Nicolas Nordman nouvel adjoint au handicap d’Anne Hidalgo
Vendredi 06 Octobre 2017 - 12h30
Paris
A la suite des élections sénatoriales, Anne Hidalgo a procédé ce 6 octobre a un remaniement de l’équipe du conseil de Paris. Nicolas Nordman succède à Bernard Jomier à la délégation au handicap. Issu du Parti socialiste, l’élu du 19e arrondissement récupère une délégation exclusivement dédiée au handicap.
Nicolas Nordman, 46 ans, conseiller du 19e arrondissement fait partie du nouvel exécutif municipal parisien élu ce 6 octobre. Alors que Paris vient de se voir attribuer les jeux olympiques et paralympiques de 2024, le nouvel adjoint devra relancer l’accessibilité de la voirie et des établissements parisiens. Il devra également veiller au bon fonctionnement de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Paris.
Son prédécesseur, le médecin Bernard Jomier a été élu sénateur de Paris sous les couleurs du Parti socialiste. Il avait été désigné en 2014 au moment de l’élection d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Il avait un portefeuille élargi comprenant la santé et le handicap et faisait partie des élus d’Europe Ecologie Les Verts.
De son côté l’élue écologiste Galla Bridier est désignée comme adjointe aux personnes âgées et à l’autonomie.
La rédaction
Ciné-ma différence samedi 13 janvier 16h15 : PADDINGTON 2 - au Kosmos à Fontenay-sous-Bois
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La Cour des Comptes constate que la gestion de l’Agefiph et du FIPHFP est confrontée à une impasse financière.
Sarah, 9 ans, avec trisomie : une scolarité heureuse !
article publié sur Handicap.fr
Résumé : Il y a, à l'école, des parcours d'enfants handicapés réussis et heureux. Sarah, 9 ans, porteuse de trisomie 21, suit une scolarité en CM1. Sa présence enseigne à ses camarades la tolérance. Une belle histoire qui devrait être la norme...
Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 30-12-2017
Des centaines d'enfants handicapés laissés chaque année à la porte des écoles françaises ? La colère des parents est légitime et immense. Pourtant, derrière ces déraillements, ces « dysfonctionnements », d'autres s'épanouissent sans encombre dans des établissements qui respectent la loi et se montrent surtout bienveillants. C'est l'histoire de Sarah… Pas un conte de Noël, une réalité.
L'école qu'elle aime tant
Sarah a 9 ans. Elle habite Nancy. Porteuse de trisomie 21, elle fréquente une classe ordinaire en CM1. « A l'heure où tant de parents ont des difficultés à faire scolariser leur enfant porteur de handicap, elle est la preuve que l'inclusion est possible, avec l'aide de tous », explique Hélène, sa maman. Comme tous ses copains, Sarah a fait sa rentrée le 1er septembre 2017. « Elle est partie, son cartable sur le dos, rejoindre l'école qu'elle aime tant, poursuit-elle. Elle était attendue et on pouvait entendre dans son sillage des : « Chouette, Sarah est là ! ». » La fillette a distribué quelques bisous avant de rejoindre sa classe.
Des progrès énormes
Son AVS (Auxiliaire de vie scolaire), Rosine, l'attendait avec impatience. Avec le soutien de l'enseignante, elle adapte les cours, une habitude prise depuis un an puisqu'elle suivait déjà Sarah en CE2. Elle transcrit ainsi certains cours en FALC (Facile à lire et à comprendre), une méthode adaptée aux personnes ayant des difficultés cognitives qui consiste à alléger la quantité d'informations sur une page, elle prépare les manipulations en maths… Rosine atteste que son élève fait d'énormes progrès dans cette « classe ordinaire », aussi bien en termes de comportement et de socialisation que d'acquis scolaires.
L'école de la tolérance
Selon sa maman, la présence de Sarah dans la classe apporte une réelle richesse : « Elle prépare ses camarades à une société plus inclusive, plus ouverte à l'autre dans ses différences ». Sarah travaille à l'école, bien sûr, mais met aussi les autres « au travail », en interpellant leurs capacités de tolérance. « C'est aussi, et beaucoup, grâce au travail et à l'adaptabilité de sa professeure qui est très présente auprès de Sarah et des autres enfants, et un peu plus lorsque l'AVS n'est pas là, poursuit Hélène. Plus l'inclusion sera importante au sein de l'école de la République plus la société intégrera nos enfants porteurs d'un handicap. C'est possible, et Sarah en est la preuve. » En s'épanouissant au milieu de tous, la fillette, comme tant d'autres, peut espérer mener une vie sociale, professionnelle et citoyenne pleine et entière. « Elle devra, certes, apprendre à vivre avec ses limites et son potentiel, et la société aura le devoir de s'adapter à elle également », consent sa maman.
Pour tous les enfants
Généraliser ce type de parcours est l'un des objectifs de l'association Grandir à l'école et en société que préside Nathalie Gerrier. Malgré des progrès, elle observe que certaines écoles sont encore peu enclines à accueillir les enfants porteurs de trisomie 21, imposant sans négociation possible la présence de l'AVS aux familles. Sarah, elle, va à l'école même lorsque son AVS est absente. « J'espère que l'histoire de Sarah leur donnera l'envie et la volonté de changer de regard, conclut Hélène. La loi va dans le sens de l'inclusion des enfants handicapés ; merci aux enseignants et directeurs de l'appliquer avec bienveillance et intelligence. » Et Nathalie Gerrier de conclure : « Les enseignants sont comme un relais qui accueillent et font progresser l'enfant porteur de trisomie 21. Certes, la vitesse d'apprentissage est différente de leurs camarades mais les progrès et le bénéfice de l'école ordinaire se font bien ressentir même dix ans après. A la fin de l'année, l'enseignant passe le relais au professeur suivant comme lors d'une course. C'est dans la durée que l'on voit les progrès et pas seulement sur une année. ».
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Sur Handicap.fr
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Sur le web
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ADAPEI de la Drôme : le coût du voyage du Premier ministre ne passe pas
article publié sur France bleu
vendredi 22 décembre 2017 à 3:27
Le président de l'ADAPEI de la Drôme a publié une lettre ouverte au Premier ministre. Il dénonce le coût de son voyage retour de Nouvelle-Calédonie.
Le premier ministre Edouard Philippe a affrété un avion pour son retour de Nouméa © Maxppp -
Valence, France
La colère de Jean-Luc Chorier ne passe pas depuis qu'il a entendu le premier ministre justifier le coût de son voyage retour de Nouméa. Jean-Luc Chorier, c'est le président de l'ADAPEI de la Drôme, l'association départementale de parents et d'amis de personnes handicapées mentales.
Une lettre ouverte au premier ministre
Jean-Luc Chorier a vite fait ses comptes: avec 350.000 euros, il peut financer un poste d'éducateur spécialisé pendant 10 ans ou bien financer plus de 1940 journées d'accueil d'enfants handicapés dans un Institut médico-éducatif. 350.000 euros, la somme pour rapatrier plus vite et son cabinet depuis la Nouvelle-Calédonie jusqu'à Paris. Le président de la l'ADAPEI de la Drôme invite donc le premier ministre à venir dans la Drôme se rendre compte du manque de place d'accueil des personnes handicapées.
"Pour qu'il y ait une place qui se libère dans une structure, il faut un décès" — Jean-Luc Chorier, président de la l'ADAPEI de la Drôme
La situation d'accueil des personnes handicapées dans la Drôme est extrêmement tendue. L'ADAPEI accueille 1400 personnes mais 530 sont sur des listes d'attente. 530 familles qui ne trouvent pas de solution pour leur enfant. Il faut expliquer à ces familles qu'elles doivent garder leur enfant handicapé à la maison alors qu'il serait mieux encadré dans un IME. Et c'est toute la chaîne d'accueil qui est sous pression. Les adultes handicapés restent dans des structures pour enfants puisqu'il n'y a plus de place.
Les instituts pour jeunes sourds et aveugles dénoncent une baisse de leurs crédits
Dans un lycée à Paris, en 2013. Photo Martin Bureau. AFP
L’Etat a décidé de diminuer sa subvention annuelle de 13%, suscitant l'inquiétude des équipes et des parents d'élèves.
Hélène Sester, prof de maths à l’Institut national des jeunes sourds (INJS) de Paris, et représentante de l’intersyndicale du personnel et des parents d’élèves, est écœurée. Lors du conseil d’administration de l’INJS, le représentant de la direction générale de la cohésion sociale a expliqué que l’économie ainsi réalisée devrait servir à… financer la revalorisation de l’allocation adultes handicapés (AAH). «C’est d’un tel cynisme… Piocher dans les budgets dédiés à l’éducation de jeunes en situation de handicap pour augmenter l’aide aux adultes…» Interrogé, le cabinet de la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dément. «La baisse de 13% s’inscrit dans un plan d’économie drastique général. Il s’agit seulement d’économies structurelles, qui ne touchent pas à la qualité du service rendu par les instituts, et qui n’ont évidemment aucun rapport avec la revalorisation de l’AAH. Ils font partie de la même ligne budgétaire mais l’un ne sert pas à financer l’autre.»
«Désengagement»
Au-delà de cette question, les équipes s’inquiètent de l’avenir de ces cinq instituts nationaux (quatre pour jeunes sourds et un pour aveugles, INJA), directement sous la tutelle du ministère des Affaires sociales. Les autres établissements spécialisés pour ces publics (environ 200) sont gérés par des associations de parents et pilotés à l’échelle régionale par les agences régionales de santé. Pour l’intersyndicale, cette coupe dans le budget est un signe avant-coureur d’un vieux projet dans les tuyaux : «C’est le premier pas vers un désengagement de l’Etat. Nos instituts sont malmenés depuis quelque temps.» L’année dernière, le projet avait été mis sur la table de transférer leur financement aux agences régionales de santé. Colère des équipes et des parents d’élèves. «Pourquoi casser quelque chose qui fonctionne ? Pour faire des économies sur le dos des enfants ?» questionne, amère, Laura Catry, mère d’un enfant malentendant, scolarisé à l’INJS de Paris et membre du conseil d’administration.
À lire aussi : Handicap à l’école : le nouveau plan du gouvernement
Les quatre INJS et l’INJA de Paris, qui accueillent en tout un millier d’élèves, frôlent les 100% de réussite aux examens nationaux (brevet, bac, CAP…). Idem pour les unités délocalisées dans les établissements ordinaires où sont scolarisés 6 000 enfants. «La régionalisation aura pour conséquence qu’une partie de la population sourde et malvoyante ne pourra avoir (encore moins qu’aujourd’hui) accès à la formation de son choix, car aucune région n’aura les moyens de proposer une offre complète aux jeunes sourds et aux jeunes aveugles», déplore l’intersyndicale dans un courrier adressé au Premier ministre.
«Complémentarité»
Hélène Sester explique qu’en transférant le pilotage aux régions, l’approche ne serait plus la même : elle deviendrait d’abord médico-sociale avant d’être pédagogique, comme dans les instituts nationaux. «Ce serait un retour en arrière, à contresens du discours actuel sur la société inclusive.» Elle s’indigne aussi du discours «sournois» des autorités qui, à coup de petites phrases, tend à opposer les INJ à l’Education nationale. «Evidemment que non, nous ne sommes pas en compétition, mais dans la complémentarité. Quand les enfants peuvent aller en classe ordinaire, nous sommes ravis. Mais il y a des situations où ce n’est pas encore possible, parce que certains handicaps nécessitent des moyens importants et une formation adaptée des enseignants. Mais nous sommes ouverts à la discussion sur l’évolution de nos missions. On ne cesse de la réclamer, même !»
Aujourd’hui, ces enseignants spécialisés dépendent du ministère des Affaires sociales. Ils passent un concours spécifique, et pour l’instant aucune passerelle avec l’Education nationale n’existe. Qu’il en soit créé est l’une de leurs requêtes. Et cela fait partie des questions sur lesquelles planchent les inspecteurs des affaires sociales et de l’Education, chargés de conduire un audit sur ces instituts. L’année dernière, face au tollé suscité par l’annonce de la régionalisation, le gouvernement avait appuyé sur pause, et diligenté une mission d’inspection. Les conclusions sont attendues dans les premiers mois de 2018. Du coup, l’annonce de la baisse des subventions aujourd’hui, avant les conclusions des inspecteurs, est vécue comme une trahison par les instituts.
Maison pour passer des vacances ou séjours de répit destinée aux familles d'enfant avec autisme
Parent d'enfant avec autisme propose, à titre gracieux, une maison permettant aux parents
avec enfants autistes
de passer des vacances ou séjours de répit de courte durée à la campagne.
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Cadre verdoyant.
Située en bourgogne nord, au Clos de Noé, commune de Noé proche de la ville de Sens et d une distance de 120 km de Paris
Pour plus de renseignements et plus de photos contactez :
Mme Guyen Presteau par telephone ou par mail
tel 06 85 05 02 18
mail thinhan143@gmail.com
"Handicap: les solutions doivent être dans l'école inclusive" (S. Cluzel à i24NEWS)
i24NEWS
"Beaucoup d'enfants handicapés peuvent réussir si l'école et la société deviennent inclusives", a soutenu mercredi soir la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dans l'émission "Conversations avec Anna Cabana" sur i24NEWS.
Alors que le handicap qui concerne 12 millions de Français, la secrétaire d'Etat a expliqué vouloir placer son action sous le signe de l'accompagnement des jeunes handicapés sur des parcours d'insertion professionnelle "pour qu'ils puissent réussir leur vie".
Mère de Julie, jeune femme de 21 ans, atteinte de trisomie 21, Sophie Cluzel a expliqué avoir renoncé à sa carrière à la naissance de sa fille afin de se consacrer entièrement à son évolution et à son insertion dans la société.
Prenant l'exemple de sa fille, stagaire depuis 2015 au service de l'intendance de l'Elysée, Sophie Cluzel a loué un dispositif qui permet à Julie de suivre "un apprentissage adapté à son rythme".
"Elle peut vivre de son travail, et c'est ce que recherche tout parent qui accompagne un enfant handicapé", a-t-elle affirmé.
"Elle a réussi comme beaucoup d'enfants peuvent réussir si l'école et la société deviennent inclusives, c'est-à-dire si elles portent le parcours de ces jeunes handicapés qui sont souvent autrement capables", a ajouté Sophie Cluzel.
La secrétaire d'Etat a raconté avoir arrêté sa carrière pour devenir militante associative. "C'est le militantisme des familles qui fait avancer les pouvoirs publics, en proposant des solutions, en avançant leurs forces et en ouvrant leurs portes", a-t-il indiqué.
"Il faut maintenant qu'on accompagne ces jeunes sur des parcours d'insertion professionnelle pour qu'ils puissent réussir leur vie", a-t-il réitéré.
Sophie Cluzel a également fait la promotion de l'inclusion dans la société, notamment l'école inclusive, "c'est-à-dire l'école pour tous, quelle que soit la situation de handicap".
"On veut que la règle de base soit le parcours en milieu ordinaire et que les services spécialisés se mettent au service de ce parcours", a expliqué la secrétaire d'Etat avant de développer :
"Les solutions ne doivent plus être hors écoles, elles doivent être dans l'école. Il faut une école qui s'arme pour faire ces adaptations pédagogiques, pour mettre des compensations en place, pour porter le parcours de ces jeunes le plus loin possible en enseignement supérieur".
Le fait qu'elle soit rattachée au Premier ministre est un signe fort qui doit permettre "d'irriguer toutes les politiques publiques pour que tous les ministres prennent en compte dans leur politique publique la place des personnes handicapées, leur besoin, et puisse répondre à cette notion de parcours".
La secrétaire d'Etat prône pour que dorénavant, ce soit le personnel spécialisé d'accompagnement qui vient voir les handicapés dans les écoles et plus l'inverse.
"L'idée est que l'enfant reste dans son milieu ordinaire et que l'aide vienne à lui. Il faut maintenant que ce soit le milieu ordinaire qui prime avant tout dans le parcours", a-t-il expliqué.
"Il faut transformer notre société avec l'école (...) avant d'aborder le deuxième challenge : l'ouverture vers l'entreprise", a souligné la secrétaire d'Etat.
Rennes. Dans ce coffee-shop, tous les salariés sont handicapés
Demain mercredi ouvrira, rue Vasselot à Rennes, un coffee-shop original. Vous pourrez y déguster de très bons cafés et viennoiseries, mais surtout découvrir un service joyeux assuré par des gens différents! Tous les employés (ées) sont handicapés (ées) et sont particulièrement heureux de vous accueillir.
« Ils ont vraiment hâte de vivre cette ouverture. Pour eux, c'est le début d'une aventure qui s'annonce fantastique », assure Yann Bucaille Lanrezac. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c'est notamment grâce à lui et à sa fondation, Émeraude solidaire, que va ouvrir, mercredi, au 14, rue Vasselot, dans le centre-ville, un coffee-shop baptisé Le Joyeux.
« Il s'agit d'abord d'un établissement où vous pourrez boire un excellent café et déguster de très bonnes pâtisseries. Mais surtout, vous serez accueillis par des gens un peu différent, pour qui ce coffee-shop représente beaucoup. »
Lire aussi : Restauration. A Nantes, bientôt un resto tenu par des trisomiques
Une belle histoire
Il y a Vianney, Fabian, Brandon, Mathilde, Lucie, Cécile, Thérèse et Eliza. Ils sont un peu différents, car ils sont handicapés. Certains sont trisomiques, d'autres autistes. « Pour eux, c'est l'occasion de travailler dans un commerce comme un autre, au coeur du centre et non pas dans une structure spécialisée éloignée de tout. » Mine de rien, ça change tout.
« Le but est aussi d'abolir ses différences et de ne plus en tenir compte. Que tout le monde passe un bon moment dans un cadre agréable. » Les clients ne seront d'ailleurs pas déçus sur ce dernier point. La décoration est chaleureuse et originale. À l'image, par exemple, de ces petites tasses anglaises transformées en lampes...
Mais comment est venue cette idée? Retour quelques années en arrière. Yann Bucaille Lanrezac est un patron qui a fondé une entreprise spécialisée dans l'énergie solaire. Ses affaires tournent bien et comme il le dit, « j'ai été gâté par la vie ».
Mais c'est aussi un homme qui veut agir pour les autres. Il acquiert, en 2012, un beau catamaran de 18 m dont le port d'attache est Dinard.
« Un jour Théo m'a demandé... »
« Avec des amis, on proposait à des personnes handicapées de larguer leurs différences et de passer des journées en mer. On en a fait déjà près de 400. » Sa seule satisfaction, les sourires.
Puis en 2014, d'un retour d'une sortie en mer, il tombe sur Théo, un jeune de 20 ans souffrant de troubles autistiques. « Il m'a demandé si je pouvais lui trouver du travail. Je lui ai répondu que malheureusement non et il s'est mis en colère. Il m'a dit que ce n'était pas juste et que ce n'est parce qu'il était handicapé qu'il ne pouvait pas être utile. »
Un épisode qui le marque. « Je me suis alors demandé pourquoi ne pas créer une petite entreprise. Puis, ça a fait tilt ! Pourquoi pas quelque chose au coeur de la ville. » Le coffee-shop est né et va devenir réalité grâce à la fondation et un investissement financier non négligeable. « C'est à eux maintenant de jouer et de montrer ce qu'ils ont dans le ventre et dans le coeur. » Et surtout d'être « joyeux ».
L'établissement ouvrira ses portes mercredi, à partir de 9 h. Alors si vous avez envie d'un café et d'une sacrée dose de sourires...
Soins dentaires avec un handicap, accès facilité en 2018 ?
Résumé : L'Ordre national des chirurgiens-dentistes a publié, fin septembre 2017, son rapport sur l'accès aux soins buccodentaires, notamment en cas de handicap. Désignation d'un coordinateur régional, rôle du référent handicap départemental... Explication
Par Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 14-10-2017
« Soigner tout le monde sans exception ». Voici le mot d'ordre de Gilbert Bouteille, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD) qui publie, fin septembre 2017, un rapport sur l'accès aux soins buccodentaires, notamment en cas de handicap. Mis à disposition des MDPH, des ARS (Agence régionale de santé) et d'autres organismes institutionnels, ce document vise à « créer une impulsion décisive permettant une multiplication des dispositifs pertinents mis en place sur le territoire », à « illustrer l'engagement de la profession » et à « faire prendre conscience de l'ampleur de la tâche à accomplir », selon l'organisme. Des pistes d'actions intéressantes pour faciliter l'accès aux soins en 2018 en cas de handicap.
Faciliter le parcours de soin
Un des axes de ce rapport consiste à recenser les actions, associations et réseaux de soins dédiés à la prise en charge des personnes handicapées. Parmi celles répertoriées, l'élaboration d'un questionnaire de recensement des actions départementales, qui est adressé à tous les référents handicap. Un coordinateur régional a également été désigné par l'organisme. Son rôle ? « Favoriser le parcours de soins, la création de réseaux et de structures spécifiques et harmoniser les travaux des référents handicap départementaux ».
Plus d'action dans les départements
Désigné par le conseil départemental, ce référent handicap doit pouvoir « établir un état des lieux précis de la demande et de l'offre de soins sur le territoire , identifier toutes les initiatives existantes mais souvent isolées et flécher le parcours de soins dans le département ou tendre vers la mise en place d'un réseau de soins. » Pour cela, il a à sa disposition un répertoire de chirurgiens-dentistes libéraux, de réseaux et d'associations investis dans la prise en charge de ces personnes. Une démarche pertinente pour faciliter la mise en relation des associations, des familles et des patients « pour qui il est parfois difficile de se retrouver dans l'offre de soins avec la structure la plus adaptée », souligne l'ONCD.
Une meilleure communication
Accessible à partir du site internet de l'organisme, un forum Accès aux soins buccodentaires a également été mis en place pour « permettre les échanges entre tous les acteurs et les associations impliqués dans l'offre de soins aux personnes en situation de handicap et aux populations précaires ». L'internaute doit cliquer sur l'une des quatre thématiques : « Handicap », « Dépendance », « Précarité » ou « Pôle Patients » pour publier ou commenter un article. De quoi créer davantage de liens entre patients et professionnels de santé.
© Stasique / Fotolia
Notre raison est-elle rationnelle ?
L'adage dit qu'on a toujours deux raisons pour faire quelque chose : une bonne raison et la vraie raison. Des travaux en neurosciences et en psychologie tendent aujourd'hui à montrer que la vraie raison est rarement rationnelle. Faites entrer l'accusé !
https://lejournal.cnrs.fr
Le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées
article publié dans La Gazette santé-social
Dépendance | 15/12/2017
© PointImages-Fotolia
La Journée nationale d’échanges et de formation SAMSAH-SAVS a été l’occasion d’un débat sur la prise en compte de la démographie des personnes en situation de handicap dans les politiques sociales. Près de la moitié des allocataires de l’AAH avaient plus de 50 ans en 2015. Âge, handicap, dépendance, les frontières se floutent. Les professionnels commencent à innover pour apporter des réponses adaptées aux personnes handicapées qui avancent en âge. Sans financement public dédié.
Cet article fait partie du dossier:
Loi vieillissement : une tentative d’adapter la société au grand âge
voir le sommaireLes progrès de la médecine ont profité à tous et en particulier aux personnes handicapées dont l’espérance de vie s’est accrue. Cette bonne nouvelle a un revers : celui de l’avancée en âge. À fin 2015, les chiffres de la DREES comptabilisent 1 million de personnes percevant l’allocation adultes handicapés dont 32 % ont entre 50 et 59 ans et 12 % plus de 60 ans.
« Les personnes handicapées ressentent les effets du vieillissement à partir de 40-50 ans selon le handicap, qui se traduisent par la fatigue, une perte des acquis, une désadaptation au travail », explique Nadia Cohen-Harboun, médecin-gériatre de l’équipe mobile de liaison du pôle gérontologique des Magnolias à Ballainvilliers (Essonne).
Face à cette évolution démographique, le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées, postule le thème de la table ronde qui s’est tenue pendant la Journée nationale d’échanges des SAMSAH – SAVS organisée par Médialis ce 13 décembre 2017.
De nombreuses raisons plaident pour le rapprochement
Les raisons objectives d’un tel rapprochement sont nombreuses. « Le patient est au cœur de la prise en charge », commence Nadia Cohen-Harboun qui se déclare « étonnée par la similitude des questions posées et des modes de réflexion, des savoir-être et savoir-faire, ainsi que par les comportements, qualifiés de perturbateurs chez la personne âgée et à problème dans le secteur du handicap : l’agressivité, une conduite sociale inadaptée, l’automutilation, etc. ».
Elle relève un « raisonnement identique » qui conduit à l’analyse par les professionnels des manifestations comportementales et de leurs conséquences dans la vie quotidienne de la personne, et souligne « l’importance de la prévention ».
D’autres éléments lui semblent plaider pour davantage de travail en commun, notamment la difficulté de communication sur la douleur ou les problèmes buccodentaires sous-diagnostiqués, les particularités sensorielles et les causes liées à un changement brutal d’environnement pour la personne, le « chronicisme » de certaines pathologies ainsi que « l’importance du questionnement éthique des professionnels par rapport au juste soin et à la fin de vie ».
La culture professionnelle des équipes SAVS est un frein
Une personne handicapée de moins de 60 ans qui présente des limitations dues à l’âge ne sera pas accueillie en Ehpad. Les structures d’accueil des personnes handicapées, FAM ou MAS, sont engorgées. Pourquoi ce rapprochement se fait-il mal ?
Dans la salle, un directeur d’Esat estime que « le choc démographique – 30 000 personnes handicapées travaillant proches de la retraite – n’a pas été anticipé par les pouvoirs publics ». Il ajoute que « les structures bricolent pour faire face à cette situation ».
Martine Nussbaumer, directrice du SAVS Du côté de chez soi à Marcoussis (Essonne) explique que l’un des premiers freins est celui de la culture professionnelle des équipes SAVS : « en SAVS, le travail se fait autour de l’autonomie de la personne, or l’avancée en âge conduit à travailler sur la dépendance. C’est assez compliqué de dépasser le déni du vieillissement et il est difficile de dissocier les effets du handicap de ceux de l’âge ».
Pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes
Comprenant les besoins des personnes avançant en âge accompagnées au SAVS, les équipes de terrain du SAVS Du côté de chez soi de Marcoussis ont imaginé un dispositif spécifique, « Âge libre », pour préparer l’arrivée en retraite, l’installation de la dépendance, voire la disparition des proches aidants de la personne handicapée.
Le service a parié sur un décloisonnement des secteurs en se rapprochant des spécialistes de la gérontologie et de l’expertise médicale, et des structures du territoire accueillant les personnes âgées (Ehpad, foyers logements, CCAS de la ville de Marcoussis, le PAM).
« Le dispositif repose sur un maillage territorial, une réponse adaptée et un partenariat. Nous innovons en dépassant les contraintes administratives, il n’y a pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes et les référents Âge libre sont gracieusement mis à disposition du programme par leurs employeurs », résume Martine Nussbaumer.
« L’idée est de proposer une prise en charge de qualité sans rupture dans le parcours de soins et de vie », reprend Nadia Cohen-Harboun.
Aucun moyen dédié
Malgré ce cahier des charges qui répond exactement aux préconisations tracées par la ministre des Solidarités et de la Santé dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la Stratégie nationale de santé et la feuille de route pour l’accès aux soins, le dispositif est seulement « encouragé » par l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France et le conseil départemental de l’Essonne. « Faute de rentrer dans les cases », estime Martine Nussbaumer, aucun moyen supplémentaire ne lui est dédié.
VIDEO. Nantes: Un an après, ce resto qui emploie des personnes trisomiques a réussi son pari
article publié dans 20 Minutes
HANDICAP Ouvert en décembre 2016 à Nantes, Le Reflet a la particularité d'employer six personnes atteintes de trisomie 21...
L'équipe du restaurant Le Reflet — J. Urbach/ 20 Minutes
- Au Reflet, ouvert il y a un an en centre-ville de Nantes, cuisiniers et serveurs sont des personnes trisomiques.
- On est retourné prendre des nouvelles de l'équipe, qui n'a (presque) pas changé.
Quand on les avait rencontrés, en décembre dernier, ils étaient tout sourire, dans le stress des derniers travaux et de l’ouverture. Au 4 rue des Trois-Croissants, un an après, la bonne humeur est toujours là mais cette fois pour servir au mieux les clients.
Car Le Reflet, ce resto qui a fait le pari d’embaucher des personnes trisomiques au service et en cuisine, fait le plein. « On a démarré sur les chapeaux de roues et ça continue, se félicite Flore Lelièvre, cette architecte de 27 ans à l’origine de ce projet, le premier en France. La preuve, on n’a plus une table de libre le samedi soir jusqu’à fin janvier! »
Davantage d’autonomie
Si de nouveaux clients passent tous les jours la porte de ce « restaurant extraordinaire », l’équipe, elle, n’a (presque) pas changé. A l’exception d’une jeune femme qui a rendu son tablier, ne se sentant pas encore prête pour travailler, les autres employés, désormais en CDI (temps partiel), sont tous restés. « C’est beaucoup de boulot mais je suis content, ma famille est fière », sourit Maxime, l'un des serveurs.
« Ils ont fait beaucoup de progrès, continue Thomas Boulissière, le gérant. Avant, il fallait toujours être derrière eux. Désormais, ils savent faire: rincer et éplucher les légumes, dresser une table, ce sont devenus des automatismes.» Une autonomie que ces personnes trisomiques ont aussi gagnée dans leur vie privée. « Beaucoup savent maintenant prendre les transports tout seuls, note Flore. Certains pensent à partir de chez leurs parents, trouver un logement en foyer.»
De plus en plus d'habitués
Pour l’équipe du Reflet, le pari semble donc totalement réussi. Les astuces mises en place pour que l'expérience fonctionne (carte à tamponner par le client pour la prise de commande, assiettes avec empreintes préformées pour faciliter la prise en main...) feront bientôt l'objet d'un livre pour aider les porteurs de projet qui voudraient aussi se lancer.
Et s'il paraît que l’on vient spécialement de Belgique ou du Québec pour découvrir cette initiative singulière (Brigitte Macron a aussi fait le déplacement, il y a un mois et demi), de plus en plus d’habitués s’y retrouvent « parce qu’on mange bien, que l’accueil est chouette et que la déco est sympa. » « C’est super car ça se banalise, insiste le gérant. Ça montre que des personnes en situation de handicap ont tout à fait leur place dans notre quotidien. »
.@lereflet merci pour ce délicieux déjeuner et ce service exceptionnel dans la bonne humeur #nantes #trisomie21
Les handicapés, des "individus qui ne servent à rien": un médecin condamné
Un médecin de 56 ans a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi, en correctionnelle à Cherbourg, à 700 euros d’amende après des propos sur l’extermination des handicapés et des homosexuels.
Un généraliste de "SOS Médecins"
Ce généraliste de SOS Médecins est condamné pour «provocation non publique à la haine ou à la violence en raison du handicap», mais il est en revanche relaxé des poursuites pour apologie de crime ou délit. Jean-François Pion avait été suspendu trois mois en juillet, à compter du 9 octobre, par le conseil de l’Ordre des médecins dans cette affaire.
Le conseil de l’Ordre reprochait au médecin d’avoir tenu en janvier devant une infirmière des propos «violents et discriminatoires à l’égard des handicapés et des homosexuels» à l’issue d’une intervention à la maison d’accueil spécialisée de La Glacerie (Manche), où séjournent des adultes handicapés dépendants.
"Des individus qui ne servent à rien"
Selon l’infirmière présente au moment des faits, les réflexions de M. Pion portaient sur le sort qui pourrait être réservé à des personnes gravement handicapées, le médecin parlant d’"un bon coup de cyanure», sur la «solution finale» des nazis à l’égard des «individus qui ne servent à rien dans la société, les handicapés et les homosexuels».
L’avocat du médecin, Me Jean-Pierre Levacher, a affirmé que le généraliste avait juste «opposé la logique d’un système à celle d’un autre mais sans avoir aucune considération pour le système de l’extermination qu’il abhorre».
Des propos "que la loi prohibe"
Le conseil de l’ordre avait estimé que même en admettant «que les propos du docteur Pion n’expriment pas une adhésion sans réserve à des thèses d’eugénisme et d’élimination de certaines catégories de personnes, ils tendent à tout le moins à présenter comme dignes d’intérêt des actes, envisagés comme systématiques, que la loi prohibe».
Partie civile, l’Association du Cotentin d’aide et d’intégration (ACAIS), qui gère la maison d’accueil spécialisée, a obtenu l’euro symbolique qu’elle demandait.
L’habitat inclusif en pleine réforme de son financement
Le 30 novembre, c’était la première journée de l’habitat inclusif. Cette solution peu connue est pourtant une véritable alternative au placement en établissement pour des personnes dépendantes. L’une des sources du financement est la mutualisation de la prestation de compensation du handicap qui est en train d’être réformée.
Ce type de logements groupés avec offres de services est encore expérimental en France. « Le Logis », un immeuble du 14ème arrondissement abrite 13 studios de 20m2, spécialement aménagés pour les besoins de chaque locataire. L’immeuble, construit en 2012 dans une dent creuse de la rue Vercingétorix, a coûté 2 millions d’euros, en grande partie financés par des investisseurs privés, et est un projet commun de l’Association française des traumatismes crâniens (AFTC) et de l’association Aurore. Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées s’est rendue dans un de ces logements. Les locataires sont des traumatisés crâniens qui ont chacun leur appartement et vivent en toute autonomie.
Garder son autonomie
Les locataires sont principalement des traumatisés crâniens. Pour Dominique, 43 ans, cérébrolésée et paraplégique, être ici, lui offre la vie dont elle rêve. Arrivée en mars 2013 à l’ouverture du Logis, elle est consciente de ce que lui apporte cette autonomie. « Avant d’arriver ici, j’avais une prise en charge qui faisait que j’avais moins de responsabilités personnelles à prendre, maintenant je me retrouve plus dans une situation de citoyenne comme je l’tétais avant d’être cérébrolésée et paraplégique. Je ne rattraperai jamais ma situation d’avant où j’avais mon métier et mon logement mais je suis quand même dans un logement individuel, j’ai d’activités culturelles, je fais énormément de sorties au restau que je ne pouvais pas forcément faire avant et je suis championne d’escrime handisport Ile de France », confie Dominique à Vivre FM, avec un sourire fier.
Une surveillance dont le financement est à revoir
Cette autonomie est possible grâce à un encadrement 24h/24 opéré par des auxiliaires de vie. Une surveillance financée en partie par la mutualisation de la PCH, la prestation de compensation du handicap. Mais actuellement, des négociations sont en cours afin d’opérer une sortie de cette mutualisation de la PCH. Réforme qui provoque quelques craintes. Du côté de la secrétaire d’Etat, on rassure.
« Les financements sont là mais il faut simplifier les aides. Il y a des financeurs qui sont différents, le Département, l’Etat et il faut qu’on arrive à débloquer tous ces verrous. Mais les financements ils sont là, il faut qu’on arrive à la pérenniser », explique Sophie Cluzel.
La PCH insuffisante
De son côté, l’AFTC confirme que le système actuel de mutualisation de la PCH n’est pas une solution parfaite puisque son obtention conditionne l’accès à ce type d’habitat inclusif.
« Beaucoup de gens qui pourraient être admis ne sont pas acceptés parce qu’ils n’ont pas la PCH. De plus, cette mutualisation de la prestation ne couvre même pas tous les frais de la surveillance », indique François Foret, administratrice de l’AFTC.
Aujourd’hui encore, trop de personnes qui pourraient être accueillies dans ce type d’habitat autonome ne le sont pas car non-bénéficiaires de la PCH. Parfois, des chambres restent vides par manque de personnes éligibles ce qui aggrave le déficit de ces structures. Le coût de l’habitat inclusif reste moins important que celui d’un placement en établissement médicalisé.
Stéphanie Sérac
Issy-les-Moulineaux « TOC TOC » le vendredi 15 décembre 2017 à 20h à l’espace Icare.
Nous avons le plaisir de vous convier à une représentation théâtrale de la compagnie « Bella Perroucha » qui présentera à l’espace Icare au profit de l’association Autisme France, la magnifique comédie de Laurent Baffie :
« TOC TOC »
le vendredi 15 décembre 2017 à 20h à l’espace Icare.
Cette représentation exceptionnelle s’organisme au chapeau avec une libre participation au profit de l’association AUTISME FRANCE. Vous trouverez en pièce jointe, le flyers de la soirée qui présente Autisme France et la pièce « TOC TOC » par la compagnie « Bella Perroucha ».
Nous vous remercions de diffuser cette information auprès de vos amis et amateurs de théâtre.
Enfin, vous pouvez réserver vos places auprès de l’accueil de l’espace Icare au 01 40 93 44 50 ou par mail accueil@espace-icare.com
► Renseignements complémentaires
Dans l’attente de cette rencontre,
Bien cordialement,
Autisme France 1175 Avenue de la République 06550 La Roquette-sur-Siagne Tel: 04 93 46 01 77 E-mail: autisme.france@wanadoo.fr Site internet: www.autisme-france.fr |
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