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"Au bonheur d'Elise"
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18 mars 2018

Autisme - Question de Danièle Cazarian à l'Assemblée Nationale

Dans le cadre des questions au gouvernement de ce jour, j’ai interrogé aujourd’hui Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées sur la prise en charge des troubles autistiques et sur le futur plan autisme du gouvernement

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17 mars 2018

Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme

 

Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme

Dans le cadre de la Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme, du 2 au 7 avril 2018, venez découvrir de nombreux spectacles ! Présence d'artistes autistes et non autistes pour des spectacles hors du commun !

https://quefaire.paris.fr

 

17 mars 2018

Autisme : Emotion et attachement - Laurent Mottron

Ajoutée le 9 mars 2018

Différents mais pas indifférents, les jeunes atteints d’autisme n’expriment pas leurs émotions et leur affection de la même façon que les autres. Pourtant leur attachement à leurs parents est très intense. Leur intérêt accru pour les aspects non sociaux de la relation les distrait de la relation à l’autre et les empêche d’exprimer clairement leurs émotions. Certaines thérapies, notamment le modèle de Denver, les incite à identifier leurs ressentis et à les traduire en mots. Laurent Mottron, professeur de psychiatrie à l’Université de Montréal et titulaire de la chaire en neurosciences cognitives. Un épisode du webdocumentaire "Le monde de l'autisme"

15 mars 2018

L'autisme est une psychose : la bourde de la psychologue Caroline Weill sur France 2 ?

 

L'autisme est une psychose : la bourde de la psychologue Caroline Weill sur France 2 ?

Dans l'émission " Je t'aime etc " présenté par Daphnée Bürki sur France 2 à 15H, le thème de ce jeudi 15 Mars était " Vivre avec une femme qui a une différence invisible " ... La love story a été débattu ensuite par la brochette habituelle de chroniqueurs, médecins, psy...

https://blog.francetvinfo.fr

 

15 mars 2018

MAIN BASSE SUR LES STUDIOS DE BRY le documentaire

Bry-sur-Marne est la ville où Elise a grandit ... avec beaucoup de bonheur ! Nous ne sommes pas loin des studios ... (Jean-Jacques Dupuis)

Ajoutée le 12 mars 2018 Un film pour découvrir les Studios de cinéma et de télévision de Bry-sur-Marne, une usine à rêves unique, et la mobilisation menée par une équipe de professionnels du cinéma pour sauver ce lieu de création face à une spéculation immobilière destructrice. Une lutte qui a connu l'été dernier un nouveau rebondissement. Pour suivre la situation des Studios de Bry-sur-Marne : https://www.facebook.com/sauvonslesst... https://twitter.com/sauverBry

Voir aussi :

Un documentaire sur la saga des Studios de Bry | 94 Citoyens

Lorsque la documentariste Sabine Chevrier a mené son opération de crowdfunding en juin 2017 pour tourner son documentaire sur l'histoire des Studios de Bry et la mobilisation qui les a sauvés, elle n'imaginait pas les nouveaux épisodes qui s'ajouteraient à son scénario à peine le tournage commencé.

https://94.citoyens.com

 

 

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15 mars 2018

Autisme. Handicap ou pas handicap ?

 

Autisme. Handicap ou pas handicap ?

Petite mise au point. Ou l'art délicat de se faire des amis. (des ennemis ? ah. ok. Tant pis) Je vais expliquer ici ce que j'en pense, en me basant sur : - mon diagnostic, - mon quotidien, - les rencontres d'autistes ou de parents d'autistes que j'ai faites.

http://journalduneasperger.com

 

14 mars 2018

Le business des didactiques psychanalytiques

13 mars 2018
Par Blog : Le blog de Jacques Van Rillaer

1) La raison de la colère de psychanalystes belges — surtout lacaniens — suite à la loi sur l’exercice de la psychothérapie. 2) L’origine de l’idée de « didactique » en psychanalyse. 3) L’autoanalyse de Freud était-elle réellement l’équivalent d’une didactique ? 4) Les bénéfices substantiels, pour les didacticiens, de la règle des didactiques psychanalytiques. 5) Le sentiment d’avoir été arnaqué.

Freud opposait sa psychanalyse aux psychothérapies. Il concédait que, dans certains cas, « nous serons obligés de mêler à l'or pur de la psychanalyse une quantité considérable du plomb de la suggestion directe » [1]. Lacan était plus radical : « C’est certain, ce n’est pas la peine de thérapier [sic] le psychique. Freud aussi pensait ça. Il pensait qu’il ne fallait pas se presser de guérir. Il ne s’agit pas de suggérer, ni de convaincre » [2]. La plupart des lacaniens français s’accordent à dire, comme par exemple Philippe Julien : « Aujourd'hui la psychothérapie n'est rien d'autre qu'une “fausse” psychanalyse. […] “Psychothérapie” est le nom d'emprunt de la psychanalyse lorsqu'elle se met au service de la psychiatrie et devient la “femme de chambre” de la médecine. […] La fonction de la psychothérapie : aider l'homme de la modernité à être l'homo technicus que l'entourage familial et le patron professionnel attendent de lui, c'est-à-dire être un élément d'un ensemble technico-bureaucratique » [3].

Des psychanalystes belges en colère

Des lacaniens belges souhaitent le titre de « psychothérapeutes » car il comporte des avantages substantiels : remboursement de traitements par les mutuelles et emplois dans des institutions de santé mentale. Or, la loi belge du 10 juillet 2016 stipule que la psychothérapie est un traitement spécialisé exercé par les détenteurs d'un diplôme universitaire en psychologie clinique, en orthopédagogie ou en médecine après une formation spécifique. Des lacaniens qui n’ont pas un de des trois diplômes de base sont en colère.

On peut s’étonner que des psychanalystes, qui détiennent un des diplômes leur permettant de porter le titre de « psychothérapeute », affirment haut et fort que ce diplôme est insignifiant pour se former à la psychothérapie et pour la pratiquer. Ainsi Gil Caroz, vice président de l’École de la Cause freudienne, exprime dans un des principaux quotidiens belges son mépris pour son propre diplôme de psychologue : « Qu’est-ce qu’un diplôme de psychologue ? Pas grand chose. Je le dis parce que j’en ai un. Je l’ai obtenu de la même façon que je suis allé à la commune chercher ma carte d’identité, c’est-à-dire pour avoir un papier. Brandir le diplôme de psychologue pour revendiquer la légitimité de “recevoir” des gens et s’insérer dans leurs parcours est un charlatanisme de haut niveau ». Caroz cite deux exemples, et pas d’autres, de ce qu’il a appris dans son université : « Quand un sujet concentre son attention sur la couleur rouge d’un tableau de Rorschach, c’est le signe qu’il a une personnalité agressive. Ou encore, qu’à caresser une souris trois fois par jour, on apprend les effets de l’acte de tendresse chez les humains » [4]. Caroz n’a sans doute pas étudié dans la même université que moi. À l’université de Louvain, où j’ai été étudiant, assistant et professeur, je n’ai jamais entendu pareilles sornettes [5]. Caroz semble n’avoir rien appris d’intéressant dans la sienne. Probablement se contente-t-il désormais de la rhétorique lacanienne, dont voici un échantillon de son cru : « L’orientation de la psychanalyse en institution passe par un effort de bien dire, mieux dire, dire autrement. À la place de “il vole tout le temps”, on préfère “il décomplète l’autre”. À la place de “il est hyperactif”, on préfère “la jouissance lui fait retour dans le corps” » [6]. Il fonde sa pratique sur ce genre d’énoncés de son Maître Lacan, que seuls comprennent les esprits «supérieurs» : « L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire » [7].

Caroz ridiculise-t-il son diplôme de psychologue par honnêteté ou par solidarité avec les psys qui ne l’ont pas ? Caroz est de ceux qui voudraient que la loi permette à toute personne de porter le titre de psychothérapeute pour autant qu’elle ait suivi une formation privée non universitaire de psychanalyste. Cela permettrait aux psychanalystes-formateurs de continuer à tirer profit des formations qu’ils organisent, formations qui comportent obligatoirement la longue et très coûteuse « analyse didactique ». La nouvelle loi belge sur l’exercice de la psychothérapeute risque de dissuader des candidats qui savent qu’ils ne pourront pas porter le titre de psychothérapeute.

Ceux qui, comme moi, ont fait partie d’une École de psychanalyse, savent que la principale raison de défendre les psychanalystes non psychologues et non psychiatres, alors qu’on détient soi-même les diplômes requis, est essentiellement d’ordre mercantile. Ils savent que ces formations privées et surtout les analyses didactiques c’est du big business.

L’origine de l’idée de psychanalyse didactique

Au début des années 1910, les premiers confrères de Freud, qui se réunissaient régulièrement chez lui, ont constaté que leurs analyses « profondes » n’aboutissaient pas aux mêmes significations « fondamentales » que les analyses de Freud. Ces analystes sont alors entrés en conflit avec Freud, un conflit qui aboutira à la rupture des relations de Freud avec Adler en 1911 et avec Stekel l’année suivante.

Freud a estimé que les interprétations d’Adler et de Stekel étaient l’expression d’une résistance affective à reconnaître la primauté de la sexualité dans tous les troubles. Il a également interprété ces désaccords comme des symptômes de troubles mentaux. Il a psychiatrisé les contestataires, un mécanisme de défense qu’il appliquera à tous ses opposants [8]. Il écrit à Jung le 14 mars 1911 : « Stekel représente l'inconscient pervers, non corrigé ; Adler, le moi paranoïaque ».

Le même scénario s’est rejoué en 1912 avec Jung, que Freud avait considéré, dans un premier temps, comme son « cher fils et successeur » [9] et qui venait d’être élu premier président de l’Association Psychanalytique Internationale. Jung estimait que le refoulement de la sexualité n’expliquait pas tous les troubles. Freud attribuait à nouveau cette réserve à des « résistances » affectives. Jung imagina alors un moyen de résoudre les conflits d’interprétation et de préserver l’unité de la jeune confrérie des analystes : tous les psychanalystes devraient se faire psychanalyser par un confrère de manière à éliminer les résistances qui sont des symptômes de refoulements. Les analystes devraient dès lors interpréter plus objectivement les propos des patients et arriver, sans entraves affectives, aux ressorts ultimes des troubles. C’est cette idée qui a présidé à la naissance de l’idée d’« analyse didactique ». Jung et d’autres se sont alors faits psychanalyser par des confrères et des consœurs. Freud a soutenu le principe, à ceci près qu’il refusa de se soumettre lui-même à cette sorte de purification psychologique. Il déclara ne pas avoir besoin d’être analysé par quelqu’un d’autre car, affirmait-il, il avait déjà procédé à sa propre son analyse. Il ajouta que c’est son auto-analyse qui lui avait permis ses principales découvertes, passant sous silence ses très nombreuses lectures.

Jung refusa cet expédient. Quand Freud le traita de « névrosé », il répliqua dans une lettre, qui précipita la fin de leurs relations : « Je ne suis pas névrosé du tout — bien heureux ! Je me suis en effet fait analyser lege artis et tout humblement, ce qui m'a fort bien convenu. Vous savez bien jusqu'où peut aller le patient dans son auto-analyse, il ne sort pas de sa névrose — comme vous. […] Aimez-vous donc à ce point les névrosés que vous êtes toujours entièrement d'accord avec vous-même ? » [10]

Le conte de l’autoanalyse de Freud

Freud écrivait à Fliess, le 14 août 1897, au sujet de ses états de dépressivité : « Je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m'occupe, c'est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution. D'autres choses restent encore cachées. C'est d'elles que dépend en premier lieu mon humeur. Cette analyse est plus difficile que n'importe quelle autre » [11].

Dans l’espoir de se soigner et de mieux travailler, Freud commença à s’analyser systématiquement en octobre, mais il cessa le mois suivant ! Il écrivit le 14 novembre : « Mon autoanalyse reste interrompue. J'ai compris pourquoi. Je ne peux m'analyser moi-même qu'avec des connaissances objectivement acquises (comme un étranger), l’autoanalyse proprement dite est impossible, sinon il n'y aurait pas de maladie [névrotique] » [12].

À lire sa correspondance, on constate que son autoanalyse a été très brève (à peine quelques semaines !), fort décevante et finalement reconnue impossible ! Cette mini autoanalyse deviendra néanmoins un dogme essentiel de l’histoire du freudisme. Son disciple Ernest Jones, dans sa biographie du Maître, écrira que ce fut là « le plus héroïque de ses exploits » et ajoutera : « Le caractère unique de cet exploit demeure. Ce qui a été fait une fois demeure à jamais. Car nul ne pourra désormais être le premier à explorer ces profondeurs » [13]. Nous renvoyons le lecteur intéressé par les diverses fonctions de la propagation de ce mythe à l’enquête de deux historiens, M. Boch-Jacobsen et S. Shamdasani [14].

Un job en or

Quand Jung a proposé que les analystes se soumettent à une analyse dans l’espoir de dépasser les conflits d’interprétations qui minaient l’unité de la jeune association psychanalytique, Freud avait été d’emblée conquis par l’idée et lui avait trouvé des justifications : convaincre de l’existence de l’inconscient, apprendre la technique et opérer la sélection des candidats [15]. En fait, Freud avait vite compris qu’il s’agissait d’une activité beaucoup plus facile, plus rentable et plus gratifiante que d’essayer, souvent en vain, de traiter des malades [16]. À la fin de sa vie, il écrira « avoir traité des patients dans les premiers temps », mais que les didactiques étaient devenues ensuite sa « principale occupation » [17]. À lire sa correspondance, on constate que c’était devenu l’occupation quasi exclusive. Ainsi, il écrivait déjà le 3 novembre 1921 à Pfister : « Tout mon temps est accaparé par des médecins anglais et américains. En sorte que je travaille maintenant pour le dollar et n’arrive à rien faire d’autre » [18].

Lacan a fait de même, mais en pire : comme l’Église catholique a fait le commerce des indulgences, lui a fait le commerce des didactiques, à raison de plusieurs dizaines de séances par jour [19]. Il a inauguré la technique des « séances à durées variables », invariablement courtes, ensuite très courtes et finalement minuscules. Les candidats au titre d’analyste avaient à peine le temps de s’allonger et de dire quelques mots. En fait, la seule chose qui comptait pour eux était d’être reconnu « psychanalyste formé par Lacan ». C’est très précisément cette pratique qui sera à l’origine de la création par Lacan de sa propre École de psychanalyse. En effet, à partir de 1953 les dirigeants de l’Association internationale de psychanalyse (IPA) ont, à plusieurs reprises, rappelé Lacan à l’ordre. Chaque fois, il y eut « promesses de Lacan, non tenues, bien sûr, puis colères, amabilités, injures, rapprochements, ruptures » [20]. En juillet 1963, l’IPA a décidé que les didactiques menées par Lacan ne seraient plus reconnues par l’Association. Lacan pouvait continuer à analyser des patients et même faire des cours pour de futurs analystes, mais il se proclama « excommunié » comme Spinoza l’avait été par la communauté juive [21]. Ensuite, ce sera le coup de théâtre du 21 juin 1964 : Lacan créa sa propre École, où il édictera ses propres règles.

La véritable raison de la création de l’École freudienne de Paris — qui pourrait s’appeler « l’École des intérêts de Lacan » — est toujours soigneusement passée sous silence par les lacaniens qui en sont informés. Beaucoup de lacaniens ignorent cette raison. Pendant les quatorze années de mon affiliation à l’École belge de psychanalyse (créée en 1965 et rattachée à l’École de Lacan), je n’ai jamais entendu parler de la véritable raison pour laquelle Lacan avait fondé l’EFP [22]. Je ne l’ai apprise qu’en 1985, en lisant Voyages extraordinaires en Translacanie de François Perrier [23].

Lacan a justifié l’innovation des séances « à durée variable » dans un texte de 1953. Il écrit qu’elle rejoint la technique zen, qu’elle « déconcerte la résistance du patient », qu’elle « brise le discours pour accoucher la parole ». Quand ce texte a été réédité en 1966 dans les Ecrits, Lacan a ajouté cette note en bas de page : « Pierre de rebut ou pierre d’angle, notre fort est de n’avoir pas cédé sur ce point (1966) » [24].

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La direction de didactiques est un job en or, au sens figuré comme au sens propre : facile, pas fatiguant, il rapporte gros : les élèves-analystes ont en principe peu de troubles importants, ils arrivent à l’heure, paient rubis sur l’ongle et adoptent une attitude de soumission comme Kardiner, qui écrivait dans le journal de sa didactique : « J'avais peur de Freud : je craignais qu'il découvre mon agressivité cachée. Je passai donc une alliance muette avec Freud : “Je continuerai d'être docile pourvu que vous m'accordiez votre protection”. S'il me repoussait, je perdais à jamais toute chance d'entrer dans le cercle magique de la profession » [25].

Hélas, il n’est pas démontré que cette pratique améliore la clairvoyance et la santé mentale de ceux qui s’y soumettent. Freud écrivait à René Laforgue le 5 janvier 1928 : « Cela me déroute parfois que les analystes eux-mêmes ne soient pas radicalement changés par leur commerce avec l'analyse » [26]. Dans un de ses derniers textes, il reconnaissait : « Il est incontestable que les analystes n’ont pas complètement atteint, dans leur propre personnalité, le degré de normalité psychique auquel ils veulent éduquer leurs patients. Des adversaires de l’analyse ont coutume de relever cet état de fait en ricanant et d’en tirer argument pour conclure à l’inutilité des efforts analytiques » [27].

Par ailleurs, un effet de cette initiation sacramentelle, qui est clairement démontré, est de conditionner le candidat à adopter les dogmes de son École, condition indispensable pour y être reconnu membre titulaire [28].

Le sentiment d’avoir été arnaqué

Les didactiques durent des années, à raison de plusieurs séances par semaine. Dans nombre d’Écoles — surtout des lacaniennes — le coût total s’élève au prix d’une maison ou plus. Beaucoup de « formés », qui ne sont pas diplômés psychiatre ou psychologue, ne peuvent récupérer la mise. Les plus heureux ont le sentiment de faire partie d’une congrégation élitiste. Les frustrés ont le sentiment d’avoir été arnaqués. Certains méditent amèrement sur ces aveux de Lacan au soir de sa vie : « Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. […] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, parce que j'ai un surmoi comme tout le monde » [29].

 

lacan-moue

———————

[1] “Les voies de la thérapie psychanalytique”. Œuvres complètes, PUF, 2012, XV, p.141.

[2] “Ouverture de la section clinique”. Ornicar?, Bulletin périodique du champ freudien, 1977, 9 :5.

[3] Philippe Julien (2003) “L'approche freudienne de Lacan”. In : Mony Elkaïm (ed.) A quel psy se vouer ? Seuil, 2003, p.17-33.

[4] “Qui est charlatan ?” La Libre Belgique, 30-6-2016, p.53.

[5] A vrai dire, quand j’étais étudiant à Louvain on enseignait le test des taches d’encre créé par le psychanalyste Herman Rorschach. L’interprétation des réponses aux planches, qui m’a été enseignée, était tout de même plus complexe que « rouge => personnalité agressive ». Soulignons que ce test a généralement été dédaigné par les psychologues d’orientation scientifique. Les utilisateurs sont en majorité des psychanalystes ou des psys adhérant à la doctrine freudienne. Pour eux, le Rorschach permet de démasquer une partie de l’Inconscient au sens défini par Freud.

[6] Cité in Moret, A. (2018) Les troubles dys. En finir avec les idées recues. Dunod, p.115.

[7] Sic. Télévision. Paris : Seuil, 1973, p. 72. Pour l’explication de la 2e phrase, taper dans Google : « déconvertis de la psychanalyse »

[8] Pour une série d’exemples, voir Van Rillaer, J. (2005) “Les mécanismes de défense freudiens”. In Meyer, C. et al., Le livre noir de la psychanalyse. Les Arènes, p. 413-441.

[9] Freud écrit cette expression dans sa lettre du 10 août 1910 à Jung. In Freud, S. & Jung, C., Correspondance. Trad., Gallimard, vol. 2, p. 81.

[10] Lettre du 18-12-1912. Ibidem, p. 311 (italiques de Jung).

[11] Freud, S. (1887-1904) Lettres à Wilhelm Fliess. Éd. établie par J. M. Masson. PUF, p.331.

[12] Ibidem, p. 357.

[13] Jones, E. (1953) Sigmund Freud : Life and Work. Basic Books, vol. 1. Trad., La vie et l'œuvre de Sigmund Freud. PUF, 1970, p. 351s.

[14] Le dossier Freud. Enquête sur l’histoire de la psychanalyse. Paris: Les Empêcheurs de penser en rond, 2006, p. 63-84.

[15] “Die endliche und die unendliche Analyse” (1937) Gesammelte Werke, XVI : 94s.

[16] Dans “Les patients de Freud” (éd. Sciences humaines, 2011), l’historien M. Borch-Jacobson, qui a travaillé aux Archives Freud (à Washington) présente les 31 patients à présent bien connus de Freud. À peine trois patients ont bénéficié de sa “cure par la parole”. Les autres n'ont pas été améliorés ou se sont même détériorés. Plusieurs ont fini en institution psychiatrique ou se sont suicidés. Voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1969

[17] “L’analyse finie et l’analyse infinie” (1937) Trad. Œuvres complètes. PUF, XX 25.

[18] In Freud, S. & Pfister, O. (1963) Correspondance. 1909-1939. Trad., Gallimard.

[19] Cf. Van Rillaer, J. (2010) “Comment Lacan psychanalysait”. Science et pseudo-sciences, 293: 96-106. En ligne : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1553

[20] de Mijolla, A. (1982) “La psychanalyse en France”. In R. Jaccard (éd.) Histoire de la psychanalyse. Hachette, p. 84.

[21] Le Séminaire XI. Seuil, 1973, p. 9.

[22] Le lecteur qui douterait de mon ignorance peut lire d’un bout à l’autre les 420 pages de mon livre Les illusions de la psychanalyse, publié en 1981 (Éd. Mardaga). Pour des détails sur la création de l’EFP et la stratégie du silence, voir J. Van Rillaer (2010) “Mensonges lacaniens”. Science et pseudo-sciences, 293 : 57-63. En ligne : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1825

[23] Éd. Lieu Commun, 1985.

[24] “Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse” (1953), rééd. in Ecrits (Seuil, 1966), p. 315s.

[25] Kardiner, A. (1978) Mon analyse avec Freud. Trad., Belfond, p. 90.

[26] Nouvelle Revue Française de Psychanalyse, 1977, 15 : 235.

[27] “L’analyse finie et l’analyse infinie” (1937) Trad., Œuvres complètes. PUF, XX 49.

[28] Pour des témoignages d’analystes sur le conditionnement psychanalytique : J. Van Rillaer, Les illusions de la psychanalyse. Mardaga, 1981, p. 204 à 210. — Meyer, C. et al. (2005) Le Livre noir de la psychanalyse. Les Arènes, p. 390-399.

[29] Intervention de Jacques Lacan à Bruxelles, 26 février 1977. “Propos sur l’hystérie”. Quarto [Supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne], 1981, n° 2.

 

Deux sites pour d’autres publications de J. Van Rillaer sur la psychologie, la psychopathologie, l'épistémologie, les psychothérapies, les psychanalyses, etc.

1) Site de l'Association Française pour l'Information Scientifique: www.pseudo-sciences.org

2) Site de l'université de Louvain-la-Neuve: https://moodleucl.uclouvain.be/course/view.php?id=9996

et cliquer “Oui” à : "Règlement"

ou bien:  1° Taper dans Google : Moodle + Rillaer + EDPH

2° Cliquer sur : "EDPH – Apprentissage et modification du comportement"

3° A la page suivante, cliquer “Oui” à : "Règlement"

14 mars 2018

Vidéo Hugo Horiot toujours intéressant ... Mais !

Voilà un point de vue qui a mon sens reste particulier et restreint ... Ce style de discours fini par être agaçant pour les parents d'enfants qui comme ma fille ont un handicap sévère d'autisme ... Ces autistes là et c'est la très grande majorité sont en très grande difficulté ...
Ils ne peuvent s'exprimer et défendre leurs droits et comptent naturellement sur leurs familles et sur les associations.
Le talent des uns ne saurait représenter les difficultés des autres ...
(Jean-Jacques Dupuis)

14 mars 2018

Nantes Autisme : le singulier chemin d’Otis

14.03.2018 10:35
L’agence Manpower organise ce jeudi 15 mars une journée portes ouvertes afin de pourvoir plus de 100 postes au sein de STX Franc


Bettina Dupin, mère d’un autiste et comportementaliste, propose une éducation sur mesure révolutionnaire.

Nantaise « pur beurre », Bettina Dupin est une vraie militante et ne manque pas une occasion de faire valoir la nécessité d’une éducation structurée pour les jeunes autistes. Elle rêve d’en faire un véritable enseignement. Et en pose les premiers jalons dans un ouvrage intitulé Autiste, j’ai le droit de m’instruire que Laurence Rigaud, professeur d’arts appliqués, illustre avec justesse.

Une approche novatrice et des outils sur mesure pour les autistes

Mère de famille, elle connaît bien ce handicap complexe. Elle y a consacré une grande partie de sa carrière. Et elle vit ce « chemin singulier d’Otis » avec son propre garçon. C’est ainsi qu’elle commence sa leçon : « Il est beau mon fils, un peu bizarre, plutôt étrange. Oui, il est différent ! Il a une personnalité atypique. Peu bavard il est sans doute rêveur… Commencent alors de grands monologues hermétiques avec certaines instances décisionnaires oscillant entre une certaine histoire de deuil et un autre volet autour de l’institutionnalisation forcée à vie. Une sombre histoire sordide où mon héros serait en perte de chance continue… »
Bettina la battante ne veut pas de cela. Et ça se voit.

A lire dans Presse Océan ce mercredi 14 mars

12 mars 2018

Rencontre avec Daniel Tammet, écrivain hors du commun

 

Rencontre avec Daniel Tammet, écrivain hors du commun

L'écrivain anglais Daniel Tammet était à Bastia ce dimanche 11, pour présenter son nouveau livre au Parc Galea. Identifié autiste à l'âge de 25 ans, il est polyglotte et maîtrise pas moins de 11 langues. Grâce à la synesthésie, il joue avec mots, chiffres, couleurs, textures, sensations et émotions.

https://france3-regions.francetvinfo.fr

 

9 mars 2018

PERCUJAM - Le Film !

9 mars 2018

AIN Saint-Didier-sur-Chalaronne : il sauve son maître de stage

 

Le 08/03/2018 à 19:35
mis à jour à 21:29
Mathieu a été honoré par la mairie de son village. Photo Julia BeaumetMathieu a été honoré par la mairie de son village. Photo Julia Beaumet

N’écoutant que son courage, Mathieu Deriol Querat, une jeune autiste Asperger, a réussi à dégager son maître de stage bloqué par un tronc d’arbre alors que les deux hommes travaillaient en forêt.

« Du sang dépassait de sa botte. Je devais agir vite. J’ai utilisé une première tronçonneuse qui est restée coincée dans le tronc puis une seconde. Sur les conseils de Patrick j’ai réussi à couper un morceau et à le dégager » explique l’élève de seconde professionnelle agricole, en spécialité élevage, au lycée des Sardières à Bourg-en-Bresse.

Une belle leçon de courage pour ce garçon solitaire et un exemple pour tous les jeunes.

7 mars 2018

Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, était l'invitée du Magazine de la santé lundi 5 mars 2018

 

Intégration et handicap : les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr En 2012, Sophie Cluzel a organisé le premier "Grenelle de l'intégration des jeunes handicapés dans la société". Aujourd'hui, elle travaille dans le gouvernement d'un président qui a annoncé ne plus vouloir de personnes vivant en situation de handicap sans solution...

https://www.allodocteurs.fr

 

7 mars 2018

Groupe d'études : autisme - 15ème législature - Assemblée nationale - Composition au 7.3.2018

 

Groupe d'études : autisme - 15ème législature - Assemblée nationale

Presentation de l'Assemblee nationale, du palais Bourbon, de ses membres (deputes), de son fonctionnement et de son actualite : agenda, travaux en cours (amendements, rapports, commissions, lois), textes et dossiers (legislatifs ou d'actualite)...

http://www2.assemblee-nationale.fr

 

7 mars 2018

Samedi 7 avril 2018 Congrès Autistes & Artistes organisé par AUTISME PACA à Six-Fours-Les-Plages

6 mars 2018

RAPPEL -> RIAU (Rencontres Internationales de l'AUtisme) & le CRAIF prépare le prochain salon : 6 et 7 avril 2018

6 mars 2018

Une Tunisienne de 14 ans crée une application dédiée aux autistes

 

Une Tunisienne de 14 ans crée une application dédiée aux autistes

Un hackathon a été organisé le weekend du 24 au 25 février 2018 par Orange Tunisie et Technovation Tunisia, durant lequel 80 filles ont pris part.

http://www.webdo.tn

 

5 mars 2018

Ciné-ma différence samedi 10 mars 2018 16h00 : Mary et la fleur de sorcière - au Kosmos à Fontenay-sous-Bois

Envol Loisirs
 
 
Mary et la fleur de sorcière - séance ciné-ma différence 
 
 
 
Samedi 10 mars 2018 -  film à 16 heures (ouverture des portes 20 mn avant)
 
C'est l'été. Mary vient d'emménager chez sa grand-tante dans le village de Manoir Rouge. Dans la forêt voisine, elle découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu'une fois tous les 7 ans. On l'appelle la "fleur de la sorcière". Pour une nuit seulement, grâce à la fleur, Mary possèdera des pouvoirs magiques et pourra entrer à Endor, l'école la plus renommée dans le monde de la magie, qui s'élève au-dessus du ciel, au-delà des nuages.
Le secret de la fleur de la sorcière se révèlera à elle petit à petit…
 
Pour s'inscrire à la séance
 
 
 
 
 
Des séances ouvertes à tous et adaptées aux personnes , enfants, adolescents, adultes dont le handicap s'accompagne de troubles du comportement. Sandrine Bonnaire est la marraine de Ciné-ma différence
 
Tout savoir sur les séances
 
 
 
 
 
Tout savoir sur les séances organisées à Fontenay sous bois
 
 
Envol Loisirs
 
 
 
 
 
 
 
 
4 mars 2018

Excessivement handicapé

article publié dans Yanous

Pris comme exemple d'une vie autonome grâce à des aides humaines permanentes, Marcel Nuss s'insurge contre l'instrumentalisation dont il fait l'objet alors que l'austérité réduit les budgets et la capacité de personnes handicapées dépendantes à sortir d'établissements médico-sociaux.

        "Je vous rappelle Marcel Nuss, qui est lui-même excessivement handicapé, qui a les 3x8 avec lui parce qu'il est totalement dépendant, et il vous vous dit 'je suis autonome parce que je suis bien accompagné". Qui a dit ça ? Sophie Cluzel, secrétaire d'État aux personnes handicapées, lors de la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée Nationale du 21 février dernier, pendant son audition sur la politique de l'emploi des personnes handicapées.

On m'a déjà affublé du "lourdement handicapé", du "pauvre handicapé", du "polyhandicapé" (alors que j'ai "juste" un plurihandicap), j'en passe et des meilleures, mais jamais d'un "excessivement handicapé". C'est dire si, aux yeux de cette ministre, "je suis handicapé avec excès". Avoir un handicap me semblait pourtant suffisant. Cependant, si de surcroît il est excessif, je suis mal barré. D'après le Larousse, la définition d'excès, c'est : "Ce qui dépasse la mesure moyenne ou jugée normale" et "ce qui dépasse les limites permises, convenables". Que je dépasse la mesure pour certains, ce n'est pas un secret, quant aux limites permises et convenables, n'en parlons même pas.

Que Madame la secrétaire d'État voie mon handicap ainsi, elle qui vient de ce milieu, me laisse quelque peu perplexe et ne présage rien de bon pour sa vision de la "politique du handicap"; du reste, qu'elle soutienne la réforme de l'Allocation Adulte Handicap qui va faire des perdants, et s'attelle à la suite de la déconstruction de la mise en accessibilité est révélateur, sans être étonnant lorsqu'on sait ce qu'ont réussi à pondre, en leur temps, ses prédécesseurs.

Cela dit, qu'elle sache que j'existe et me prenne en exemple serait très flatteur si... elle ne se servait pas de moi. Du reste, si exemplaire suis-je à ses yeux, pourquoi met-elle si "excessivement" de temps à me répondre suite à l'envoi, en novembre 2017, d'un ouvrage consacré à l'accompagnement sexuel en France - sujet sur lequel elle ne s'est toujours pas prononcée - et, plus encore, à me rencontrer afin que nous en parlions ouvertement ? En fait, elle est "excessivement" peu pressée, à l'instar des susdits prédécesseurs. Dès que le sujet est trop brûlant, on joue à la patate chaude. 


 

En outre, Madame la secrétaire d'État m'utilise "excessivement" mal. Je ne suis exemplaire que lorsque cela arrange et, pire, à mauvais escient. En effet, je n'ai jamais fait du "trois-huit" mais du 24h/24, car on n'est pas autonome en trois-huit étant contraint par les changements de poste. Et par-dessus le marché, on doit s'accommoder avec trois accompagnants différents par jour. Madame a-t-elle idée de ce que cela représente dans son corps et dans sa tête d'être accompagné à longueur de journées et d'années ? "Excessivement" non, d'évidence. Alors ne parlons pas de devoir vivre, que dis-je, dépendre à perpétuité de trois aidants par jour; faites le calcul sur un mois. C'est ce que vivent la plupart de mes congénères. Heureusement, j'ai trouvé un système plus humain et respectueux de la personne accompagnée et de ses accompagnant-e-s; il suffit que Madame me contacte pour en savoir plus, et puis de se démener afin d'améliorer la situation. Je suis même prêt à lui donner un coup de main, c'est dire mon envie que la France soit fière de sa politique du handicap; elle en est bien loin.

Et, ce qui est plus grave, c'est que Madame la secrétaire d'État se serve de mon nom pour une proposition gouvernementale qui fleure "excessivement" le recul insidieux. Sur le principe, je suis le premier à penser qu'il est urgent de sortir "des murs" le maximum de personnes handicapées, mais pas à n'importe quel prix. Or, quand on connaît ce gouvernement, et les précédents, il est aisé de voir l'entourloupe qui se profile derrière ce généreux élan de libéralisme social. Encourager un maximum de gens à opter pour l'emploi direct, ou le mandataire, cela représenterait une sacrée économie pour l'État et les collectivités territoriales. Sauf que c'est "excessivement" dangereux parce qu'il faut certaines capacités pour être capable d'assumer une vie "autonome", et des moyens adéquats, ce qui est une Arlésienne pour la majorité des bénéficiaires. D'autant qu'il faut aussi du personnel en nombre, parfaitement qualifié, fiable et prêt à travailler à domicile, et c'est loin d'être gagné, surtout avec les salaires indignes qu'on leur donne; même pour moi, il y a des périodes où c'est épuisant parce que rien n'est prévu pour combler les lacunes de l'emploi direct.

L'accompagnement médico-social à domicile peut être un enfer à haut risque lorsqu'on n'est pas préparé et/ou en mesure de le gérer, et si la Prestation de Compensation du Handicap n'est pas à la hauteur des besoins comme c'est le cas pour au moins 80% des bénéficiaires. Il est vital de lancer un programme éducatif dans les prétendus lieux de vie, si on souhaite ouvrir "la porte aux oiseaux", car l'autonomie s'apprend; encore faut-il des financements conséquents afin de prendre en charge un tel programme... dont les établissements médico-sociaux sont "excessivement" privés. Et bien sûr une réelle volonté, ce dont je me permets de douter. Franchement, faut pas rêver, à moins d'être excessivement naïf, nous vivons une politique inhumaine et irresponsable de réduction du budget par tous les moyens, sans augmentation, pas dans le champ du social en tout cas.

Cessons donc d'être "excessivement" dupes, qui plus est face à une ministre qui ne répond pas aux questions qui lui sont posées par les parlementaires. Le sujet de la journée c'était "l'emploi", pas la PCH-emploi-direct. Entre nous, Madame la secrétaire d'État, j'assume la responsabilité de quatre emplois à temps plein sans aucune compensation, il est donc difficile de prétendre que je ne suis pas employeur, vous ne trouvez pas ? Ça me demande chaque mois des heures de travail qui, par ailleurs, sont payés aux services prestataires. Pourquoi cette inégalité "excessivement" injuste et disproportionnée ? En revanche, si le même employeur fait une erreur de gestion, les conséquences sont pour sa pomme, "exclusivement". C'est mon choix d'être employeur, me direz-vous. Certes. Un choix que vous voulez inciter d'autres à faire...

En fait, contrairement à ce qu'on est en droit de penser, la politique c'est "excessivement handicapant", surtout entre certaines mains.


Marcel Nuss, écrivain,
président de l'Association Pour la Promotion de l'Accompagnement Sexuel (Appas), mars 2018.

 

4 mars 2018

VIDEO Autisme : interview du Professeur Bernadette Rogé

Pr Bernadette ROGE

Le Professeur Bernadette ROGE évoque son parcours, la création du CeRESA et l'introduction du modèle de Denver en France (intervention précoce pour enfants autistes) ESDM.

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