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"Au bonheur d'Elise"

13 août 2015

Vidéo : Top 10 des réactions les plus stupides face à une personne autiste

Ajoutée le 10 mai 2014

Diagnostiquée par le Centre de Ressources Autisme de ma région avec le syndrome d'Asperger à l'âge de 27 ans, je n'ai de cesse depuis d'informer sur ce syndrome. Cette vidéo bonus vient en complément des articles que je publie sur le blog emoiemoietmoi.over-blog.com. Bon visionnage!

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12 août 2015

Enfants autistes en France : entre droits bafoués au quotidien et combats acharnés des parents

article publié dans le Huffington Post sur le blog de Sophie Janois

Sophie Janois Headshot
Publication: 12/08/2015 08h54 

JUSTICE - Nuits sans sommeil, incompréhensions de l'extérieur, préjugés, inquiétudes multiples au regard de l'avenir, tel est le quotidien des parents d'enfants autistes aujourd'hui. Cela pourrait relever d'un destin particulier, de la vie, seulement voilà, en matière d'autisme, les personnes concernées doivent en plus se débattre dans un imbroglio administratif et institutionnel qui les malmène.

Les responsables sont à la fois l'Etat (en dépit des efforts du secrétariat d'Etat au handicap), les Conseils départementaux et leurs services d'aide sociale à l'enfance, les MDPH (maisons des personnes handicapées), certains établissements sanitaires et médico-sociaux, les experts psychiatres désignés et l'Education nationale. Ils se sont ni plus ni moins enlisés dans une scandaleuse ignorance qui rend leurs interventions contre-productives au regard de ce que l'on serait en droit d'attendre d'un pays se disant protecteur de ses enfants les plus vulnérables.

Pourtant, les droits des enfants autistes existent mais ils ne sont pas respectés voire violés, ce à plusieurs niveaux

Depuis l'obtention d'un diagnostic fiable jusqu'à la mise en place d'une prise en charge adaptée, en passant par la scolarisation, le parcours des familles est celui du combattant, ce sur fond de menaces d'enfermement inadéquat en hôpital psychiatrique et de menaces de placement par l'aide sociale à l'enfance.

L'injustice a fait son lit dans le foyer de ces familles. Il s'agit d'un scandale dont je suis témoin en ma qualité d'avocat, mais que les institutions françaises, dans toutes ses strates, ont beaucoup de mal à traiter. Cela s'explique, en partie, par l'emprise de la psychanalyse, exception française, dernier bastion d'une armée tenue par des impératifs financiers, accusant les mères de tous les maux, et notamment d'être à l'origine des troubles du développement de leur enfant.

Or, en mars 2012, soit depuis plus de 3 ans déjà, la Haute autorité de Santé (HAS) a mis au banc les théories psychanalytiques. On n'aide pas un enfant autiste en le maintenant sur un divan, encore moins sa famille. On ne doit pas remettre en cause les capacités éducatives et relationnelles des mères en raison de l'autisme de leur enfant. Ces façons d'un autre âge ont été déclarées "non consensuelles" par la communauté scientifique française et internationale. L'autisme est un trouble d'origine neuro-développementale (donc physique et non pas psychique) voire environnementale (pollution etc.). Les seules thérapies scientifiquement validées sont les thérapies cognitivo-comportementales et développementales.

Hélas, sur le terrain, en dépit du travail de médecins courageux qui se battent pour les données acquises de la science, les résistances du système se font lourdes et créent toujours plus d'injustices

Première injustice, alors que le droit au diagnostic est prévu dans le code de la santé publique (article R4127-33), les familles se voient imposer au mieux un délai d'attente excessif allant de 6 mois à un an, au pire un silence total.

Une nouvelle injustice se situe au niveau de la prise en charge, qui demeure insuffisante, faute de professionnels compétents en nombre suffisant (il existe 650.000 personnes autistes en France). Sur ce point, l'Etat a été jugé responsable et a été condamné en 2011 et très récemment par le tribunal administratif de Paris. Il est reconnu que l'Etat a une obligation de résultat dans ce domaine.

Par ailleurs, les moyens financiers se réduisent comme peau de chagrin. Les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) qui décident du montant des allocations attribuées revoient régulièrement à la baisse ces dernières, ce qui ne permet pas aux parents de rémunérer les bons professionnels, ou de façon insuffisante. Les parents s'endettent et se précarisent encore plus.

Ici, le système de sécurité sociale français ne prévoyant pas de fond complémentaire pour ces prises en charge, les enfants autistes sont poussés par les MDPH vers des établissements médico-sociaux souvent inadaptés ; c'est ce que l'on appelle "l'institutionnalisation du handicap" largement décriée par l'ONU. Pire, notre pays envoie régulièrement ses enfants vulnérables loin de leur foyer, voire dans des pays limitrophes (Belgique notamment) et financent leurs établissements...

En France, le handicap se cache, s'institutionnalise, peu de personnes s'interrogent de savoir pourquoi on n'y voit pas davantage d'écoliers handicapés par exemple, sauf peut-être nos voisins européens... Le droit à la scolarisation est pourtant un droit fondamental. La loi de 2005 dite loi "handicap" a rendu cette scolarisation difficile à mettre en œuvre en la complexifiant (voir à ce sujet les multiples condamnations de l'Etat par le Conseil de l'Europe).

La pire des injustices qui constitue un énième combat pour les familles, est le risque de placement abusif des enfants autistes. Aujourd'hui des familles peuvent se voir arracher leurs enfants aux motifs que les mères seraient à l'origine de leurs troubles voire les inventeraient. En effet, des rapports rédigés par des professionnels de l'enfance non formés, dont le contenu est parfois dénué de bon sens et frôlent le ridicule, incitent les juges à placer les enfants. Souvent et fort heureusement, un juge averti résiste et prononce un non lieu à assistance éducative et refuse de placer l'enfant. Parfois hélas, un juge moins averti peut être influencé par ces rapports emprunts de références psychanalytiques...

C'est ce qui vient de se produire dans l'affaire Rachel, du prénom de la maman que je défends

Cette affaire est devenue le symbole de cette injustice dénoncée par plus de 145 associations intervenant sur la question de l'autisme. En l'espèce, un "pédo"psychiatre s'est vu confier l'expertise des 3 enfants et même des parents. Alors que l'autisme avait été diagnostiqué pour l'un et suspecté pour les deux autres enfants, ce l'expert a balayé d'un revers de la main cette réalité. Rachel serait "beaucoup trop attachée à une représentation invalidante et alarmiste de ses enfants qui développeraient des comportements préoccupants (excitation excessive, agressivité, énurésie, troubles du sommeil et du transit alimentaire), outre les risques de prises en charge médicales abusives". Pour résumer, il est reproché à Rachel d'être convaincue, sans raison, que ses enfants sont atteints de troubles autistiques, ce qui nuirait à leur sécurité psychique, leur épanouissement personnel et leur équilibre affectif.

Cette mère aimante s'est vu arracher ses trois enfants confiés aux services de l'aide sociale à l'enfance. L'une, de 9 ans, vit aujourd'hui dans un foyer pour adolescents, les deux autres de 6 et 4 ans dans une pouponnière. Ce en violation des textes internationaux visant à protéger les fratries des séparations. Ce contre l'avis de médecins particulièrement reconnus en matière d'autisme qui ont alerté sur les terribles conséquences d'un tel acte.

Nous avons fait appel de cette décision. Mères, enfants, médecins, associations et des milliers de personnes concernées par l'autisme attendent beaucoup de la décision à venir...

12 août 2015

MOCOS : l'enzyme qui permet de mieux comprendre l'autisme

rédaction | Le 11 août 2015 à 12:00
MOCOS autisme troubles du spectre autistique CNRS

Une étude menée conjointement par le CNRS et les chercheurs du Salk Institute à San Diego a permis de mieux comprendre l’implication de l'enzyme MOCOS dans les troubles du spectre autistique (TSA).

Découverte d’une nouvelle fonction de MOCOS

On connaissait déjà le rôle de l’enzyme MOCOS dans la production d'acide urique. Elle semblait également avoir une fonction dans les processus d'immunité et d'inflammation et dans la destruction des radicaux libres (éléments chimiques participant à l’élimination des cellules anciennes). Aujourd’hui, les chercheurs ont compris que MOCOS avait également une influence au niveau cérébral. Ainsi, ils ont retrouvé des traces de l’enzyme dans des cellules du cerveau et dans les intestins de différentes espèces, notamment des mammifères.

Les équipes du CNRS et du Salk Institute ont pu étudier les conséquences de la sous-expression de l’enzyme MOCOS. Ils ont conclu que, lorsque celle-ci est moins présente dans l’organisme, elle induit un stress oxydatif. C’est-à-dire une agression des constituants de la cellule par des radicaux, impliquant un état pathologique. Les chercheurs ont également observé un nombre moins important de synapses et une transmission neuronale défaillante en cas de dysfonctionnement de l’enzyme.

En étudiant de près les cellules souches de différents adultes atteints par des troubles du spectre autistique, les chercheurs ont remarqué que neuf adultes sur onze étaient touchés par la sous-expression de l’enzyme MOCOS. La diversité des rôles de MOCOS dans l’organisme, autant au niveau biologique que neurobiologique, pourrait donc expliquer les causes des multiples symptômes des TSA en cas de sous-expression de l’enzyme dans le corps.

Les troubles du spectre autistique

Les troubles du spectre autistique se caractérisent par une diversité de comportements et de symptômes comme des difficultés au niveau des interactions sociales, des actes répétitifs mais également des problèmes du système gastro-intestinal ou encore des allergies. Selon l’OMS, environ 1 enfant sur 160 présente un trouble du spectre autistique dans le monde. En France, ce sont 650 000 personnes qui en sont atteintes.

Pour le moment, les connaissances sur les troubles du spectre autistique sont encore limitées. De nombreux centres de recherche tentent de trouver les causes en étudiant différentes pistes comme les facteurs environnementaux, les prédispositions génétiques, les problèmes liés au système immunitaire… Aujourd’hui, l’étude menée par le CNRS et le Salk Institute est donc une avancée importante grâce à ses résultats qui ouvrent de nouvelles voies de recherche. Le rôle de l’enzyme MOCOS doit encore être étudié pour approfondir les connaissances et confirmer son influence dans les troubles du spectre autistique. De nouveaux travaux sont d’ailleurs prévus et devraient permettre de favoriser « le développement d’outils thérapeutiques mais aussi de méthodes de diagnostic » selon le CNRS.

11 août 2015

Avoir un enfant autiste, c'est un parcours du combattant

Par , publié le 11/08/2015 à 07:30 , mis à jour à 08:27

 

Ce qu'il faut savoir sur l'autisme.

Ce qu'il faut savoir sur l'autisme. Courtesy of Eric Cote

8000 enfants autistes naissent chaque année en France. Comment repérer ce trouble chez son enfant? Où s'adresser pour une prise en charge adaptée? A quelles difficultés s'attendre? Faisons le point sur ce trouble.

"Être une maman confrontée à l'autisme, c'est être un punching-ball", confie Liza, maman d'un garçon de deux ans et demi qu'elle pense Asperger, une forme d'autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage, dont le diagnostic n'a pas encore été confirmé. "On prend en pleine figure une crise de violence parce que l'horaire de bus a changé, une crise d'opposition parce qu'une journée à l'école demande trop de concentration, une crise d'angoisse parce que papa est bloqué dans les embouteillages..." 

"L'autisme fait partie des Troubles Envahissants du Développement (TED) qui ont tous des caractéristiques communes: une altération de la qualité des interactions sociales et de la communication associée à des intérêts restreints et des activités répétitives. Parmi les TED, l'autisme est le trouble dans lequel ces perturbations surviennent le plus précocement et vont être les plus intenses", explique le docteur Richard Buferne, responsable médical du Pôle Enfants à la Fondation Vallée (Gentilly). 

Des origines multi-factorielles

Aucune cause de l'autisme n'est aujourd'hui certaine, les origines de l'autisme sont probablement multifactorielles.Et c'est précisément ce flou qui est difficile à vivre pour les parents. "Pas de souci de santé dans la famille, une grossesse idyllique. Il n'empêche, aujourd'hui je suis responsable de la situation", résume Laurence, maman de Charlotte, six ans, une petite fille souffrant d'autisme. "Les arguments en faveur de la participation de facteurs génétiques sont importants, mais les recherches en cours n'ont pas encore révélé un modèle de compréhension abouti. L'étude des données fournies par la recherche de plus en plus pointue sur le fonctionnement du cerveau ouvre des pistes intéressantes", complète le médecin.  

Des signes dès la petite enfance

A partir de neuf mois, différents signes peuvent alerter les parents: échanges de regard difficiles, manque d'intérêt pour les interactions avec les personnes les plus proches, absence de réaction à la parole, troubles du tonus, pleurs fréquents et impossibles à calmer, troubles de l'alimentation ou du sommeil.  

"Ces signes isolés ne sont pas forcément inquiétants, mais c'est leur association et leur résistance qui doivent attirer l'attention", précise Richard Buferne. "Au-delà d'un an, les signes précédents sont encore plus préoccupants et d'autres peuvent venir confirmer des difficultés relationnelles et de communication (absence de babillage et de pointage à un an, absence de mots à 18 mois ou d'association de mots à 24 mois...). On doit aussi être très alerté chez un enfant, quel que soit son âge, par la perte de compétences langagières ou sociales, une régression dans le développement."  

La maman de Charlotte s'est vraiment inquiétée vers 20 mois. "Ma fille avait peu d'intérêt pour les jeux. Elle se mettait en retrait. Rien de très significatif. Mais vers 20-21 mois, son babillage a cessé. Elle n'émettait plus aucun son. On l'a amenée chez le pédiatre. C'est là qu'a commencé notre parcours du combattant".  

Un diagnostic difficile à poser

Consulter le pédiatre comme l'a fait Laurence, son médecin de famille, ou celui de la PMI constitue un bon début, notamment afin d'éliminer des troubles de l'audition ou de la vision qui peuvent expliquer ou aggraver des difficultés de communication. D'après le Dr Buferne, les médecins sont de plus en plus sensibilisés au repérage des signes précoces et adressent les familles vers des spécialistes de leur région.  

Après le dépistage, vient le temps du diagnostic. Un certain nombre d'évaluations recommandées par la Haute Autorité de Santé (HAS) sont destinées à le confirmer -ou pas- puis à rechercher des troubles associés (bilans neurologique, génétique...). "Elles permettent aussi d'établir précisément les difficultés et les compétences de l'enfant dans les différents domaines de son développement: langage, motricité, sensorialité, cognition, affectivité... Et de dessiner son profil et un projet individualisé", précise le médecin. 

Laurence met en garde les autres parents: "Il a fallu que Charlotte passe une série d'examens (IRM, prises de sang...) qui n'ont servi qu'à éliminer des hypothèses de maladies rares. Résultat nous avons perdu du temps dans la prise en charge de son trouble. Un temps précieux que nous ne pourrons plus récupérer." Elle conseille donc de se renseigner en amont auprès des associations. "Il ne s'agissait pas de s'opposer aux spécialistes, mais dans notre cas le mot autisme n'était pas prononcé et nous ne savions plus quoi penser. Finalement, c'est lors d'une consultation à l'hôpital pendant les vacances pour une forte fièvre qu'on a orienté Charlotte vers un pédopsychiatre qui a enfin posé le diagnostic." 

Lisa, qui va d'un cabinet médical à l'autre pour son fils, confirme: "En attendant le diagnostic, vous êtes seule, toute seule face aux regards des gens, seule face aux professionnels qui ont des listes d'attente de plus en plus longues, seule face à la famille qui ne comprend pas vos réactions, seule face à un patron qui n'apprécie pas vos retards, départs anticipés ou rendez-vous médicaux en pleine journée". 

Richard Buferne précise l'importance d'une coordination entre les différents professionnels de santé consultés, même s'ils ne travaillent pas au même endroit. Une coordination qui repose parfois sur les épaules des parents tant les CRA (Centres Ressources Autisme) sont débordés de demandes. "C'est à nous d'organiser la prise en charge d'un point de vue pratique, en fonction des professionnels disponibles dans la région, de l'accueil possible à l'école, de notre budget, des progrès de l'enfant", raconte Laurence.  

Une prise en charge pluridisciplinaire

"Le projet individualisé doit associer, dans des proportions variées, des volets éducatif, pédagogique et thérapeutique (psychomotricité, orthophonie, psychothérapie...)", résume Richard Buferne. Une situation qui dépend largement de l'intensité du trouble et de l'offre médico-sociale de secteur, ainsi que de la formation des enseignants dans les écoles. Ainsi, Charlotte est aujourd'hui prise en charge en hôpital de jour pour les aspects médicaux de son trouble. Elle est scolarisée une journée et demie par semaine avec l'aide d'une AVSI (Auxiliaire de Vie Scolaire Individuelle). Elle pratique l'équithérapie avec d'autres enfants autistes et suit une thérapie comportementale avec une psychologue plusieurs heures par semaine.  

"Ces séances de 3 heures par semaine nous coûtent environ 700 euros par mois", détaille Laurence qui regrette qu'elles ne soient pas remboursées par la Sécurité Sociale. Richard Buferne qui défend une prise en charge pluridisciplinaire considère cette méthode ABA [Applied Behavior Analysis ou analyse appliquée du comportement] comme complémentaire à toutes les autres, mais ne pouvant se suffire à elle-même. "C'est un programme de techniques de modification du comportement et de développement des compétences ancien et réputé dont on connait l'intérêt, mais aussi les limites. D'où la nécessité de le pratiquer avec discernement en l'articulant avec d'autres approches." 

Un trouble qui bouleverse la vie des parents

"Charlotte est une petite fille épanouie, très taquine, qui ne semble pas souffrir de son trouble. Grâce à tous les efforts, elle a appris à parler et à échanger avec d'autres enfants. Elle progresse tous les jours et c'est une grande satisfaction pour nous. Mais elle reste hypersensible au bruit, incapable de patienter, hyperactive. A part sa nounou, que j'ai eu la chance de trouver, je ne peux la confier à personne. Je suis épuisée", témoigne Laurence. Les parents d'enfants autistes sont obligés de faire face, malgré les dissensions entre spécialistes et les disparités en matière de soins.  

"Je leur conseille de compter sur eux-mêmes avant tout, d'essayer de rester solides dans leur couple, actifs dans leur vie professionnelle, de se faire confiance et d'accepter que leur rôle est primordial", résume Laurence, qui a du aménager son temps de travail, abandonner ses loisirs et surtout devenir une spécialiste du sujet en s'informant et en communiquant avec les autres parents ou les spécialistes.  

Lisa, elle, a monté une page Facebook où elle partage tout ce qu'elle a bricolé pour son petit garçon: "J'ai créé des pictos, des semainiers, un emploi du temps compatible avec son syndrome. Il est suivi par une psychomotricienne. Et j'apprends chaque jour encore comment apprivoiser mon petit chat sauvage". Son conseil: savoir souffler sans les enfants pour reprendre des forces, prendre soin de soi.  

Quand à Elise, maman de Clémence, cela fait 16 ans qu'elle a cessé son activité professionnelle pour "faire l'école à la maison". Afin de réussir ce défi qu'elle raconte sur son blog, elle s'est appuyée sur des professionnels en libéral et sur l'expérience d'autres parents. Elle a trouvé des méthodes éducatives adaptées aux programmes, aux centres d'intérêts et aux progrès de sa fille. "Nos séances sont toujours de très bons moments que Clémence attend avec impatience. Nous faisons même une petite fête le jour de la rentrée lorsque je lui remets ces nouvelles fournitures scolaires!", raconte cette maman. Elle conclue: "Je le conseille aux autres parents tout en leur rappelant que c'est quand même un job à plein temps!" 

Et Laurence d'ajouter: "Il faut savoir frapper à toutes les portes, y compris celles des associations et des administrations". Elle développe: "Les relations avec la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) ne sont pas toujours simples. Aujourd'hui, je conteste le fait que Charlotte perde son AVSI lorsqu'elle entrera en CLIS (Classe pour l'Inclusion Scolaire)." Une mauvaise nouvelle quand on sait l'importance de la bonne gestion de toutes les transitions dans la scolarité des enfants autistes. 

"Le passage de l'école maternelle à l'école élémentaire, les changements de classe ou de dispositif de prise en charge, l'orientation en établissement spécialisé... Toutes ces évolutions doivent être préparées avec l'enfant, sa famille et les professionnels concernés", analyse le Dr Buferne. 


11 août 2015

Placements abusifs d'autistes : En France, on n'a plus le droit d'avoir des enfants différents ?

Elsa MAUDET 11 août 2015 à 07:23

Un enfant autiste câline un poney à Paris, le 8 novembre 2003.

Un enfant autiste câline un poney à Paris, le 8 novembre 2003. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)

TÉMOIGNAGE Sophie a été victime d'un signalement abusif et a failli perdre la garde de son fils, que les professionnels croyaient victime de carences affectives.

Lorsqu’elle décroche le téléphone, Sophie (1) a une petite voix. En Isère, une femme qu’elle aide depuis un moment vient de remettre ses trois enfants à l’Aide sociale à l’enfance pour un placement. L’un a été diagnostiqué autiste et de forts soupçons d’autisme pèsent sur les deux autres. «Ils lui ont arraché ses enfants», lâche-t-elle. La situation lui rappelle sa propre histoire : il y a quelques années, le centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) qui suivait son fils, de 7 ans et demi aujourd’hui, repère chez lui des «carences psycho-affectives». Sophie n’est pas d’accord avec cette accusation et s’interroge : et s’il était autiste ?

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En janvier 2011, on lui reconnaît officiellement des troubles envahissants du développement. Le petit garçon est autiste. Mais «le CAMSP a lancé une information préoccupante. Il disait que j’inventais les troubles de mon fils, que je voulais qu’il soit autiste, que je le manipulais pour qu’il le soit.» Le centre lui «diagnostique» (sans analyse médicale) un Münchhausen par procuration, syndrome dont la réalité est contestée et qui consiste à provoquer de manière délibérée des problèmes de santé chez son enfant. «Des services sociaux se sont pris pour des médecins, dénonce Sophie. Ce sont des personnes qui ne sont pas formées à l’autisme, qui ont une formation archaïque. Dès qu’il y a un problème, c’est la faute de la mère.»  A cette époque, Sophie cherche aussi à comprendre ce qui cloche de son côté. On lui diagnostique finalement à elle aussi une forme d’autisme, Asperger. «Je savais que j’étais différente, mais je ne savais pas ce que j’avais. En tout cas, je savais que je n’étais pas folle.»

Deux ans après, toujours des «stigmates»

Parallèlement, les services sociaux diligentent une enquête. «L’ASE a menti en disant qu’il n’y avait pas de diagnostic d’autisme [sur son fils, ndlr]. Elle a menti sur les liens que j’avais avec le papa, or on est très amis même si on est séparés, elle disait que je changeais mon fils de prise en charge alors que je n’ai pas bougé du CAMSP, elle m’a reproché d’ouvrir mes fenêtres en plein mois de juin en disant que ça donnait des troubles ORL à mes enfants…», énumère-t-elle. Un placement est alors demandé. Lors du jugement, «je m’en suis pris plein la tête pendant trois quarts d’heure». Jusqu’à ce que son avocat – qu’elle s’est endettée pour payer – fournisse les preuves du diagnostic. «Le juge s’est calmé.» Après la mise en place d’une mesure judiciaire d’investigation éducative, la procédure débouche finalement sur un non-lieu. Son garçon peut rester auprès d’elle.

Durant toute cette période, «j’étais anéantie, j’ai eu très très peur, confie-t-elle. En France, on n’a plus le droit d’avoir des enfants différents ? On est tout de suite catalogué comme mauvaise mère ? L’autisme, ce n’est pas de notre faute. C’est déjà dur au quotidien, on n’a pas besoin de ça en plus.»

Deux ans après le non-lieu, elle conserve des «stigmates». Elle qui est au RSA a récemment reçu une facture de 500 euros. «J’ai préféré me mettre dans la merde que de demander de l’aide au conseil départemental, à laquelle j’ai droit.» La peur du moindre faux pas. «Si ma fille de 6 ans se coupe une mèche de cheveux, je panique. Je me dis oh là là, je vais me prendre un signalement. Je ne sais pas si ça passera avec le temps, la vie n’est plus pareille après.»

Au mois de septembre, son fils entrera en CE1. A l’école ordinaire, accompagné d’une auxiliaire de vie scolaire. «Il sait lire, il commence à comprendre les additions et les soustractions, il aime beaucoup l’école, il apprend à se faire des copains», savoure la maman. Elle a décidé de mettre son énergie dans l’accompagnement d’autres familles victimes de signalements abusifs. «J’en vois à la pelle, assure-t-elle. Et je ne suis qu’une maman, pas une professionnelle…» 

(1) Le prénom a été modifié.

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10 août 2015

Dr Maboul Autisme : Présentation du syndrome de Münchhausen par procuration

Ajoutée le 10 août 2015

Dr Maboul Autisme : Présentation du syndrome de Münchhausen par procuration.

Présentation du syndrome de Münchhausen (Münchausen) par procuration par le docteur Robert Maboul pédopsychiatre.
Une vidéo de vulgarisation scientifique.

Le Dr Maboul, personnage de fiction créé par Marian Giacomoni, présente dans cette vidéo le syndrome de Münchhausen (Münchausen) par procuration.
Le docteur Robert Maboul est une caricature créée pour dénoncer les inepties défendues par certains "pros".
Inepties tenues par certains psys pouvant entraîner la saisine de l'aide sociale à l'enfance (services sociaux).
Ceci est dramatique, car des familles aimantes sont brisées, des enfants sont retirés à leurs parents.

L'Autisme n'est pas la faute de la mère même si (malheureusement) certains "réflexes" "accusateurs" persistent chez certains médecins.
Le syndrome de Münchhausen (ou syndrome de Meadow) est en train de devenir le nouvel outil "d'accusation" des mères. La communauté Autistique dans son ensemble s'élève contre ce "phénomène" et dénonce l'immense injustice faite aux mères.

Combien de fois faudra-t-il le dire (l'écrire) : Münchhausen ou pas, l'Autisme n'est pas la faute de la mère.

Les Autistes adultes, les associations de personnes Autistes, de parents, montrent leur union en soutien aux familles qui se voient accusées de Münchhausen par procuration.
Notre communauté, soi-disant désunie, montre son unité : L'alliance de toutes ses composantes.

Comment se défendre face à un psychiatre (pédo ou pas) qui "pose" ce type de diagnostic ?
La psychiatrie, ce n'est pas "ça".

Et pendant ce temps-là, des enfants sont réellement maltraités et "on" ne fait rien.
Combien de drames faudra-t-il encore pour prendre conscience que les signes de maltraitance et les symptômes de l'Autisme sont diamétralement opposés ?

Combien de temps ?
Combien de victimes (des 2 côtés) ?

L'Autisme n'est pas un signe de maltraitance, arrêtons de faire payer à nos enfants le prix de nos 40 ans de retards en matière d'Autisme.

9 août 2015

Un spécialiste de l'autisme m'avait dit de faire le deuil de mon fils déclare Francis Perrin

article publié dans Le Matin.ch

Interview

Francis Perrin et sa femme Gersende ont livré une bataille d’amour pour aider leur fils Louis, autiste, à sortir de son monde. L’acteur se confie.

Par Anne-Catherine Renaud. Mis à jour le 08.08.2015

«A 3?ans, il dormait une heure par nuit, se tapait la tête partout et n’était pas encore propre. Je voulais lui apprendre la dignité et l’autonomie.»

«A 3 ans, il dormait une heure par nuit, se tapait la tête partout et n’était pas encore propre. Je voulais lui apprendre la dignité et l’autonomie.»
Image: Eric Robert/Corbis


C’est d’abord un père avant d’être un comédien. Francis Perrin, 68 ans, a la pudeur des sentiments. Quand il parle de son fils autiste, Louis, 13 ans, chaque mot compte: on le sent habité par le combat qu’il a livré avec son épouse Gersende, avec laquelle il a encore deux autres enfants.

Sur scène actuellement à Paris dans «Molière malgré moi», Francis Perrin est fier de dire qu’aujourd’hui Louis est tiré d’affaire, même si on ne guérit pas de l’autisme. Du livre «Louis, pas à pas», qu’il a écrit avec Gersende, a été tiré un téléfilm, intitulé «Presque comme les autres», poignant et passionnant, diffusé en avant-première sur RTS1. L’acteur nous raconte son histoire.

Rendre à Louis sa dignité

Révolté, il raconte: «Un grand spécialiste de l’autisme à Paris m’a même dit: «Faites le deuil de votre enfant. Laissez tomber.» France 2, coproductrice du téléfilm, nous a demandé de modifier cette phrase et de l’édulcorer car elle était trop dure et faisait du tort au corps médical… A 3 ans, Louis dormait une heure par nuit, se tapait la tête partout et n’était pas encore propre. Je voulais lui apprendre la dignité et l’autonomie. Jamais je n’aurais pu le laisser tomber et concevoir qu’il soit dans un hôpital, abruti de médicaments.»

Pour en savoir plus, consultez le nouveau site du Matin Dimanche, www.lematindimanche.ch, sur votre ordinateur personnel, votre tablette ou votre smartphone. L’application Le Matin Dimanche est toujours disponible sur iPad. (Le Matin)

Créé: 08.08.2015, 22h47

9 août 2015

Placement d'enfants par le Conseil départemental de l'Isère

Communiqué de presse du département de l'Isère

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 https://drive.google.com/file/d/0B8BvJkQgAnsFb3g2dnJ5eW4wT0k/view

9 août 2015

Autisme : une maman accusée de provoquer les troubles de ses enfants

Une réaction qui fait suite à une décision de placement en Isère. Une mère est accusée de provoquer les troubles de ses enfants pour toucher « les allocations handicap ».

Autisme : une maman accusée de provoquer les troubles de ses enfants PELE GWENDAL/SIPA
Publié le 09.08.2015 à 17h13

Les associations de familles de personnes autistes sont en colère. Dans un communiqué commun, 127 associations dénoncent une décision de justice « destructrice pour les enfants », en Isère. Le Conseil départemental « s’apprête à séparer et placer une fratrie de 3 enfants atteints de troubles envahissant du développement (une forme d’autisme, ndlr) ». D’après ces associations, dont Autisme France, Collectif Egalited, Sésame Autisme ou Collectif Autisme, le juge nie les diagnostics et accuse la mère de provoquer les troubles de ses enfants pour « toucher les allocations handicap » et « attirer l’attention sur elle ».

Pour les enfants, les conséquences de cette séparation pourraient être très graves. Le Dr Sandrine Sonié, médecin coordonnateur du Centre Ressources Autisme Rhône Alpes citée dans le communiqué, alertent contre le « risque de traumatisme psychique et d'une aggravation des troubles du développement dans une structure collective et non spécialisée ».

« Des dérapages » dénoncés depuis 15 ans

La famille a fait appel de cette décision et a proposé un placement familial chez les grands-parents. Mais le conseil départemental n’a pas donné suite à cette requête, indiquent les associations.

Pour celles-ci, cette situation est liée « aux dysfonctionnements de l’Aide Sociale à l’Enfance », dénoncés par Autisme France dans un rapport en juillet dernier dans lequel elle rappelait que « ces dérapages font pourtant l’objet de rapports officiels depuis 15 ans ». Magré ces derniers, les familles ne constatent aucune évolution. De l'aveu même de la secrétaire d'état chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, la France accuse un retard dans la prise en charge de l'autisme. Un retard que l'Etat paye cher. En effet, fin juillet, la justice l'a condamné à verser 240 000 euros de dommages et intérêts à 7 familles pour « défaut de prise en charge adaptée » pour leurs enfants autistes privées de scolarisation. 

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9 août 2015

La justice française acharnée à détruire les familles d'enfants autistes ou le bal des faux-cul

La justice française acharnée à détruire les familles d’enfants autistes ou le bal des faux-cul

Trois enfants volés à leur mère

Demain, trois enfants seront arrachés, volés à leur mère, en Isère, pour être enfermés en foyer. La cruauté du système n’ayant pas de bornes en France, c’est leur mère qui est priée d’être leur bourreau en les remettant elle-même à l’Aide Sociale à l’Enfance.

Leurs diagnostics sont en cours ou établis : mais qui veut faire l’effort en France de se documenter sur l’autisme ? 30 ans que les associations prêchent dans le désert, car, bien sûr, il ne faut pas mécontenter les psychanalystes qui continuent à faire la loi avec leurs croyances arriérées. La maman n’a commis d’autre faute que de chercher à avoir un diagnostic et un suivi corrects pour ses enfants. Mais en France, les services sociaux et le Juge des Enfants considèrent que c’est une preuve de maladie mentale que de vouloir un diagnostic et une évaluation corrects. La mère invente donc, disent les services sociaux, tous les symptômes de ses enfants, et il faut donc la séparer d’eux, pour que des travailleurs sociaux les remettent dans le droit chemin. Elle est donc accusée d’une pathologie qui n’existe dans aucune classification : le syndrome de Münchhausen par procuration. Pensez donc : des médecins l’ont alertée sur les troubles des enfants, mais non, elle les a fabriqués. En France, on est tellement préhistorique et manipulé par la dictature psychanalytique, qu’on pense encore que les symptômes d’autisme se fabriquent. Que l’Organisation Mondiale de la Santé dise le contraire depuis 1980 n’est jamais pris en compte. La psychanalyse est le nombril et la religion d’Etat de la France.

Un Conseil Départemental irresponsable

Le Conseil Départemental a violé la loi : la mère n’a jamais été écoutée, les enfants non plus, aucun projet pour les enfants n’a été construit pour les enfants, signé par les parents. Il s’acharne contre la maman depuis deux ans sans avoir mis la moindre aide en place : on dénonce, on accuse de diagnostics imaginaires, on harcèle, on agresse, on menace, on terrorise, et pour finir, on arrache les enfants pour les enfermer en foyers.

Des travailleurs sociaux incompétents, animés par leur toute-puissance arrogante, et l’image haineuse des femmes que leur formation psychanalytique leur a transmise, ont instruit un dossier à charge contre la maman, dont elle n’a jamais eu connaissance. Il est portant inscrit dans la déontologie des assistants sociaux que c’est interdit de ne pas transmettre les documents. La responsabilité du Conseil Départemental est totale.

Une justice dévoyée

Le juge a violé sa propre déontologie : aucun débat contradictoire, pièces à décharge non lues, aucun respect des mises en garde médicales du médecin coordonnateur du Centre de Ressources Autisme, alertant contre le danger d’aggravation des troubles des enfants. Il a interdit à la mère l’accès aux pièces du dossier à charge contre elle et rendu l’appel non suspensif pour obliger à l’exécution immédiate du placement. Il relaie un diagnostic psychiatrique inexistant.

Un expert judiciaire incompétent, a instruit, supposons-nous, un rapport à charge, dont la maman n’a jamais eu connaissance. Bien qu’innocente, elle n’a jamais eu droit à la présomption d’innocence et ne sait même pas de quoi on l’accuse. Bien qu’innocente, elle a dû prendre une avocate à ses frais. Nous remercions cette avocate pour son travail exemplaire et son engagement.

Un bal des faux-cul magnifique

Le Conseil Départemental dit : ce n’est pas moi, c’est le juge. Le juge dit sûrement : moi, je fais ce que me disent de faire les services sociaux, les travailleurs sociaux, en récitant leur formation obscurantiste, s’abritent derrière leur pseudo-devoir, les services de l’Etat, contactés, s’abritent derrière la décision judiciaire.

Et quand il y a une erreur judiciaire, tout le monde se défile ? Mais c’est quoi, ce pays de lâches ?

Demain, trois enfants vulnérables, seront volés à leur mère, qui n’est coupable que de vouloir les protéger. Demain la pseudo-Protection de l’Enfance, dont dix rapports dénoncent depuis 15 ans, l’incompétence, la lâcheté, les erreurs, et la toute-puissance aveugle et incontrôlée, va mettre en danger sciemment ces trois enfants pour satisfaire un système imbécile et totalement dévoyé.

Honte à vous tous, de droite comme de gauche, qui avez le pouvoir dans ce pays : il n’y a plus que des militants associatifs et une courageuse pédopsychiatre que nous remercions chaleureusement, pour avoir la dignité de défendre les victimes.

Danièle Langloys

8 août 2015

Image forte ! Clic sur l'image pour voir l'article de Libé !

justice ase

8 août 2015

2010 -> Souvenir de vacances à Hossegor ... Avec Elise à ma manoeuvre !


Rock food café concert déjanté à Hossegor par jjdupuis2001

Rock food sur la plage centrale d'Hossegor le 27 juillet 2010 un orchestre un peu déjanté ... avec en guest star Elise Dupuis ... Un évènement sympathique.

A l'occasion d'une opération de promotion d'un côte de Gascogne rosé dénommé Zézette (excellent) commercialisé par zézette.com "la marque qui s'en branle" .

8 août 2015

Plus de 100 associations dénoncent le placement abusif d'enfants autistes

AFP 8 août 2015 à 11:18

Un mère d'enfant autiste lors d'un «happening» dans le centre de Toulouse en mars.

Une mère d'enfant autiste lors d'un «happening» dans le centre de Toulouse en mars. (Photo Pascal Pavani. AFP)

Elles prennent l'exemple d'une mère accusée, malgré les diagnostics médicaux, de provoquer les troubles de ses enfants pour «toucher les allocations handicap» et «attirer l’attention sur elle».

Une centaine d’associations dénoncent «des placements abusifs» de jeunes autistes par décision de justice, suite à une procédure de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Elles citent en exemple le cas d’une mère à qui ses trois enfants doivent être retirés.

Sur le même sujet : Décryptage => Autisme : la condamnation de l'Etat va-t-elle changer les choses ? Par Marie Piquemal et Marine Le Gohébel

Le conseil départemental de l’Isère «s’apprête à séparer et placer une fratrie de trois enfants atteints de troubles envahissants du développement (une forme d’autisme)», selon le communiqué de ces 127 associations de familles de personnes autistes, dont Autisme France, Collectif Egalited, Sésame Autisme ou Collectif Autisme. Le juge, d’après le communiqué, nie les diagnostics et la mère est accusée de provoquer les troubles de ses enfants pour «toucher les allocations handicap» et «attirer l’attention sur elle».

Pour sa part, le médecin coordonnateur du centre de ressources autisme Rhône-Alpes, le Dr Sandrine Sonié, citée dans le communiqué, met en garde contre «les risques de traumatisme psychique et d’aggravation des troubles du développement dans une structure collective et non spécialisée». Il s’agit là, s’insurgent les associations, «de l’application d’une mesure dont tout le monde sait qu’elle sera destructrice pour les enfants».

En attendant l’appel, une solution provisoire existe pourtant, souligne le communiqué : un placement familial chez les grands-parents. Mais le conseil départemental n’a pas donné suite à cette requête.

Autisme France a réalisé récemment un rapport pour dénoncer les «dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance, portant atteinte aux libertés et aux droits de l’enfant et de sa famille», des «dérapages qui ont déjà fait l’objet de plusieurs rapports officiels depuis 15 ans». D’après les associations, 67% des parents d’enfants «menacés d’un enfermement injustifié» déclarent avoir subi des pressions en raison de leur refus de voir des traitements inadaptés appliqués à leurs enfants.

8 août 2015

Une image éloquente ... un clic sur l'image pour aller plus loin

autistanic

7 août 2015

Lors de sa dernière émission Jon Stewart récolte 2 million de dollars pour l'autisme

August 07, 2015

Jon Stewart raises over $2 Million for autism on final episode

Jon Stewart collaborated with Omaze to offer a meet and greet with "The Daily Show" host before his final episode. The campaign raised $2.2 Million for New York Collaborates for AutismRead more from Business Insider

7 août 2015

Petit clin d'oeil d'Elise à sa petite soeur ....

7 août 2015

Placements abusifs d'enfants autistes : 127 associations dénoncent

tiret vert vivrefm topVoir le Communiqué

 

 

Communiqué de presse de 127 associations pour dénoncer les placements abusifs

 

Communiqué de presse de 127 associations pour dénoncer les placements abusifs

Lire le pdf

 

6 août 2015

Rémelfing et Bitche : bientôt un service d'accompagnement des enfants autistes

article publié dans Le Républicain Lorrain

En septembre, un nouveau service d’éducation spéciale et de soins à domicile ouvrira sur Rémelfing et Bitche. D’une capacité de 20 places, son but est d’accompagner les enfants autistes dans différents apprentissages.

05/08/2015 à 17:00 , actualisé à 18:00

Michèle Franoz, présidente d’Envol Lorraine, et Florence Varrasso, directrice du futur Essad mettent beaucoup d’espoirs dans les structures qui ouvriront à la rentrée à Bitche et à Rémelfing. Photo RL Michèle Franoz, présidente d’Envol Lorraine, et Florence Varrasso, directrice du futur Essad mettent beaucoup d’espoirs dans les structures qui ouvriront à la rentrée à Bitche et à Rémelfing. Photo RL

Le combat militant mené par l’association Envol Lorraine a fini par porter ses fruits. En septembre prochain, les familles d’enfants autistes du bassin de Sarreguemines-Sarralbe-Bitche auront enfin un interlocuteur en face d’elles. Pour accompagner leurs enfants et les aider à trouver les bonnes méthodes d’apprentissage. Plusieurs Essad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) de ce type existent en Moselle, mais le plus proche est actuellement à Saint-Avold. Et accuse déjà une liste d’attente d’une cinquantaine de noms. Le nouveau service permettra de prendre en charge des enfants de 2 à 20 ans. Deux pôles accueilleront ce service, avec le soutien des deux municipalités concernées ainsi que des Rotary du secteur : Bitche (à l’école baron de Guntzer) et Rémelfing (à l’ancienne mairie). Le point avec Michèle Franoz, présidente d’Envol Lorraine, et Florence Varrasso, directrice de cet Essad.

L’INTERVIEW

• A qui est destiné ce centre, opérationnel dès septembre ?

« Il est ouvert aux enfants de 2 à 20 ans souffrant d’autisme ou de troubles du spectre autistique, c’est-à-dire de troubles envahissants du comportement. »

• Mais l’autisme, c’est quoi exactement ? Une maladie ?

« On ne devient pas autiste, on naît autiste. Il y a des signes précoces. Il n’y a pas les mêmes interactions avec un bébé autiste, les gazouillis ou les échanges de sourires. Aujourd’hui, il existe des examens qui permettent de détecter l’autisme. Mais les médecins généralistes ou les PMI (protection maternelle infantile) ne sont pas toujours informés. Il ne s’agit pas d’un problème psychiatrique mais d’une question neuro-développementale. »

• Quelle différence entre un autiste et une personne "normale" ?

« Physiquement, rien ne les différencie. Mais le cerveau de l’autiste fonctionne autrement. Les connexions cérébrales sont activées différemment. Les enfants par exemple n’apprennent pas par eux-mêmes. Il faut beaucoup conceptualiser. Et la moindre nouveauté dans leur environnement peut donner lieu à des crises. Les gens qui ne connaissent pas l’autisme peuvent alors se dire qu’il s’agit de crise d’enfant mal élevé. Mais non. C’est quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas, comme on ne maîtrise pas une crise d’épilepsie. Pour imager, nous notre cerveau fonctionne automatiquement, comme un ordinateur. Eux, c’est comme s’ils étaient constamment en mode manuel. »

• Comment vont fonctionner les centres de Rémelfing et Bitche ?

« Il n’y a pas d’accueil prévu sur place, sauf pour les bilans ou les consultations avec des spécialistes : psychologue, orthophoniste… Nous allons établir un programme personnalisé pour chaque enfant, car aucun ne fonctionne de la même manière. Notre mission est de les accompagner dans la famille, à l’école ou dans leurs loisirs pour les faire progresser et mettre en place un système de fonctionnement. Le but est de les amener à vivre au mieux dans un milieu ordinaire. Pour certains, un suivi pendant un ou deux ans suffira. Pour d’autres, ce sera plus long. »

• C’est vraiment du travail au cas par cas…

« Oui. C’est du cousu main. Car c’est un travail qui demande une remise en cause constante des équipes. Ce qui est acquis un jour par l’enfant peut ne plus l’être la semaine d’après. Il faut donc revenir en arrière, reconstruire les bases, retravailler avec tous les partenaires (famille, médecins, instituteurs…). »

• Dans les services qui fonctionnent déjà, l’opération porte ses fruits ?

« Oui. Ce sont de petites choses bien sûr, car ce ne sont pas ces enfants-là qui vont vous remercier. Mais quand on constate qu’un enfant hier agité est aujourd’hui apaisé, souriant, on sait que le travail a porté ses fruits. C’est une mission qui ramène vraiment aux choses essentielles ! »

Propos recueillis par Cécile CHAMBRU.

6 août 2015

Apprentissage et modification du comportement par Pr. Jacques Van Rillaer

sur le site iCAMPUS

Une fabuleuse mine de documents pour savoir mieux connaître Freud et Lacan :

tiret VIVRE FMhttps://icampus.uclouvain.be/claroline/document/document.php?cidReset=true&cidReq=EDPH2277

Le Prof. Jacques Van Rillaer est émérite depuis 2009.

Ce site, lié au cours "Apprentissage et modification du comportement" (EDPH 2277), est maintenu pour mettre des documents à la disposition de

- participants à des cours sur les TCC

- toute personne intéressée par les apports de la psychologie scientifique

- toute personne réfléchissant à la validité de la psychanalyse

Le 1er document de la liste des documents présente tous ceux qui suivent selon diverses rubriques (bibliographies, psychologie générale, psychopathologie, thérapies, épistémologie, etc.)

Le lecteur est invité à faire part de remarques sur ces documents via l'adresse : jacques.vanrillaer@uclouvain.be

5 août 2015

Interview sur RMC BFM TV - Autisme - Un père se déclare satisfait de la condamnation de l'Etat

article publié sur RMC BFM TV

 


Autisme: "Nous sommes satisfaits de la... par rmc

Autisme: "Nous sommes satisfaits de la condamnation de l'Etat" Le tribunal administratif de Paris a condamné l'Etat à verser 240.000 euros à sept familles d'enfants autistes. Ce vendredi Yvan de Goulard d’Arsay, un des parents indemnisés, estime que cette condamnation va faire avancer les choses. Bourdin Direct est une émission d’information dans laquelle interviennent en direct les acteurs de l’actualité.

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