concert à l'Abracadabar le 16 mai 2014

Elise & Bedge en concert

Vendredi dernier Elise s'est invitée en guest star à l'Abracadabar où passait Bedge, le copain de sa soeur Elodie ainsi qu'une amie ...

Elle a dansé et s'est emparé du micro ... Bedge s'est opposé à ce qu'elle descende ...

Merci à lui et à tout le public conquis !!!


21h30 : Bedge Waterfield Blues rock
visuel événement

Un Rocknroll transcendant et tribal, un blues plaintif et criard et une folk dérangeante et pas tout à fait apprivoisée.

 https://www.facebook.com/bedgewaterfield?fref=ts


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12 mai 2014

le titre Formidable de Stromae repris par un jeune handicapé : bouleversant !

Publiée le 28 oct. 2013

http://www.generation-optimiste.com
"Ensemble, vivre le Monde Autrement"
Un enfant malade fait frissonner le public en reprenant le tube Formidable de Stromae
Atteint du syndrome de Morsier, Lou Boland, âgé de 15 ans, a fait frissoner le public en reprenant le tube Formidable de Stromae à l'occasion d'un gala luttant pour l'intégration des personnes handicapées. Cet adolescent autodidacte a appris à jouer au piano tout seul. Il nous a donné un aperçu de son talent en s'accompagnant au piano, et a réussi à donner la chair de poule aux spectateurs présents dans la salle.
Diffusé sur la chaîne RTBF, ce gala avait pour but de récolter des fonds pour l'association Cap48, qui lutte pour une meilleure intégration des personnes handicapées. Le syndrome de Morsier est une malformation cérébrale entraînant de nombreuses déficiences. Lou a progressivement été atteint de cécité, d'insuffisance hormonale, et d'une perte de l'odorat.
La musique lui permet donc de s'évader loin de sa maladie. Ce soir-là, Lou a été le porte-parole de l'association. Sa prestation, elle, suscite l'admiration.

12 mai 2014

récréation avec les aristochats ...

11 mai 2014

5e Intégrathlon : personnes valides et handicapées font du sport ensemble

article pubié sur VIVRE fm

Le département de Seine-Saint-Denis accueille du 14 au 18 Mai la 5ème édition de l’Intégrathlon, manifestation sportive favorisant l’intégration des personnes en situation de handicap. Cette manifestation sportive et solidaire ouverte à tous les publics favorise la mixité entre personnes valides et handicapées.

Intégrathlon réunit personnes handicapées et valides au cours d'activités sportives
Intégrathlon réunit personnes handicapées et valides au cours d'activités sportives

Les manifestations sportives du 5e Intégrathlon sont organisées dans 5 villes de Seine-Saint-Denis : Aulnay-sous-Bois, le Blanc-Mesnil, Tremblay-en-France, Villepinte et Sevran. Les mercredi 14, jeudi 15 et vendredi 16 mai sont réservés aux scolaires et centres de loisirs. Elèves de maternelles, primaires, collèges et lycées, sont sensibilisés au handicap via des ateliers, comme le parcours sensoriel ou le parcours aveugle. Les élèves valides sont notamment initiés par des élèves en situation de handicap.


Les activités proposées les 17 et 18 mai sont ouvertes à tout public. Au total 5 000 adultes et enfants, handicapés ou valides devraient se retrouver sur les mêmes terrains de sport.

50 activités sportives proposées

Une cinquantaine d'activités de tous niveaux, dans l'eau, en salle et en plein air sont proposées. Golf, escalade, escrime, foot, pétanque, aquagym, boxe française, équitation... sont répartis dans les 5 villes de Seine-Saint-Denis partenaires. Associations et particuliers, sportifs et non sportifs, handicapés et valides se réunissent pour découvrir l'autre, dans un esprit d'échange et de partage. Cette année, Sevran est la "ville coeur" de la manifestation et accueille la soirée d'ouverture le mercredi soir. Des athlètes ayant participé aux Jeux Olympiques et aux Jeux Paralympiques sont attendus.

 Les enfants sont sensibilisés au handicap

Une inscription est requise pour participer à certaines activités. Celles-ci s'effectuent sur le site officiel de l'Intégrathlon. Pour les groupes, la pré-inscription est obligatoire pour assurer un meilleur accueil. Des emplacements de parkings réservés aux personnes handicapées sont prévus dans chaque ville.

4 ans d’existence : un bilan positif et encourageant

Soutenu par des partenaires institutionnels, privés, des collectivités et des associations sportives ou liées au handicap, cette manifestation a des répercussions positives depuis 4 ans. L'intégration ne s'opère pas seulement le temps de ces 5 jours. Des personnes handicapées participant à l'événement évoluent ensuite dans des clubs sportifs "valides". Les rencontres réalisées leur permettent d'oser franchir la porte de ces clubs. Pour leur part, ces derniers apprennent durant l'Intégrathlon comment s'adapter à ces personnes.

Autre répercussion bénéfique sur le long terme, le matériel acheté pour l’Intégrathlon est ensuite mis à la disposition des associations, des établissements scolaires et des centres de loisirs tout au long de l’année (fauteuils roulants, casques anti-bruit simulant la surdité, kits brailles...). Des outils pédagogiques de sensibilisation sont aussi créés et des encadrants formés.

Ce mouvement, en faveur de l'intégration des personnes handicapées dans le sport, a conduit la Région île-de-France à développer une aide à l'achat de matériels spécifiques pour leur prise en charge dans les structures sportives.

Plus d'informations sur le site officiel de l'Intégrathlon : www.integrathlon.com

Programmes des manifestations :

Aulnay-sous-Bois - Stade du Moulin Neuf

Accès : rue du Maréchal Juin - Bus 615 (arrêt Collège G. Philippe)

Pétanque, Tennis, Double Dutch, Boxe française, Lutte, Badminton et

Speedminton, Football à 7, Capoeira, Judo, et Qi Gong.

Le Blanc-Mesnil - Stade Jean Bouin

Accès : avenue Charles Floquet - Bus 607 ab et Bus CIF N°1 (arrêt Stade)

Boxe, Roller, Karaté, Hockey sur gazon, Rugby, Haltérophilie, Step et Zumba.

Sevran - Cité des Sports - Gymnase Gaston Bussière

Accès : 34 rue Gabriel Péri - Gare RER B5 Sevran-Livry

Canoë, Randonnée, Parcours déficients visuels, Parcours en fauteuil, Yoga,

Trampoline, Escrime, Golf, BMX, Marche Nordique, Escalade.

 

Tremblay-en-France - Parc du Château Bleu

Accès : 9-11 chemin de la pissotte - Bus 619 et Tbus (arrêt Saint Pères)

Escalade, Pétanque, Tir laser et à l’arc, équitation, Tir à l’arc, baseball,

Randonnée, Pêche.

 

Villepinte - Centre sportif Schwendi Schoneburg
Accès : rue Pierre Audat - Bus 15, 642 et 607 (arrêt Parc de la Noue)
Athlétisme, Cyclotourisme, Natation, Plongée, Tennis de table, Basket-ball, Aïkijutsu, Flag

Carole Clemence

6 mai 2014

Autisme : arrêtons d'accuser les parents, l'environnement est désormais mis en cause

article publié dans allo médecins

Rédigé par , le 06 mai 2014 à 14h00

L'origine de l'autisme chez l'enfant ? 50 % héréditaire, 50 % environnemental

L'origine de l'autisme chez l'enfant ? 50 % héréditaire, 50 % environnemental

 

Depuis des années, des études montraient que l’autisme d’un enfant a une origine uniquement génétique. Une nouvelle étude met également en cause les facteurs environnementaux, et sème de nouveau le doute sur les origines méconnues de la maladie.

Il y a quelques semaines, Allo-Médecins vous proposait de découvrir cette maladie sous une nouvelle forme : l’humoriste Laurent Savard se moque des personnes qui rejettent son fils autiste dans son spectacle « Le Bal des pompiers », et nous dévoile tout dans une interview ! Aujourd’hui, une nouvelle étude est sortie, et reconnaît enfin que l’origine de l’autisme n’est pas seulement génétique, mais aussi environnementale.

Une étude sur deux millions de personnes met en cause hérédité et environnement

Les origines de l’autisme font débat au sein de la communauté scientifique. En 2012, trois équipes américaines venant des Universités de Yale, Harvard et Washington montraient que la maladie était due à une mutation présente sur trois gènes. La cause génétique ne semblait plus faire de doutes ! Or, une étude portant sur deux millions de personnes perturbe de nouveaux les certitudes, et avance l’hypothèse des facteurs environnementaux.

Publiée dans le « Journal of the American Medecine Association » (JAMA), cette recherche porte sur des Suédois nés entre 1982 et 2006, dont 14 000 étaient autistes. Cette étude fait un tollé dans la communauté scientifique car c’est la première étude à fournir une analyse aussi complète à la fois de l’héritabilité du risque d’autisme et de l’environnement.

Le mode de vie de la famille peut provoquer l’autisme

Abraham Reichenberg, principal auteur de l’étude, affirme, selon des propos recueillis par Sciences&Avenir : « Nous avons été surpris par les résultats, puisque nous ne nous attendions pas à une telle importance des facteurs environnementaux dans l’autisme ». Avant cette étude, les scientifiques pensaient que les gènes comptaient pour 80 % et 90 % des causes de l’autisme Ils réévaluent désormais le chiffre à 50 %. Si les réelles causes sont encore inconnues, la nouvelle étude avance que les 50 autres pourcents seraient dus aux facteurs familiaux (aussi appelés environnement partagé) et aux facteurs individuels (ou environnement non partagé).

Film Mon Petit Frère de la Lune, de Frédéric Philibert, pour voir l'autisme autrement
Film Mon Petit Frère de la Lune, de Frédéric Philibert, pour voir l'autisme autrement

 

Le Pr Reichenberg estime qu’« il est maintenant clair que nous devons davantage étudier et identifier ces facteurs environnementaux ». Il ajoute d’ailleurs que « de la même manière qu’il faut envisager de nombreux facteurs génétiques, il y a probablement des facteurs environnementaux très variés qui contribuent au développement de l’autisme ». Quelques exemples sont mis en avant, tels que les complications à la naissance, le statut socio-économique du foyer, des infections maternelles ou encore des médicaments pris avant et pendant la grossesse.

Les cousins germains peuvent aussi favoriser l’autisme d’un enfant

Cette étude ne nie pas pour autant le caractère héréditaire de la maladie. Elle prend ainsi en compte le risque relatif récurrent, qui correspond à la proximité familiale avec une personne atteinte d’autisme. Cette nouvelle recherche indique que le risque de développer cette pathologie mentale est dix fois plus important lorsque l’enfant a un frère ou une sœur autiste, trois fois plus s’il a un demi-frère ou une demi-sœur, et deux fois plus lorsqu’il s’agit d’un cousin.

« Notre étude a été provoquée par une question que se posent souvent les parents : j’ai un enfant autiste, quel est le risque que mon prochain enfant le soit aussi ? » Sven Sandin, co-auteur de l’étude ajoute que cela « montre qu’à un niveau individuel, le risque d’autisme augmente selon la proximité avec un parent autiste ». Un autre aspect reste également inexpliqué. Les troubles envahissant du développement (TED), dont l’autisme fait partie, sont quatre fois plus fréquents chez les garçons que chez les filles. Face aux 100 000 jeunes atteints de TED et 30 000 d’autisme, aucune étude ne s’est jamais intéressée à cette inégalité.

3 mai 2014

Séance d'équitation à Conches avec Trott'Autrement ce matin

Voilà bien longtemps que je pars à Conches sur Gondoire au Haras du Grand Clos les mains dans les poches ... inspiration soudaine et ce matin je prend mon appareil photo ... Elise réclame comme d'habitude une ballade à sa monitrice

 

 

qui dirige les séances d'équitation adaptée au sein de l'association Trott'Autrement

 

Et c'est parti pour un tour dans la campagne en compagnie de sa fidèle jument JAMILA

 

tiret vert vivrefm topVoir le reportage ICI

 

30 avril 2014

Non, tous les autistes ne deviennent pas tous des artistes surdoués !!!

article publié sur le blog Théo m'a Lu Anne !

Dernièrement, une maman me racontait une anecdote que tous les parents d'enfants autistes pourraient à leut tour évoquer. Lorsqu'elle informe ses interlocuteurs que son fils est autiste, une question arrive immanquablement dans la conversation: "Et il joue parfaitement du piano alors...enfin c'est l'image que j'en ai ?!".

Je suis souvent très partagée sur la vision médiatique et unique donnée à l'autisme. Celle de l'enfant "lunaire mais avec des capacités hors normes". Autrement dit, parent, réjouis-toi, il brillera forcément quelque part : dans les arts (Chopin, Mozart, Van Gogh, Picasso n'étaient-ils pas autistes, si on y réfléchit bien?), l'informatique, la recherche scientifique (oh, tous ces prix Nobel autistes subitement !)...

Certes certains brilleront (seront-ils mieux compris, acceptés pour autant, rien n'est moins sûr) pendant que d'autres chemineront cahin-caha sans même l'espoir d'être intégrés, tout juste "indemnisés" en dessous du seuil de pauvreté. La double peine, voire la triple parfois !!!

Bref, chez nous, on a un "middle autist", ceux qu'on appelle les "autistes de bon niveau". On a parfois par à coups des fulgurances de l'autiste de haut niveau et aussi parfois des stagnations de l'autiste plus sévère. On navigue en permanence entre les deux. Par exemple, le "nôtre" fait tous ses calculs de tête mais n'utilise pas toujours les pronoms personnels de manière très judicieuse. On s'y fait et parfois c'est même très drôle. 

On ne sait pas ce qu'il deviendra (ce qui nous évite comme beaucoup de parents d'enfants neurotypiques de projeter quoi que ce soit sur lui, le luxe suprême pour un enfant, penseront certains !), ni jusqu'où nous pourrons aller avec lui...C'est tous les jours la divine surprise avec des hauts et des bas mais il va bien et c'est le principal.

Néanmoins il y a au moins une chose sur laquelle nous sommes à peu près d'accord ici, c'est que s'il a la capacité (la chance, on va dire) de retenir toutes les dates historiques et la biographie des rois, reines, artistes du Moyen Âge à la Seconde Guerre Mondiale (ce qui lui permet d'apporter une aide précieuse à son père quand celui-ci affronte des candidats à son quotidien "Questions pour un champion online"), il y a tout de même peu de chance qu'il devienne un jour un musicien adulé ou un peintre vénéré. La preuve en image :

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A vous de trouver ce que Théophile a bien voulu représenter. Deux indices peuvent vous y aider...

Ses soeurs l'ont regardé s'exécuter entre surprise et contentement. Il y a encore quelques années, il refusait d'écrire et là, c'est sans conteste une de ces oeuvres les plus accomplies comme on dit dans le jargon artistique. Il ne dessine quasiment jamais et s'il écrit maintenant sans rechigner, le geste n'est pas tout à fait maîtrisé. Ca reste un effort intense pour lui (donc pas de pages de recopie inutiles, youpi !).

Ce qu'il y a de bien dans l'autisme, c'est qu'il déplace les curseurs, casse les codes. Là où des parents trouveraient que ce dessin est très "enfantin", en clair, pas de son âge (l'autiste en question a 11 ans), nous, on regarde ça béâtement satisfaits au regard du travail phénoménal que l'exécution de ce "chef-d'oeuvre" lui a réclamé.

Nous l'avons pris en photo, gardé même sur le grand tableau blanc (qui d'habitude sert à noter les RDV) et exposé dans la cuisine. Ainsi une petite larme au coin de l'oeil, on se dit quand même que l'autiste au milieu des cahots (ou des chaos, c'est au choix) du monde arrive à mettre un peu de poésie dans tout. C'est peut-être sa force à lui dans le fond...

La Maman

29 avril 2014

Défilé de cavaliers du centre équestre à Tinqueux

Publié le

Par L'union-L'Ardennais


Plusieurs enfants étaient déguisés pour ce défilé dans les rues de Tinqueux.

TINQUEUX (51). Une sortie « handicheval » organisée par le Centre équestre a été organisé dans les rues de Tinqueux. A l’occasion de cette journée, une vingtaine de cavaliers costumés et grimés ont défilé dans les rues principales de Tinqueux accompagnés des éducateurs spécialisés, éducateurs sportifs et par la police municipale. Ces enfants, adolescents ou adultes handicapés physiques ou mentaux sont des élèves accueillis au Centre équestre de Reims pendant toute l’année dans le cadre de l’activité handicheval et encadrés par B. Decolas et I. Clausse, éducateurs sportifs, co-organisatrices de la journée

La relation établie entre les cavaliers handicapés et les poneys est la base de l’enseignement dispensé par les éducateurs sportifs. Les soins aux équidés - brossages, pansages - sont des moyens complémentaires de progresser et de dépasser leur handicap. Les séances d’handicheval, mises en place par la Direction des sports depuis 2004, imposent aussi aux cavaliers d’avoir des gestes qu’ils ne se forcent pas toujours à tenter dans leur propre vie.

Au travers de cette activité handicheval, les cavaliers handicapés se dépassent et progressent au fil du temps en équitation mais aussi et surtout dans leur vie personnelle !

28 avril 2014

Divertissement : CROCODILE ROCK Muppet Show avec comme invité Elton John ... Régalez-vous !

It's the Muppet Show with special guest Elton John!!!! Elton John will be playing Crocodile Rock in this episode!!! ENJOY!!

27 avril 2014

Aujourd'hui Elise a 29 ans !

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26 avril 2014

Voile avec Envol Loisirs -> Reprise samedi 17 MAI 2014

Calendrier - horaires:

- Accueil 14h – mise en place

- Navigation de 14h30 à 16h30 -17h

2 ou 3 rotations de 15 minutes suivant les conditions météo

 

  • 17 Mai 2014 : Reprise & inscription
  • 24 Mai 2014
  • 31 Mai 2014
  • 7 Juin 2014
  • 14 Juin 2014 (Porte ouverte VGA Volie)
  • 21Juin 2014
  • 28 Juin 2014
  • Option 5 juillet 2014

Essais possible à chaque séance pour les nouveaux arrivants

 

Bateaux :

- Caravelle : loisirs – régate en groupe

- Vent d'Ouest: plus sportifs

 

Inscription :

Chaque participant est licencié à la Fédération Française de Vol. Il est impératif de disposer de vos inscriptions et des documents d’accompagnements pour être assurés et être en règle pour naviguer :

  • Fiche VGA - Autorisation parentale
  • Certificat médical de non contre indication à la pratique de la voile
  • Test aptitude de comportement dans l’eau
  • (délivrer par le centre, la piscine…)

 

A votre disposition pour tout renseignement.

 

A bientôt sur le quai de la Pie.

 

 

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Thierry

+06 20 31 36 83 & contact@envol-loisirs.org

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bulletin inscription Voile Envol-loisirs
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24 avril 2014

Elise a passé le week end des Pâques avec les Balladins

ABO esprit

Pour le grand week-end pascal, Elise est partie dans une grande maison près de Coulommiers.
Cyrille comme responsable de groupe accompagné par son épouse Claire et leur petite Charlotte (4 mois et 3 we au compteur!) ... et Anne-Laure & Cécile étaient les accompagnateurs.

Elise, Sébastien & Hippolyte des balladins qui se connaissent bien ... Cécile accompagnait Elise.

Week-end top avec de grandes ballades dans la forêt, barbecue, feu de cheminée, danses et chants et le spectacle des chevaliers à Provins !!!  Décidemment avec ABO c'est à chaque fois le grand jeu ...

chevaliers-03

chevaliers014

 

Les activités du week-end (extrait du site ABO - espace accompagnateur)

(Je cherchais une image d'estafette ...)

gifs-sourires super pouce levé

 

"Les accompagnateurs se retrouvent de bonne heure le samedi matin autour d’un café, pour participer au ‘Briefing’. Les enfants ne sont pas encore là. Le responsable de l’activité présente " son " jeune à chaque accompagnateur, en prenant le soin de préciser ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas. Il redonne également les dernières consignes pour que le week-end se passe parfaitement bien et dans un véritable esprit de rencontre, respect et bienveillance.

Au point de rencontre avec les jeunes, chaque accompagnateur est également attentif aux recommandations des parents.

estafette M&MAprès 1 ou 2 heures de route dans un de nos magnifiques minibus décoré façon A Bras Ouverts et que nous appelons " estafette ", nous arrivons sur notre lieu d’accueil : maison d’un particulier, gîte d’une communauté religieuse…

 

Ensuite nos activités sont très simples…mais passent très vite : supermarché, préparation des repas, chant, ballades, jeux, toilette…."

23 avril 2014

Mon fils est autiste mais il n'est pas malade

article publié dans "côté quartiers" le blog des quartiers populaires

Aline Yapo, maman seule de 51 ans, se bat au quotidien pour faire progresser son fils Kévin, diagnostiqué autiste à l'âge de 2 ans. A ses côtés, la mission handicap de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) a développé depuis 2004 un réseau d'échange et d'information pour permettre aux handicapés de prendre toute leur place dans la cité.

Ce sont des petits riens. De minuscules gestes. Des frôlements de main, des regards protecteurs. Et puis des paroles : « Kéké ! Viens on va ramasser les perles de couleur », lance Aline Yapo énergiquement à son fils Kévin, âgé de 11 et demi. « Quand il était bébé, il avait des problèmes d’équilibre. On lui a fait des scanners, des radios à l’hôpital Trousseau puis à Robert Debré mais on ne trouvait rien. » Kévin a été diagnostiqué autiste par la maison du handicap à l’âge de deux ans. « Moi, je ne comprenais rien. Alors, j’écoute et j’accepte. Quand on m’a dit que mon enfant n’était pas comme les autres, mon mari a voulu qu’on le mette à la DDASS. J’ai cru qu’on m’enfonçait un couteau dans le cœur. J’ai porté Kévin neuf mois, j’ai dit à mon mari que je ne le donnerai à personne. Je garde mon enfant », raconte-t-elle encore sous le choc. Depuis, c’est seule qu’Aline, maman de cinq enfants, fait face.

Femme de ménage à temps plein depuis 23 ans, Aline Yapo a vu sa vie basculer peu après la naissance de Kévin. « Je n’ai jamais été malade. Aucun de mes enfants n’a eu de problèmes de santé. Je ne sais pas pourquoi. Mais je n’avais pas le choix. Je me posais des questions. Je pensais si mon fils est malade, peut-être que moi aussi. » Les institutions, les dossiers à remplir, le vocabulaire spécialisé, les rendez-vous médicaux, les incompréhensions… Aline découvre un monde et se heurte progressivement aux murs des protocoles. Un parcours de combattante pour obtenir les informations sur un handicap, encore trop mal pris en charge en France. « On m’a donné un livre sur l’autisme mais je ne l’ai pas ouvert. Je n’ai pas fait d’études. Mais, comme dit un proverbe de chez moi, en Côte d’Ivoire, ‘je suis tombée dans l’eau, je n’ai plus peur de l’eau froide’ ».

Pas de vacances ni pour Kévin, ni pour sa soeur

Kévin a pu suivre une scolarité classique jusqu’à ses cinq ans à la crèche d'abord, puis dans la classe d'inclusion scolaire maternelle de Fontenay-sous-Bois grâce à une assistante de vie scolaire. Puis à l’âge de 6 ans, il est entré dans un Institut médico-éducatif à Saint-Mandé. « Il est autiste mais il n’est pas malade », explique simplement Aline Yapo. Dans la famille, ce petit garçon calme, doux et élancé tient une place essentielle : « C’est le cœur de tout le monde. Il est très protégé par ses sœurs, elles me soutiennent beaucoup. Si mon enfant pouvait être heureux, c’est tout ce que je demande», lance-t-elle. Lorsque Aline travaille, c’est Kelly, sa fille de quinze ans, qui se charge de Kévin pendant les vacances scolaires. Avec son salaire de 1400 euros par mois, difficile de prendre une garde d'enfants. « C’est dur pour ma fille. C’est une adolescente, elle aimerait sortir avec ses copines. J’ai essayé de voir si Kévin pouvait prétendre aux colonies de vacance de l’IME dans lequel il est suivi mais l’assistante sociale m’a rétorqué : « Ca coûte 3000 euros, vous les avez ? ». Je me suis rendue à l’espace des solidarités pour savoir si on pouvait m’aider financièrement mais on m’a dit qu’il n’y avait plus d’argent… Alors ni Kévin, ni sa sœur n’ont jamais pu partir en vacances ».

Manque de dialogue et d'information

Dans l’appartement de la cité des Alouettes, à quelques minutes de l’A 86, les perles en bois roses, vertes, jaunes, bleues sont éparpillées sur la table de la salle à manger. Pendant que Kévin les trie par couleur et par forme, en chantonnant, Aline dit l’amour et la souffrance mêlés d’avoir à porter à bout de bras sa famille. Lorsque son mari a quitté le domicile, il lui a laissé des tonnes de dettes. Des impayés de loyers, des crédits à la consommation dont elle n’a pas vu l’ombre d’un centime… Alors Aline rembourse en essayant de se défendre. Sur la table basse, les lettres de la banque et les factures se mêlent au cahier de correspondance de Kévin. Dedans, une longue série d’échanges écrits à la main entre Aline et la direction de l’Institut de Saint-Mandé. Pourtant, les informations semblent avoir du mal à passer... « A chaque rentrée, je recevais un dossier à remplir pour Kévin. Il y avait des tas de cases à cocher, savoir si mon fils voyait des spécialistes. C’est là que j’ai compris qu’il fallait aller voir d’autres équipes, qu’il pouvait bénéficier d’autres aides pour progresser. J'avais l'impression d'être la seule à ne pas faire suivre mon fils par des spécialistes ».

Voilà à peine un an que Kévin fait des séances d’orthophonie. « Au bout de deux mois, il a commencé à parler. Vous trouvez normal vous qu'on ne sache pas à quoi on a droit ? ». La prise en charge par des spécialistes ou pour des interventions comportementales intensives sont à la charge des familles. Par conséquent, impossible pour les plus modestes d'accéder à ce que le conseil économique et social, dans son rapport sur l'autisme d'octobre 2012, appelle « l'égalité éducative ». C'est ce pourquoi Marie-Françoise Lipp, de la mission Handicap de Fontenay-sous-Bois, se bat depuis 2004. Dans cette ville communiste, un vaste chantier a été lancé pour faire entrer les questions du handicap dans la cité. Et faire tomber les peurs sur l'autisme qui diagnostiqué tôt peut permettre à l'enfant de progresser. « On peut réduire l'impact du développement de ces troubles, on peut agir sur le langage et sur la communication. Plus on va vite, plus on améliore la qualité de vie future et on atténue les troubles du comportement qui sont une conséquence de la maladie et non une cause », précise Marie-Françoise Lipp.

Un rôle de maman et d'éducatrice

Pour faire face, Aline a joué son rôle de maman et d'éducatrice. Elle chante avec lui, elle joue, elle le stimule. « J'ai réussi à travailler avec Kévin. » Accompagnée à chaque étape, elle a pu s'appuyer sur ce service transversal de la mission Handicap de Fontenay. Et, pour Marie-Françoise Lipp, c'est toute la perception du handicap qui est à revoir. « Je suis partie d'un simple constat. Les handicapés sont invisibles dans la ville. On a une approche trop gestionnaire qui consiste à regrouper les gens qui ont les mêmes problèmes ensemble. Au lieu d'inclure, de mélanger, de s'adapter à cette minorité, on fait l'inverse, on met à l'écart. Alors j'ai proposé un projet aux élus, déjà très sensibles à cette question, pour faire que ce soient les professionnels quels qu'ils soient qui aillent vers les personnes handicapées et non l'inverse. » Concrètement, la ville devrait pouvoir offrir des lieux de proximité et de socialisation : faire du sport, de la musique, aller chez le dentiste, aller chez le coiffeur dans la ville de résidence. Aujourd'hui, beaucoup de parents passent leur temps à courir d'une ville à l'autre, d'un lieu spécialisé à un autre. Rien n'est à proximité. Tout pousse à l'isolement des familles. « En France, on imagine que tout va bien, que tout le monde est bien soigné. Mais c'est faux, s'insurge la chargée de mission. Il y a une réévaluation à mener en profondeur sur la façon dont on prend en compte l'enfant, l'adolescent et l'adulte handicapé ». A Fontenay-sous-Bois, on estime que cinq fontenaysiens par an naissent autistes ou avec un trouble envahissant du développement (TED) chaque année.

Fière et digne, Aline a décidé, peu avant la naissance de Kévin, en 2000, de monter une association de solidarité avec un village de Côte d'Ivoire. Elle choisit un projet de maison de santé. « La santé, c'est essentiel et en Afrique, les centres de soin manquent. Beaucoup de femmes accouchent à la maison ou sur le chemin de l'hôpital et ça se passe mal. J'organise des repas pour récolter des fonds. Il n'y a pas de hasards... La santé, pour moi, c'est la vie. »

Ixchel Delaporte

photo Olivier Coret

22 avril 2014

Decazeville. Autisme Aveyron, une aide précieuse pour les familles

article publié dans La Dépêche

Publié le 22/04/2014 à 03:47, Mis à jour le 22/04/2014 à 08:09

Les éducatrices spécialisées d'Autisme Aveyron, (De g. à dr.) Florence Roumegous, pour le secteur de Millau, Vanessa Filhol, pour Decazeville, et Sandra Andrieu, en charge du Ruthénois.

Les éducatrices spécialisées d'Autisme Aveyron, (De g. à dr.) Florence Roumegous, pour le secteur de Millau, Vanessa Filhol, pour Decazeville, et Sandra Andrieu, en charge du Ruthénois.

 

Créée voilà quatre ans, l'association «Autisme Aveyron» œuvre à accompagner les familles pour améliorer la qualité de vie des autistes et celle de leur entourage.

L'association Autisme Aveyron aide les familles touchées à surmonter leurs craintes et leurs révoltes pour construire un projet éducatif en vue d'améliorer la qualité de vie des autistes, et celle de leur entourage.

Une association qui a vu le jour voici quatre ans, à l'initiative de parents qui souhaitaient apporter leur soutien aux personnes atteintes de troubles du développement et à leurs proches. «Depuis, explique Vanessa Filhol, l'une des éducatrices en charge du secteur du Bassin, Autisme Aveyron a fait du chemin, et si les parents y occupent toujours une place essentielle, notre structure compte également trois éducatrices spécialisées dans l'accompagnement des personnes atteintes par cette maladie, et de leurs familles».

Basée à Decazeville, et présidée par Joël Malbert, Autisme Aveyron rayonne sur la quasi-totalité du département. «Les familles nous contactent, soit par le bouche-à-oreille, ou, le plus souvent, grâce aux unités de soins qui les orientent vers nos services, nous les rencontrons puis définissons ensemble une panoplie d'actions concrètes», renchérit Vanessa Filhol.

Recrutement

Des choses simples en totale adéquation avec les goûts et les capacités de chacun, «cela peut aller du basique soutien scolaire, à la pratique d'activités sportives, en passant par la fréquentation de centre de loisirs», poursuit-elle, «nous les aidons à gagner en confiance pour apprendre à vivre avec leur handicap, et s'intégrer au mieux dans la société».

À ce jour, Autisme Aveyron a accompagné plus de 20 familles dans des projets de vie personnalisés, «nous intervenons de 8 heures à plus de 70 heures par mois pour aider les enfants à progresser tout en rendant les parents plus sereins», conclut-elle. À cet effet, le recrutement d'une quatrième éducatrice est envisagé d'ici l'été. Contact au 09 51 12 47 31, ou «autisme.aveyron.free.fr».


Conférence-débat le 26 avril

Une conférence-débat intitulée «Comprendre l'autisme» est organisée par Autisme Aveyron le samedi 26 avril, de 9 heures à 17 heures dans la salle polyvalente du Monastère, près de Rodez. Une réunion ouverte à tous qui sera animée par Vanessa Lecomte, docteur en psychologie, et par les salariés, et les parents-bénévoles, de l'association qui seront présents.

Inscriptions obligatoires au 06 52 65 56 17.

La Dépêche du Midi

22 avril 2014

Sympa l'animation sur la passerelle de Bry-sur-Marne

Elise animation passerelle

21 avril 2014

Josef Schovanec : JE SUIS A L'EST ! ... ça tombe bien, ici aussi !

article publié sur le blog Théo M'a Lu Anne !

C'est ma toute dernière lecture. Cela faisait bien longtemps que je n'avais rien lu qui traitait de l'autisme, celui-ci me faisait de l'oeil depuis un moment. Allons-y !

Attention, c'est Josef, une grande pointure au sein de la communauté autistique. Une sorte de porte-parole qui plaide la cause de tous les autres réduits au silence.

Donc Josef est d'abord et avant tout un philosophe...Pas de pacotille,non ,non, docteur en philosophie et ancien étudiant de Sciences Po. Autant de titres ronflants dont il n'a que faire. C'est tout Josef ça !

Autant le préciser, il ne fait pas dans l'apitoiement de soi même si quand même ça a été dur et que ça le reste de toute évidence pour lui. Josef a beaucoup réfléchi sur tout et bien au-delà de l'autisme. Attention, rappelons-le quand même: tous les autistes ne sont pas et ne deviendront jamais "autistes-et-savants" et c'est une trèèèès grande majorité des concernés par ce handicap. La prise en charge des "personnes avec autisme" est sûrement à pointer du doigt mais pas que... 

Il cite Foucault, Erasme, Kafka, Coluche et bien d'autres, toujours à propos (évidemment) et dans le seul but de faire avancer le schmilblick... Surtout pas par vanité. Impossible, il est autiste ! Par contre, il décode parfaitement le grande foire aux vanités qui le cerne; enfin...il a appris à le faire et ça lui a demandé des efforts colossaux bien plus que de mémoriser un rayon entier de livres à la bibliothèque ou je ne sais plus combien de langues étrangères.

Autant le dire, le syndrome d'Asperger, je ne le vis pas au quotidien et j'ai apprécié sa critique de la classification (il parle même de hiérarchisation dans les types et formes d'autisme et là, je le rejoins pleinement) et des contours de l'autisme. Mais là où je suis plus partagée, c'est quand il affirme: "Pour le ramener à moi, si l'autre jeune avec autisme [...] ne sait pas comment s'appeler le successeur de Ramsès II, il ne faut pas s'en lamenter. Il y a fort à parier qu'il ou elle sait aller chez le coiffeur, chose que je ne sais pas faire. Et des deux aptitudes, laquelle est la plus importante dans la vie ?". J'apporterai un bémol - même si sur le fond, je suis d'accord - car globalement, notre société se fiche pas mal de ce qui est "important" mais plutôt de ce qui est valorisant. Et connaître les noms des participants aux trente dernières dynasties de l'Egypte ancienne épatera toujours plus la galerie que de savoir se rendre dans un supermarché sans être saisi par l'angoisse...D'ailleurs remarquez comme tous les intervenants autistes sont principalement des Aspergers et que les autres semblent moins "présentables" pas assez "télégéniques", ce qui est moins le cas en ce qui concerne la Trisomie 21 comme il le souligne lui-même. Toujours cette hiérarchisation qui n'est jamais très loin !

Pour le reste, c'est que du bonheur: la diatribe contre la psychiatrie est très réussie d'autant plus que Josef sait parfaitement de quoi il parle. L'évocation de son calvaire "la tête dans le sac" (les psyks ne sont pas avares de "cachetons") pendant plusieurs années tendrait à laisser penser qu'il est plus que temps de revoir les fondamentaux en matière de prise en charge de l'autisme (même si on en est au 3ème plan autisme déjà et que si j'ai bien compris, il n'y a guère que les politiques pour trouver que les choses "évoluent dans le bon sens"): ne plus laisser l'autisme entre les seules mains de docteurs Jekyll et mister Hide lui semble (à moi aussi d'ailleurs) relever d'un sage et simple principe de précaution, favoriser le diagnostic précoce, former les personnels enseignants, penser à l'avenir et aux conditions de vie des autistes adultes (dont seulement 10% ont un emploi aujourd'hui et le plus souvent précaire)...

Josef "balance" et ça fait du bien comme un grand dépoussiérage de printemps: les politiques (Mme Carlotti a dû avoir les oreilles qui ont sifflé), l'éducation nationale, les associations et leurs présidents à vie gérées comme des partis politiques, les associations encore qui excluent les autistes de leur exécutif (!), les médias... Bref, tout le monde en prend pour son grade et c'est à la fois tellement justifié et jamais méchant parce qu'abondamment argumenté.

Sinon, j'y ai trouvé des choses vécues ici et qui m'ont raménée à notre quotidien. Exemple :"Lorsqu'il allait faire les courses, mon père m'emmenait souvent avec lui, profitant de ce moment pour m'exercer aux codes sociaux, sachant que lui fasait tout, et que je ne faisais que marcher derrière lui". Et ce n'est qu'un exemple...Il avoue ne pas savoir s'habiller, garnir sa garde-robe des mêmes vêtements, ne pas fréquenter les restaurants... Je n'ai pu m'empêcher de penser que Théophile s'entendrait bien avec Josef même si les profils sont un peu différents (toujours cette hiérarchisation !!!).

L'évocation de son parcours scolaire est un grand moment avec ce constat: si on arrive encore à scolariser quelques enfants autistes (pas même 20% en France) en maternelle et en primaire, ils disparaissent comme par enchantement au collège. Quant à ceux qui atteindront le lycée, voire l'université...Ne les cherchez pas, il n'y en a quasiment aucun malgré leur intelligence (certes pafois atypique mais intelligence tout de même).

Sa théorie de "la gaffe, de la baffe et de la contre-baffe" est réjouissante même si le sujet est grave. En arriver à penser que l'expérience souvent douloureuse reste la meilleure rééducation pour un autiste illustre son parcours "social". Il dépeint parfaitement sa désolation devant la pauvreté des relations sociales de l'autiste  (parce que sa conviction, c'est que l'autiste n'est pas réfractaire à aller vers l'autre, il ne sait juste pas comment faire...) ou le culte du moi qui est par essence une notion qui lui est étrangère. Imaginez sa surprise quant ayant mis un pied dans la politique (enfin pas directement quand même), il entend un sbire lui confier: "Pour moi, une journée sans qu'on parle de moi dans les médias, est une journée perdue". Josef va de surprise en surprise tel le Petit Prince mais en moins poétique !

Et c'est la qu'apparaît toute la question de l'altérité, thème qu'il affectionne. Elle est en fait le fil conducteur de cet ouvrage. Josef développe abondamment cette notion hautement philosophique mais que tout le monde peut comprendre ici. La différence, l'acceptation oblige à déplacer nos curseurs de "neurotypiques" (mot qu'il n'apprécie pas trop d'ailleurs) dans bien des domaines. En citant Erasme et son Eloge de la Folie, il nous amène là encore à envisager une autre forme de pensée. Et l'autiste, bien avant de vivre autrement (de par ses petites manies ou ses obsessions), pense autrement, envisage notre monde très différemment de nous. Pour autant, est-ce qu'il est à bannir ou mieux, est-ce qu'il n'a pas raison ?

Alors je vais laisser ceux qui ne l'ont pas encore lu le faire et se régaler des thèses et souvenirs de Josef Schovanec. Une journaliste de France Info qui présentait le dernier ouvrage de Josef finissait son éloge par un : " Nous gagnerions tous à être un peu plus autistes". Alors pour ceux qui voudraient continuer le voyage...

http://www.franceinfo.fr/societe/modes-de-vie/eloge-du-voyage-a-l-usage-des-autistes-1354037-2014-03-17

Grand moment d'humanité et de réconfort que cette lecture. Josef dit de lui-même: "Quand je suis déprimé, je me sens apatride. Quand je suis en forme, je me sens citoyen du monde". Alors Monsieur, laissez-moi vous dire que vous n'êtes pas seulement autiste (et c'est déjà une grande qualité), vous êtes également un grand humaniste...

Bonne lecture.

LaMaman

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