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"Au bonheur d'Elise"
asperger
21 octobre 2017

Vidéo : Interview Laurent Mottron autisme

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20 octobre 2017

Charly et le voyage imprévu avec l'autisme. Le combat d'une maman de Pralognan-la-Vanoise, en Savoie

article publié sur France 3

© @Julie Blanc© @Julie Blanc

Par Anne HédiardPublié le 19/10/2017 à 17:09Mis à jour le 19/10/2017 à 17:11

Charly a 6 ans. C'est un petit garçon adorable et plein de vie mais il n'est pas tout à fait comme les autres. Il est Autiste Asperger. Le diagnostic a été confirmé par un pédopsychiatre en février 2016.

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© Julie Blanc


Depuis, sa maman a créé une association "Charly ou le voyage imprévu avec l'autisme" pour aider son enfant, mais aussi toutes les familles confrontées à ce handicap.

Le problème du diagnostic

Charly est né en avril 2011. Il avait presque 5 ans quand l'autisme a été évoqué pour la première fois.

Et pourtant, sa maman avait remarqué un comportement étrange. Charly se cognait la tête contre le sol, parfois violemment. Enfant au caractère fort et maman trop protectrice, avait conclu le pédiatre.

Comme beaucoup d'enfants, Charly crie, pleure beaucoup et il a peur du noir. Mais il fuit aussi le bruit, aligne toutes sortes de choses, et a horreur de la saleté. "Jamais il ne peindra avec les mains, il ne peut pas supporter d'avoir les mains sales" précise Julie, sa maman.

La difficulté d'intégration

Pour Charly, l'entrée à l'école à trois ans fut un échec. "Les instituteurs ne sont pas formés pour ces enfants là" explique Julie. "Ils ont besoin de calme, de structure, de régularité".

Aujourd'hui heureusement, la situation s'est stabilisée. Charly a fait sa rentrée à l'école de Villard-du-Planay "avec une institutrice formidable et une AVS formidable" précise Julie. Il est scolarisé quatre demi-journées par semaine.

Mais tout ce qui est mis en place est fragile et le combat ne fait que commencer pour Charly et ses parents. Car l'autisme est un handicap encore mal connu, mal compris. 

Julie a conscience que le chemin sera encore long et douloureux et qu'il ne faut rien lâcher. Elle a donc décidé de créer une association pour Charly, mais aussi pour les autres enfants autistes et leurs familles.

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Charly et Julie, sa maman / © Julie Blanc


Un arbre de Noël pour les enfants autistes

L'une des premières manifestations organisées par l'association sera un arbre de Noël pour les enfants autistes et leurs familles le 17 novembre 2017 à la Kabane à Chambéry. Une centaine d'enfants sont déjà inscrits.

Des soutiens bienvenus

L'association vient tout juste de naître et déjà elle bénéficie d'encouragments. L'acteur Franck Dubosc et Super Nanny, une star de téléréalité, ont répondu immédiatement à l'appel lancé par Julie pour obternir un soutien. 

"Une belle surprise" nous a-t-elle confié ravie.

17 octobre 2017

Une brigade mobile pour aider les jeunes adultes autistes

article publié sur France 3

Un adulte handicapé autiste dans un couloir d'un Foyer d'Accueil Médicalisé / © MAX PPP
NCYUn adulte handicapé autiste dans un couloir d'un Foyer d'Accueil Médicalisé / © MAX PPP NCY

Par Angélique MartinezPublié le 17/10/2017 à 10:25Mis à jour le 17/10/2017 à 10:56

L'APAJH Haute-Vienne se met au service des personnes en situation de handicap. Les familles de jeunes adultes autistes ont beaucoup de mal à trouver des places en internat pour que leurs enfants puissent continuer leurs études ou leurs formations.

L'ARS, l'Agence Régionale de la Santé de la Nouvelle Aquitaine a demandé à l'APAJH87 de créer une structure mobile pour intervenir auprès de jeunes autistes adultes en difficulté dans leur quotidien. 

Depuis 40 ans, l'APAJH est une association militante et gestionnaire qui souhaite faire avancer la réflexion et l'action en faveur des personnes en situation de handicap. C'est un lieu d'écoute et de rencontre entre parents, professionnels du secteur médico-social et des citoyens sensibilisés à la problématique du handicap. 

Pourquoi une brigade mobile

Cette équipe mobile pallie le manque de place en institutions spécialisées pour adultes handicapées. Elle a été créée en février 2017.

Exemple avec Baptiste, 24 ans, qui est sur liste d'attente depuis 4 ans. Autiste sévère, il nécessite une prise en charge quotidienne intense. Une situation pas toujours évidente pour sa famille qui, depuis 9 mois, bénéficie de l'aide de l'équipe mobile de l'APAJH87. Un véritable soulagement de voir arriver les éducateurs quotidiennement pour aider leur fils. 


Une équipe mobile pour aider les adultes autistes en Haute-Vienne

Reportage d'Isabelle Rio, Marine Nadal, Philippe Ruisseaux



A savoir sur l'autisme

Des personnes souvent isolées dans une sorte de monde intérieur…  c'est l'une des descriptions de l'autisme.

Une maladie neurologique qui affecte le fonctionnement du cerveau et le système immunitaire
Elle est caractérisée par des troubles du comportement et du langage et une perturbation des relations sociales .
Aujourd'hui on parle davantage de TSA (Troubles du Spectre Autistique) que d'autisme… avec l'un des plus connus : le Syndrome d'Asperger. 


650 000 personnes seraient atteintes actuellement en France..  dont 250 000 enfants.

Des chiffres en augmentation dus à une définition plus large de la maladie.


· 1 naissance sur 100 est concernée par ces TSA..  qui touchent 3 garçons pour 1 fille.

Si Ces Troubles ne se guérissent pas,  un enfant autiste aura plus de chances de s'intégrer à la société avec un diagnostic effectué avant trois ans.

Depuis quelques années, la prise en charge de ces maladies tend à s'améliorer malgré un grand retard..  
Au CHU de limoges, un centre expert autisme a vu le jour il y a 3 ans..  
8 associations viennent en aide aux familles dans tout le Limousin.  

17 octobre 2017

L'Asperger qui dérange, c'est mon frère

 

BLOGUE L'Asperger qui dérange, c'est mon frère

Mon frère, qui a aujourd'hui 19 ans, souffre du syndrome d'Asperger. À cause de ce trouble du spectre de l'autisme, il a énormément de difficulté avec les relations sociales, les deuxièmes degrés, les émotions, le sens des responsabilités, le sens des priorités, et un tas d'autres choses.

http://quebec.huffingtonpost.ca

 

17 octobre 2017

Autisme et emploi, un rapport du CRA de Bretagne

 

Autisme et emploi, un rapport du CRA de Bretagne

Le Centre de Ressources Autisme de Bretagne a publié le rapport commandé par l'ARS sur l'insertion professionnelle des personnes autistes. Dans une lettre du 19 mai 2016 de l'Union Régionale Autisme France de Bretagne (point 4.4), elle avait demandé la mise en place d'un groupe de travail sur ce sujet.

https://blogs.mediapart.fr

 

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17 octobre 2017

Routines, rituels & habitudes dans le syndrome d'Asperger

 

Routines, rituels & habitudes dans le syndrome d'Asperger

Ahhh, la routine ! Ce mot fait tout autant trembler la plupart des gens standards qu'il rassure la majorité des autistes Dont parmi ceux-là, les personnes présentant le syndrome d'Asperger ! L'attachement à certains rituels rassure, calme.

http://les-tribulations-dune-aspergirl.com

 

15 octobre 2017

La confusion entre autisme et haut potentiel

 

La confusion entre autisme et haut potentiel

" Les autistes, au fond, ce sont tous des génies " " De toute façon c'est un surdoué, il vit dans sa bulle d'autiste " Qui n'a jama...

http://antredelachouette.blogspot.fr

 

14 octobre 2017

ADO'tiste, une association au service de l'information

14 oct. 2017
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Donner la parole à de jeunes "aspies", leur permettre d'intervenir dans les écoles pour présenter l'autisme et assurer ainsi un meilleur accueil, c'est ce que fait l'association ADO'tiste.

J'ai rencontré les membres d'ADO'tiste au salon international de l'autisme "RIAU" d'avril 2017.

Stand d'ADO'tiste © ADO'tiste
Stand d'ADO'tiste © ADO'tiste

Devant l'intérêt de leur activité (primée lors du salon), je leur ai posé ensuite des questions par écrit, auxquelles trois d'entre eux ont bien voulu répondre.

Marjorie Bourgoin © ADO'tiste
 
Marjorie Bourgoin Co-Présidente de l’association

Comment présenteriez vous votre rôle au sein de cette association ?

Jusqu’à aujourd’hui ma fonction était celle de présidente de cette association après l’avoir fondée en 2014. Désormais mes nouvelles responsabilités professionnelles m’amènent à prendre un peu de recul vis à vis d’Ado’tiste . Sans parler même de mon rôle passionnant de maman de mes quatre belles jeunes filles ! Je vais bien sur continuer à suivre l’association à laquelle je reste très attachée et dont les membres m’ont faite présidente d’honneur. Je suis très heureuse et très confiante sur l’avenir de Ado’tiste grâce à Tristan YVON qui a repris brillamment la présidence de celle-ci.

 

 

Marjorie Bourgoin © ADO'tiste

Quel était votre objectif en créant Ado’tiste ?

Lorsque j’ai créé cette association, avec des parents et des jeunes Asperger, mon objectif était d’offrir à des jeunes atteints du syndrome d’Asperger une tribune pour s’exprimer, expliquer leur quotidien, leurs espérances, leurs doutes aussi. A travers leurs prises de parole, ils nous le montrent, ils vous montrent qu’ils ressemblent aux autres adolescents de leur âge et qu’ils partagent les mêmes enthousiasmes, les mêmes joies, les mêmes doutes parfois…en fait la même passion pour la vie. Ce qui m’importait, c’était d’abord de mettre en avant des témoignages. Notre volonté est que cette association soit réellement ouverte : je veux dire par là que nous accueillons aussi bien les « asperger » que les neuro-typiques. C’est cet ensemble qui va favoriser les échanges. Nous créons le lien par la parole, l’écoute et la transmission.

Quel chemin vous a conduit jusqu’à Ado’tiste ?

Cette idée est le fruit d’une rencontre entre des élèves Aspergers et leurs parents alors que j’étais AVS (Auxiliaire de vie scolaire) au collège Sainte-Thérèse du Mesnil Saint Denis dans les Yvelines. Et en particulier de la rencontre avec un ado de 14 ans , Léo. Avec lui que j’ai accompagné une année entière, ce fut la découverte d’un univers que jusqu’alors j’avais à peine entrevu : le syndrome d’Asperger . Pour moi une évidence s’est faite à ce moment là et elle continue d’année en année avec la rencontre de Tristan, de Joffrey, de Olivier, de David, mais aussi des parents de ces jeunes et bien d’autres lors de nos rencontres. Apprendre à comprendre le fonctionnement de ces jeunes. Leur donner la parole à travers notre association. Présenter, expliquer, répondre aux interrogations… peut être même donner quelques clés pour que chacun puisse faire un pas vers l’autre, avec sérénité pour d’avantage de bien-être. Et apprendre à se comprendre pour s’adapter mutuellement, partager nos richesses respectives et notre vision du monde.

Sandra Goulmot © Ado'tiste
 
Sandra Goulmot Vice-Présidente de l’association

Je m’appelle Sandra GOULMOT, j’ai 27 ans et ai été diagnostiqué autiste Asperger lorsque j’avais 20 ans à la suite d’une première année de fac catastrophique, mais aussi de décisions qu’il fallait prendre à ce moment-là concernant mon avenir.  En effet, je suis une enfant issue de l’ASE [Aide Sociale à l'Enfance] et mon contrat jeune majeur arrivait à son terme (mais je ne développerai pas).

Je suis diplômée de 2 masters, un en interventions sociales et urbaines et l’autre en gestion des collectivités territoriales.

J’ai été scolarisée un an de plus en grande section de maternelle, puis par la suite en CLIS [aujourd'hui ULIS école] de 6 à 12 ans. Par la suite j’ai intégré une 6ème SEGPA, puis l’année suivante une 6ème ordinaire. A partir de ce moment-là, je n’ai plus eu d’accompagnement, que ce soit au collège ordinaire ou au lycée en bac ST2S.

Sandra Goulmot © Ado'tiste

J’ai enchaîné sur une année de fac de bio, que j’ai ratée, puis un BTS SP3S par correspondance, car j’avais échoué en BTS de biologie au début de l’année. C’était trop tard pour me ré-inscrire et en période de diagnostic c’était plus simple.

C’est à partir du BTS que j’ai eu des aménagements scolaires : tiers temps ; puis en licence et master, un tutorat et parfois des délais pour rendre des devoirs ou des dispenses de cours.

A l’université, ça a été très dur car mes camarades se moquaient de moi, et les responsables sont intervenus pour temporiser en expliquant avec moi mon handicap, tout comme auprès de mon tuteur.

Lors de mon second M2 c’est moi qui en ai parlé à mes camarades : on était une petite promo et ça c’est bien passé.

C’est entre autres pour ça que j’ai rejoint ADO’tiste. J’étais déjà impliquée dans le monde de l’autisme puisque j’animais des GS [groupes d'habiletés sociales], mais ai voulu retrouvé des jeunes que j’ai côtoyé lors de ces GS pour les aider à faire connaître l’autisme à l’école et apporter un regard féminin en connaissance de cause.

Aujourd’hui je suis vice-présidente de l’association et essaie au maximum de faire des interventions ou participer aux événements de l’association.

Tristan Yvon © ADO'tiste Tristan Yvon  Président de l’association

 Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Tristan YVON, j’ai vingt ans et demi et suis le président en exercice de l’association. Je suis porteur du syndrome d’asperger diagnostiqué à neuf ans, et grand frère de deux adolescents jumeaux autistes kanner.

Je suis jardinier dans une commune des Yvelines.

Ton parcours scolaire ?

J’ai eu un parcours scolaire extrêmement laborieux, avec des années primaires très difficiles émaillées par le harcèlement quasi constant de mes camarades de classe dans l’indifférence de certains enseignants, l’incompréhension générale et les préjugés de l’équipe pédagogique pour qui je n’étais qu’un paresseux, et mes difficultés notamment dyspraxiques, sensorielles et fatigabilité. Les journées de cours étaient monstrueusement fatigantes et peu efficaces, ce qui m’obligeait à revoir l’intégralité du contenu de la journée le soir avec mes parents, provoquant encore plus de fatigue…

Tristan Yvon © ADO'tiste

Le collège a été un peu mieux, malgré la persistance de ces difficultés d’apprentissages jusqu'à la fin de mon année de quatrième. J’ai choisi après la troisième et l’obtention du brevet mention AB de continuer dans une filière technique spécialisée dans l’agriculture et l’agronomie (Sciences Techniques de l’Agronomie et du Vivant (STAV)). Ces années d’études ont été beaucoup plus agréables à vivre, notamment grâce à mon intérêt pour les matières et à la compréhension de mes camarades. J’ai eu mon bac assez facilement.

Je suis aujourd’hui diplômé d’un BTS Aménagement Paysagers, après deux ans d’études très agréables où mon intérêt était tel qu’il ne m’a pas été nécessaire de réviser pour avoir mon BTS avec la mention AB… Considérant « avoir mon compte », j’ai choisi malgré des capacités prouvées d’arrêter mes études après le BTS. Avoir mon bac m’a longtemps paru être un objectif inatteignable, avoir un bac+2 est pour moi un plus, je suis très fier de mon parcours.

Ta situation actuelle ?

Je suis employé en contrat d’aide à l’emploi à mi-temps dans une commune des Yvelines, au service espaces verts. Je m’épanouis totalement dans mon métier et dans ce rythme que j’ai choisi pour ménager mon crédit énergétique et investir du temps dans l’association, mais cherche un contrat avec plus d’heures pour l’année prochaine pour avoir une rémunération plus conséquente. Je pense au terme de quelques années essayer de quitter la région parisienne, dont l’agitation et le bruit constant me coûtent beaucoup.

Comment as-tu été accompagné dans ton parcours scolaire ? présentations de l'autisme dans ta classe ?

J’ai bénéficié de plusieurs accompagnements. Le plus efficace a été la déscolarisation partielle pour confier certains cours (l’anglais, l’espagnol et les maths) à une association avec un prof à domicile. C’est cet aménagement en troisième qui a sauvé ma scolarité en allégeant considérablement mes journées de cours, car ces trois matières étaient les plus chronophages pour moi. J’ai conservé cet aménagement jusqu’en fin de première.

J’ai également bénéficié de présentations personnalisées de l’autisme dans ma classe, en CM2, 2nd, 1ère, et Terminale, par ma thérapeute elle-même asperger. Je n’en ai pas eu au collège car la direction de l’établissement a refusé. L’efficacité indiscutable de ces rencontres et mes capacités à l’oral m’ont donné envie d’en faire d’autres, pour moi et pour les autres. J’ai présenté moi-même l’autisme à mes camarades en BTS, et valorise cet intérêt avec Ado’tiste.

Pourquoi l’association & que fait elle ?

Ado’tiste est né d’une rencontre entre la bande de potes que je formais avec mes anciens camarades de groupes d’habileté sociale, et Marjorie qui était l’AVS de Léo en fin de collège. Nous avons tous sympathisé et nous sommes retrouvés autour du constat que dans les établissements scolaires perduraient énormément d’idées reçues, et d’incompréhensions au sujet de l’autisme, avec les conséquences qu’on connaît souvent trop bien (harcèlement, rejet,…). Le manque d’information des jeunes est énorme.

Marjorie nous a donc invités dans le collège ou elle travaille au Mesnil Saint Denis pour rencontrer les classes de quatrième deux années de suite, puis face au succès rencontré et constatant un réel intérêt de notre part pour ces rencontres, nous avons décidé de donner un cadre à notre projet en créant une association. A ma connaissance nous sommes les seuls dans la région à avoir une association spécialement dédiée à l’information des jeunes sur l’autisme, intervenant dans les écoles. Je soutiens et suis souvent ami avec des personnes concernées ayant fondé des associations « militantes » pour se battre, faire ouvrir des structures, apporter des solutions pour les personnes autistes,… Nous, nous faisons de la pédagogie et de l’information, pour qu’intégrer les autistes devienne peu a peu naturel, que les mentalités évoluent, et qu’à terme on n’ait plus à se battre pour. C’est mon objectif.

Pour répondre aux demandes, j’ai initié cette année des projets qui vont se développer les prochaines années, pour qu’Ado’tiste organise également des rencontres ouvertes à tous publics le week-end. J’ai organisé cette année un ciné-débat en partenariat avec la ville de Saint-Cyr-l’Ecole et leur cinéma « Les Yeux d’Elsa » autour d’un film sur l’autisme, et pris contact avec des salles pour organiser des échanges l’automne prochain. Nous participons également depuis deux ans au salon international de l’autisme organisé par l’association RIAU, auquel nous avons réalisé une présentation cette année. Je ne manque pas de projets.

Nous avons (pour finir) des projets de développement à l’échelle nationale, avec des projets d’antenne locale en province.

Qui est dans l'association ?

L’association est ouverte à tous ceux qui le souhaitent. Cette année nous avons une vingtaine d’adhérents, dont une dizaine de membres actifs engagés dans le conseil d’administration. L’association est ouverte aussi bien aux porteurs de TSA qu’aux neurotypiques.

Chacun apporte ses compétences selon ses possibilités et son temps libre : comptabilité, photo, transport (détenteurs d’une voiture), informatique, création d’interventions, présentation d’intervention, stockage de matériel...

Comment se répartissent les interventions ?

L’organisation des interventions est gérée par Marjorie et moi. Nous échangeons avec le demandeur pour cibler ses objectifs et les moyens techniques nécessaires pour réaliser l’intervention. En fonction de cela nous sollicitons l’équipe pour avoir leur avis et leurs disponibilités, puis en fonction des réponses, nous faisons au mieux.

Certaines interventions devant un public nombreux nécessitent d’avoir deux ou trois intervenants pour diviser le groupe, dans d’autres cas il arrive que je sois seul. Nous avons d’autres contraintes, notamment la disponibilité (en fonction de nos emplois) et l’accessibilité (nous ne sommes que deux intervenants équipés de voitures). En général nous préférons intervenir en binômes.

L’équipe d’intervention est constituée de personnes porteuses de TSA et de proches (parents, frères et sœurs, AVS,…). Nous essayons d’avoir une diversité lors des interventions pour varier les points de vue.

Tout le monde peut intégrer notre équipe d’intervention, à condition d’être en capacité de parler de l’autisme.

L'équipe d'ADO'tiste © ADO'tiste
L'équipe d'ADO'tiste © ADO'tiste

Le site internet de l'association : http://ado-tiste.fr/       Page Facebook

Prochain salon international de l'autisme - 3ème édition - 6 et 7 avril 2018

Photos provenant du site internet.

13 octobre 2017

Mères autistes et signalement : état des lieux ; le point de vue du Dr Sonié

article publié sur le site de l'AFFA

L’association Francophone de Femmes Autistes œuvre contre les différentes formes d’abus que peuvent subir une femme autiste. Le signalement abusif en est un.

En France, lorsque lorsqu’une mère isolée a un enfant autiste, il y a un risque non négligeable que cet enfant lui soit enlevé pour être placé en foyer ou famille d’accueil.

En effet, du fait de la prégnance de la psychanalyse parmi les professionnels du social et médico-social, ceux-ci interprètent les troubles de l’enfant comme la conséquence de mauvais traitements de la part de la mère, qui est souvent perçue comme trop fusionnelle, ou soupçonnée d’avoir le syndrome de Münchhausen par procuration (trouble psychiatrique théorique qui conduirait les parents à maltraiter leur enfant afin de susciter l’attention du corps médical). Ils n’hésitent pas à remettre en question le diagnostic d’autisme si celui-ci est posé, voire à faire pression sur le centre de dépistage pour ne pas diagnostiquer tel ou tel enfant.

Mère autiste : une augmentation du risque de signalement

Ce risque est bien plus accru lorsque la mère est elle-même autiste. En effet, une femme autiste ne comprend pas vraiment les conventions sociales et, par conséquent, a du mal à les suivre ; elle n’a pas conscience que les professionnels entourant l’enfant et/ou censés l’aider la jugent sur son apparence, dont elle se souciera généralement peu. Une femme autiste a souvent un comportement décalé, interprété comme une attitude “bizarre” (par exemple elle pourrait parler d’un ton monocorde, ne pas regarder dans les yeux, avoir un visage inexpressif ou avoir ou des tics nerveux, se tenir trop près ou trop loin de l’interlocuteur, ne paraissant pas l’écouter, paraissant être ailleurs). Ce comportement général sera perçu comme suspect par les professionnels (médecin, assistante sociale, puéricultrice, pédopsychiatre, enseignant.). De plus, la compréhension au sens littéral ne fait qu’accentuer l’incompréhension entre la mère et les professionnels.

En conséquence, parce qu’une mère autiste ne paraîtra pas « normale » à leurs yeux, ils commenceront à suspecter un mauvais traitement sur l’enfant dès lors que celui-ci manifestera le moindre trouble ; ces professionnels seront tentés d’alerter les services de la protection de l’enfance (Aide Sociale à l’Enfance, ASE), qui lanceront une une Information Préoccupante (IP) pour “enfant en danger” : cette IP entraîne généralement une enquête sociale (faite par les travailleurs sociaux) qui a de grandes chances d’aboutir sur le bureau d’un juge des enfants. Celui-ci peut alors, directement ou suite à une enquête judiciaire et/ou d’une expertise psychiatrique d’un ou plusieurs membres de la famille, décider de confier l’enfant à l’Aide Sociale à l’Enfance.

Dans notre association, de nombreuses femmes ont un enfant autiste (l’autisme a souvent une cause génétique, identifiée ou pas) : un certain nombre d’entre elles craignent l’Aide Sociale à l’Enfance, et cachent leur autisme, de peur d’être sous le coup d’une Information Préoccupante, pour “enfant en danger”, sous le motif que la mère est autiste.

Toute personne handicapée a le droit d’avoir une vie de famille, le droit d’avoir des enfants et de les élever, et que ceux-ci grandissent à ses côtés. Il est discriminatoire de lui retirer son/ses enfant(s) au motif du handicap du parent. Malheureusement, les juges des enfants rendent leur décision en se fondant presqu’uniquement sur les rapports de l’ASE et de l’expertise psychiatrique de la mère, rapport qui sera très souvent imprégné de psychanalyse et donc rendant la mère responsable du trouble à l’origine de l’IP.

Cet état de fait doit évoluer

Il est urgent de reconnaître les compétences de ces femmes à être mères et, au lieu de les incriminer, de leur proposer un accompagnement prenant en compte leurs spécificités.

Il est urgent que les théories psychanalytiques (qui n’ont rien de scientifique et qui sont uniquement basées sur des interprétations), rendant la mère responsable de tous les troubles de leur enfant, soient bannies des contenus de formation des travailleurs sociaux : ceci afin que la mission de ces professionnels de l’enfance soit effectivement de les protéger et non pas de les retirer à leur mère. Nous suggérons une sensibilisation des travailleurs sociaux sur l’autisme et la parentalité, qui pourrait être assurée par des personnes directement concernées.

Il est urgent que les experts psychiatres en cour d’appel reçoivent une formation actualisée sur l’autisme, basée sur les dernières avancées scientifiques.

Par ailleurs, l’Information Préoccupante ne doit plus être utilisée par les professionnels de structures publiques comme un outil leur permettant d’asseoir leur toute puissance sur ces mères vulnérables.

Ces erreurs judiciaires créent des traumatismes tant pour l’enfant que pour la mère qui peut perdre toute confiance dans son rôle de maman. L’enfant et la maman sont doublement victimes de leur handicap et ont des conséquences graves sur leur santé psychologique tout au long de leur vie.

Une injustice que de nombreuses mamans et enfants subissent en France.

Pour l’Association Francophone de Femmes Autistes, Magali Pignard & Marie Rabatel

 


 

Ci-dessous le point de vue du Dr Sonié, psychiatre au Centre Ressources Autisme Auvergne Rhône-Alpes

« La situation des mères avec une forme de Trouble du Spectre de l’Autisme est particulièrement alarmante du fait facteurs historiques, sociologiques et d’une méconnaissance de leur trouble :

1 / Le premier est le manque de critères diagnostiques bien identifiés pour cette population : adulte, femme et sans déficience intellectuelle. La présence de troubles psychiatriques associés comme les troubles anxieux ou dépressifs vient compliquer la reconnaissance du diagnostic. le diagnostic des femmes Asperger nécessite encore des professionnels particulièrement expérimentés dans l’autisme.

2 / Leur handicap social les rend vulnérable sur le plan social, professionnel et affectif. Elles sont parfois sans revenus et dépendantes de leur entourage ou d’un conjoint abusif.

3 / Le système de l’aide social à l’enfance, confronté quotidiennement à la maltraitance, interprète majoritairement les troubles du comportement des enfants comme une réaction à un environnement délétère. On parle d’un biais d’interprétation.

4 / Le comportement de ces mères est jugé comme inadapté :  les mères avec TSA vont avoir une lecture analytique, précise et documentée des éventuelles difficultés des enfants. Elles peuvent avoir un sourire figé et un visage peu mobile. L’évitement ou la fixité du regard peut gêner leur interlocuteur. Ces signes sont interprétés comme un indice de perversion “ elle ne voit que la maladie chez son enfant, elle semble se réjouir de la situation”.

5 / Leur naïveté sociale ne leur permet de saisir la subtilité des questions des services sociaux ou des juges et donc de se conformer à la réponse attendue : à l’inverse de familles plus habiles, les mères avec TSA ne vont pas pouvoir échapper à ce système complexe.

6 / Leur rigidité et leur obstination ne leur permet pas d’accéder aux compromis malheureusement nécessaires à faire quand on est soumis aux injonctions d’un service social : par exemple la “recherche d’aveu” sur des situations subjectives plutôt que sur des faits.

7 / Enfin, et cela concerne toutes les mères en général : elles sont plus souvent jugées et plus durement condamnées que les pères. »

 

Sandrine Sonié, le 25 Septembre 2017 à Lyon

 

11 octobre 2017

Romain, autiste et styliste

article publié sur le site de la Fondation Orange

Romain, 23 ans, a toujours été créatif et déterminé. Diagnostiqué autiste Asperger à 8 ans, il suit un parcours scolaire et obtient un Bac Pro des Métiers de la mode. En 2014, il réalise son 1er défilé aidé par sa famille et par l’association « Asperger Family ». Aujourd’hui créateur-styliste à Rouen, il continue à faire de son syndrome, une force pour innover et créer passionnément. Son rêve : créer une collection de luxe, à la fois sur mesure, sans essayage, sans différences : une robe de mariée pour personnes en fauteuil roulant, des robes de soirée ultra-féminine et inédites...
Concentré à 200% sur sa création, Romain a besoin d’un « Coup de Pouce » pour fabriquer et faire connaître sa collection. Nous lui attribuons une aide de 15 000 euros pour financer son projet.

Les Coups de Pouce pour l’insertion des personnes avec autisme

Nous voulons aider des autistes de haut niveau qui n’ont pas les mêmes codes sociaux que nous en leur apportant l’aide matérielle ou les compétences dont ils manquent. Musicien, styliste, auteures, relaxologue... Des talents exceptionnels qui ne demandent que ce coup de pouce pour se réaliser professionnellement.
Un « Coup de Pouce » pour prendre un nouveau départ !

Découvrez les créations de Romain Brifault

 
 
Crédit photos : Arnaud Bertereau - Agence Mona
10 octobre 2017

Non, on est pas tous un peu autiste.

 

Non, on est pas tous un peu autiste.

Lorsqu'on annonce un diagnostic d'autisme à son entourage, on est souvent confronté à toutes sortes de réactions plus ou moins étranges. Certains seront soulagés de pouvoir mettre un mot sur notre différence et feront rétrospectivement l'analyse de tous nos comportements inadaptés en s'exclamant "mais c'est pour çaaaa".

http://lautisterique.blogspot.fr

 

10 octobre 2017

La fondation Orange en soutien à la première formation pour autistes Asperger

Ce partenariat a permis à neuf étudiants de se former pendant 5 mois. Alors que la première session vient de se terminer, une seconde commencera en décembre. Il s’agit de formations gratuites, rémunérées, sans diplôme initial requis.

Pour assurer le financement, un appel à dons a été lancé. La fondation Orange y a répondu favorablement. Engagée depuis plus de 30 ans dans la cause de l’autisme, elle a été sensible au projet présenté. «  Il fait preuve d’exemplarité et répond parfaitement à l’ambition de la fondation d’œuvrer pour l’égalité des chances. Et le numérique aide les jeunes à se rapprocher  », souligne Laurent Vitoux, son délégué régional, qui a remis un chèque de 20 000 € lors d’une cérémonie, vendredi.

Brigitte Macron pour marraine

Gérard Labbe n’est pas peu fier de cette première promotion. Fier des jeunes d’abord. «  Sans eux, on ne peut rien faire  » s’acharne-t-il à répéter. Il est fier, également, de son association, Mouton à 5 pattes. «  Tant mieux s’il a 5 pattes, ça ira plus vite  » dit-il avec humour. Cette association accompagne les autistes Asperger dans leur parcours, jouant le rôle d’auxiliaire de vie pour les aider à créer des connexions. Pour cela, Gérard Labbe est assisté d’une cohorte de 50 adhérents qui mettent bénévolement leurs compétences au service de leur cause commune.

Autre cause de fierté, pour tous ces partenaires : la marraine de cette première formation est Brigitte Macron. On connaît l’engagement de la première dame pour cette cause, depuis l’annonce du quatrième plan autisme lancé en juillet.

Contacts : mouton5pattes.asso@gmail.com – centre ressources autismes : https ://www.cra-npdc.fr/

En chiffres

Le nombre estimé d’autistes, toutes formes confondues : 25 000 dans le Nord-Pas de Calais : 16 000 adultes, 9 000 enfants.

600 000 en France

3 millions en Europe

70 à 90 % sont sans emploi ou non scolarisés.

4 octobre 2017

Chameyrat (19) : l’appel à l’aide de Maheva jeune autiste

article publié France 3

A 23 ans Maheva Bouillaguet peut enfin dires ses maux / © France 3A 23 ans Maheva Bouillaguet peut enfin dires ses maux / © France 3

Par Karl ConstablePublié le 03/10/2017 à 10:37Mis à jour le 03/10/2017 à 11:53

Cet été le président Macron annonçait le 4ème plan autisme pour une meilleure détection et un meilleur accompagnement. A voir l’histoire de Maheva Bouillaguet, les malades qui souffrent de cet handicap en ont bien besoin. En échec scolaire alors qu’elle a une intelligence supérieure à la moyenne, internée en psychiatrie, ce n’est qu’au bout de 22 ans d’un parcours médical chaotique qu’elle peut enfin poser des mots sur ses maux…

Maintenant que je suis bien réveillée, je vois beaucoup de choses…


Maheva jeune autiste

4 octobre 2017

«Les autistes ont pendant trop longtemps été tenus à l’écart de la société»

article publié dans La Tribune de Genève

Josef Schovanec utilise sa notoriété pour défendre leur intégration à l’école ou dans le monde du travail.

Josef Schovanec, autiste Asperger et Docteur en philosophie, voyage dans le monde pour sensibiliser le public à ce trouble neuro-développemental.

Josef Schovanec, autiste Asperger et Docteur en philosophie, voyage dans le monde pour sensibiliser le public à ce trouble neuro-développemental. Image: DR

«L’autisme n’est pas une pathologie, c’est une autre manière d’être.» Docteur en philosophie, et autiste Asperger, Josef Schovanec, 36 ans, partage ses idées avec douceur et détermination. Au quotidien, cet hyperpolyglotte (il parle plus de dix langues) né en France se définit plus volontiers comme un «saltimbanque de l’autisme». Depuis douze ans, il voyage dans le monde entier pour sensibiliser le public à ce trouble neurodéveloppemental caractérisé par de nombreuses difficultés dans le contact avec l’environnement social. Il sera présent mardi soir à la salle de Prazqueron, à Romanel-sur-Lausanne, pour une conférence organisée par la Fondation de Vernand, sur le thème de l’autisme mais aussi du décloisonnement et de l’autodétermination des personnes en situation de handicap.

«Les autistes (ndlr: environ 1% de la population) ont pendant trop longtemps été tenus à l’écart de la société et bourrés de médicaments, souligne Josef Schovanec, qui a lui-même vécu cette situation dans sa jeunesse. «Leur présence, par la diversité qu’elle apporte, est pourtant très enrichissante, en particulier pour les non-autistes», note le philosophe.

Pour faire bouger les lignes, un gros travail de sensibilisation reste encore à effectuer. Josef Schovanec s’y consacre corps et âme, même s’il reconnaît que ses forces sont limitées. «Les besoins sont énormes, et les combats à mener trop nombreux, précise-t-il. L’intolérance provient souvent d’une incompréhension profonde, dont souffrent les principaux concernés. Des études scientifiques ont ainsi montré que le risque de suicide chez les autistes légers est presque dix fois supérieur à celui de la population générale. C’est une situation dramatique.»

De fait, hors d’une institution, le quotidien d’une personne autiste est actuellement jonché d’embûches, que ce soit pour gérer son emploi du temps, faire ses courses, aller chez le dentiste ou obtenir un entretien d’embauche. «Les pays anglo-saxons sont en avance dans ce domaine, remarque Josef Schovanec. Certains magasins ont adapté leurs horaires pour les autistes, et les enseignants sont spécifiquement formés à cette problématique. Dans nos contrées, je désespère un peu des responsables politiques. Ils font de beaux discours, mais rien ne bouge vraiment.»

Quel serait le plus urgent, selon lui? «Intégrer les enfants autistes dans les écoles, et simplifier l’accès à l’emploi. Chaque autiste peut évoluer et progresser. Mais il faut qu’on lui en donne la possibilité.» (TDG)

Créé: 02.10.2017, 18h44

3 octobre 2017

The Good doctor : un jeune chirurgien autiste à l'écran

article publié sur handicap.fr

Résumé : Depuis le 25 septembre 2017, la série "The Good doctor", du créateur de " Dr House ", raconte le parcours d'un chirurgien atteint du syndrome d'Asperger, fraîchement débarqué à l'hôpital. Une nouvelle manière de présenter l'autisme à l'écran.

Par , le 01-10-2017

Dr House est achevée mais le créateur de la série, David Shore, n'est pas à cours d'idées. La preuve avec The Good doctor, une nouvelle série médicale dont le personnage principal est un jeune homme… porteur du syndrome d'Asperger.  Le pitch ?  Dr Sean Murphy, chirurgien brillant et autiste, doit être accepté dans le service d'un grand hôpital mais le débat entre les parties prenantes de l'institution fait rage…

Un personnage qui doit faire ses preuves

Peu d'adaptation sociale, avance médicale stupéfiante, véritable don pour soigner, stigmatisation dans le milieu professionnel… Le personnage de Sean est dévoilé en 45 minutes dans un épisode pilote. La première saison, qui laisse présumer qu'il n'y en aura pas beaucoup d'autres, selon certaines critiques, dévoile un personnage au tout début de son histoire ; Murphy doit gagner ses galons à l'hôpital, y faire ses preuves, apprendre à côtoyer ses collègues. En clair, il doit lutter pour trouver sa place.

Disponible sur Netflix

Officiellement diffusée depuis le 25 septembre 2017, la série est disponible sur Netflix, et à l'écran sur la chaîne américaine ABC tous les lundis soirs. Elle aborde avec un ton décalé, parfois cynique, des thématiques liées au handicap très actuelles : comment gérer son handicap dans le milieu professionnel, comment est perçu l'autisme par ceux qui n'en connaissent que les stéréotypes ? L'idée de David Shore est à saluer ; aux spectateurs de juger la crédibilité de sa nouvelle production.

L'autisme dans deux séries

David Shore n'est pas le premier à vouloir aborder le sujet de l'autisme dans une série télévisée. On pense à Atypical, réalisée par Robia Rashid (auteur de How I met your mother), elle aussi diffusée sur Netflix (lire article en lien ci-dessous). Celle-ci met en scène, avec beaucoup d'humour, le quotidien d'un lycéen atteint de troubles autistiques et sa famille quelque peu déjantée. Plus cynique, moins proche du registre de la comédie, The Good doctor pourrait séduire les adeptes de séries médicales désireux de voir plus de personnages « originaux ».

© The Good doctor / David Shore


 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

 

1 octobre 2017

Reportage France 24 : Diagnostiquer, accompagner, soigner : les défis de l'autisme

Vidéo publiée sur le site de France 24

 

à 17h45.

Dernière modification : 29/09/2017

© France 24
L'autisme est un trouble du développement du cerveau qui touche entre 300 et 600 000 Français. Il se manifeste entre autres par un retard de langage, une faible attention à l'entourage ou encore des gestes répétitifs. Cette semaine, nous sommes à Neurospin, près de Paris, l'un des plus grands centres de recherche sur le cerveau, pour essayer de comprendre ce qu'est l'autisme, comment aider les patients qui en souffrent et comment le traiter.
29 septembre 2017

Vidéo très bien faite qui vise à sensibiliser les enfants à l autisme

Ajoutée le 29 mai 2015

Voici ici une vidéo très bien faite qui vise à sensibiliser les enfants à l autisme. Je dirais qu elle convient à tout age et qu elle permet de mieux comprendre ce qu est ce trouble neurodéveloppemental. Regardez là, partagez là un maximum. Montrez là à vos enfants, diffusez là dans les écoles... Sensibiliser pour mieux comprendre, mieux accepter et mieux vivre ensemble... Merci

(vidéo de l association ASF vendée)

27 septembre 2017

L'un des mannequins les plus castés de la Fashion Week révèle son autisme Asperger

le-mannequin-nina-marker-au-defile-carolina-herrera-printemps-ete-2018_0Mercredi 20 septembre, Nina Marker postait sur son compte Instagram une photo d’elle, cigarette au bord des lèvres et tee-shirt avec l'inscription suivante «Bee kind. I have autism» en dessous d'une mutine abeille (bee en anglais, NDLR). Une révélation tout en douceur qui ne sera pourtant pas passée inaperçue dans le monde de la mode. Car la Danoise de 19 ans fait partie des nouveaux visages de la Fashion Week printemps-été 2018, qui auront intrigué les spectateurs des shows Versace, Fendi, Victoria Beckham, J.W. Anderson et tant d’autres.

Une porte-parole toute trouvée

Le syndrome Asperger ?

Ce syndrome fait partie du spectre de l'autisme, mais ne doit pas être assimilé à une maladie. Il se manifeste généralement par des troubles de la socialisation et une sensibilité plus aigüe, mais n'induit aucune déficience intellectuelle ou retard de langage.

«Prendre conscience du syndrome Asperger, il est aussi possible pour nous de réussir et de profiter de la vie ! Faites attention à vous et ménagez votre esprit.» Aucun doute, la légende de ce post place Nina Marker en porte-parole engagée des porteurs du syndrome. Interviewée par le Vogue américain à ce sujet, elle confie avoir fait face à de nombreuses difficultés durant son adolescence, alors même que son diagnostic se faisait attendre - il tombera officiellement à ses 15 ans -, et tandis qu’elle évoluait dans un «système scolaire inadapté». En parallèle, la jeune fille à la beauté singulière rêve de devenir mannequin. En 2014, elle remporte le concours Elite Model Look danois. Deux ans plus tard, en septembre 2016, son minois félin sort enfin de l'ombre : Anthony Vaccarello la caste pour son premier show Saint Laurent. Quoi de mieux pour lancer une carrière ? Alors, à en croire sa fulgurante ascension sur les podiums cette saison et la profusion d’émoticônes «cœur» dans les réactions à son post, Nina Marker s'impose comme un symbole d'espoir pour tous ceux et celles qui doivent faire face à ce syndrome.

Retour en images sur la Fashion Week printemps-été 2018 de Nina Marker :

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En vidéo, le défilé-événement signé Donatella Versace pour le printemps-été 2018 :

26 septembre 2017

Australie : un spécialiste du syndrome d'Asperger ne s'était pas rendu compte que son fils en était atteint

article publié sur Europe 1

19h43, le 25 septembre 2017

 
Le journal du monde est une chronique de l'émission Hondelatte raconte diffusée le lundi 25 septembre 2017

Tony Attwood est un grand professeur reconnu pour ses travaux sur le syndrome d'Asperger. Pourtant, il s'est rendu compte que son fils en était atteint quand ce dernier avait déjà 35 ans.

Première histoire de ce journal du monde, c'est celle d'un père et de son fils et ça se passe en Australie.

Le père, c’est Tony Attwood, un grand professeur, spécialiste du syndrome d’Asperger chez les enfants. Vous savez, Asperger c’est une forme d’autisme qui se manifeste en particulier par des difficultés à communiquer ou sociabiliser avec son entourage. Les travaux du professeur sont très reconnus. La liste d’attente est si longue pour accéder à sa clinique, à Brisbane, qu’il a même créé une chaîne YouTube où il répond régulièrement aux questions du public. De son grand fils, Will, Tony Attwood dit qu’il est un héros. Et j’avoue qu’au début, on ne comprend pas très bien pourquoi. Ce Will, qui a 35 ans, vient de purger une peine de deux ans de prison pour des histoires de drogue. Ce n’était pas la première fois, ça fait 20 ans qu’il est accro. Adolescent, ça a été d’abord l’alcool et la marijuana, et puis il est tombé dans les drogues plus dures dont il est devenu dépendant.

Qu’est-ce qui fait de lui un héros alors ?

Tony Attwood a découvert il y a peu que son fils était lui-même autiste Asperger et que s’il s’était retranché dans l’alcool ou la drogue, c’était à cause de cette anxiété totalement paralysante qui le submergeait. C’était une manière pur lui de s’échapper, de ne pas être en interaction avec les autres, ce qui lui était si douloureux. Il a fait comme il a pu, tout seul en fait.

Et son père, grand ponte du syndrome d’Asperger, ne s’était rendu compte de rien ?

C’est ça qui est fou. En tant que père, il n’avait pas réussi à poser un diagnostic. Alors qu’aujourd'hui il forme des psychologues à reconnaître les signes de ce syndrome. Et puis un jour, sa fille, la sœur de Will, qui est elle-même enseignante pour enfants autistes, a insisté auprès de son père pour qu’ensemble ils regardent de vieux films de vacances. Et c’est là, en quelques minutes, en se voyant sur la plage avec son petit garçon de quatre ans qui ne lui répondait pas et qui était dans son monde, que soudainement tout lui est apparu clair. Ça a été un soulagement pour lui, le père et surtout pour son fils, qui est en train d’écrire un livre pour aider les Asperger qui, comme lui avant, sont en prison pour des affaires de drogue. Tony Attwood explique que c’est comme s’il essayait jusqu’ici de faire un puzzle de 5.000 pièces sans l’image et que d’un coup on lui passait le couvercle de la boite. Il racontera ce soir son histoire à la télé australienne, en espérant que son aveuglement serve à d’autres parents à ouvrir les yeux.

Pour notre deuxième histoire, on prend la direction du Royaume-Uni où des justiciers citoyens, qui s'improvisent "chasseurs de pédophiles", rencontrent de plus en plus de succès. Récemment ils ont permis l’arrestation de nombreux prédateurs sexuels. C’est Anaïs Cordoba qui nous raconte cette histoire depuis Londres. Il y a même le maire d’une ville du nord de l’Angleterre qui s’est fait coincer ?

Oui, il s’agit de Lee Cook, qui était connu pour être devenu, à 29 ans, le plus jeune maire de sa ville, Peterlee. En août dernier, il se connecte à un site de rencontre réservé aux adultes et prend contact avec un garçon qui affirme avoir 15 ans. Lee Cook lui envoie même des sollicitations sexuelles explicites avant de lui fixer un rendez-vous devant chez lui. Le jour du rencard, à la place d’un jeune garçon, il tombe nez à nez avec des hommes en colère : les membres des "Gardiens du Nord". C’est un groupe de citoyens, qui filme la scène et le confronte. Panique du jeune maire, qui d’abord nie tout en bloc. Il a été arrêté par la police et a finalement reconnu les faits devant le tribunal. Son jugement sera rendu le 13 octobre prochain. Il risque la prison évidemment, et a démissionné de sa mairie.

Ce qui est surprenant, c’est que la semaine dernière, le chef de la protection de l’enfance de la police britannique a annoncé vouloir collaborer avec ces groupes citoyens de manière presque officielle...

Oui, alors c’est surprenant dans la mesure où l’intervention de ces groupes de "justiciers autoproclamés" peut mettre en danger des enquêtes en cours ou même piéger un innocent. Ils diffusent toutes les vidéos de leurs interventions sur internet et les conséquences peuvent être dramatiques s’ils se trompent. Malgré ça, ils sont très appréciés par la population en Grande-Bretagne. Notamment parce qu’ils se montrent de plus en plus efficaces. Leurs preuves sont utilisées au tribunal dans 44% des affaires de sollicitations sexuelles de mineurs. Il y a trois ans, c’était 11% seulement. C’est ce qui pousse la protection de l’enfance, aujourd’hui, à envisager une collaboration. Mais ce projet est loin de faire l’unanimité dans la police. Certains soulignent que ces "chasseurs de pédophiles" sont incontrôlables. D’ailleurs, souvent, ce sont d’anciens enfants abusés qui ont soif de revanche.

Deux informations en bref pour terminer ce journal du monde. D'abord, la marine américaine se modernise...

En novembre, le sous-marin de type nucléaire, l’USS Colorado, sera le premier pour lequel le contrôleur de périscope sera remplacé par une manette de Xbox 360 ! Il paraît que le contrôleur de périscope était très dur à manipuler, fastidieux pour les marins. En plus il coûtait environ 32.000 euros quand la manette coûte un peu moins de 17 euros, là-bas, aux Etats-Unis. Il parait que cela fonctionne aussi bien pour faire tourner les deux mâts photoniques qui captent les images là-haut. Les marins sont contents.

Quant aux lycéens saoudiens, ils ont été surpris !

En ouvrant leur nouveau livre la semaine dernière au chapitre de l’ONU, figurait une photo du roi saoudien Fayçal. C’est le souverain qui a interdit officiellement l’esclavage, a promu l’éducation publique et introduit la télé dans le Royaume. C’est une belle photo noir et blanc sur laquelle on le voit signer la Charte des Nations-Unies en 1945. Et à côté de lui, tranquille, qui surveille ce moment important de l’histoire ? Maître Yoda, le maître Jedi de Star Wars ! L’artiste auteur de ce montage ne sait absolument pas comment sa photo a pu se retrouver dans un manuel scolaire. Lui trouvait juste que la sagesse de Yoda collait bien à l’image du roi Fayçal. Le ministère de l’Éducation saoudien a présenté ses excuses et remis de nouveaux livres sous presse.

Le père, c’est Tony Attwood, un grand professeur, spécialiste du syndrome d’Asperger chez les enfants. Vous savez, Asperger c’est une forme d’autisme qui se manifeste en particulier par des difficultés à communiquer ou sociabiliser avec son entourage. Les travaux du professeur sont très reconnus… la liste d’attente est si longue pour accéder à sa clinique, à Brisbane, qu’il a même créé une chaine Youtube où il répond régulièrement aux questions du public.

De son grand fils, Will, Tony Attwood dit qu’il est un héros. Et j’avoue qu’au début, on ne comprend pas très bien pourquoi. Ce Will, qui a 35 ans, vient de purger une peine de 2 ans de prison pour des histoires de drogue… Ce n’était pas la 1ère, ça fait 20 ans qu’il est accro… : adolescent ça a été d’abord l’alcool et la majijuana, et puis il est tombé dans les drogues plus dures dont il est devenu dépendant…

4 septembre 2017

Travail et handicap : des soigneurs autistes au zoo de Pont-Scorff

article publié sur France info

Au zoo de Pont-Scorff dans le Morbihan, les personnels soigneurs sont autistes. Des travailleurs handicapés qui ont retrouvé le chemin de l'insertion grâce à cette initiative.


Autisme : zoo et thérapie

FRANCE 2
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France 2France Télévisions

Mis à jour le 02/09/2017 | 21:51
publié le 02/09/2017 | 21:45

Dans le Morbihan, le zoo de Pont-Scorff emploie des travailleurs handicapés comme personnels soigneurs. "J'ai été diagnostiqué autiste Asperger. Les médecins disaient à l'époque : 'Il n'y arrivera jamais. Il n'aura pas de diplôme.' Je me sentais mal à l'aise, j'étais vraiment mal perçu. Aujourd'hui je me sens de mieux en mieux", confie Nicolas, un des travailleurs handicapés du zoo.

"Un partenariat exceptionnel"

Ils sont douze travailleurs handicapés à travailler ici comme aides-soignants et à toucher l'équivalent d'un SMIC. Cette expérience inédite était voulue par le fondateur du zoo. "C'est un partenariat exceptionnel. On doit être le seul parc en France, je crois, à faire ce genre de prestation. Communiquer comme ça avec le public : tout est gagné", explique Véronique Thomas, la directrice du zoo de Pont-Scorff. Depuis sa création, 150 travailleurs handicapés sont passés par ce parc.

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