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"Au bonheur d'Elise"
formation
24 décembre 2019

Formations autisme non conformes

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22 décembre 2019

Interview de Christian Sottou, Béarnais le plus solidaire

12 décembre 2019

CRA Aquitaine - TSA, Guide explicatif pour les familles

 

CRA Aquitaine - TSA, Guide explicatif pour les familles

Ce guide du CRA Aquitaine s'adresse aux parents qui ont un enfant ayant reçu le diagnostic de TSA. Il a pour objectif de soutenir les parents, de les informer, de leur apporter un éclairage sur leurs droits et les aides administratives et de les conseiller.

https://gncra.fr

 

10 décembre 2019

Niort : le CEAA, une structure unique dans la prise en charge de l'autisme des adultes

NB Elise a passé quelques jours au CEAA en janvier 2015. Excellent souvenir ... Mais impossible de faire évoluer "l'environnement" à son retour malgré les recommandations et nous avons du changer d'établissement (Jean-Jacques Dupuis)

Lundi 9 décembre 2019 à 2:19 -
Par , France Bleu Poitou

A Niort, l'hôpital dispose d'une structure unique en son genre, le CEAA, le centre expertise autisme adultes. Il propose de l'accueil pour les cas les plus sévères mais aussi du diagnostic.

Dominique Fiard, psychiatre, est responsable de l'Institut du handicap psychique dont fait partie le Centre expertise autisme adultesDominique Fiard, psychiatre, est responsable de l'Institut du handicap psychique dont fait partie le Centre expertise autisme adultes © Radio France - Noémie Guillotin

Niort, France

Les angles de murs des chambres sont recouverts de mousse pour éviter que les autistes ne se blessent. Dans les couloirs, des panneaux indiquent les placards où se trouvent les extincteurs "parce que parfois ils peuvent voler", raconte Dominique Fiard, psychiatre, responsable de l'Institut du handicap psychique dont fait partie le Centre expertise autisme adultes (CEAA), à Niort, dans les Deux-Sèvres.

Le CEAA peut faire de l'accueil au long court ou de jour et de l'accueil de situations complexes. "On tourne sur trois-quatre lits. Après ce sont des personnes qui sont là parce n'elles n'ont pas d'autres issues et peuvent poser des difficultés à leur famille ou aux soignants habituels", précise le spécialiste.

Assez de structures ?

Pour Dominique Fiard, depuis 2003 et le rapport Chossy, la prise en charge de l'autisme "s'est bien améliorée. Il y a un énorme effort des instances depuis dix-douze ans avec plusieurs plans et un effort particulier pour les adultes. On pourrait imaginer que ce n'est jamais suffisant, on peut toujours faire mieux mais les progrès sont considérables".

Si la qualité de la prise en charge est plus satisfaisante, il y a quand même encore un manque de places estime de son côté le président de l'association Autisme Deux-Sèvres, Jean-Marie Baudouin. "Alors il y en a qui ont de la chance comme mon fils qui est à la maison pour l'autisme de Saint-Martin-lès-Melle. Il y a en général une voire deux MPA par département. Ce n'est pas forcément créer de nouvelles unités. Nous, on pense qu'on pourrait faire des extensions".

Un rôle de diagnostic

A Niort, le Centre expertise autisme adultes joue aussi un rôle unique dans le diagnostic. Les besoins sont importants. "On est sur 75.000 autistes adultes diagnostiqués en France. Il y en a cinq ou six fois plus qui ne sont pas diagnostiqués", précise Jean-Marie Baudouin. La liste d'attente au CEAA est longue. "On doit être à une centaine de personnes avec des délais qui sont trop longs. Ils peuvent aller au delà d'une année", indique Dominique Fiard avec tout de même des possibilités de répondre aux situations d'urgence.

4 décembre 2019

Réunion Groupe d’Etude Autisme de l’Assemblée Nationale & Autisme Info Service

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29 novembre 2019

Arrêté -> Formation continue spécifique des accompagnants d'élèves en situation de handicap - enfants et adolescents

Arrêté du 23 octobre 2019 fixant le cahier des charges des contenus de la formation continue spécifique des accompagnants d'élèves en situation de handicap concernant l'accompagnement des enfants et adolescents en situation de handicap

15 novembre 2019

Maltraitance aux Pavillons-sous-Bois : le foyer pour handicapés change de gestionnaire

article publié dans Le Parisien

La Maison d’accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois a été placée sous administration provisoire cet été après plusieurs plaintes pour maltraitance.

 Les Pavillons-sous-Bois, juillet 2019. Monique avait porté plainte contre la MAS après avoir découvert une vidéo de son fils frappé à coups de bâtons par un éducateur. Les Pavillons-sous-Bois, juillet 2019. Monique avait porté plainte contre la MAS après avoir découvert une vidéo de son fils frappé à coups de bâtons par un éducateur.  LP/H.H.

Le 14 novembre 2019 à 18h13, modifié le 14 novembre 2019 à 18h25

C'est une vidéo qui avait fait tout basculer, l'été dernier. Sur le film enregistré en caméra cachée, on voyait un éducateur frapper Kevin (le prénom a été changé), un jeune homme autiste de 29 ans, à coups de bâton.

Trois mois et demi après avoir placé la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois sous administration provisoire, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France organise une réunion d'information, ce vendredi, à l'attention des familles. L'établissement héberge des adultes atteints de troubles envahissant du développement.

L'ARS leur annoncera notamment le nom de l'association qui a repris la gestion du site, l'ancienne - l'AIPEI - venant d'en être dessaisie.

Plusieurs plaintes

Dans un courrier récemment envoyé aux parents, l'agence – qui n'a pas répondu à nos questions – explique avoir transféré à un autre opérateur la gestion de la MAS. Plusieurs rapports d'étapes ayant en effet montré qu'une simple administration provisoire ne pourrait pas « rétablir de façon pérenne la qualité et la sécurité de prise en charge dues aux usagers », précise le courrier.

Fin août, l'ARS avait effectivement placé l'établissement sous administration provisoire après une inspection interne faisant suite à une plainte déposée contre la MAS par la mère de Kevin pour « pour violences sur une personne vulnérable ».

Cette dernière avait reçu la vidéo en question par une source anonyme. Sa plainte était venue s'ajouter à celles des mamans d'Élodie, 29 ans, et Arnaud, 46 ans, qui avaient respectivement déposé plainte contre l'établissement en avril 2019 et août 2018 pour des actes de maltraitance.

«Accueillir nos enfants dans les conditions qu'il faut »

« On veut enfin que l'ARS nous dise si l'établissement va pouvoir se remettre sur pied pour accueillir nos enfants dans les conditions qu'il faut », souffle Isabelle, la maman d'Élodie, qui a depuis placé sa fille dans un lieu d'accueil temporaire à Paris, mais où elle ne pourra rester que 90 jours par an.

Kevin, lui, est toujours à la MAS, sa famille n'ayant pu trouver d'autre solution, même temporaire. Quant à la maman d'Arnaud qui est à la retraite, elle garde le plus souvent son fils à la maison, n'osant pas le remettre aux Pavillons « tant que le ménage n'aura pas été fait ».

7 novembre 2019

Après Hors Normes, le Collectif Autisme fait des propositions

article publié dans Médiapart


Après "Hors Normes", le Collectif Autisme fait des propositions

7 nov. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Le Collectif Autisme réagit au film "Hors Normes" en demandant la mise en œuvre d'urgence de mesures tenant compte de la situation dramatique des personnes les plus vulnérables.

 

communique-collectif-autisme-7112019

Nous, associations représentant les personnes autistes et leurs familles, membres du collectif autisme « remercions » les réalisateurs du film « Hors Normes » car ils portent à l’écran ce que nous dénonçons depuis des années et notamment la situation dramatique des personnes les plus vulnérables, celles qui ont les troubles les plus sévères et nécessitent un encadrement 24h sur 24

Nous avions fait pendant la concertation préalable à la stratégie autisme l’analyse de leur situation.

  • Pas de repérage, pas de diagnostic, pas d’accès aux soins
  • Pas de plan prévisionnel de création de places
  • L’augmentation des départs en Belgique
  • Des Etablissements et Services sous dotés, en termes d’encadrement, de formation
  • Des listes d’attente dans tous les Etablissements et Services quel que soit l’âge
  • Des centaines de personnes sans réponse à leur orientation Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
  • Des adultes maintenus dans des structures pour enfants au titre de l’amendement Creton
  • L’isolement des familles et des personnes elles-mêmes

Malgré nos alertes en amont de la concertation et lors de la concertation, sur l’urgence de répondre à ces concitoyens oubliés, les pouvoirs publics n’ont pas fait le choix d’inscrire dans leur stratégie pour l’autisme au sein des TND les réponses correspondant à l’immensité des besoins. Les budgets restants du 3ème plan (53 millions d’euros) constituent les seuls moyens donnés pour proposer des solutions, soit moins de 1.500 places.

La société inclusive que nous appelons de nos voeux, ne doit pas être une société qui exclut les personnes autistes avec les troubles les plus sévères.

Nous refusons de continuer à dire aux familles qui subissent discrimination dans l’accès aux soins et exclusion des services médico-sociaux, qu’il leur faut attendre 10 ans, dans l’espoir que les prochains gouvernements auront le courage de s’engager pour leurs enfants.

Sans attendre, nous représentants associatifs, au nom des personnes autistes et leurs familles, nous demandons à M. Edouard PHILIPPE, Premier Ministre, Mme Agnès BUZYN, ministre de la santé et des solidarités, Mme Sophie CLUZEL, secrétaire d’état aux personnes handicapées, et Mme Claire COMPAGNON, déléguée interministérielle, de mobiliser d’urgence leurs services pour :

  • Demander un audit auprès de toutes les MDPH pour repérer toutes les orientations non suivies d’effet
  • De programmer immédiatement des appels à projets ou des Appel à Manifestation d’Intérêts pour des lieux de vie et services adaptés, dans leur taux d’encadrement et leur financement, aux personnes les plus vulnérables, en veillant au respect des Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles (RBPP) par les associations gestionnaires et en concertation avec les territoires (Conseil départementaux)
  • De former des professionnels à la spécificité de l’autisme et des différents programmes d’accompagnement, dans le respect des recommandations existantes
  • De valoriser les salariés de première ligne (Aides Médico-Psychologiques (AMP) et AES (Accompagnement Educatif et Social), Aides-soignants, éducateurs) qui travaillent auprès de ces personnes (ce n’est pas un travail comme les autres et les salaires sont indignes, compte tenu des exigences de cet accompagnement) : cette situation engendre des turn-over et un désengagement des professionnels les plus investis
  • D’avoir une politique de rattrapage de l’offre à mettre en face de l’exil en Belgique

Le Collectif Autisme se donne pour mission prioritaire de défendre la qualité et la spécificité des pratiques de diagnostic et d’accompagnement des personnes autistes.
Sa coordination est assurée par les représentant.es des associations Autisme France et Sésame Autisme
Contacts : Danièle LANGLOYS (...) et Christine MEIGNIEN ( ...)

22 octobre 2019

Sur le spectre septembre 2019 -> Magazine du groupe de recherche en neurosciences de l'autisme de Montréal

 

 

7 octobre 2019

Un cabinet très spécial dédié aux soins dentaires des personnes porteuses de handicap, à Orléans

article publié sur La République du Centre

Un cabinet très spécial dédié aux soins dentaires des personnes porteuses de handicap, à Orléans
Le docteur Charlotte Gallizzini a voulu un cabinet coloré et agréable. Ici, un mobile suspendu au plafond. Photo Pascal Proust © Pascal PROUST
C'est le seul fauteuil du département qui prend en charge les enfants et adultes vivant avec un handicap : il est situé sur le site du CHR d'Orléans-La Source. Visite de ce cabinet pas comme les autres où la bienveillance et l'écoute sont les maîtres-mots.

Ouvrir la bouche, être patient, subir les bruits et la douleur. Aller chez le dentiste relève parfois de l'épreuve. Encore plus pour les personnes porteuses d'un handicap (autisme, épilepsie, trisomie 21...).

Au CHR d'Orléans, l'unité de soins dentaires de La Source dispose d'un fauteuil qui leur est dédié. C'est unique dans le Loiret.

La Rep' a pu assister à deux consultations, empreintes de beaucoup d'empathie. Voilà ce qui change par rapport à un cabinet dentaire classique.

La méthode Tous ceux qui ont peur du dentiste rêveraient de venir se faire soigner ici, où tout est fait pour rassurer le patient. Le personnel n'est pas en blouse blanche mais en pyjama bleu. La dentiste, Le Dr Charlotte Gallazzini, et ses assistantes sont hyper à l'écoute et empathiques. 

Ici, patients et soignants se tutoient et s'appellent par leur prénom. C'est plus convivial, mais toujours respectueux. 

La dentiste explique toujours ce qu'elle s'apprête à faire. Elle prévient si ça va faire du bruit, fait tester le jet d'air ou la roulette sur le dos de la main. Elle n'emploie aucun terme médical.

Le personnel est aux petits soins : pédagogie, vocabulaire adapté, encouragements... Photo Pascal Proust

Tout au long du soin, la dentiste et son équipe encouragent et félicitent le patient à grands renforts de surnoms affectueux : Choupette, ma belette, t'es une championne, c'est très bien ce que tu fais, tu es très courageuse...

Quand c'est nécessaire pour calmer le patient et atténuer les douleurs, un masque hilarant est utilisé (MEOPA).

Les distractions De la musique sort de la petite chaîne hi-fi, surtout de la chanson française, à volume doux. Un chariot à roulettes rempli de CD et de DVD permet à chaque patient de faire son choix. 

L'écran de télé au plafond est un outil précieux pour faire diversion. Photo Pascal Proust

Car il y a aussi un grand écran au plafond, financé par l'association Badaboum. Ce qui n'est pas courant. Tandis qu'il ouvre grand la bouche, le patient peut ainsi regarder le ballet des poissons, un dessin animé... et oublier le soin qui est en cours.

La déco Étonnant de trouver autant de dessins et de mots doux sur les murs d'un dentiste ! Et pourtant, ils en sont tapissés, preuve du lien fort noué entre patients et soignants. 

De gros autocollants colorés et enfantins habillent les murs blancs. C'est plus chaleureux qu'un cabinet classique. Un mobile pend aussi et une grosse peluche rouge, mascotte du cabinet, est accrochée au portemanteau et attend les câlins de qui voudra.

Les murs sont tapissés de stickers, dessins, cartes, peluche... Photo Pascal Proust

Le cadeau Ici, à la fin de la consultation, le patient a toujours droit à une récompense. Un petit cadeau : bijou, lunettes de soleil, jeu, jouet... récupérés chez des partenaires ou offerts par des connaissances. Chacun choisit ce qui lui plaît le plus et repart avec le sourire !

Trois questions au Dr Charlotte Gallazzini, responsable de l’unité dentaire du CHRO et spécialisée dans les soins spécifiques (handicap, précarité et dépendance) :

Le docteur Charlotte Gallizzini. Photo Pascal Proust


Ces patients peuvent-ils uniquement être pris en charge chez vous ? 
Non, en théorie, mes confrères doivent recevoir tout le monde. Mais par manque de temps, de formation et par peur de ces pathologies, ce n’est pas toujours le cas. Et puis, il faut de l’empathie. Certains sont de bonne volonté, me posent des questions pour faire au mieux. Ce n’est pas aux patients de s’adapter mais à nous.
Qu’est-ce qui est le plus dérangeant pour vos patients vivant avec un handicap ?
Ce sont toutes les sensations : avoir de l’eau dans la bouche, ne pas pouvoir déglutir. C’est angoissant. Il faut un feeling, être à l’écoute, trouver ce qui va les détendre. On prend le temps qu’il faut mais on y arrive, sans souffrir.
Quelles techniques personnelles avez-vous développées ?
Ma méthode, c’est de toujours parler et ne jamais lâcher le regard du patient. On se tutoie, aussi. Ça crée une proximité, mais dans le respect. Et à la fin, ils ont une récompense et ils sont super contents. C’est la prise en charge comportementale qui me plaît.

Tout savoir sur le dispositif "J'aime mon enfant différent" à Orléans

Marie Guibal

6 octobre 2019

Remise du label qualité Autisme France au SAMSAH TSA de la Fondation Jacques Chirac

30 septembre 2019

Former les parents pour assurer la sécurité des enfants autistes

 

Former les parents pour assurer la sécurité des enfants autistes

spectrumnews.org traduction par lulamae de " Training caregivers can help keep autistic children safe" Par Kendra Thomson, The Conversation / 10 Septembre 2019 Les principales causes de décès chez les Canadiens de moins de 45 ans sont des blessures qui auraient pu être évitées.

https://blogs.mediapart.fr

 

29 septembre 2019

Vidéo -> JR Rabanel, psychiatre, psychanalyste parle d'autisme

24 septembre 2019

Discours de clôture de Danièle Langloys, présidente d'Autisme France - Congrès international d'Autisme-Europe

Extrait que je mets en évidence :

"Si j’avais un souhait pour le prochain congrès d’Autisme Europe, ce serait de susciter davantage de recherches, malgré la très grande difficulté du sujet, sur ceux qui en restent massivement absents: les enfants et adultes qui ont des troubles sévères, des comorbidités, un trouble du développement intellectuel (mais s’il faut en croire Ami Klin, le trouble du développement intellectuel est une conséquence de l’autisme, pas un trouble associé), un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité, une épilepsie associés. Je remercie chaleureusement James Cusack d’avoir aussi insisté sur ce point. Ces troubles associés mettent en difficulté les personnes concernées. Il faut donc redoubler d’efforts et d’imagination pour aider massivement les plus vulnérables, et définir pour eux, les formes d’intervention, de scolarisation, de vie dans la communauté, qui leur permettent de développer leurs compétences et de s’épanouir sans subir de trop lourdes contraintes."

jjdupuis

 

18 septembre 2019

L’ABA, une méthode ! Une erreur française. L’ABA Analyse Appliquée du Comportement est une science ...

17 septembre 2019

Autisme-en-ligne -> plateforme d'autoformation d'accès gratuit et ouvert

 

Autisme-en-ligne

Fichier transcription de la vidéo " présentation du projet " (.pdf, 170 ko) Le projet autisme en ligne s'adresse à des professionnels, notamment des enseignants de classe ordinaire de l'école élémentaire, et vise à mettre à leur disposition une plateforme d'autoformation d'accès gratuit et ouvert.

https://www.autisme-en-ligne.eu

 

5 septembre 2019

Accompagnement sexuel: Nuss, les adieux d'un président amer

Un coup de gueule en guise d'adieu. Marcel Nuss, militant de la 1ère heure en faveur de l'accompagnement sexuel des personnes handicapées, renonce à la présidence de l'Appas. Il déplore le manque d'adhérents et ceux à qui tout est dû.

4 septembre 2019 • Par

Illustration article

Une page se tourne. Marcel Nuss quitte la présidence de l'Appas, association qu'il a créée afin de militer en faveur de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap. Il démissionne, souhaitant céder sa place « à une nouvelle équipe et une nouvelle dynamique ». Même s'il en tire un bilan « positif », il livre les mots d'un homme lassé par le milieu associatif, un peu usé par 20 ans passés sur le front. Son propos est âpre…

Au cœur de la polémique

Il affirme avoir « tout donné » pendant des années pour que soit un jour reconnu l'accompagnement sexuel. Il a tout encaissé… Un engagement à temps plein, particulièrement chronophage, les limites du bénévolat qui se heurte aux « susceptibilités des uns et des autres », un « turn-over régulier et décourageant ». Durant six ans, l'Appas a bravé la justice, fait face aux remous, aux polémiques, parfois violentes, notamment des anti-prostitution, des « associations profondément hypocrites et lâches », selon Marcel Nuss, à l'inertie des politiques qui « se voilent courageusement la face ». « Elle est en effet l'unique association à oser être en infraction avec la loi sur le proxénétisme, en mettant en relation, en toute transparence -nous disons ce que nous faisons et nous l'assumons-, des accompagnants sexuels et des personnes en situation de handicap », explique-t-il. En mars 2015, en dépit des controverses, l'Appas obtient en référé la reconnaissance officielle de sa formation. Plus de soixante personnes ont ainsi été formées à l'accompagnement sexuel pour répondre aux 1 800 demandes reçues de personnes handicapées, débouchant sur 500 mises en relation. 

Question taboue

Ce travail colossal et pionnier a permis à cette question éminemment taboue d'émerger dans les medias -que Marcel remercie de s'être mouillés-, mais aussi, plus timidement, dans le débat sociétal et politique. Un engagement payant selon Marcel Nuss qui constate, à sa grande satisfaction, que « de plus en plus d'associations et de foyers de vie nous sollicitent, pour des formations mais aussi des mises en relation à l'intérieur de l'établissement, chose impensable auparavant ! ». Pour aller plus loin dans cette démarche, des négociations sont en cours avec une grande école de formation en vue d'un partenariat qui devrait voir le jour à la rentrée 2020. Derrière les victoires, il y a aussi des regrets… Tout d'abord celui de n'avoir jamais reçu ni soutien financier ni subventions ni sponsor.

Un milieu où tout est dû

« Mais le plus grand, c'est de m'être heurté au manque d'adhérents, alors même que c'est le nerf de la guerre pour une association qui ne vit et ne peut se développer sans eux », déplore Marcel Nuss. Sur près de 2 000 personnes en situation de handicap qui ont fait une demande d'accompagnement sexuel depuis 2015, seules 15 % ont adhéré alors que l'adhésion n'est que de 10 euros par an. Pas davantage de « remerciements » ! « Est-ce surprenant ? Non, poursuit-il. Pas dans ce milieu où règne l'assistanat et où, pour beaucoup, tout est dû. » C'est oublier que, sans ce soutien, l'Appas risque de péricliter, entraînant, de fait, la question de l'accompagnement sexuel en France dans l'oubli et réduisant à néant les chances de le voir un jour reconnu légalement. Avant de tirer sa révérence en tant que président -il reste malgré tout dans le conseil d'administration et poursuivra les formations, la sensibilisation et les conférences-, Marcel lance un dernier appel : « J'invite les personnes handicapées, même si elles ne bénéficient pas pour le moment d'un accompagnement sexuel, par manque d'accompagnant(e) dans leur secteur, les accompagnant(e)s sexuel(le) et bien d'autres à rejoindre notre association (en lien ci-dessous) ».

Ne pas se complaire dans son handicap

« L'existence m'a appris que la vie n'est pas une question de chance ou de malchance, ni une fatalité comme je l'entends souvent, hélas, mais qu'elle est ce qu'on en fait, avec les moyens qu'on se donne. Brandir son handicap, son AAH (allocation adulte handicapé), la faute à pas de chance ou que sais-je d'autre, est une erreur fatale. Car, handicapé ou non, personne ne peut avoir tout ce qu'il veut dans la vie ; croire le contraire est une illusion dévastatrice. Rien n'est pire à mes yeux que de se complaire dans son handicap. », conclut celui qui se bat depuis 40 ans en faveur de l'autonomie des personnes handicapées. Fort d'avancées irréfutables et majeures, il passe le relais à ceux qui voudront -ils ne sont pas nombreux à se presser au portillon-, laissant le soin à la relève de « revendiquer ses droits et de se soulever contre les injustices ». Celui qui se dit « heureux d'avoir osé » espère avoir fait naître des vocations et apporté un peu de courage…

La deuxième formation 2019 à l'accompagnement sexuel, réunissant 11 stagiaires, aura lieu du 18 au 21 septembre, à Castelnau-le-Lez (Hérault).

30 juillet 2019

Initiation à la technique du packing

Avertissement : le packing est à ma connaissance interdit par circulaire du 22 avril 2016 (extrait ci-joint cf. page 6 de la circulaire)
"Enfin, la signature des CPOM avec des gestionnaires d’établissements et services accueillant les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme est strictement subordonnée au respect d'engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du « packing » au sein des établissements et services médico-sociaux couverts par le CPOM. Le comité des droits de l’enfant de l’ONU rappelle en effet, dans ses observations finales à la suite de la cinquième audition de la France en février 2016 (observation 40), sa « préoccupation concernant la technique du « packing » (consistant à l’enveloppement d’un enfant avec des linges humides et froids) qui constitue une maltraitance (...) ». Aussi, cette pratique doit être considérée comme une mise en danger de la santé, de la sécurité et du bien-être moral et physique des personnes accompagnées par ces établissements et doit donc faire l’objet des mesures appropriées et prévues dans le code de l’action sociale et des familles (articles L. 331-5 et suivants)."
Et cependant on continue les formations sans doute sur deniers publics !
(Voir ci-après)
Cherchez l'erreur
Jean-Jacques Dupuis


OBJECTIFS

La prise en charge des personnes, enfants ou adultes, présentant des troubles envahissants du développement (TED) nécessite l'utilisation de dispositifs cliniques élaborés. Les travaux autour des notions d’enveloppes psychiques et corporelles, de représentations du corps, ont permis le développement d’une technique de soin spécifique : le packing. Cette technique aujourd'hui remise en cause, reste pourtant un des rares recours dans les situations d'impasses thérapeutiques, de grands troubles du comportement psychomoteur, de fortes agitations ou d'auto-agressivité. Introduite en France en 1966 par un psychiatre psychanalyste américain M.A. Woodbury, ses travaux en collaboration avec P.C. Racamier apporteront d’importantes contributions sur la symbolisation primaire et le lien psyché-soma des autismes et psychoses. Depuis, les travaux de P. Delion notamment, ont permis de consolider un cadre thérapeutique exigeant mais indispensable à la mise en place du packing. Cette pratique n'a pas de valeur seule et doit être le fruit d'une réelle élaboration théorique et collective au sein de l'ensemble de l'équipe soignante. 

À travers ce stage il s'agira de permettre aux participants :

  • d’acquérir les repères théorico-pratiques concernant cette technique ;
  • de présenter le dispositif et ses modalités de fonctionnement ;
  • de travailler sur la dimension nécessairement institutionnelle de cette pratique.

CONTENU
apports théoriques

Histoire et processus thérapeutique des packs ou enveloppements humides.
La particularité de cette technique repose sur la mise en jeu du corps, contenu, stimulé, rendu disposnible aux formes archaïques de la symbolisation primaire.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de M-A. Woodbury, P. Bovier etM. Brandli, N. Coulon et P. Delion.
Rappels sur les expressions de la vie psychique.
Les enveloppes psychiques, le moi-peau, le schéma corporel et l’image du corps, la dialectique dedans/dehors, contenant/contenu, les fonctions précoces du regard, les rassemblements, les fonctions contenantes, etc.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de : D. Anzieu, G. Haag, B. Golse, R. Roussillon, D. Winnicott, W. Bion, etc.

approches pratiques

Les indications : impasses thérapeutiques, trouble du comportement psychomoteur, agitation ou auto-agressivité.
La nécessaire adhésion familiale.
Le dispositif : description du cadre.
La méthodologie et la technique.
Les principes d’intervention : rôle et place des soignants.
La mise en lien des perceptions, des sonorités, des attitudes, des mouvements, des regards et les verbalisations proposées.
L’indispensable travail de reprise et de supervision.
Les conditions institutionnelles nécessaires pour une bonne mise en place de cette technique.

modalités pédagogiques

L'abord des questions théoriques alternera avec des temps d'analyses des pratiques professionnelles réalisés à partir de présentations de séances et d'études de situations.

personnels concernés

L'ensemble des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, du travail social et de l'éducation.

NOMBRE DE PARTICIPANTS
15 personnes maximum

formatrice
Anne Yvonne Lenfant, pédopsychiatre

 

Cette formation pourra être animée in situ pour l'ensemble d'une équipe désireuse de mettre en place des packings. La formatrice peut également superviser des équipes qui utilisent déjà cette technique.


durée :
1 cycle de 2 jours
(1 session de 2 jours)

nombre d'heures : 14 h
dates :
27-28 juin 2019
lieu : Bordeaux Métropole

coût pédagogique : 350 €

Hébergement non assuré par la SOFOR. Une liste d'hôtels sera fournie à l'inscription

S'inscrire/Se préinscrire à cette formation

Retour à la liste des formations

29 juillet 2019

Création du diplôme universitaire -> Personnes expertes en situation de handicap (PESH)

 

Création du diplôme universitaire "Personnes expertes en situation de handicap"

Cette formation s'adresse aux personnes en situation de handicap, aux accompagnants et aux professionnels travaillant dans les domaines médico-sociaux, sanitaires, sociaux et de l'éducation. Ils pourraient occuper des fonctions telles qu'enseignant des cours de PESH médiateur de santé spécialisé dans le handicap, éducateur thérapeutique en santé, salarié d'une association de défense des personnes en situation de handicap, accompagnant tierce-personne...

https://handicap.paris.fr

 

27 juillet 2019

Pour la rentrée, l’académie de Versailles recrute des accompagnants d’élèves en situation de handicap

article publié dans Le Parisien

L’académie de Versailles recrute pour arriver à 5 077 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, soit 157 postes supplémentaires. On peut postuler dès le niveau bac et une formation de 60 heures est prévue.

article le parisien charline avenel

Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles (ici au lycée Paul-Emile Victor d’Osny, en juin dernier, au début des épreuves du baccalauréat), entend opérer un « changement radical d’organisation » concernant les accompagnants d’élèves handicapés.  LP/Antoine Guitteny



Le 25 juillet 2019 à 15h58

Fini les rentrées où les élèves en situation de handicap attendent désespérément leurs accompagnants pendant des jours voire des semaines. C'est en tout cas l'objectif de l'académie de Versailles. Dès la prochaine rentrée, ce sera désormais aux accompagnants d'attendre leurs élèves et plus l'inverse.

« C'est un changement radical d'organisation pour nous, admet la rectrice, Charline Avenel. Nous menons une action en profondeur autour du métier d'accompagnant. L'important c'est de gagner en rapidité. »

Jusqu'à présent l'école, via le médecin scolaire, transmettait à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) les besoins spécifiques de l'élève. Ensuite seulement était lancé le recrutement d'un accompagnant.

LIRE AUSSI > Essonne : trois enfants handicapés pourraient être privés de cantine à la rentrée

Le contrat de ces personnels va également changer. Désormais, les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) se verront proposer un contrat de trois ans renouvelable , au lieu d'un an jusqu'à présent. Une formation de 60 heures, qui devient obligatoire, leur sera proposée tout au long de l'année.

« À ce stade, nous n'avons pas encore fait le plein et je m'en inquiète »

Au cœur de l'été, le recrutement est en cours et il va se poursuivre au-delà de la rentrée. Car les effectifs sont loin d'être bouclés.

« On a toujours besoin de recruter et la situation est particulièrement critique dans le Val-d'Oise, où la démographie scolaire est la plus importante et le vivier moindre, décrit la rectrice. À ce stade, nous n'avons pas encore fait le plein et je m'en inquiète. » Il y a en tout 5 077 postes dont 157 créations.

 

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Malgré ces efforts, y a-t-il des élèves handicapés qui restent sur le carreau ? « Ce que je peux vous dire, c'est que nous répondons aux besoins transmis par les Maisons départementales des personnes handicapées », répond la rectrice. Avec des tensions à certains endroits comme à Grigny dans l'Essonne où il n'y a aucun orthophoniste et où les besoins en médico-social sont donc peu pris en charge.

L'académie, qui regroupe les départements de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et des Yvelines, accueille 31 000 élèves en situation de handicap. 25 000 sont pris en charge en milieu ordinaire et 6 000 en milieu spécialisé.

« Nous créons également une plateforme Cap école inclusive afin que tous les enseignants aient les outils pour prendre en charge les élèves en situation de handicap, explique Charline Avenel. On y explique notamment la façon dont les autistes perçoivent le monde extérieur. Ou que le fait d'entendre beaucoup de bruit dans la classe peut les incommoder fortement, par exemple ».

Les AESH sont recrutés au niveau bac, ou avec diplôme professionnel dans l'aide à la personne ou une expérience d'au moins neuf mois dans l'accompagnement de personne en situation de handicap.

Les dossiers de candidature doivent comporter : CV, lettre de motivation et une photocopie du diplôme d'État obtenu et peuvent être envoyés par mail à ce.ia78.coordavs@ac-versailles.fr

« C'EST UN MÉTIER TRÈS ENRICHISSANT »

Murielle, a été confrontée au manque d'accompagnant scolaire pour son fils handicapé. « Il n'avait pas eu d'aide et nous avons dû nous débrouiller seul » raconte-elle. Il y a 8 ans, elle décide de devenir elle-même AESH à Levallois. En reconversion professionnelle, elle a pu bénéficier d'une formation.

« C'est un métier très enrichissant, où les élèves m'apportent beaucoup, raconte-elle. Avec un contrat de 20 heures par semaine, j'ai pu avoir trois élèves à suivre sur un même établissement tant la demande est forte ». Des élèves qui présentent à chaque fois des troubles différents, que ce soit un handicap moteur, un trouble autistique ou un trouble de l'attention.

À 48 ans, Murielle vient de signer un CDI et se réjouit de la réforme à venir, même si elle regrette qu'il n'y ait pas un coup de pouce sur le salaire, toujours au smic. Nathalie, 45 ans, qui est AESH dans une école élémentaire de Courbevoie, s'est spécialisée dans le suivi d'enfants autistes. « Avoir un enfant différent dans une classe de 28 élèves, c'est très compliqué pour l'instituteur. Nous sommes là pour les accompagner vers l'autonomie », décrit-elle.

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