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"Au bonheur d'Elise"

11 avril 2016

Nord : Des logements pour aider les autistes à devenir plus autonomes

article publié dans 20 Minutes

INITIATIVE Un bailleur social et une association ont créé une résidence de dix logements pour accueillir de jeunes autistes dans des conditions favorisant l’autonomie…

La résidence HabiTED comporte dix logements pour de jeunes majeurs autistes.

La résidence HabiTED comporte dix logements pour de jeunes majeurs autistes. - M.Libert / 20 Minutes

Mikael Liber

Mis à jour le 01.04.2016 à 07:14

Il fallait juste y penser. L’association Israa et le bailleur social Notre Logis ont travaillé sur un projet de résidence où de jeunes majeurs autistes pourraient vivre en autonomie.

L’idée s’est concrétisée et « HabiTED » est sortie de terre dans la commune de Roncq. Dix locataires autistes, y ont pris leurs quartiers en janvier.

Unique en France

Flambant neuf, le bâtiment bardé de bois se dresse dans une rue calme de Roncq, près de Tourcoing. Dix logements de 33 m2 sont habités par des jeunes atteints d’autisme à différents degrés. Au rez-de-chaussée, un plus grand appartement sert de lieu de vie commun. « C’est un projet unique en France qui m’a été soumis en 2012 par Fabienne De Oliveira, la présidente de l’Israa », explique Arnaud Delannay, le directeur de Notre Logis.

Cette initiative vise à rendre les autistes plus autonomes, tout mettant à leur disposition un accompagnement, toujours indispensable. « Les intervenants passent matin et soir dans le lieu de vie pour aider les résidents dans leur vie quotidienne, détaille Fabienne De Oliveira, qui est aussi la maman d’une des locataires. Mais quand ils sont chez-eux, ils doivent faire leur cuisine, leur vaisselle, leur lessive, comme tout le monde ».

« Ça change de la routine »

Vianney, 23 ans, occupe un logement au premier étage. Diagnostiqué Asperger, il est en 3e année de physique fondamentale à Lille 3. « J’avais de petites appréhensions avant d’emménager, notamment pour faire la cuisine, reconnaît-il. Mais je suis bien ici, on est au calme et ça change de la routine de chez mes parents. »

Vianney habite un T1 dans la résidence HabiTED, à Roncq.Vianney habite un T1 dans la résidence HabiTED, à Roncq. - M.Libert / 20 Minutes

Sa maman, Marie-Cécile, constate avec joie les progrès de son fils après seulement deux mois de vie tout seul : « On le sent heureux et il s’entend bien avec les autres locataires ».

Bien moins cher qu’une institution

Chez HabiTED, chacun paye son loyer et ses charges, comme n’importe qui. Et pour les prestations d’accompagnement, « cela revient environ à 50 euros par jour contre 250 euros en institution », assure Arnaud Delannay.

Une « économie » non négligeable qui a suscité l’intérêt du département. « Même si ça marche il ne s’agit pas de faire du copier-coller, prévient Fabienne De Oliveira. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, comme l’implication des parents ».

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10 avril 2016

Equitation adaptée avec l'association Trott'Autrement

Très belle ballade ce matin à Gouvernes Elise sur Prince accompagnée par Olivia & Mathilde. C'était la dernière séance avec Olivia Jami qui part aménager sa propre structure en Bourgogne ...

Elise a fait sans problème la connaissance de Mathilde.

Le jeune homme avec un grand sourire, accompagnateur bénévole sur la séance, est un certain Nicolas.

-> Voir + ici

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P1090651=> le site de Trott'Autrement

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10 avril 2016

Autisme Ariège : une association très dynamique

article publié dans LA DEPECHE

Publié le 10/04/2016 à 03:49, Mis à jour le 10/04/2016 à 09:37

Les membres d'Autisme Ariège ne manquent pas d'énergie./Photo DDM.

Les membres d'Autisme Ariège ne manquent pas d'énergie./Photo DDM.

Le 2 avril, c'était la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Chaque jour, les chiffres concernant l'autisme s'affichent, de plus en plus alarmants. On ne parle pas d'un autisme, mais de spectre de troubles autistiques. En effet, il existe une telle diversité clinique que ce trouble paraît complexe et reste mal connu si on n'y est pas sensibilisé. Une naissance sur cent est touchée par les TSA (troubles du spectre autistique) et quand on sait que 37 % des Français pensent, à tort, que l'autisme est un trouble psychologique (étude «Opinion Way», 2012), alors on comprend l'ampleur du travail que doivent fournir les associations comme Autisme Ariège. L'occasion de parler de cette association, située au 4, place du Sémalier à Saint-Jean-du-Falga.

Un besoin repéré en Ariège

Partenaire d'Autisme France, Autisme Ariège travaille sans relâche pour proposer aux personnes avec autisme et à leur famille des réponses adaptées et de proximité quant à l'accompagnement, notamment par la mise en place d'un réseau de professionnels spécifiquement formés. Ce réseau, qui œuvre pour l'inclusion dans le milieu ordinaire, répond à un besoin repéré et non satisfait sur le département. Il comprend actuellement deux psychologues, une psychomotricienne, une orthophoniste et deux éducatrices qui œuvrent à mettre en place cet accompagnement.

Dans le cadre du projet communal «Vivre ensemble», Autisme Ariège s'est associée au LEC, accueil jeunesse, pour organiser des manifestations, notamment la marche solidaire, qui a connu un succès certain, ou encore, l'accueil au centre de loisirs des enfants avec autisme dans des conditions optimales.

D'autre part, une convention de partenariat avec l'inspection académique, signée cette année, permet aux membres de l'association de proposer des interventions en milieu scolaire afin de sensibiliser les élèves à cette différence.

Ariège Autisme propose encore, tout au long de l'année, des manifestations, des rencontres, des débats et s'associe à l'organisation de divers événements.

Autisme Ariège tient une permanence dans ses locaux, les premier et troisième samedis du mois, de 9 h 30 à 12 heures, pour accueillir, informer, aider ou encore écouter les familles concernées.

Plus d'informations au 0982608202.

La Dépêche du Midi

10 avril 2016

Autiste, cette petite fille ne parle qu'avec son chat. Et il l'a métamorphosée

article publié dans Holidog TIMES

fille-autiste-chat-thula-2

C’est l’histoire d’un duo hors du commun. Iris, une fillette de 6 ans atteinte d’autisme, partage sa vie avec Thula, un adorable matou.

 

fille-autiste-chat-thula-11Source : @Arabella Carter-Johnson

 

Les deux amis vivent dans la campagne anglaise de Leicestershire, près de Birmingham. Et depuis l’arrivée du matou dans le foyer, la petite fille est métamorphosée.

 

fille-autiste-chat-thula-15Source : @Arabella Carter-Johnson

 

Pourtant, Iris a connu un début de vie difficile. Ses parents étaient en effet très inquiets lorsque les médecins l’ont diagnostiquée autiste.

 

La mère, Arabella Carter-Johnson, raconte au Daily Mail :

 

Ma fille souffre d’un autisme sévère et les médecins nous disaient qu’elle ne parlerait jamais. Qu’il lui serait difficile de nouer des relations comme tous les autres enfants. Et ensuite nous avons eu Thula et tout a changé. Notre fillette est  devenue capable de nous communiquer ce qu’elle veut.

 

fille-autiste-chat-thula-12Source : @YouTube

 

Ella s’est ouverte et a dépassé ses peurs

 

Cette rencontre a donc bouleversé le paysage mental de la petite Iris. Forte de la présence de son nouveau compagnon, la fillette s’est peu à peu ouverte au monde.

 

Ses capacités de communication se sont améliorées et elle s’est montrée plus encline à nouer des relations avec d’autres personnes.

 

fille-autiste-chat-thula-10Source : @YouTube

Désormais, le Maine coon la suit dans toutes ses activités : vélo, lecture, peinture et même…baignades !

 

fille-autiste-chat-thula-6Source : @YouTube

 

Thula adore en effet l’eau et ne raterait pour rien au monde une séance de baignade avec sa petite humaine, dans le bain où même à la piscine !

 

Grâce à lui, la fillette a ainsi dépassé sa peur de l’eau.

 

fille-autiste-chat-thula-3Source : @YouTube

 

Iris est aujourd’hui une petite fille épanouie. Elle montre même un certain talent pour la peinture, activité qu’elle pratique régulièrement. Bien sûr, Thula n’est jamais très loin…

 

fille-autiste-chat-thula-13Source : @YouTube

 

Vous pouvez suivre les aventures de ce duo extraordinaire sur leur chaîne YouTube.

 

 

En France, la Fondation 30 Millions d’Amis encourage la zoothérapie, cette pratique médicale qui consiste à introduire des animaux auprès de personnes en difficultés afin de réduire le stress, d’aider au développement de la motricité, et de stimuler l’intellect. Pour en savoir plus, c’est par ici.

 

Via : @30Millionsd’Amis

10 avril 2016

Santé : autisme et la non-assistance à enfance - et futurs adultes ! - en danger.

Sur les 750 000 enfants qui naissent chaque année en France, 1 % d’entre eux soit 8 000 enfants seront affectés à des degrés divers par l’autisme. Lors d’une soirée télévisée consacrée à cette maladie sur France 2 le 29 mars, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées nous apprend que le nombre de places dans des classes spécialisées de l’éducation nationale pour l’accueil de ces enfants sera doublé à la prochaine rentrée, pour atteindre environ 750 places, soit une place pour 34 enfants malades si ces places sont exclusivement situées en maternelle, ou une place pour 85 enfants malades si ces places sont réparties sur l’école maternelle et l’école primaire. L’éducation nationale n’accueille tous les autres enfants qu’à temps partiel dans des classes non adaptées avec l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire sans formation, dans un savant « bricolage » où l’Etat compte sur la bonne volonté du personnel et se donne bonne conscience en faisant semblant de respecter ainsi la loi de 2005 sur l’accueil des personnes handicapées ! Ces chiffres donnent le vertige et une idée claire sur l’étendue du désert institutionnel qui confine ces enfants et leurs familles dans un statut d’enfants et d’adultes en danger faute d’assistance.

Certes, la France ne peut combler son retard en ce domaine en quelques années, et priorité doit être donnée à la formation d’un personnel éducatif spécialisé pour ensuite pouvoir créer de nouvelles structures d’accueil au sein de l’éducation nationale. Au manque de moyens financiers souvent allégué pour ce retard, il est assez facile d’opposer que des budgets conséquents sont affectés à la médecine pour la prise en charge de l’autisme, psychiatrie et génétique incluses, et que le bénéfice de cette prise en charge médicale pour les enfants et leurs familles au quotidien reste à démontrer. Le combat pour les enfants autistes, « cause nationale », est une question de justice et d’égalité. C’est aussi un débat où de nombreux pouvoirs institutionnels et leur légitimité peuvent être remis en question. Le secteur institutionnel médical est loin d’être prêt à transférer les moyens et les compétences qui lui sont allégués au profit du secteur éducatif spécialisé pour ces enfants qui restent alors de fait en situation de « non-assistance à personne en danger ».

Pédiatre assurant depuis de nombreuses consultations hospitalières au service des enfants autistes, et témoin de l’incurie des services publics pour la prise en charge de ces enfants et de leurs familles, je me permets de vous adresser ce court texte en réaction et commentaire à une émission de France 2 du 29 mars consacré à l’autisme.

Bruno JEANDIDIER Pédiatre en  Seine-Saint-Denis, cabinet à Aulnay-sous-Bois consultation de pédiatrie  à Hôpital Bondy

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9 avril 2016

Guide pédagogique > pratiques pédagogiques efficaces pour les élèves atteints de TSA - Canada 2007

 

 

9 avril 2016

Des autistes s'essayent à l'autonomie en résidence dédiée, première en France

Des autistes s'essayent à l'autonomie en résidence dédiée, première en France©AFP, AFP

Baptiste BECQUART, publié le 8 avril

Autisme: une résidence HLM près de Lille a pour vocation l'émancipation de jeunes adultes hors des établissements spécialisés

"C'est un tremplin pour une vie normale": Vianney, la vingtaine rugissante, savoure son autonomie. Pour la première fois en France, une résidence HLM née en janvier à Roncq (Nord) a pour vocation l'émancipation de jeunes adultes autistes hors des établissements spécialisés.

Dans cette banlieue de Lille, dix autistes habitent la résidence "HabiTED" en toute autonomie, ou presque. Deux fois par jour, une équipe de quatre travailleurs sociaux financée par le département rend visite à chacun d'eux dans leur appartement personnel pour les aider dans les tâches quotidiennes.

Cloué au mur du local réservé aux intervenants, l'emploi du temps organise leur semaine: lessive le lundi pour Louise, rangement et budget le mardi pour Madeline, rasage et ongles le mercredi pour Vianney...

"C'est surtout une aide sur l'aspect pratique: comment régler un thermostat, répondre au téléphone, sortir la poubelle. Pour des autistes, ces gestes simples peuvent très vite devenir angoissants", explique Fabienne de Oliveira, présidente de l'association Israa, porteuse du projet.

Madeline, en CAP cuisine et entretien, fourre son linge dans l'une des deux machines à laver collectives, au rez-de-chaussée. "Etre en autonomie, ça ne veut pas dire savoir tout faire", claironne-t-elle. Une affiche présente les différentes étapes d'utilisation de la machine, comme "Ouvrir le hublot" certes, mais aussi "Le refermer"... "Sans quoi ils ne le feraient tout simplement pas", pointe Fabienne de Oliveira.

- Entre stabilité et changement - A Roncq, la résidence se fond dans l'urbanisme. Les appartements ressemblent à des studios d'étudiants, l'espace et le confort en plus, pour un loyer de 500 euros. "L'objectif était que ça ne ressemble en rien à une résidence pour handicapés: on ne stigmatise pas, on insère. Les dix logements sont banalisés, bien intégrés à la ville, à deux pas des commerces et des transports", souligne Arnaud Delannay, directeur général du bailleur social Notre Logis.

Vianney, pull bleu sur les épaules, vient de faire son ménage sous les directives - fermes - d'une intervenante. Il se réjouit de sa nouvelle vie: "Je suis vraiment bien ici. J'étais pressé de m'installer, je me disais que ça apporterait un changement dans ma vie. On a plein d'activités et de sorties, ça sert de tremplin pour une vie normale".

"Depuis janvier il est plus adulte, il a plus d'automatismes", approuve sa mère, Marie-Cécile. "Il a appris aussi à appeler à l'aide car les autistes n'ont pas le réflexe de le faire".

C'est lorsqu'on demande à Vianney, en troisième année de licence de physique fondamentale, les inconvénients de la résidence, qu'on entrevoit le désir d'être un jeune comme les autres: "C'est un peu loin de Lille, quand on veut aller à des soirées ce n'est pas très pratique".

On en oublierait presque leur condition d'handicapés - c'est d'ailleurs l'objectif. Ils devront pourtant rester deux ans au moins avant, peut-être, de chercher un logement... encore plus normal.

Certains ont toujours des difficultés à se convaincre que le jeu en vaut la chandelle, tel Franck, 22 ans. Il ne veut "pas trop que ça se sache" qu'il est ici, soupèse longuement chacune des questions, le menton appuyé sur son poing, avant de livrer des réponses dubitatives: "Ici, c'est correct, ça peut aller".

Pour Arnaud Delannay, la réussite du projet tient en ce qu'il s'inscrit à rebours des établissements traditionnels, peu adaptés aux autistes en mal d'autonomie: "En France on cherche à mettre des structures partout. C'est souvent infaisable en termes de montage, ça coûte cher et ça ne répond pas aux attentes".

"On mutualise, on optimise", abonde Fabienne de Oliveira. "Les intervenants sont stables, contrairement au système de visite à domicile traditionnel, où ils restent un mois puis partent, et où il fallait tout reconstruire à chaque fois. Or les autistes sont réticents au changement". Des réticences que Vianney, Franck et les autres s'emploient à vaincre au jour le jour.

9 avril 2016

Hier soir au cinéma avant le film > Je suis autiste et alors ?

SOS AUTISME - Il est autiste, et alors ? avec Juliette BINOCHE (Campagne 2016)

8 avril 2016

Photo souvenir du gala du Hérisson 2 avril 2016

Un clic sur la photo pour en savoir +

gala du hérisson photo souvenir

8 avril 2016

Pour rappel SAMEDI 9 AVRIL > Conception d'un projet adultes par l'association AIME 77

Et le 9 avril, c'est demain !

Pour rappel : un café parent (ouvert aux parents) autour du sujet de l’accompagnement de l’autisme à l’âge adulte, le samedi 9 avril, à 10H30, à l’IME ECLAIR, 2 avenue du Général de Gaulle, 77600 Bussy Saint Georges (RER A 25mn PARIS NATION / A4 25mn PARIS BERCY, sortie 12). Vous pouvez écrire à aime77@orange.fr pour plus d'information.

https://www.facebook.com/ImeEclair/
L’association AIME77, gestionnaire de l’IME ECLAIR (IME experimental ABA) participe actuellement à la conception d’un projet adultes et nous voulons démontrer que la prise en charge d’un adulte avec autisme dans un établissement peut être ouverte, inclusive, bientraitante et construite en partenariat avec les familles, même pour des adultes n'ayant pas un haut niveau de fonctionnement/autonomie.
Si vous êtes proches d’un adulte avec autisme et que vous avez envie de contribuer, par vos idées, suggestions ou simplement en partageant avec nous votre histoire de vie avec un adulte touché par autisme, vous pouvez aussi m’envoyer des idées et suggestions par message privé ou par courriel aime77@orange.fr
On vous invite aussi à participer à un café parent autour du sujet de l’accompagnement de l’autisme à l’âge adulte, le samedi 9 avril, à 10H30, à l’IME ECLAIR, 2 avenue du Général de Gaulle, 77600 Bussy Saint Georges (RER A 25mn PARIS NATION / A4 25mn PARIS BERCY, sortie 12). Vous pouvez appeler au 0663092035 ou écrire à aime77@orange.fr pour plus d'information.

 

IME Eclair
Le premier I.M.E experimental ABA en France ! (qui dit mieux ?)
8 avril 2016

L'autisme : reconsidérer la nature humaine

article publié dans le Huffington Post

Mélanie Ouimet Headshot
Publication: 06/04/2016 17:54 EDT Mis à jour: 06/04/2016 17:54 EDT

Pour ce premier billet, je vous expose un concept grandissant, mais encore méconnu qui me tient grandement à cœur. Celui de la neurodiversité.

La beauté et la force de l'humanité résident dans la diversité qui la compose. La diversité humaine est vaste et comporte plusieurs dimensions. L'intelligence cognitive n'en fait pas exception. Il n'existe pas de manière unique de penser, de concevoir, de percevoir le monde qui nous entoure. Tout comme la diversité ethnique, culturelle, sexuelle et biologique, la diversité cognitive enrichit la société et est essentielle au développement des êtres vivants.

L'intelligence différente est parmi nous, partout. L'autisme, le TDAH, la dyslexie, la dyspraxie, la bipolarité, etc. font partie de ces formes d'intelligence d'exception. La condition autistique sera plus précisément traitée dans ce présent écrit puisque cette condition me touche personnellement.

L'autisme est perçu comme une maladie ou un trouble à éradiquer, à guérir. Néanmoins, les personnes directement concernées, les autistes, pour la grande majorité d'entre eux, ne souhaitent pas être sauvés de leur condition. Les autistes revendiquent le droit d'exister pour qui ils sont: des humains intègres à part entière. Les autistes ne sont ni des êtres brisés, ni des êtres inférieurs. Leur cerveau ne comporte ni lacune ni anomalie. Il n'est pas endommagé, mais organisé de manière différente. Grossièrement, nous pourrions dire que le cerveau des neurotypiques (personnes typiques, «normales») est conçu pour avoir des habiletés sociales et le cerveau des autistes est conçu pour avoir des capacités perceptives. Aborder l'idée éventuelle d'un traitement peut porter de graves préjudices aux autistes. Pour un autiste, vouloir à tout prix le guérir revient à dire qu'il n'est pas assez bien et digne pour vivre tel qu'il est.

L'autisme d'un n'est pas l'autisme des autres. L'unanimité quant à ce concept semble irréaliste. Entre autistes de Kanner non verbaux et autistes Asperger, a priori, l'unité paraît inconcevable. Bien que l'idée semble énorme, elle mérite réflexion. Pour un parent, avoir un enfant autiste représente de nombreux défis à relever au quotidien, et parfois ses défis peuvent sembler insurmontables. Dans notre société actuelle, il y a plusieurs obstacles à franchir et l'aide véritable se fait très rare. Il ne s'agit en aucun cas de négliger et de nier ces embûches. Il s'agit de revoir notre manière de conceptualiser la neurodiversité. La différence est normale, saine et souhaitable avec tout ce qu'elle implique. Ses forces et ses défis. Les forces doivent être mises à
profit et doivent être encouragées. Les défis limitatifs et handicapants doivent être améliorés.

L'amélioration d'une condition ne veut pas dire l'éliminer. Les difficultés de communication, l'anxiété, la gestion de la colère, l'hypersensibilité, etc. ne sont pas propres à l'autisme, mais propres aux humains. Nous avons tendance à prendre la difficulté comme étant un problème intrinsèque à l'autisme et oublions parfois qu'il y a une personne, un humain qui se cache derrière le mot autisme. Une personne qui demande soutien, bienveillance et respect face à sa condition. Concentrons-nous à aider la personne autiste en difficulté en l'outillant de manière empathique à sa situation propre et unique afin que son quotidien en soit bonifié. Au même titre que nous aiderions une personne anxieuse à gérer son anxiété par exemple.

Nous dépensons des millions de dollars pour des recherches qui permettraient d'éradiquer l'autisme et de le prévenir alors que nous devrions mettre nos efforts dans l'amélioration de la qualité de vie des personnes autistes et leur apporter du soutien, ainsi qu'à leurs proches. Les autistes devraient toujours avoir le droit de choisir leur traitement et leur forme d'aide et le tout, suivant la nature de leur personnalité profonde sans devoir subir quelconque assimilation dans le but de les changer.

Ce mouvement a été lancé par des personnes autistes. Ils ont un message important à transmettre et ils méritent d'être entendus. Ces autistes sont bien avec leurs différences et ils ne souhaitent pas être «guéris» de leur condition autistique. Les autistes verbaux et non verbaux s'allient à ce mouvement. Nous n'avons qu'à penser aux deux têtes de file de ce mouvement, Jim Sinclair, qui n'a pas parlé avant l'âge de 12 ans et Amanda Baggs, qui est considérée comme une autiste de bas niveau sévèrement handicapée. Les autistes ont beaucoup à apporter à la société. Les autistes parlent pour eux même. Il est grand temps de les écouter.

La neurodiversité nous amène à regarder ces conditions neurologiques uniques sous un autre œil afin d'y percevoir toutes les vertus des esprits distincts plutôt que d'y voir des pathologies en soi. En voyant des campagnes de sensibilisation très alarmante et négative sur l'autisme en cataloguant ce «trouble» de catastrophe, de déficit parsemé de difficultés, de lacunes et de manques à combler, les autistes se retrouvent d'emblée condamnés à êtres des individus inférieurs et limités tout au long de leur vie. L'estime de soi s'en retrouve entièrement démolie et leur plein potentiel demeure en dormance caché au fond d'eux. À l'inverse des images véhiculées qui mettent à l'avant les déficiences, le mouvement de la neurodiversité voit les personnes autistes comme des individus possédant une combinaison complexe de forces et de difficultés cognitives.

Un cerveau distinct, des branchements cérébraux différents auxquels arborent des individus singuliers, avec une vision exceptionnelle de la vie. Ce cerveau remarquable n'a rien à voir avec une maladie ou un trouble. Ces distinctions relèvent de la neurologie, de la biologie, de la génétique qui sont à la base même de l'hétérogénéité de la vie. La différence choque, la différence effraie, la différence est déroutante. Pourtant si précieuse. La différence est rafraîchissante, la différence est galvanisante, la différence colore la vie.

L'idée peut sembler énorme, saugrenue et marginale, mais ne mérite-t-elle pas réflexion? Je vous invite à revenir à la base et à reconsidérer la nature humaine. Je vous invite à repenser l'autisme au travers le prisme de la diversité humaine. L'autisme est une richesse pour l'humanité. Laissez les autistes vous guider vers leur vision du monde avec leur langage. Ils ont beaucoup à vous apprendre et nous en sortirons tous grandis.

8 avril 2016

Samedi 16 avril, Fontenay-sous-bois > Alice au pays des merveilles au Kosmos, ciné-ma-différence

information publiée sur le site d'Envol Loisirs

Samedi 16 avril - Alice aux pays des merveilles - séance à 16h00 (ouverture des portes dès 15h30)

 
Dans un parc, une jeune fille prénommée Alice, juchée sur un arbre, écoute de manière distraite sa sœur lui faire une leçon d'histoire tout en jouant avec son chat Dinah. C'est alors que surgit un lapin blanc vêtu d'une veste et portant une montre. Il se plaint d'être en retard et entre dans un terrier, suivi par Alice qui souhaite se joindre à la fête. Elle tombe dans un trou, sa robe servant de parachute, croisant dans sa descente des meubles et des objets flottant dans l'air... Elle découvre un monde fantastique mais a très vite envie d'en ressortir...Film de Disney d'après l’œuvre de Lewis Caroll
Film : Américain
Genre : Animation
Durée : 01h15min
Année de prod. : 1951

Cette séance sera suivie d'un gouter.....

8 avril 2016

Questions d'actualité au Gouvernement : Claire-Lise Campion interpelle sur l'autisme

article publié dans la lettre d'infos de Claire-Lise Campion, Sénatrice de l'Essonne

Accueil du site de Claire-Lise Campion

mercredi, 06 avril 2016

Questions d’actualité au Gouvernement : Claire-Lise Campion interpelle sur l’autisme

Dimanche 2 avril se tenait la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Au lendemain de ce mouvement international dont la vocation est  d'informer le grand public sur ce trouble du développement, Claire-Lise Campion a interrogé la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion pour obtenir un bilan d’étape du 3ème plan autisme et connaitre les actions de la France en matière de sensibilisation.

 Texte de la question issu du compte rendu du Sénat (www.senat.fr)

M. le président. La parole est à Mme Claire-Lise Campion, pour le groupe socialiste et républicain.

Mme Claire-Lise Campion. Ma question s'adresse à Mme la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion.

Le troisième plan autisme 2013-2017 a prévu un budget de plus de 205 millions d'euros pour répondre aux nombreuses difficultés que rencontrent les personnes autistes et leurs familles dans leur parcours de vie. Durant cette période, 3 400 places d'accueil supplémentaires sont programmées.

Ce troisième plan préconise un dépistage de l'autisme dès l'âge de dix-huit mois, une prise en charge précoce et intensive et une évolution des pratiques professionnelles conforme aux recommandations de la Haute Autorité de santé.

Pouvez-vous, madame la secrétaire d'État, nous dresser un nouveau bilan d'étape ?

La volonté politique est forte et les moyens mobilisés sont importants, mais la liste des problèmes rencontrés est encore longue : erreurs de diagnostic ; diagnostic tardif du fait des délais de prise en charge auprès des centres de ressources autisme ; encombrement des centres médico-psychologiques qui ne permet pas une prise en charge optimale ; enfin, pénurie de places dans les établissements spécialisés.

Par ailleurs, les enfants et les adultes atteints de troubles du spectre autistique aspirent à être des citoyens à part entière. Cela requiert que chacun d'entre nous lutte contre les a priori, contre la peur de l'autre, la peur de la différence.

Le comité des droits de l'enfant des Nations unies a récemment adressé à la France une série de recommandations. Il préconise notamment de mener des campagnes de sensibilisation pour combattre la stigmatisation et les préjugés.

Pouvez-vous nous indiquer les mesures prises par le Gouvernement dans ce domaine, au lendemain de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme ?

 (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et républicain, du groupe CRC, du groupe écologiste et du RDSE)

 

Réponse de la secrétaire d'Etat

M. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion.

Mme Ségolène Neuville, secrétaire d'État auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion. Madame la sénatrice, je connais votre implication sur le sujet du handicap et de l'autisme en particulier. Vous m'interrogez sur le bilan du troisième plan autisme. Je n'aurai toutefois pas assez de deux minutes pour le détailler.

Je vous informe d'ores et déjà et déjà que je présenterai ce bilan devant le Comité national de l'autisme le 21 avril et devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale le 27 avril, à leur demande. Je serais très heureuse de le présenter également à la commission des affaires sociales du Sénat, si son président et ses membres me le demandaient.

Les préconisations du comité des droits de l'enfant de l'ONU ont fait suite à l'audition de la France sur ce sujet. Certaines portent sur la scolarisation des enfants. La scolarisation des enfants avec des troubles du spectre autistique fait bien partie des priorités du troisième plan autisme. Avec Najat Vallaud-Belkacem, nous y travaillons. Les unités d'enseignement maternel sont une vraie réussite : nous en avions prévu cent, mais il y en aura finalement dix de plus, qui ouvriront à la rentrée de 2016. Nous poursuivrons l'effort.

Concernant les campagnes de sensibilisation et d'information, l'ONU les a effectivement recommandées. J'ai lancé la première campagne de sensibilisation gouvernementale sur l'autisme le 2 avril, laquelle intègre plusieurs éléments.

Le premier est un spot grand public qui raconte l'histoire du petit Elliot et qui est visible dans plus de 250 cinémas en France jusqu'au 15 avril.

Le deuxième est un site expérientiel, qui permet à chacun d'entre nous de se mettre à la place d'une personne avec des troubles du spectre de l'autisme. Je vous recommande de vous y rendre, à l'adresse dismoielliot.fr.

Le troisième est un site internet de référence, qui diffusera toutes les informations officielles à partir du mois de septembre 2016.

Enfin, le quatrième est le fruit du travail de vidéastes, de Youtubers, comme l'on dit, qui se sont mobilisés pour réaliser des vidéos sur le sujet, lesquelles ont été vues plus de 500 000 fois.

Vous le voyez, le Gouvernement est mobilisé pour informer sur ce qu'est l'autisme et pour faire diminuer les préjugés envers les personnes autistes.

(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et républicain, du groupe écologiste et du RDSE.)

Dernière modification le jeudi, 07 avril 2016
7 avril 2016

L'intervention précoce en autisme pour les parents

Information publiée sur le site des éditions DUNOD

l'intervention précoce en autisme pour les parents

Avec le modèle de Denver

Collection: Mon cahier d'accompagnement, Dunod
2016 - 384 pages - 190x240 mm
EAN13 : 9782100722808

L’autisme est un trouble neurodéveloppemental dont l’impact sur l’évolution de l’enfant est très lourd. La précocité du diagnostic et de la mise en place d’une intervention adaptée conditionnent beaucoup la progression de l’enfant et son accès à une meilleure qualité de vie. Le Early Start Denver Model (ESM) est une approche développementale et comportementale qui met l’accent sur l’apprentissage dans un contexte socio-émotionnel positif. Ce programme a donc été conçu pour répondre aux besoins spécifiques de très jeunes enfants et pour une stimulation optimale de leurs compétences. L’objectif de ce livre est de fournir aux parents et à l'entourage des outils et des stratégies pour aider l'enfant atteint d'autisme à retrouver une trajectoire de développement positive aussi vite que possible.

7 avril 2016

Projet adulte > association AIME 77 gestionnaire IME ECLAIR - café parents samedi 9 avril Bussy Saint Georges

Pour rappel : un café parent (ouvert aux parents) autour du sujet de l’accompagnement de l’autisme à l’âge adulte, le samedi 9 avril, à 10H30, à l’IME ECLAIR, 2 avenue du Général de Gaulle, 77600 Bussy Saint Georges (RER A 25mn PARIS NATION / A4 25mn PARIS BERCY, sortie 12). Vous pouvez appeler au 01 64 44 44 16 ou écrire à aime77@orange.fr pour plus d'information.

6 avril 2016

Communication de l'association Meuphine > Carnaval à Tournan en Brie samedi 9 avril 2016

CARNAVAL A TOURNAN EN BRIE Samedi Prochain !

Nous vous invitons à venir nous rejoindre ce samedi 9 avril 2016 à partir de 9h30 au Champ de Foire (voir programme de la journée proposé par la Municipalité de Tournan).

Une douzaine de bénévoles de l'Association Meuphine sera présente pour le maquillage de tous les enfants qui défileront au traditionnel Carnaval de Tournan.

Meuphinement vôtre !!

Photo de Nadine Vallet.

 

6 avril 2016

Autisme : le gouvernement promet des mesures contre le packing

Autisme : le gouvernement promet des mesures contre le «packing»

Cette technique, qui consiste à envelopper les enfants autistes dans des linges humides et froids, est considérée comme de la maltraitance. La secrétaire d’Etat aux personnes handicapées a annoncé des mesures anti-packing.

Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, a annoncé mardi 5 avril 2016 des mesures contre le "packing", une technique utilisée encore aujourd’hui sur des enfants autistes. Elle répondait à un député du Morbihan qui l’interpellait sur cette « pratique maltraitante », lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Des circulaires vont être envoyées aux Agences régionales de santé pour mieux encadrer cette technique.

Cette initiative gouvernementale ne tombe pas par hasard. Un rapport de l’Onu, publié en février dernier, critique le packing et demande à la France de l’interdire.

Un choc thermique

Le packing consiste à envelopper un enfant autiste dans des linges humides et froids, avant de le réchauffer rapidement. Les séances durent 45 minutes et peuvent se répéter plusieurs fois par semaine. L’idée est que l'enveloppement et le choc thermique aideraient l’enfant à prendre conscience de son corps et, par la suite, à entrer en contact avec les autres.

Extrêmement controversée, et cela depuis de nombreuses années, cette technique a provoqué la colère d’associations de parents d’enfants autistes. Certaines ont même porté plainte contre des médecins qui la pratiquent. En 2012, la Haute autorité de santé et l’Agence nationale d’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux se sont montrées « formellement opposées » à cette pratique, hors protocole de recherche.

Une étude française en cours

Il faut dire qu’une étude est en cours au CHU de Lille, financée sur fonds publics dans le cadre d’un PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) pour tenter d’évaluer l’efficacité du packing. Lancée en 2008, elle n’a pas encore abouti. 

Bébé a la tête plate : quelles solutions ?
Auteur: 
Sylvie Dellus
Publié le 06.04.2016
6 avril 2016

Autisme : mise en garde de l'ANSM contre la prescription d'un neuroleptique

20h45, le 05 avril 2016, modifié à 21h05, le 05 avril 2016
Autisme : mise en garde de l'ANSM contre la prescription d'un neuroleptique
@ JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
L'agence du médicament a lancé mardi une mise en garde contre la prescription d'un neuroleptique à des enfants autistes.

L'agence du médicament ANSM a lancé mardi une mise en garde contre la prescription à des enfants autistes d'un neuroleptique, l'aripiprazole (Abilify et génériques), qui n'est pas autorisé dans ce type de troubles et qui peut entraîner des idées suicidaires.

Dans un communiqué diffusé sur son site, l'ANSM précise qu'à sa demande, les laboratoires qui commercialisent le médicament ont envoyé une lettre aux professionnels de santé courant mars pour leur rappeler les "indications approuvées en France et en Europe" - qui n'incluent pas l'autisme - ainsi que "les précautions d'emploi liées au suicide".

Commercialisé depuis 2004. En février, l'association "Vaincre l'autisme" avait demandé au ministère de la Santé d'ouvrir une enquête sur la prescription grandissante d'Abilify à des enfants autistes. Commercialisé en France depuis 2004 par le laboratoire Otsuka Pharmaceutical Europe, l'Abilify est un neuroleptique indiqué dans le traitement des schizophrénies et des troubles bipolaires. Chez les adolescents de plus de 13 ans souffrant de troubles bipolaires, la durée de traitement ne doit pas dépasser 12 semaines, selon la notice du laboratoire.

Efficacité non établie. Dans un point d'information, l'ANSM reconnaît que l'aripiprazole est utilisé dans l'autisme, alors même que la sécurité et l'efficacité de la molécule "n'ont pas été établies dans les troubles autistiques". Elle précise qu'un suivi national a été mis en place et que les laboratoires qui commercialisent les médicaments à base d'aripiprazole ont été interrogés "sur les mesures qu'ils pourraient prendre" pour réduire les risques liés à une utilisation pour des pathologies non autorisées. Concernant le risque de suicide, mis en avant par "Vaincre l'autisme", l'agence indique qu'au niveau international, 7 cas de suicides et 137 cas de comportements/idées suicidaires ou de tentatives de suicide ont été rapportés chez des enfants et des adolescents âgés de 3 à 7 ans.

La prise en charge de l'autisme reste encore trop dominée en France par les psychiatres, dénoncent des associations de parents qui défendent des méthodes éducatives et comportementales reconnues.

6 avril 2016

Saisine officielle du défenseur des droits - Personnes handicapées françaises de Belgique > Discrimination

5 avril 2016

L'aripiprazole - Abilify - ne doit pas être utilisé dans le traitement de l'autisme

article publié sur allodocteurs

L'agence du médicament ANSM a lancé mardi une mise en garde contre la prescription à des enfants autistes d'un neuroleptique, l'aripiprazole (Abilify® et génériques), qui n'est pas autorisé dans ce type de troubles et qui peut entraîner des idées suicidaires.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP

Rédigé le 05/04/2016

L'aripiprazole ne doit pas être utilisé dans le traitement de l’autisme

Flacon d'aripiprazole tel que commercialisé aux Etats-Unis (cc Eric Gingras).

Dans un communiqué diffusé sur son site, l'ANSM précise qu'à sa demande, les laboratoires qui commercialisent le médicament ont envoyé une lettre aux professionnels de santé courant mars pour leur rappeler les "indications approuvées en France et en Europe" – qui n'incluent pas l'autisme – ainsi que "les précautions d'emploi liées au suicide".

En février, l'association "Vaincre l'autisme" avait demandé au ministère de la Santé d'ouvrir une enquête sur la prescription grandissante d’Abilify®  à des enfants autistes.

Commercialisé en France depuis 2004 par le laboratoire Otsuka Pharmaceutical Europe, l'Abilify® est un neuroleptique indiqué dans le traitement des schizophrénies et des troubles bipolaires. Chez les adolescents de plus de 13 ans souffrant de troubles bipolaires, la durée de traitement ne doit pas dépasser 12 semaines, selon la notice du laboratoire.

Dans un point d’information, l'ANSM reconnaît que l'aripiprazole est utilisé dans l'autisme, alors même que la sécurité et l'efficacité de la molécule "n'ont pas été établies dans les troubles autistiques".

Elle précise qu'un suivi national a été mis en place et que les laboratoires qui commercialisent les médicaments à base d'aripiprazole ont été interrogés "sur les mesures qu'ils pourraient prendre" pour réduire les risques liés à une utilisation pour des pathologies non autorisées.

Concernant le risque de suicide, mis en avant par "Vaincre l'autisme", l'agence indique qu'au niveau international, 7 cas de suicides et 137 cas de comportements/idées suicidaires ou de tentatives de suicide ont été rapportés chez des enfants et des adolescents âgés de 3 à 7 ans.

La prise en charge de l'autisme reste encore trop dominée en France par les psychiatres, dénoncent des associations de parents qui défendent des méthodes éducatives et comportementales reconnues.

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