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"Au bonheur d'Elise"
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5 juin 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 5 juin 2011

Le Programme TEACCH

Le Programme TEACCH

Le TEACCH, c’est quoi? Traitement et éducation des enfants avec autisme et autres handicaps de la communication.

Ce programme a été initié par Schopler et Reichler et nous vient « évidement » d’Amérique. Le principe émergent est simple: il s’agit de définir les stratégies éducatives envisageables pour l’enfant après une période d’observation. Dans la pratique, il s’agit de créer un environnement spécifique à chaque enfant. Il s’agira bien souvent d’un programme appliqué en CLIS, donc dans une classe spécialisée mais en milieu ordinaire.

Un enseignement structuré

Il concerne l’organisation physique de l’enseignement, les emplois du temps, les systèmes de travail individuel et le répérage visuel.

L’organisation physique de la classe est importante. Il y a une place pour chaque activité. La table de travail personnel tournée vers le mur avec d’un côté une étagère avec les travaux à faire en autonomie (qui sont préparés chaque jour en fonction du niveau de l’enfant) et de l’autre côté, une caisse ou l’enfant doit ranger son travail terminé.

Sur le côté de l’étagère est affiché l’emploi du temps de l’enfant exprimé en pictogrammes ou textuel pour toute la journée à l’école (travail à la table, repas, activités hors école, loisirs…).

Il y a aussi une table au milieu de la classe pour le travail scolaire avec l’institutrice ou l’éducatrice pour ceux qui apprennent à travailler et où se font les choses en commun, comme les jeux de société par exemple, ou les travaux manuels.

Il y a un endroit (le tapis) réservé à l’accueil du matin (ritournelle du matin avec citation des prénoms chacun son tour) pour se dire bonjour. Il y a le coin ordinateur et le coin loisir (puzzles-livres- jeux de société…).

L’intégration

Les élèves sont intégrés dans les classes ordinaires pour ce qui leur convient le mieux (par exemple, dans la CLIS de Mathilde, le sport se fait avec les 6ème chez lesquels sont choisis des tuteurs). Par ailleurs, les élèves participent à la vie en communauté de l’école: repas au self, manifestations sportives, récréations, etc.

L’équipe éducative

Le principe du TEACCH c’est que l’enfant soit « rééduqué » tout au long de la journée. L’équipe se compose donc généralement d’un binôme (pour la CLIS de Mathilde, il y a une institutrice et une éducatrice spécialisée) qui sera en charge de maximum 6 enfants pour que le rapport 1 pour 3 soit respecté.

Le suivi permanent avec les parents

Il ressort du TEACCH que chaque enfant est différent et que chaque individu aura un programme adapté à ses besoins selon l’observation qu’on en aura fait.

Par exemple dans la CLIS de Mathilde, à chaque trimestre, est élaboré un projet éducatif qui prend en compte les acquis et progrès du trimestre précédent et présente les nouveaux objectifs pour le trimestre suivant.

Une réunion a lieu entre les parents et l’équipe éducative, où celle-ci explique comment elle pratique avec l’enfant et comment envisager la même application à la maison pour que l’enfant acquière indifféremment en chaque lieu le maximum d’autonomie (ce qui n’est pas encore le cas de Mathilde, qui cloisonne entre la maison et l’école pour certaines choses).

Le programme TEACCH s’applique aussi pour la formation professionnelle et l’intégration professionnelle.

Le TEACCH est un programme très visuel pour que les enfants arrivent à se repérer dans l’espace et le temps, ce qui les rassure et leur permet de passer à l’activité suivante sans surprise. L’utilisation de pictogrammes n’implique pas forcément la méthode PECS (communication par échange d’images).

Appliquer TEACCH à la maison

Chez moi, dans presque toutes les pièces, vous trouverez du TEACCH.

Dans la salle de jeu, où Mathilde passe le plus clair de son temps, il y a un grand tableau blanc avec à gauche le planning (photo de la maîtresse ou photo des intervenantes du SESSAD, repas, bain, ordi, aller se coucher…), à droite tous les pictos des activités et des ressentis (malade, fatigué, en colère) avec une bande phrase parce qu’elle utilise aussi le PECS.

Dans la salle de bain, le planning  c’est: oter les vêtements, le bain, shampoing, couper les cheveux, brossage des dents (il ne marche pas, celui-là, mais j’essaye à chaque fois…), mettre le peignoir, brosser les cheveux.

Dans sa chambre, une image pour chaque chose: culotte, brassière, t-shirt, pantalons, pull… ce qui lui permet de prendre chaque chose sans tout mettre en l’air dans le placard!

Dans la cuisine, sur le réfrigérateur: une photo de chaque chose qu’elle mange ou qu’elle boit, avec la bande phrase, ce qui lui permet de choisir ce qu’elle veut manger et boire. Elle ne l’utilise pas seulement au moment des repas. Si elle a soif dans la journée, elle donne le picto correspondant à ce qu’elle veut.

Quand Mathilde voit sur son planning la photo de ses intervenantes SESSAD, elle guette par la fenêtre si son taxi arrive…

http://autismeinfantile.com/prise-en-charge/methodes/teacch/le-programme-teacch/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+AutismeInfantile+%28Autisme+Infantile%29

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3 juin 2011

article publié dans la Nouvelle République.fr le 2 juin 2011

Autisme France gagne en appel

02.06.2011

Vouneuil-sous-Biard

La cour administrative d'appel vient, de façon inattendue, de donner une nouvelle orientation au conflit qui oppose depuis plus de trois ans l'association Autisme France et un de ses anciens salariés, par ailleurs délégué syndical Force ouvrière au moment des faits.
Alors que, jusqu'à présent, toutes les juridictions, pénale comme administrative, avaient donné raison au salarié, Thierry Chatry, accusé d'actes de violences sur les pensionnaires du centre pour adultes avec autisme de Vouneuil-sous-Biard, la cour vient de reconnaître sans ambiguïté la réalité de ces violences.
Le 11 avril 2008, le ministre du Travail autorisait le licenciement du délégué syndical en admettant qu'il avait à plusieurs reprises porté des coups à des pensionnaires particulièrement agités, comme en avait notamment témoigné dans un premier temps une collègue de Thierry Chatry. Cette décision du ministre inversait celle prise par la direction du travail de la Vienne, qui avait annulé le licenciement.

Violences gratuites

Par ailleurs, le tribunal correctionnel, saisi d'une plainte d'Autisme France contre Thierry Chatry l'avait non seulement relaxé, mais avait au surplus condamné l'association pour procédure abusive. Enfin, en avril 2010, le tribunal administratif de Poitiers avait annulé la décision du ministre, et par voie de conséquence le licenciement.
La cour administrative d'appel vient de prendre une décision diamétralement opposée. Les juges de deuxième instance considèrent, tout d'abord, contrairement au tribunal, que le témoignage de la collègue de Thierry Chatry est « dépourvu d'ambiguïté » ; si elle a par la suite atténué ses propos, c'est uniquement « par peur des représailles ».
Pour la cour, l'éducateur s'est livré à des « violences gratuites » en « méconnaissance délibérée de ses obligations ». Thierry Chatry, constate l'arrêt de la cour était « coutumier de comportements violent à l'égard des résidants ».

Déjà sanctionné

La cour écarte tout lien entre la sanction qui a frappé Thierry Chatry et ses fonctions de représentant syndical. Avant même sa désignation par Force ouvrière, l'éducateur avait déjà fait l'objet de deux procédures disciplinaires. Après cette désignation, il avait également fait l'objet d'un avertissement pour propos menaçants à l'encontre de la direction et, déjà, pour comportement violent.
La cour d'appel précise enfin que la condamnation de l'association pour procédure abusive est sans influence sur la nature disciplinaire des faits reprochés à Thierry Chatry. Celui-ci devra payer 1.500 € à Autisme France au titre de ses frais de justice, sauf à se pourvoir en cassation devant le Conseil d'État.

Vincent Buche

2 juin 2011

article publié sur le site de vousnousils le 1er juin 2011

Le tribunal d'Evry condamne 4 ex-salariés d'un institut pour jeunes sourds

Le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel d'Evry a condamné mer­credi quatre membres de l'ancienne équipe médi­cale et de direc­tion d'un centre pour jeunes sourds de La Norville (Essonne) à des peines d'amende et d'emprisonnement avec sur­sis, pour vio­lences et non-dénonciation.

L'une des éduca­trices, prin­ci­pale mise en cause dans cette affaire, a été condam­née à 2 ans d'emprisonnement avec sur­sis et l'interdiction défi­ni­tive d'exercer la fonc­tion d'éducatrice. Une autre éduca­trice a été condam­née à 8 mois d'emprisonnement avec sur­sis, sans interdiction.

Le tri­bu­nal a condamné l'ancien direc­teur de cet établis­se­ment à 10.000 euros d'amende, dont 5.000 euros avec sur­sis, pour non-dénonciation. Le pré­sident a reconnu le "conflit de loyauté" qui l'a agité, entre l'obligation légale de dénon­cer des faits qui lui avaient été rap­por­tés, et ses rap­ports avec les gens avec les­quels il travaillait.

L'une des deux chefs de ser­vice a été relaxée, et l'autre condamné à 6.000 euros d'amende, dont 3.000 euros avec sursis.

Les quatre per­sonnes condam­nées devront ver­ser aux familles qui se sont consti­tuées par­ties civiles des dom­mages et inté­rêts allant de 2.500 à 7.500 euros, et 1 euro de dom­mages et inté­rêts à l'association la Voix de l'Enfant, égale­ment par­tie civile dans ce dossier.

Ces cinq anciens membres de l'équipe médi­cale et de direc­tion du Centre médi­cal de pho­nia­trie et de sur­dité infan­tile de La Norville ont com­paru début mai durant trois jours devant le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel d'Evry pour des faits de vio­lence et non dénon­cia­tion, entre 2001 et 2005.

Il était repro­ché aux deux éduca­trices spé­cia­li­sées, âgées d'une cin­quan­taine d'années, des faits de vio­lence sur des enfants sourds et mal­en­ten­dants. Certains d'entre eux cumu­laient égale­ment d'autres handicaps.

L'une d'elle aurait vio­lenté quatre enfants, entre 2001 et 2003. Les vio­lences exer­cées par la seconde concernent huit enfants, entre 2002 et 2005.

L'une des deux éduca­trices conteste la tota­lité des faits, tan­dis que la seconde en recon­naît une par­tie, notam­ment des coups de pied aux fesses. Les deux chefs de ser­vice disent n'avoir pas été au courant.

L'ancien direc­teur de l'établissement admet avoir été alerté une pre­mière fois en 2003 par un groupe d'éducateurs, mais n'avoir pas signalé les faits aux auto­ri­tés. Il avait alors placé l'éducatrice concer­née sur un poste sans contact avec les enfants.

L'enquête avait fina­le­ment démarré en 2004, lorsqu'une ancienne sta­giaire avait saisi le pro­cu­reur de la République de l'Essonne pour révé­ler les faits dont elle avait été témoin.

Huit des anciens pen­sion­naires de l'établissement se sont por­tés par­tie civile, via leurs parents ou repré­sen­tants. Pour deux d'entre eux, les conseils géné­raux de l'Essonne et de Seine-et-Marne sont par­ties civiles, en qua­lité de repré­sen­tants de mineurs.

http://www.vousnousils.fr/2011/06/01/le-tribunal-devry-condamne-4-ex-salaries-dun-institut-pour-jeunes-sourds-507136

2 juin 2011

article publié dans l'Alsace.fr le 2 juin 2011

Une AVS et un parent d’élève témoignent

le 02/06/2011 à 00:00 par Frédérique Meichler

 

Cindy Meyer, auxiliaire de vie scolaire, se retrouve au chômage.Photos F.M.

Cindy Meyer, auxiliaire de vie scolaire, se retrouve au chômage.Photos F.M.

L’annonce de la suppression de 47 postes d’AVS-Co (auxiliaire de vie scolaire) a provoqué de vives inquiétudes. Le Snuipp-FSU 68 organise une manifestation le 8 juin devant l’inspection académique à Colmar. Témoignages.

 

Cindy Meyer est AVS-Co (auxiliaire de vie collective) dans une Ulis (unité localisée d’inclusion scolaire), classe spécialisée accueillant des enfants souffrant de déficiences intellectuelles. « Ce sont des enfants qui ont du mal à retenir et à comprendre, ils ont besoin de plus de temps pour les apprentissages, de stabilité et de sécurité affective. » Cindy Meyer a une certaine expérience dans ce domaine puisqu’elle est AVS depuis quatre ans. Payée au Smic, sur la base d’un contrat renouvelé tous les ans, elle a déjà vu son maigre salaire rétrécir lorsqu’on lui a imposé une réduction de son temps de travail à 80 %. Depuis peu, elle sait que son contrat n’est pas renouvelé (il aurait pu l’être pendant six ans) et qu’elle peut désormais pointer au Pôle emploi.

« Y aura-t-il quelqu’un pour me remplacer ? Quelle sera son expérience ? Ses compétences ? » Au fil des années, Cindy Meyer a tissé des liens avec les enseignants, participe à des projets transversaux… « Dans cette politique, on ne prend pas en compte les enfants et leur intérêt, déplore l’AVS, ni la relation de confiance qui s’est tissée avec les enseignants. Je travaille en symbiose avec eux, pourquoi vient-on détruire quelque chose qui fonctionne ? »

Le responsable de l’établissement où elle travaille a envoyé un courrier au rectorat pour tenter de sauver son poste. Il regrette le manque de reconnaissance du travail accompli, évoque « l’anéantissement d’une collaboration et d’un savoir-faire, d’une expérience […] Ce démantèlement entrave considérablement la stabilité et la continuité dont ces enfants en quête de repères ont tant besoin. »

« Nos enfants ont besoin de repères »

Carole Bernard est maman de deux enfants handicapés, âgés de 10 et 12 ans. L’aîné doit entrer au collège à la rentrée prochaine, le second est en Clis (classe d’intégration scolaire). « Ces enfants ont un niveau différent, une autonomie et des capacités différentes, ils ont besoin d’un accompagnement spécifique, de la part de personnel formé et compétent. Je milite pour la reconnaissance du métier d’AVS. Aujourd’hui, ce sont des personnels qu’on utilise et qu’on jette comme des Kleenex… Alors que nos enfants ont besoin de repères et de personnes motivées pour s’occuper d’eux, parce que c’est difficile. On va remplacer ces AVS qui sont motivés et expérimentés par des personnes précarisées, qu’on payera 20 heures par semaine au Smic… Ça intéressera qui ? » Carole Bernard voit dans ces nouvelles mesures d’économie de l’Éducation nationale une régression. « On n’arrête pas de faire des promesses sur l’intégration à l’école des enfants différents, on nous laisse croire à un tas de choses et après, on fait des pas de géant à reculons… » Cette maman très amère se dit « prête à entamer une grève de la faim » pour défendre la stabilité des AVS dans leur poste.

Le Snuipp-FSU 68 organise un rassemblement mercredi 8 juin à 14 h 30, devant l’inspection académique à Colmar, « pour dénoncer le non-renouvellement des AVS-Co ».

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/02/une-avs-et-un-parent-d-eleve-temoignent

31 mai 2011

article publié sur le site maville.com le 30 mai 2011

Des parents d'autistes pour la méthode ABA


Samedi matin, au 37, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie.
Samedi matin, au 37, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie.
Ils veulent promouvoir cette méthode américaine et la création d'un centre semblable à celui de Quimper.
« Nous aimerions créer une association qui serait rattachée à Autisme Cornouaille. Notre objectif est de promouvoir la méthode ABA pour soigner les enfants autistes et qu'un centre spécifique soit créé à Brest », explique Isabelle Hoschtettler. Samedi matin, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie autour d'un café au sous-sol du temple de l'église réformée.

La méthode ABA a été initiée aux États-Unis il y a quarante ans pour prendre en charge ces enfants qui sont handicapés de la relation sociale et de la communication verbale et non verbale. « En France, elle est peu développée parce qu'elle choque. Elle est fondée sur le conditionnement des enfants : un bon comportement amène une récompense. Pourtant, elle est efficace », estime Isabelle Hoschtettler. Surtout, cette méthode aurait fait ses preuves auprès des jeunes autistes ayant une déficience intellectuelle. À Quimper, un centre ABA accueille huit enfants.

Cette mère de François, 5 ans, autiste, dénonce aussi le manque de place dans les structures d'accueil. « À l'hôpital de jour de Bohars, il y a vingt places, alors qu'une centaine d'enfants autistes attendent », déplore-t-elle.

C'était la première réunion du genre. « Nous faisons un état des lieux. Pour savoir ce que veulent vraiment les parents. » Isabelle Hoschtettler : « Nous organisons ce café au temple protestant parce que nous n'avons pas trouvé un autre local de disponible. Avec mon mari, nous sommes protestants. Mais ce café de parents d'enfants autistes n'a aucune connotation religieuse. »

Renseignements au             02 90 82 68 24      .

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31 mai 2011

Rêve de Gosse avec les Chevaliers du Ciel

Le tour 2011 aura lieu du 03 au 11 Juin 2011.

Rêves de gosse est une opération qui se décompose en deux temps majeurs :

    1er temps : Une action remarquable
    2ème temps : Un baptême de l'air

Pour en savoir plus sur l'évènement :

http://www.revesdegosse.com/#/levenement/3280296

Extrait de "Vivement dimanche" avec Véronique Jannot, José Garcia et Jean-Yves Glémée diffusée le Dimanche 20 Mars 2011.

Et bien d'autres informations encore ... sur le site

30 mai 2011

article publié sur le site Autisme Agir Aujourd'hui

Action CLIS AUTISME 94

Nous regroupons plusieurs familles du Val-de-Marne touchées par l'Autisme/TED, dont les enfants sont soit descolarisés soit en voie de descolarisation suite l'absence de CLIS Autisme ou de personnel accompagnant qualifié.

Devant l'impossibilité

Nous réclamons l'ouverture d'une CLIS Autisme.

Nous demandons que la scolarisation de nos enfants se construise réellement suivant les recommandations formulées par la Direction générale de l'enseignement scolaire dans son guide "Scolariser les élèves autistes" et sa principale auteur, Agnès Woimant (maman d'un petit garçon autiste):

  • structuration spatio-temporelle,
  • outils visuels de communication et d'apprentissage de la lecture,
  • renforcement positif

Nous portons la demande de l'ouverture d'une clis autisme dans le val-de-marne.

Nous engageons toutes les familles concernées par ces situations douloureuses à nous contacter afin d'agir ensemble auprès des instances académiques et sanitaires.

par courriel
autismeagiraujourdhui@gmail.com
ou par téléphone
            06 87 08 98 07  
 
http://autismeagiraujourdhui.fr/actionClis94.html
30 mai 2011

Questions au Gouvernement - 25 mai 2011

Jean-Pierre Dupont, Député de Corrèze, s'adresse au Gouvernement au sujet du Plan autisme afin d'insérer à la société les enfants autistes (Questions au Gouvernement - 25 mai 2011).
Réponse de Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.


UMP Dupont Montchamp - Plan autisme par Groupe_UMP_AN

30 mai 2011

article publié sur le site de l'UNAPEI

Congrès Unapei - " La vie quotidienne avec son enfant handicapé mental "

Au programme du 51e Congrès de l’Unapei, six ateliers thématiques pour permettre à chacun d’échanger, et un grand débat. Rendez-vous à Besançon le 18 juin.

La matinée du samedi est consacrée à des ateliers thématiques qui proposent à chacun de s’exprimer et d’échanger autour de ses principales difficultés ou des solutions qu’il a pu trouver. Après une courte intervention d’un spécialiste, questions/réponses, exemples concrets d’actions menées, bonnes pratiques et conseils contribueront à faire avancer le sujet. Et, l’après-midi, à partir des questions soulevées par chaque atelier, les intervenants débattront lors d’une table-ronde.

Atelier 1 - Les premiers pas après l’annonce du handicap Choc du diagnostic, complexité des démarches médicales ou administratives, bouleversement de sa vie professionnelle et sociale, regard des autres, portes qui se ferment… la venue d’un enfant handicapé peut entrainer des bouleversements pour une famille. Comment faire face ? Quelles actions mettre en œuvre ? Où trouver des soutiens ?

Atelier 2 - Être accompagné pour être moins seul Le manque de solutions d’accueil, de conseils et de soutien contribue au sentiment d’être seul face au handicap. Vie centrée autour du handicap, problèmes conjugaux, complications professionnelles, relations amicales en délitement… peuvent en être des conséquences.. Dans ce contexte, rencontrer d’autres familles, participer à des réunions associatives sont des moyens pour renouer un lien social, partager des difficultés et bénéficier de conseils d’autres parents.

Atelier 3 - Quel parcours éducatif pour son enfant ? Au moment de scolariser son enfant, de nouvelles questions se posent : quels sont les droits de mon enfant ? Quelle solution sera adaptée ? Quel type de scolarisation ? Quels sont mes interlocuteurs ? Quels professionnels peuvent nous accompagner ? Comment va-t-il prendre sa place dans la famille ?

Atelier 4 - Des adolescents comme les autres. Vie affective, hygiène, autonomie… autant de sujets qui s’amplifient à l’adolescence et qui peuvent susciter des inquiétudes. Comment gérer la prise d’indépendance de mon enfant ? Quel type d’apprentissage mettre en place ? Comment et avec qui parler de vie affective et de sexualité ?

Atelier 5 - L’école et après ? Au moment où se dessine sa future vie d’adulte, de nouvelles questions se posent à tous les parents. Elles doivent être anticipées pour éviter des ruptures dans le parcours des jeunes voire même des impasses. Comment organiser le passage d’une structure pour enfant vers le monde du travail ou un établissement pour adultes ? Quand et comment réfléchir à ces changements et à la formation professionnelle ? Quels sont les acteurs clés de cette anticipation et quels sont les facilitateurs de ces transitions ?

Atelier 6 - L’association et les parents de jeunes enfants. Lieu d’accueil, d’écoute et de soutien, les associations de l’Unapei innovent et proposent des services pour répondre aux attentes, écouter et échanger avec les familles nouvellement confrontées au handicap de leur enfant. Explications et illustrations concrètes d’actions associatives existantes ou en devenir.

http://www.unapei.org/Congres-Unapei-La-vie-quotidienne.html
30 mai 2011

article publié sur le site du CRA (Centre de Ressources Autisme) Alsace

Journées Nationales d'étude sur l'Autisme

 

sous le patronage de Monsieur Xavier Bertrand

Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé

de Madame Roselyne Bachelot-Narquin,

Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale

 

AUTISME EN EUROPE - Quelles aides ? quels accompagnements

 

L’année 2011 doit voir la publication des recommandations sur les pratiques de soin, d’éducation et d’accompagnement pour les personnes avec autisme, élaborées sous l’égide de la HAS (Haute Autorité de Santé) et de l’ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux).


Pour ses Journées Nationales, qui se tiendront à Strasbourg, Capitale Européenne, l’ANCRA (Association Nationale des Centres de Ressources Autisme) en partenariat avec le CRA Alsace, propose de partager les expériences de différents pays européens, notamment celles qui sont jusqu’ici peu diffusées en France.  


Les intervenants sollicités apporteront des éclairages sur les politiques mises en œuvre pour les personnes avec autisme et autres TED, ainsi que des témoignages sur des approches et dispositifs originaux.


Lors de ces rencontres seront envisagées les pratiques s’adressant à tous les âges de la vie, du petit enfant à l’adulte.    
Ce colloque international (traduction simultanée assurée) s’adresse aux professionnels, aux personnes avec autisme et autres TED, à leurs familles, ainsi qu’à tout public intéressé.
 
Il sera précédé, les 22 et 23 juin, par les journées annuelles de travail et de formation réservées aux personnels des Centres de Ressources et de leurs équipes associées.

 

APPEL A POSTERS : Une exposition de posters est prévue lors de ces Journées Nationales. Elle a pour objectif de valoriser le partage des pratiques, des expériences et des recherches entre les professionnels. 
Cet appel à posters est strictement limité aux participants inscrits aux Journées Nationales, aux équipes de terrain ou de recherche dont au moins un membre est inscrit.  Pour en savoir plus

D'ores et déjà vous pouvez télécharger le programme préliminaire (les thèmes abordés) ainsi que le bulletin d'inscription.

 

  Plaquette

http://www.cra-alsace.net/fr/ancra-2011.html

29 mai 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 29 mai 2011

Comment faire porter la voix des militants de la cause autistique?

Autisme Infantile

Que faites-vous le 8 Juin prochain?

Samedi dernier, un mouvement de protestation contre les différentes régressions du dispositif de scolarisation des enfants handicapés dans le cadre de la loi de 2005 était lancé par Handik.

Comme souvent (toujours?), quelques – trop pauvres – groupes de parents se sont mobilisés pour manifester leur colère devant les rectorats.

Il y a deux mois, pour la journée de l’autisme, nous étions peut-être 300 personnes défilant dans les rues de Paris, et, cerise sur le gâteau, un second groupe d’une vingtaine de parents manifestait au Trocadéro…

Nous nous étonnons de ne pas être entendus, de ne pas voir notre cause évoluer favorablement. Moi, je ne suis pas surprise, et j’aimerais ici lancer – de manière volontairement provocatrice – le débat: comment appliquer les basiques du marketing et de la communication à notre cause commune pour être entendus de nos cibles?

La balkanisation tu éviteras

Le nombre d’associations ne se compte plus, chaque enfant touché aura bientôt la sienne… Les collectifs Autisme n’ont de collectif que le nom, puisque quelques associations majeures n’y participent pas, ou que le nombre de participants est infime.

L’autisme et l’organisation est totalement balkanisée, et avec elle certains combats essentiels tels que l’accès de nos enfants à la scolarisation, à l’éducation et à l’autonomie, par des professionnels formés et compétents. Ces combats se diluent, se délitent et deviennent inaudibles.

D’autres combats urgents, tels que la place que réservera demain la société à une nouvelle frange d’autistes adultes éduqués correctement, selon les standards internationaux, ne sont même pas portés au débat (en effet, les adultes autistes Français sont étrangement silencieux).

Un positionnement « lisible » tu privilégieras

J’ai un peu de mal, personnellement, à comprendre quelle association fait quoi au sujet de l’autisme… Si je regarde le thème du sida, je comprends très vite que:

  • Act’up s’occupe du militantisme dur, coup-de poing,
  • Sidaction, joue le rôle de pompe à fric pour la recherche,
  • Aides joue un rôle institutionnel de relation avec les pouvoirs publics, les labos et avec les malades,
  • Sol en Si s’occupe de la problématique enfant/maman/sida.

Je crois, qu’en gros, j’ai fait le tour. Objectivement, si c’est clair pour moi qui n’ai pas le sida, ça doit l’être aussi pour le Ministre de la Santé ou pour le Ministre de la Recherche.

Essayons de faire l’exercice avec la cause de l’autisme:

  • Léa pour Samy, qui était dans le militantisme coup-de poing, est aujourd’hui Vaincre l’Autisme, et récolte des fonds pour la recherche avec la main droite, tout en essayant de maintenir des actions militantes –parfois avec un temps de retard sur le terrain – de la main gauche.
  • Autisme France, je crois, fait le lien avec les pouvoirs publics,
  • Collectif Autisme parle de scolarisation, mais quand une grosse action est lancée par le fer de lance de l’action militante scolaire, Handik, il ne relaie pas le mouvement (sachant qu’avec une base de données de plus de 10 000 signataires de la pétition, il y a quand même de quoi mobiliser les troupes)

Bref, je ne sais pas vous, mais moi, je suis un peu paumée, et encore je n’ai évoqué que 3 organismes.

La visibilité des actions tu privilégieras

Les manifestations, en dessous du millier de personnes, n’ont pas de répercussions. Les visites aux élus, organisées tous les 4 matins par toutes les associations/collectifs/groupes et groupuscules divers et variés, sont inefficaces et nuisent à la clarté du message. Personne n’a entendu parler vraiment de la journée de l’autisme, tout le monde a entendu parler du Sidaction, dommage! Le Sidaction est une machine marketing parfaitement huilée, professionnelle. Le travail de communication est orchestré autour de quelques actions phares et très soutenues.

Si tu es concerné, tu militeras

Ce qui me sidère par-dessus tout, c’est le manque de mobilisation des familles. Je le dis en toute sincérité: une fois que les familles ont obtenu la prise en charge qu’elles recherchent, le renseignement dont elles ont besoin, le coup de pouce sur un sujet ou l’autre, elles disparaissent du circuit militant.

Seule une poignée de parents, les mêmes d’un forum à l’autre, d’une association à l’autre même parfois, se mobilisent, au risque d’ailleurs de créer une nouvelle dictature du discours parental (après le discours psychanalytique dominant, le discours unique du côté des familles touchées), qui parfois va jusqu’à la confiscation des principaux concernés (les autistes adultes eux même).

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil du milieu associatif, bien sûr, mais c’est quand même de l’avenir de nos gosses – nos gosses, dont à part nous personne n’a rien à secouer – dont il s’agit! On ne parle pas ici d’associations de défense de bébés phoques (quoique peut-être les bébés phoques sont mieux défendus que nos bébés à nous)!

Un grand coup, pour une fois tu frapperas!

(Ça, ça ne fait pas partie des basiques, mais il me faut un cinquième point pour retomber sur mes pieds).

Le 8 juin prochain a lieu, à Beaubourg, à Paris, la Conférence Handicap au cours de laquelle sera remis le rapport tant attendu et, selon les bruits de couloir, si décevant du Sénateur Blanc.

Alors voilà une occasion unique: un rapport, un sénateur, Nicolas Himself, des ministres, des médias.

Et si, pour une fois, on frappait un grand coup? Je ne demande pas aux mamans de dire que Strauss Kahn les a violées pour attirer l’attention des médias, ou aux papas d’avouer qu’en fait ils sont bien les géniteurs du bébé de Carla, ou même de celui de Rachida.

Mais on pourrait bien faire un truc amusant, un gros baroud avec pistolets à eau, cornes de brume, sifflets, happenings, invasion de salle, enchaînement aux portes de Beaubourg, baignade à poil dans  la fontaine de Nikki de Saint Phalle – je ne sais pas moi, un truc qui claque, qui pète, qui marque notre énervement profond, notre rage! Un truc où on n’a pas besoin d’être mille pour qu’on en parle. Un truc qui pour une fois rassemble TOUTES les associations!

Alors? Comment faire de ce 8 juin un évènement qui marque le début d’une nouvelle ère du combat associatif autour de l’autisme?

http://autismeinfantile.com/informations/actualites/comment-faire-porter-la-voix-des-militants-de-la-cause-autistique/

29 mai 2011

article publié dans wordpress.com le 24 mai 2011

Handicap à l’école : les parents toujours en colère

Passé au second plan dans la lutte contre le harcèlement scolaire, l’accompagnement des élèves en situation handicap est pourtant loin d’être résolu. Des parents et associations on ainsi manifestés dans plusieurs villes samedi, dénonçant un abandon du gouvernement.

Des AVS à la place des EVS

Les villes changent mais le constat est le même, les enfants handicapés sont trop mal accompagnés.  À Rennes, Bordeaux, ou Toulouse les parents d’élèves et associations d’aide au handicap ont défilés et manifestés devant les rectorats. Regroupés sous le collectif Handik, ils ont ainsi dénoncés « la précarisation et l’appauvrissement du dispositif d’accompagnement Auxiliaire de Vie Scolaire ».

Pour tous, l’accueil et l’accompagnement des enfants est insuffisant. Assuré en majorité par des employés de vie scolaire (EVS), « des personnes recrutées via le Pôle emploi en insertion, ayant des statuts précaires avec des contrats de courte durée, et sans formation spécifique », comme le souligne un des manifestant bretons, l’accompagnement devrait être selon la loi handicap de 2005 assuré par un personnel qualifié en al personne des auxiliaires de vie scolaire (AVS).

Une politique qualifiée de hors- la loi par le collectif Handik puisque le tribunal administratif de Pau, allant dans le sens des associations et parents d’élèves, a demandé à l’État de tenir ses obligations.

Une rentrée appréhendée par les familles

Pour les familles et associations les démarches entreprise par les ministères de la santé et de l’éducation nationale n’augurent rien de bon, ces dernière laissant appréhender une nouvelle diminution des AVS mobilisables.

En effet une circulaire parue en mai au Bulletin officielle établit la mise en place d’un  rapprochement entre autorité académique et responsables des maisons départementales du handicap (MDPH) « afin de mettre en place les outils de régulation des prescriptions, de suivi et d’évaluation des activités des AVS ».

Les MDPH établissant actuellement le projet de vie scolaire de l’enfant handicapé et décidant des conditions d’attribution d’un AVS, les parents craignent une réduction du personnel mis à disposition, du nombre d’heures attribuées, ainsi qu’une diminution de la qualité des enseignements.

http://aujoulet.wordpress.com/2011/05/24/handicap-ecole-les-parents-toujours-en-colere/
29 mai 2011

article publié dans la-Croix.com le 26 mai 2011

La scolarisation des enfants handicapés connaît encore des ratés

Cinq ans après la loi de février 2005, qui imposait une obligation d’accueil scolaire pour les enfants handicapés, le bilan est mitigé.

Chaque lundi, treize élèves de l’Institut médico-éducatif de Montaudin se rend...

(ADRIEN MATTON)

Chaque lundi, treize élèves de l’Institut médico-éducatif de Montaudin se rendent au lycée Rochefeuille à Mayenne pour passer la journée dans une classe d’insertion sociale.

Si le nombre d’enfants scolarisés en milieu ordinaire a augmenté, les associations dénoncent un manque de moyens et une formation insuffisante des enseignants.

C’était en juin 2007 à Tours. Tout juste auréolé de son accession à l’Élysée, Nicolas Sarkozy avait tenu un discours mobilisateur lors du congrès de l’Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei).

« La moitié des enfants handicapés n’a pas accès à la même école que les autres enfants. Nous ne pouvons accepter ce qui n’est rien d’autre qu’une injustice », avait affirmé le chef de l’État. Il disait alors vouloir rendre « opposable » ce droit à la scolarité et donner ainsi la possibilité aux parents d’un enfant handicapé n’ayant pu être accueilli dans l’école de son quartier de saisir la justice.

L’obligation de scolarisation des élèves handicapés

En fait, cette obligation scolaire figure déjà dans la loi du 11 février 2005, qui impose à chaque école, collège, lycée, publics ou privés sous contrat, d’accueillir sans discrimination les élèves handicapés. 

Le principe est que l’élève est, de droit, inscrit dans l’établissement le plus proche de son domicile. Ensuite, il est bien sûr tenu compte de son niveau de handicap. Si ses besoins le nécessitent, l’enfant peut être orienté vers d’autres modes de scolarisation.

Alors que cette question de la scolarisation sera au cœur de la conférence nationale du handicap le 8 juin prochain, le bilan de la loi du 11 février 2005 apparaît en demi-teinte. « Des choses ont été faites mais on est bien obligé de constater que, aujourd’hui, 13 000 enfants restent sans aucune solution éducative et ne sont accueillis ni en milieu ordinaire, ni en milieu adapté », constate Christel Prado, la présidente de l’Unapei.

Au sein du gouvernement, on met en avant le fait que, en cinq ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés est passé de 145 000 à 197 000. En avril, à l’Assemblée nationale, Luc Chatel soulignait que, malgré un contexte budgétaire « difficile », les crédits alloués à l’accueil de ces élèves avaient augmenté de 13 % cette année. 

« Nous allons également créer 500 postes supplémentaires pour accueillir les enfants handicapés, et ouvrir 72 nouvelles classes dans le premier degré, 200 dans le second », ajoutait le ministre de l’éducation nationale.

Moins d’enfants handicapés scolarisés dans le supérieur

Dans une délibération adoptée le mois dernier, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) reconnaît que la loi de février 2005 a contribué à augmenter de « manière significative » la scolarisation des enfants handicapés, tout en constatant que celle-ci diminue fortement au fur à mesure de l’avancée dans le cursus scolaire.

La Halde relève ainsi que, parmi les élèves accueillis en milieu ordinaire, seuls 6 % sont scolarisés en lycée, et que moins de 5 % d’étudiants handicapés sont accueillis dans les universités. 

« Les chiffres du ministère montrent une amélioration mais ne donnent qu’une vision partielle de la réalité car ils ne prennent pas en compte le temps de présence effective à l’école », souligne Christel Prado. « Un enfant qui, par manque de moyens, n’est accueilli que deux ou trois heures par semaine à l’école sera comptabilisé comme un enfant scolarisé au même titre qu’un enfant accueilli à plein-temps, ajoute-t-elle. Pourtant, dans le premier cas, on peut difficilement parler d’une véritable scolarisation. »

Un manque d’auxiliaires de vie scolaire

L’Unapei constate aussi que de nombreux enfants se voient refuser leur entrée faute de pouvoir disposer d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour les accompagner. « Il y a un problème de professionnalisation de ce métier dont le statut reste précaire. Même si elles peuvent être motivées, certaines AVS jettent l’éponge quand elles trouvent un “vrai boulot” », constate Christel Prado. 

Même constat à  l’Association des paralysés de France (APF), où l’on constate que, depuis la rentrée 2010, des centaines d’enfants n’ont pas eu d’AVS. « Mais, dans certains cas, le problème réside surtout dans le manque de formation des enseignants au handicap », explique Bénédicte Kail, responsable du pôle enfance-famille à l’APF. 

« Aujourd’hui, dans beaucoup d’écoles, on refuse systématiquement tous les élèves qui n’ont pas d’AVS alors que, dans certains cas, leur niveau d’autonomie leur permettrait d’aller en cours sans problème. Par exemple, nous avons eu le cas d’une maman dont la fille a fait toute sa scolarité sans avoir eu besoin d’un accompagnement particulier. Et là, le lycée vient de lui dire que sa fille ne pourra pas être accueillie à la rentrée prochaine en terminale si elle n’a pas d’AVS. »

Pour Bénédicte Kail, c’est tout le problème de l’adaptation de l’école qui se trouve posé. « Aujourd’hui, que ce soit au niveau de la formation initiale ou continue, les enseignants n’entendent jamais parler de l’accueil d’un élève handicapé, souligne-t-elle. Rendre l’école accessible, c’est bien sûr augmenter le nombre des AVS mais aussi mener une réflexion plus large sur l’adaptation des méthodes et des outils pédagogiques à la réalité du handicap. »

PIERRE BIENVAULT

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-scolarisation-des-enfants-handicapes-connait-encore-des-rates-_NP_-2011-05-26-619088

18 mai 2011

article publié sur le site de l'association Trott'Autrement le 17 mai 2011

L'intégrathlon se déroulera du 18 au 22 mai 2011

L'intégrathlon c'est quoi ?
La deuxième édition de l'intégrathlon se déroulera du 18 au 22 Mai 2011. Il s'agit d'une grande fête sportive dont l’objectif est la création de lien à travers la connaissance de l’autre et la sensibilisation du plus grand nombre.

L'intégrathlon pour qui ?
L'intégrathlon s'adresse à tous les publics, initiés, néofites, sportifs ou non, valides et handicapés autour des valeurs de solidarité, d'intégration et de partage.

L'intégrathlon où et comment ?
L'Intégrathlon c'est plus de 25 sports répartis dans les villes d'Aulnay-sous-Bois, Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay en France et Villepinte.

Plus d'infos :

http://www.integrathlon.com/

http://www.trottautrement.org/actualit%C3%A9-1/

18 mai 2011

article publié dans La Dépêche.fr le 17 mai 2011

Handicap : trop d'enfants sans école

colère

Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.
Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.
Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.

Le collectif handicap 81 part en guerre contre l'Etat qui ne tient pas ses engagements en matière d'accompagnement des élèves scolarisés handicapés. Manif samedi.

Le collectif handicap 81 qui regroupe 15 associations tournées vers les diverses formes d'invalidité, n'est pas content. Il le fera savoir samedi 21 mai à 14 heures devant le rectorat à Toulouse, répondant ainsi un appel national pour la défense de la scolarité des enfants handicapés. Deux raisons poussent les membres du collectif à sortir du bois. Explication du président Jacques Mathieu : « Nous voulons simplement que la loi sur le handicap de 2005 soit respectée, à savoir que pour chaque élève handicapé scolarisé, un(e) auxiliaire de vie scolaire l'accompagne. Nous demandons également le respect du temps d'accompagnement préconisé par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ».

Régression

Selon le collectif handicap 81, dans le Tarn, 479 enfants handicapés ont obtenu une notification de la MDPH, mais 47 l'attendent toujours. « Où est le respect de la loi ? », s'indigne Sandrine Reynès, maman d'un enfant handicapé. Vanessa Tiplie, une autre maman ajoute : « Depuis 2005 on constate chaque année que les contrats d'assistants d'éducation (AED) régressent et sont peu à peu remplacés par des personnes en contrat unique d'insertion (CUI). Ce n'est pas du tout le même profil, d'un côté l'AED qui a une démarche qualifiante, de l'autre le CUI qui est en grande difficulté d'insertion, en fait l'État se sert des enfants handicapés pour faire baisser le chômage ». « Certains parents sont obligés d'arrêter de travailler, conclut Charlette Fraysse-Anglès, également maman d'un enfant hadicapé, on ne lâchera pas, il faut quel'Etat respecte les lois qu'il fait lui même voter ».


le chiffre

Le chiffre : 47

places > Attente. Selon le collectif Handicap 81, dans le Tarn, 47 enfants handicapés attendent toujours une place dans un établissement scolaire. « Et quand un candidat est retenu, affirme Jacques Mathieu, il faut encore attendre plusieurs semaines pour qu'il soit définitivement validé. Pendant ce temps, que font les parents de leurs enfants » ? Et après une entrevue avec l'inspecteur d'académie du Tarn, les membres du collectif 81 ne sont guère rassurés puisqu'ils estiment que sur les 59 emplois équivalents temps plein, une diminution de 30 % est prévue.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/17/1083827-Handicap-trop-d-enfants-sans-ecole.html
18 mai 2011

article publié dans cyberpresse.ca le 17 mai 2011

Élèves handicapés ou en difficulté: une pression pour les enseignants

Gilles Couture, enseignant de cinquième année à l'école... (Photo Marco Campanozzi, La Presse.)

Gilles Couture, enseignant de cinquième année à l'école des Sources, à Varennes.

Photo Marco Campanozzi, La Presse.

Pascale Breton
La Presse

La proportion d'élèves handicapés ou en difficulté est telle au Québec qu'ils constituent près du tiers des élèves dans certaines commissions scolaires, révèlent de récentes statistiques du ministère de l'Éducation. Un défi considérable pour le milieu scolaire.

Audrey Fortin, toute jeune enseignante de sixième année à l'école Christ-Roi, à Longueuil, peut en témoigner. De ses 28 élèves, 16 font l'objet d'un plan d'intervention pour troubles de comportement ou difficultés d'apprentissage. «À ma première semaine d'enseignement, j'ai pensé tout lâcher. Je n'avais pas de bagage, je n'étais pas nécessairement préparée à cela. Heureusement, j'ai eu de l'aide d'une collègue», avoue Mme Fortin, qui a pris sa classe en février.

Certains de ses élèves sont du niveau de la troisième ou quatrième année; d'autres sont suivis par la Direction de la protection de la jeunesse. Dans ces conditions, difficile de se concentrer sur l'enseignement. «Ce n'est pas évident de donner la matière», raconte Mme Fortin. Elle doit constamment l'adapter pour ceux qui ne sont pas du même niveau. «Pour mon élève de troisième année, je me base sur les compétences à évaluer à son niveau. Si j'enseigne les fractions, par exemple, je dois lui donner d'autres exercices adaptés à son cycle.»

La dynamique d'une telle classe est difficile. Des élèves se lèvent sans raison, d'autres parlent constamment. Il suffit parfois d'un petit regard de connivence entre deux élèves pour que l'enseignante perde l'attention de tout le groupe.

Un élève sur cinq en difficulté

Le nombre d'élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA) est en progression. Un élève sur cinq fait désormais partie de cette catégorie au Québec.

Mais dans certaines commissions scolaires, c'est pire, révèlent de récentes statistiques du ministère de l'Éducation, qui tiennent compte de toute la clientèle, y compris les élèves à risque, avec ou sans plan d'intervention.

Près du tiers sont considérés comme handicapés ou en difficulté. La commission scolaire des Hauts-Bois-de-l'Outaouais en compte 33,8% pour l'année 2010-2011.

Dans la région métropolitaine, les taux sont également élevés, notamment aux commissions scolaires Marie-Victorin (30,9%) et Marguerite-Bourgeoys (27,2%) ainsi qu'à la Commission scolaire de Montréal (26,1%).

D'autres régions ont connu des hausses plus marquées qu'ailleurs au cours des dernières années. La commission scolaire des Appalaches a vu le pourcentage d'EHDAA passer de 6,6% il y a 6 ans à 22,2% cette année. À la Commission scolaire des Laurentides, ils sont passés de 20,5 à 30% pendant la même période.

Le milieu familial, le fait d'habiter une région défavorisée et même la crise économique peuvent accentuer le phénomène. Un taux de chômage élevé entraîne une pauvreté accrue qui se répercute à l'école, explique la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard.

«C'est inquiétant et les enseignants se sentent de plus en plus démunis», relate Mme Bouchard.

Difficile d'enseigner pour tous les élèves

Enseignant depuis une douzaine d'années, Gilles Couture lance qu'il n'a «que» cinq plans d'intervention cette année pour des élèves handicapés ou en difficulté.

Dans sa classe de cinquième année de l'école Des Sources, à Varennes, il doit composer avec des enfants dyslexiques, atteints de troubles envahissants du développement (TED) ou de troubles de comportement, ou encore des redoublants...

«Il faut s'adapter», dit-il. Dans l'évaluation des capacités de lecture d'un enfant dyslexique, il réduira ainsi la longueur du texte. Pour un enfant qui est plus lent, il retirera quelques questions de l'examen, quitte à évaluer le reste de la matière une autre fois.

«Le problème avec des élèves plus lents, c'est qu'ils finissent toujours après les autres et que ça les décourage. Ils ne se sentent pas bons. En retirant une ou deux questions, j'ai quand même l'information dont j'ai besoin pour l'évaluer et ça permet à l'élève de finir en même temps que les autres», explique M. Couture.

L'intégration des élèves en difficulté dans les classes ordinaires accentue la pression sur l'enseignant. Il doit en même temps s'occuper des élèves plus forts, qui s'ennuient parce qu'ils ont vite compris, ou des plus discrets, qui ne dérangent jamais mais qui ont peut-être besoin d'aide.

«On reste quand même des généralistes. Si trop d'enfants demandent un suivi individuel, on est toujours arrêté dans nos actions. C'est très difficile d'avancer en tant que groupe», reconnaît l'enseignant.

Malgré l'ajout de ressources depuis quelques années, l'aide n'est pas suffisante. Les orthophonistes, orthopédagogues, psychologues et autres professionnels sont débordés. Ils ne peuvent aider chaque élève plus de quelques heures par semaine.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201105/16/01-4400108-eleves-handicapes-ou-en-difficulte-une-pression-pour-les-enseignants.php
17 mai 2011

article publié dans le FEMINA du 15 mai 2011

L'actualité relatif à l'autisme chez nos amis suisses :

Retrouvez l’article de Marlyse Tschui paru dans le FEMINA du 15.05.2011 : Enfants autistes, pourquoi l’Etat les néglige

http://www.autisme.ch/portail/attachments/article/469/Femina15052011.pdf

14 mai 2011

article publié dans passeportsanté.net le 17 avril 2011

Les autistes auraient une acuité hors du commun

Les autistes auraient une acuité hors du commun 

 

Le 17 avril 2011

MONTRÉAL - On savait que la plupart des autistes percevaient toute information visuelle avec une acuité hors du commun. Une nouvelle publication scientifique vient confirmer ces observations comportementales en montrant que les autistes activent beaucoup plus que les personnes typiques les régions du cerveau responsables de la perception et du traitement des stimuli visuels lorsqu'ils accomplissent des tâches impliquant du matériel visuel.

Cette publication qui paraissait récemment dans la revue Human Brain Mapping est une méta-analyse des données obtenues dans le cadre de 26 études indépendantes d'imagerie cérébrale fonctionnelle qui avaient pour but de voir comment le cerveau des autistes fonctionne lorsqu'il doit analyser des visages, des caractères imprimés ou des objets pour résoudre un problème. « Malgré la variabilité des populations d'autistes examinées, des tâches effectuées et de conception des différentes études, nous avons observé une hyperactivation massive des aires visuelles [situées dans les régions temporale, occipitale et pariétale] chez les autistes. Qui plus est, les zones du cerveau qu'ils mobilisent ne sont pas seulement celles dédiées à la perception visuelle de bas niveau, mais plutôt des aires d'expertise qui servent à reconnaître des familles de formes, comme les visages, les caractères imprimés et les objets », a précisé, en entrevue au Devoir, l'un des auteurs de l'article, le Dr Laurent Mottron, directeur scientifique du Centre d'excellence en troubles envahissants du développement de l'Université de Montréal (CETEDUM).

L'hyperactivation observée dans les trois régions associées respectivement au traitement des visages, des caractères imprimés et des objets est même apparue plus marquée dans les zones spécialisées dans la reconnaissance des visages et des objets. « Ces résultats sont complètement subversifs par rapport à l'idée que l'on se fait des autistes, car ils montrent que ces derniers traitent les visages plus que nous, et probablement de façon très rapide. On ne peut donc pas affirmer qu'ils ont un déficit du traitement des visages. Ces résultats confirment aussi que les autistes sont meilleurs que nous dans la manipulation et la détection de formes », ajoute le Dr Mottron tout en indiquant que son équipe publie justement un autre article dans lequel elle démontre la supériorité des autistes dans des tâches de rotation mentale, où les autistes arrivent à voir mentalement une figure tourner sur elle-même et ainsi à la reconnaître sur le papier alors qu'elle a subi une rotation.

Alors qu'ils mobilisent davantage les régions temporale et occipitale - qui assurent la perception et le traitement des informations visuelles - que les personnes typiques, les autistes sollicitent par contre moins le cortex frontal qui intervient dans le raisonnement, la prise de décision et la planification. « Nos résultats ne nous permettent toutefois pas d'affirmer que l'hyperactivation des régions dédiées à la perception visuelle compense pour des fonctions frontales qui ne fonctionnent pas bien », affirme la première auteure de l'article, Fabienne Samson du CETEDUM. « Notre hypothèse est que le traitement perceptif effectué par les autistes suffit à la tâche. Les autistes excellent en perception et arrivent aux mêmes résultats que les non-autistes en n'utilisant que les processus visuo-perceptifs, au lieu d'avoir recours aux fonctions du cortex frontal, telles que le raisonnement, la planification, la prise de décision, comme le font les non-autistes. Ces dernières fonctions se réalisent au sein des régions perceptives chez les autistes. »

En d'autres termes, les autistes réussissent aussi bien que les non-autistes dans des tâches impliquant la perception des visages, ou la lecture de mots, voire dans des tâches plus complexes de raisonnement et de perception d'objets, mais « le chemin pour y arriver est différent », fait remarquer la chercheuse avant d'ajouter que nous devrions davantage prendre en considération ces observations dans nos interventions auprès des autistes. « Plutôt que de s'obstiner à forcer les autistes à fonctionner comme nous, alors que cette manière de faire ne leur est pas naturelle, il faudrait plutôt miser sur leurs forces, se concentrer sur ce qu'ils font bien. Nos résultats montrent que les autistes traitent l'information d'une manière différente, ce qui suppose qu'ils apprennent d'une façon différente », déclare-t-elle tout en proposant de procéder par « une plus grande exposition à des informations visuelles pour leur permettre d'extraire les concepts qui s'y cachent. Les jeunes autistes vont feuilleter des encyclopédies, regarder divers matériels écrits, et ainsi arriver à une maîtrise de la lecture qui est supérieure à celle des non-autistes. »

Pour le Dr Mottron, ces résultats nous obligent aussi à revoir la définition actuelle de l'autisme. « L'autisme n'est pas un déficit, mais une expertise. Au lieu de caractériser l'autisme comme un déficit social, il nous faudrait plutôt le présenter comme un surfonctionnement perceptif », estime le chercheur.

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=les-autistes-auraient-une-acuite-hors-du-commun-20110417

14 mai 2011

article publié dans l'Ardennais le 14 mai 2011

Trigny / Les auxiliaires de vie scolaire Handicap : la réalité du terrain

Publié le samedi 14 mai 2011 à 11H00

Geoffroy faisant des mathématiques avec l'aide de Candice.

Geoffroy faisant des mathématiques avec l'aide de Candice.

Geoffroy, lourdement handicapé, a pu intégrer l'école à la rentrée de Pâques 2010 grâce à la nomination d'un AVS-i (auxiliaires de vie scolaire individuelle) qui lui était attribué. A la rentrée de septembre, c'est Candice Touret qui est nommée, mais quelque temps après, les parents de Geoffroy, l'institutrice et Candice apprennent que son contrat est précaire et s'arrêtera au 10 novembre. Après des démarches des parents auprès de Pôle emploi dont dépend Candice, de l'Éducation nationale et de la direction territoriale qui a appuyé le dossier auprès de l'Éducation nationale, son contrat fut finalement prolongé jusqu'au 10 mai.
Pôle emploi a ensuite fait miroiter à Candice que son contrat serait prolongé jusque là fin de l'année scolaire, mais oralement, et Candice a cru en leur parole. Les parents et l'équipe pédagogique se sont ensuite adressés à Mme Vautrin, députée, pour appuyer le dossier à l'échelon national, mais, malgré ses efforts, cela n'a pas abouti.
Il y a un mois, Pôle emploi a encore dit à Candice que son contrat serait probablement prolongé jusqu'au 1er juillet, évidemment, le « probablement » était de trop puisqu'il ne l'a pas été, et Pôle emploi a confirmé que Melle Touret était en fin de contrat et que celui-ci ne serait pas prolongé.
Les AVS-i sont malheureusement dévalorisées, mal considérés et très mal rémunérées pour un travail difficile, exigeant beaucoup de patience et de psychologie. Candice a fait un bien énorme à Geoffroy qui a beaucoup évolué grâce à l'école. Ceci n'étant d'ailleurs pas à sens unique, Geoffroy sensibilise ses copains de classe au handicap et sa joie de vivre rayonne autour de lui. Il est donc dommage d'arrêter tout ceci un mois et demi avant la fin de l'année scolaire ce qui marginalisera Geoffroy un peu plus, même s'il a eu la chance d'en profiter jusqu'ici.
Il est aussi inadmissible, en 2011, que des parents doivent se battre pour faire reconnaître et accepter leur enfant handicapé, encore une fois, le décret de 2005 qui prévoit l'intégration de tous les enfants handicapés à l'école est bafoué, alors qu'une jeune fille se retrouve au chômage, on a l'impression de marcher sur la tête.
Colmatage de dernière minute au moment où l'on écrit ces lignes, l'Éducation nationale prévient que Geoffroy aurait une remplaçante du 13 au 20 mai.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/trigny-les-auxiliaires-de-vie-scolaire-handicap-la-realite-du-terrain

14 mai 2011

Étude des modalités d'accompagnement des personnes avec TED dans trois régions françaises - synthèse mars 2011

Je vous livre directement la conclusion avec le lien pour prendre connaissance de la totalité de la synthèse très intéressante. (jjdupuis)

CONCLUSION


Les résultats de cette enquête indiquent que les pratiques d'accompagnement restent encore peu spécifiques au regard des problématiques effectives des personnes avec TED, même si une évolution peut être notée dans ce sens avec des interventions visant par exemple de façon ciblée le développement de la communication mais qui ne sont pas encore proposées de façon systématique. Ce constat est particulièrement vrai dans les structures accueillant des adultes, créant des discontinuités dans l'accompagnement qui peuvent être préjudiciables aux personnes. Les réponses aux questionnaires et aux entretiens montrent par ailleurs que des efforts importants existent au niveau de la formation dans les établissements et services, et qu'il existe dans un grand nombre de structures une réflexion pour améliorer l'accompagnement des personnes avec TED, notamment en associant plus étroitement la famille et la personne elle-même à sa prise en charge. Concernant la scolarisation des élèves avec TED, on remarque d'abord que celle-ci a lieu principalement en classe de maternelle, ciblant par conséquent davantage les apprentissages sociaux que scolaires. Les enseignants notent que les élèves font des progrès dans la plupart des cas, mais expriment des besoins importants en termes de formation et de partenariat, et souhaitent que le dispositif des AVS puisse être amélioré. Enfin, le recueil du point de vue des familles au travers des questionnaires et des groupes de discussion est très riche et permet de mettre l'accent sur les points d'insatisfaction mais aussi les éléments déterminants dans la qualité de la prise en charge, à savoir la collaboration entre les professionnels et la famille, l'association des parents à l'élaboration du projet individualisé, la réactualisation régulière de ce projet et l'utilisation d'outils ou techniques spécifiques aux TED, passant par la formation des professionnels.

Ces résultats montrent que notre société reste insuffisamment inclusive et des efforts devront être faits pour autoriser une véritable application de la loi de février 2005. Les jeunes gens que nous avons interrogés nous montrent le chemin à prendre par leurs propositions : mieux informer le grand public pour que la différence ne soit pas source de sur-handicap social, actualiser et diversifier la formation des professionnels, développer des services qui prennent en compte le désir d’autonomie et d’inclusion d’une partie des personnes avec TED, augmenter le nombre de structures pour éviter les discontinuités si nuisibles mais pourtant si nombreuses dans les parcours, ne pas oublier ceux qui ne peuvent prendre la parole pour défendre leurs besoins et notamment les plus jeunes enfants, les adultes les plus gravement atteints et ceux en situation de vieillissement. Soulignons également les changements qui s’opèrent dans les représentations des professionnels sur les conceptions et l’abord d’un handicap tel que l’autisme. L’intérêt qu’ils ont manifesté pour notre recherche en est probablement un indicateur.

Prendre connaissance de l'étude :

http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Synthese_Etude_des_modalites_d_accompagnement_des_avec_troubles_envahissants_du_
developpement_TED_dans_trois_regions_francaises_mars_2011.pdf

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