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"Au bonheur d'Elise"

24 mars 2015

allocation de rentrée scolaire pour les plus de 6 ans handicapés

article publié sur handicap.fr

Résumé : Les élèves handicapés de plus de 6 ans maintenus en maternelle auront désormais droit à l'allocation de rentrée scolaire (ARS), sous conditions de ressources, dès la prochaine 2015.

Par , le 23-03-2015

L'allocation de rentrée scolaire (ARS) versée, sous conditions de ressources, à partir de l'école élémentaire sera accordée à tous les enfants handicapés de plus de 6 ans encore scolarisés en maternelle, a annoncé le 21 mars 2015 le ministère des Affaires sociales en évoquant une « mesure d'équité ». A partir de la prochaine 2015, « un enfant handicapé de plus de 6 ans bénéficiera de l'ARS dans les conditions de droit commun, même s'il est scolarisé en maternelle », écrit le ministère dans un communiqué. C'était l'une des batailles menées depuis des mois par le Collectif Citoyen Handicap, qui avait d'ailleurs déposé une saisine en ce sens auprès du Défenseur des droits en septembre 2014 (article en lien ci-dessous). Son président, Jean-Luc Duval, avait ensuite rencontré le cabinet de Ségolène Neuville, secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, le 21 mars 2015. Une belle victoire selon les parents qui composent ce collectif !

Dès la rentrée 2015

La ministre Marisol Touraine « signera très prochainement une instruction permettant l'ouverture de ce nouveau droit dès la prochaine rentrée scolaire ». Actuellement, le bénéfice de cette allocation de rentrée est réservé aux enfants ayant intégré l'école élémentaire, qui marque le début de la scolarité obligatoire. « Si un enfant âgé de plus de 6 ans était maintenu en grande section d'école maternelle, ses parents étaient privés du droit à l'ARS, alors même que ce maintien est décidé dans l'intérêt de l'enfant », explique le ministère. « Cette mesure d'équité met fin à une situation qui peut aujourd'hui être préjudiciable à la bonne intégration à l'école des enfants en situation de handicap », écrit-il. Cette décision « complète la simplification du versement de l'allocation de rentrée scolaire décidée en 2014 ».

Quelles conditions ?

L'allocation de rentrée scolaire, qui aide à payer les cartables et autres fournitures de plus de 5 millions d'enfants et adolescents, a été versée sous conditions de ressources à 3 millions de familles en 2014. Le montant versé par enfant et par an était en 2014 de 363 euros pour les 6-10 ans, 383 euros pour les 11-14 ans, et 396 euros pour les 15-18 ans. Augmentée de 0,7% en 2014, elle avait été revalorisée de 25% en 2012 par le gouvernement.

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24 mars 2015

Autisme -> Le FAM de la Pointe du Lac à Créteil, un foyer au plus près des personnes

9 11 2012

Des petites salles à manger calmes et lumineuses, et non pas un grand réfectoire sinistre et bruyant ; un éducateur par table, plutôt que un par salle. Au Foyer d’accueil médicalisé (FAM) de la Pointe du Lac, à Créteil, tout a été minutieusement pensé. Internat, externat, studios individuels et également un service d’accueil médico-social pour adultes handicapés (Samsah), en l’occurrence des autistes : les structures présentes au sein du FAM ont été multipliées. Tout comme les publics accueillis : au premier étage, séjournent les autistes de haut niveau – ils développent un niveau d’intelligence normal voire supérieur à la moyenne mais présentent des difficultés à communiquer ainsi qu’une grande angoisse du quotidien. Au second étage, les personnes atteintes de troubles envahissants du développement (TED). Et au troisième, de nouveaux des personnes souffrant de TED, qui côtoient des personnes atteintes d’un autisme de Kanner : ces deux formes d’autisme apparaissent dans l’enfance et entraînent des troubles de la relation et de la communication. C’est là toute l’originalité de ce FAM ouvert en avril 2011 : être réactif face à chaque cas, à chaque rythme particulier, à chaque degré d’autonomie, tout en rassurant par un cadre bien défini.

Pour les internes, le petit-déjeuner est échelonné jusqu’à 8h30. Ensuite vient le temps de la toilette et de l’habillement. Un moment qui n’est pas évident pour tous les pensionnaires. L’accompagnement des éducateurs spécialisés varie donc en fonction du niveau d’autonomie des autistes. Vient ensuite le temps des ateliers. Un panneau détaille, à chaque étage, le programme de la matinée. Les externes se rassemblent devant un autre panneau d’activités pour éviter le stress que génère pour les 40 autistes, le regroupement dans une seule et même pièce. Piscine, vélo, théâtre, sculpture, dessin, etc. Il y a du choix. Certains ateliers sont là pour faire travailler l’habileté sociale. Une promenade autour du lac de Créteil permettra par exemple d’apprendre à traverser une route, à attendre à un feu rouge et à se caler sur le reste du groupe. Bref à devenir plus autonome tout en tenant compte des autres… Psychologues, psychomotriciens, aide-soignants, éducateurs sportifs,… l’équipe aussi est multiples pour assurer la réussite de ce combat de tout les jours : prendre sa place, même modeste, dans la société.

Elise Kuntzelmann

Photos © Elisabeth Schneider / LookatSciences

voir le reportage complet

24 mars 2015

Les professionnels du cerveau s'inquiètent

article publié sur Le Vif.be

18/03/15 à 10:36 - Mise à jour à 10:36

Source : Belga

Des neurologues, neuropsychiatres, associations de patients et représentants de sociétés pharmaceutiques, réunis au sein du Belgian Brain Council (BBC), ont appelé, mardi au Palais d'Egmont, les décideurs politiques à prendre la mesure de l'importance de la recherche sur le cerveau.

cerveau vif

Cette année, le BBC estime qu'un Belge sur trois sera directement confronté à une maladie du cerveau. Malgré cette proportion, seuls 11,8% des fonds de recherche sont destinés au domaine des neurosciences. L'investissement dans la recherche est pourtant rentable et permettrait aux Etats d'économiser des milliards d'euros, selon le BBC. De plus, entre 2004 et 2010, les coûts directs des maladies du cerveau ont augmenté de plus de 40% pour atteindre les 18,4 milliards d'euros pour la Belgique uniquement. Et cela sans prendre en compte les coûts indirects à la société que représentent l'absentéisme au travail, le chômage ou encore l'exclusion sociale. Touché par la problématique depuis un accident vasculaire cérébral en 2004, le chanteur Salvatore Adamo est également venu soutenir les professionnels du cerveau et a mis en exergue le besoin d'informer la population sur les maladies qui y sont liées. "Moi-même, avant d'être pris en charge par les bonnes personnes, je ne savais absolument pas à quoi j'avais affaire." Le ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine, également médecin, a déclaré que le rôle des décideurs politiques était aujourd'hui de rester concentrés sur les responsabilités de santé publique. "Les maladies du cerveau sont étroitement liées à la question du vieillissement. Le citoyen doit désormais rester plus longtemps sur le marché du travail et il faut que son environnement soit propice à cet allongement de l'activité", a-t-il déclaré.

Le "flou entourant" les coupes budgétaires

Si les acteurs de l'univers du cerveau s'inquiètent de l'avenir de la recherche, c'est, entre autres, en raison du "flou entourant" les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement Michel. "L'heure est grave", confirme le neurologue Steven Laureys (CHU de Liège). "Si les politiciens ne prennent pas leurs responsabilités tant qu'il est encore temps, notre recherche, c'est l'histoire d'un coma annoncé." Toutes les parties s'accordent sur l'importance de la collaboration dans la recherche et certaines ne peuvent s'empêcher de souligner une incohérence dans la décision prise lors de la 6e réforme de l'Etat de communautariser les pôles d'attractivité interuniversitaires (PAI), qui visent actuellement à appuyer des réseaux qui font preuve d'excellence en recherche fondamentale et qui regroupent des équipes de chaque communauté linguistique. "Ces PAI permettent depuis des années à la Belgique de rayonner de par le monde", a avancé Philippe Mettens, président de la politique scientifique fédérale (Belspo). "L'Union européenne l'a encore souligné il y a peu, la faiblesse du pays, c'est son fractionnement." L'administrateur délégué de l'entreprise pharmaceutique UCB Belgique a également déploré "ce que le monde politique belge avait fait de ses universités".

Courage politique

Concrètement, les différents intervenants en appellent à présent au "courage politique", à des fonds plus soutenus et structurels, mais surtout à une plus grande cohérence. Dans ses recommandations, Jean Schoenen (BBC) a proposé la création d'un Institut fédéral pour la recherche sur le cerveau, d'un Observatoire de recherche sur le cerveau et d'une Fondation pour la recherche sur le cerveau. Le premier devrait permettre de coordonner plus facilement les recherches des différentes régions du pays, tandis que le second comblerait le manque actuel d'informations sur les recherches en cours ou déjà effectuées ainsi que sur les fonds disponibles. Enfin, la Fondation, par des dons privés, répondrait au désengagement progressif du monde de l'industrie dans le financement de la recherche. "Nous voulons aujourd'hui faire passer le message qu'une société qui cesserait d'investir dans la recherche a commencé sa décadence", conclut Gustave Moonen, de l'European Brain Council, dont fait partie BBC.

24 mars 2015

Pétition pour la suppression de l'amendement AS1488 - Projet de loi Santé

Adressée à Ministre des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes et 29 autres

tiret vert vivrefm topSigner la Pétition ici

Madame la Ministre

Madame la Secrétaire d'Etat

Madame la Députée, Monsieur le Député,

 Vous examinerez prochainement à l’Assemblée le projet de loi de santé 2015. En tant que parent d’un enfant handicapé, je tiens à vous faire part de mon inquiétude à la lecture de l’amendement n°AS1488 (http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2302/CION-SOC/AS1488.asp) et je vous demande instamment de bien vouloir voter contre cet amendement. En effet, cet amendement, s’il est voté, signera un grave recul des droits des personnes handicapées, en permettant que l’orientation des personnes handicapées ne soient plus réellement fondée sur leurs besoins.

 Cet amendement prévoit que la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) pourra, en cas de besoin lorsqu’elle instruit le dossier d’une personne, réunir un «groupe opérationnel de synthèse» incluant des gestionnaires d’établissements et services notamment sanitaires, sociaux, médico-sociaux et éducatifs. Ce groupe proposera alors un « plan d'accompagnement global à la CDAPH» (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées, organe de la MDPH décidant des prestations attribuées aux personnes handicapées, ainsi que de leur orientation scolaire, professionnelle et en établissement ou service médico-social).

Deux éléments en particulier sont inquiétants :

• il est prévu que ce groupe de synthèse formulera des préconisations non plus seulement sur la base des besoins de la personne, comme le prévoit actuellement la loi, mais «à partir des besoins de la personne handicapée et des ressources mobilisables», ce qui instaure une possibilité d’orientation par défaut, y compris par exemple vers des structures en Belgique, où sont déjà exilées 5.000 personnes françaises handicapées

• il apparaît que la MDPH pourra, si le projet d’amendement est adopté, statuer sur des orientations dans le secteur sanitaire puisqu’il est question de «tout établissement, service ou dispositif» : en l’absence de places de SESSAD autisme, la MDPH pourrait donc par exemple statuer sur une orientation en hôpital de jour ; de même, pour un adulte, elle pourrait statuer sur une orientation en hôpital psychiatrique à défaut de places en établissement médico-social. Ce type d’orientation est totalement inadapté.

Même si l’amendement stipule que la proposition du groupe de synthèse à la CDAPH se fera «après avoir obtenu l’accord de la personne handicapée ou de ses parents», je doute de son applicabilité. On sait bien qu’aujourd’hui, l’article L241-7 du CASF n’est quasiment jamais respecté alors qu’il précise pourtant que la personne handicapée ou ses parents « sont consultés par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ».

Ces « groupes opérationnels de synthèse » sont clairement inspirés des commissions « situations critiques », créées fin 2013 afin de résoudre les situations les plus complexes (personnes handicapées sans solution). Elles se sont en fait révélées incapables de remplir leur mission. Il est donc illusoire de croire qu’en réunissant des « groupes opérationnels de synthèse », on trouvera des solutions alors qu’elles n’existent pas : le problème, c’est l’insuffisance de l’offre médico-sociale.

Alors que les délais de décision des MDPH sont déjà bien au-delà de ce que prescrit la loi (parfois un an ou 18 mois, alors que la loi prévoit 4 mois), cet amendement, en instaurant un nouvel organe à consulter, ne fera que retarder encore les décisions de la MDPH, voire bloquera toute décision : la CDAPH s’abstiendra en effet probablement de statuer si le « groupe opérationnel de synthèse » ne propose pas de solution.

L’amendement prétend proposer aux personnes handicapées des solutions qui, quoique non adaptées à leurs besoins, permettraient provisoirement de leur apporter un semblant de réponse en attendant que l’offre médico-sociale se crée et s’adapte. Mais c'est un leurre : on sait que le provisoire devient fréquemment définitif. En témoigne le recours à l’amendement Creton, voté par l’Assemblée en 1989 pour permettre aux jeunes adultes ayant dépassé la limite d’âge des 20 ans de rester dans leur Institut Médico-Educatif en attendant que des places en structure adulte leur soient offertes. 26 ans plus tard, l’amendement Creton, qui n’avait vocation qu’à être un palliatif provisoire, est encore très largement (et de plus en plus) utilisé.

Pour toutes ces raisons, j’espère que vous rejetterez l’amendement n°AS1488. Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, mes salutations les meilleures. »

 

Adressée à
Ministre des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes
Madame Ségolène Neuville Secrétaire d'Etat
Elysee
et 27 autres
Cheffe Cab.
Elysee Cheffe Cab.
S.A
Député GB
Députée GBI
J PP
Conseiller
Députée
Cab-Santé Gouv
D.C
Gouv.
Dir Cab - H
L.C
Conseille PM
Député
PM
Président Sénat
Président A/N
Ancienne secrétaire d'Etat.H.
Députée Présidente Commission AS
Conseiller santé
Conseilliere
Ministre famille
Dir Cab sante
Députée CNCPH
Député DF
Député DF2
Suppression de l'Amendement AS1488 - Projet de loi Santé
24 mars 2015

Les questions à se poser sur l'autisme

article publié sur Locamin
24 03 2015
http://www.sudouest.fr/2015/03/24/les-questions-a-se-poser-sur-l-autisme-1868668-2780.php

images

L’association Lo Camin propose ce soir aux Carmes un échange entre parents et praticiens.
Les questions à se poser sur l’autisme

 

L’autisme est-il génétique ? L’autisme peut-il guérir ? Qu’entend-on par handicap social ? Quelles sont les méthodes pour aider son enfant à progresser ?

Pour mieux comprendre et répondre aux questions des parents, le professeur Bouvard, responsable du Centre de ressources de l’autisme en Aquitaine et Aude Denis-Ferreira seront présents ce soir mardi au centre culturel des Carmes.

Tous deux viendront présenter le rôle et les missions du Centre de ressources de l’autisme, basé au centre hospitalier Charles-Perrens à Bordeaux. On dit communément qu’il s’agit du passage obligé pour les familles au moment de dresser un diagnostic sur l’état de santé de leur enfant.

On doit l’organisation de cette soirée à l’association Lo Camin à Saint-Macaire, qui est composée de parents et de familles ayant un proche atteint d’autisme. « Nous proposons des échanges et des groupes de paroles pour les parents. Nous sommes là aussi pour défendre les intérêts des enfants et des personnes autistes », expliquent Laure Ammirati, présidente et à ses côtés Jacques Gratecap, vice-président de Lo Camin.

Praticiens et éducateurs

Le Centre de ressources de l’autisme réunit une équipe pluridisciplinaire de médecins, psychologues, orthophonistes, assistantes sociales, psychomotriciens, enseignants et documentalistes. La conférence-débat de ce mardi soir s’adresse non seulement aux parents, mais elle peut intéresser des praticiens spécialisés libéraux ou bien d’autres personnels intervenant dans des établissements de soins, ainsi que des représentants de l’éducation nationale et même des centres de formation.

Ce soir mardi, à 20 h 30, salle François Mauriac, au Centre culturel des Carmes. Entrée libre.

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24 mars 2015

Des résidents du FAM de la Pointe-du-Lac posent devant la fresque qu'ils ont réalisée

article publié sur le site de la ville de Créteil

photo des résidents du foyer

Des résidents du Fam de la Pointe-du-Lac posent devant la fresque qu’ils ont réalisée.

 

Six résidents du Foyer d’accueil médicalisé (Fam) de la Pointe-du-Lac viennent de terminer la fresque qu’ils ont réalisée sur un mur de l’internat de l’établissement.

D’octobre 2014 à janvier 2015, ce petit groupe de trentenaires a participé à des ateliers animés bénévolement par une artiste peintre cristolienne, Jocelyne Traclet. Tous les jeudis, ils ont pu, tour à tour, s’initier à la peinture sur toile et appliquer les premières couches de la fresque, les finitions étant effectuées par la plasticienne.

Ouvert il y a presque quatre ans, le Fam de la Pointe-du-Lac est un centre ressource pour l’autisme, accueillant jusqu’à 85 résidents (internat, externat, studio, Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés [Samsah], centre de formation…).

23 mars 2015

Autisme : une test de prédisposition est-il raisonnable ?

article publié dans Sciences & Avenir

Hervé Ratel Publié le 23-03-2015 à 18h34

recherche

Annoncé voilà dix ans, le test de prédisposition à l’autisme de la compagnie française IntegraGen fait de nouveau parler de lui avec la signature d’un accord de distribution en Europe.

POLÉMIQUE. Un serpent de mer génétique refait surface. C’est un nouvel épisode dans un feuilleton riche en rebondissements débuté en 2005 avec l’annonce de la première version de ce test et qui avait alors donné lieu à tout un pataquès à la fois journalistique et judiciaire. Tout démarre avec une bourde dans un article du quotidien Le Monde (1). Le journaliste y annonce la commercialisation prochaine d’un test de diagnostic de l’autisme, "proposé [...] en tant que home test, c’est-à-dire disponible sans prescription médicale". Or, confusion, il ne s’agit pas d’un test en libre service, mais d’un test home brew, un terme qui dans le jargon de l’industrie du diagnostic désigne "les tests (génétiques ou autres) qui sont effectués par l’entreprise même qui les a mis au point, dans ses propres laboratoires [qui doivent évidemment être accrédités] sur des échantillons (de sang, de salive) ou sur des biopsies qui lui ont été envoyés par les médecins, les hôpitaux ou éventuellement les particuliers"(2).

Une bourde qui fait boule de neige

L’avantage d’un test en home brew est de pouvoir se passer de l’autorisation de la FDA (Federal Drug of Administration, l’agence américaine de régulation des produits de santé). On comprend que les industriels, et tout particulièrement les start-up comme IntegraGen qui ont pour nécessité de se positionner rapidement sur un marché ultra-concurrentiel, choisissent cette voie de commercialisation et développent leurs tests en home brew sous l'appellation officielle de laboratory-developed test.

L’affaire aurait pu en rester là et ne pas dépasser le stade de l’effet d’annonce puisque le test d’IntegraGen ne sera finalement jamais commercialisé en l’état. Seulement, la bourde commise par le quotidien national fait boule de neige. Scandalisées par ce qui apparaît alors comme une manifestation d'opportunisme de la part d'une compagnie voulant exploiter le désarroi et l’angoisse des familles avec un test bidon, les principales associations de parents de malades — Autisme France, Sésame Autisme, Pro Aid Autisme et l’Arapi — montent au créneau.

Dans leur sillage, s’engouffre un journal, Déclic, qui s’adresse aux parents d’enfants handicapés. Édité par Handicap international et diffusé uniquement sur abonnement, c’est un bimestriel au tirage moyen de 12.000 numéros. Dans son éditorial du numéro de septembre-octobre 2005, ce journal semi-confidentiel y va un peu fort : "À qui profite le crime ?" titre cet édito féroce, illustré par un dollar piégé dans une éprouvette. Pour Déclic, le test d’IntegraGen est mensonger puisqu’il serait alors impossible, faute des connaissances nécessaires, de diagnostiquer génétiquement la maladie. Mais l’attaque est au bazooka et IntegraGen prend la mouche. La compagnie intente un procès pour diffamation au journal, réclamant 100.000 euros de dommages et intérêts. De quoi couler définitivement l’impudent. Par un jugement du 26 mars 2007, le tribunal de grande instance de Paris donne tort à Déclic, mais heureusement la condamnation pour diffamation est ramenée à l’euro symbolique. Ouf ! plus de peur que de mal, le journal est sauvé. L'actuel P-DG  d’IntegraGen, Bernard Courtieu, estime pour sa part que l’action en justice contre Déclic n’était pas forcément la bonne chose à faire. "Je ne pense pas que faire un procès à des journalistes soit une bonne idée. Si j’avais été là en 2007, j’aurais fait les choses différemment", assure-t-il.

Des faux positifs générateurs de souffrance

Pourtant, comme l’estime aujourd’hui Sylvie Boutaudou, rédactrice en chef de Déclic, "concernant le procès d’intention et nos insinuations sur les intentions malveillantes d’IntegraGen, le jugement nous a condamné. Avec raison. Mais, sur le fond, nous n’avions pas tort et beaucoup de généticiens nous ont alors soutenu. Sans entrer dans la question du déterminisme génétique de l’autisme, beaucoup moins fort que ce que ce test prétendait, il faut voir tout ce qu’implique en termes de stigmatisation dans la fratrie, et plus globalement dans l’entourage, un diagnostic de prédisposition à l’autisme. Ça pouvait être dévastateur et de surcroît, vu le nombre élevé de faux positifs du test, générer des souffrances totalement inutiles chez les enfants suspectés à tort d’autisme."

LireAutisme : découverte d'une mutation génétique majeure

À l’époque, le test d’IntegraGen portait sur seulement 4 gènes de susceptibilité. Que sa version 2.0 de 2015 s’appuie sur 1.700 de ces marqueurs montre d’ailleurs bien a posteriori à quel point la première version était faillible... "Irresponsable", accuse même alors le généticien Bertrand Jordan (2). Cette première version s’est de fait attirée les foudres des spécialistes et n’a jamais été commercialisée.

Cela ne me semble pas du tout raisonnable de s’adresser à la population générale avec ce type de tests" - Bertrand Jordan, généticien

Qu’en est-il de sa version de 2015 ? Avec 400 fois plus de marqueurs pistés, il est évident qu'elle est plus précise. Mais, question subsidiaire, l’est-elle suffisamment ? Bertrand Jordan n’en est pas du tout convaincu. D’autant que cette version s’adresse non seulement aux familles à risque — ayant déjà un enfant autiste — mais également à celles dont un risque est suspecté chez leur enfant par un pédopsychiatre ou un pédiatre par exemple. "Cela ne me semble pas du tout raisonnable de s’adresser à la population générale avec ce type de tests", conclut le généticien.

Pour s’en convaincre, un rapide calcul : parce que 1.700 marqueurs ne suffisent pas à couvrir tout le spectre de l’autisme, encore plus vaste génétiquement et encore largement inexploré, le test prend comme postulat de départ de s’adresser à des enfants ayant un risque très élevé, 24 %, de développer la maladie. En clair, ce test appliqué à un enfant pour lequel il n'existe aucune suspicion d'autisme a une chance sur 4 que le test le déclare positif pour ce handicap alors qu’en réalité ce risque n'est que de 1 %. Conclusion de Bertrand Jordan : "Si le test est utilisé pour la population générale ou pour des enfants présentant quelques signes (avec un risque alors probable de quelques centièmes), il y aura beaucoup plus de faux positifs que de vrais positifs ! Quel est alors l’utilité d’un test coûteux qui n’apportera aucune certitude dans un sens ou dans l’autre ?"

La génétique de l'autisme, un terrain mouvant

On peut effectivement s’interroger sur l’utilité d’un test génétique qui ne ferait au fond que confirmer des signes cliniques. Et également se demander si le personnel médical — médecins, pédiatres, pédopsychiatres – sera suffisamment formé pour commander ce test en connaissance de cause et pour une famille qui en a vraiment besoin. Et s’il sera capable d’interpréter correctement les résultats. "C’est vrai qu’à ce niveau, nous sommes assez loin d’un monde idéal, reconnaît Bernard Courtieu. Les pédiatres connaissent bien mieux l’autisme que la génétique."

Plus globalement, dans l’esprit de tous, la génétique a une réputation d’extrême fiabilité. Largement fondée d’ailleurs. Sur les scènes de crime, dans la recherche de paternité, pour le diagnostic de certaines maladies sous l’influence d’un seul gène (la mucoviscidose par exemple), l’analyse de notre génome se révèle d’une fiabilité à toute épreuve et fournit une réponse binaire : oui/non. Simple et imparable. Sauf que la génétique, ce n’est pas seulement ça, mais également un domaine où règne la plus totale incertitude concernant des maladies qui sont sous l’influence de plusieurs gènes. Ou qui sont multifactorielles, dépendantes aussi de facteurs environnementaux par exemple. L’autisme présente la particularité d’être les deux.

Une maladie génétique... mais à moitié seulement

Comme l’indique une étude suédoise de 2014 parue dans le Journal of the American Medical Association, si les gènes sont importants dans la survenue de ce problème neuro-développemental, ils ne comptent que pour la moitié des facteurs déclenchants. Avoir une grande sœur ou un grand frère atteint de ce syndrome multiplie par dix le risque d’autisme d’un individu. Mais, la génétique est loin d’être suffisante, précise l’étude suédoise qui s’est penchée sur la généalogie de plus de 14000 personnes atteintes de ce handicap. À la surprise des chercheurs, les facteurs environnementaux se sont avérés compter plus que prévu pour atteindre également les 50 % ! Match nul donc entre gènes et environnement.

LireAutisme : les pesticides mis en cause

Pour que les enfants soient diagnostiqués plus tôt

"Pour cette raison, le test ne sera jamais qu’une contribution modeste au diagnostic, confirme Bernard Courtieu. Il n’est là que pour renforcer une suspicion clinique." Et dans l’absolu, les familles sont demandeuses d’un test de ce type parce que comme poursuit le P-DG d’IntegraGen : "Notre but premier est de contribuer à ce que les enfants soient diagnostiqués plus tôt. À 2 ans au lieu de cinq ans et demi actuellement."

Le test d’IntegraGen est déjà disponible aux États-Unis depuis 2014. "Et depuis le 5 février dans 40 pays en tout, détaille Jérome Pouzet, de la firme suisse Genoma qui distribue le test hors des États-Unis sous le nom de Reality. Mais, il n’y a aucun marché de prévu en France." La raison ? "Le remboursement par la sécurité sociale n’est pas établi." Bernard Courtieu invoque lui d’autres raisons : "Le test n’est pas disponible à ce jour parce qu’entre l’extrême sensibilité des parents et les pédiatres mal informés, c’était très compliqué..."

La France se distingue en effet de la quasi-totalité des autres pays par deux éléments : à cause d’une approche médicale majoritairement d’inspiration psychanalytique depuis les années 1970 dans la prise en charge et le traitement de l’autisme (lire S. et A. n° 782, avril 2012), notre pays accuse un retard considérable. Deuxième élément : des parents rendus totalement à cran par cette situation... Très remontés contre les institutions médicales, ils sont devenus, on peut les comprendre, excessivement méfiants et très exigeants. Mohammad Sajidi, président de Vaincre l’autisme l’assène : "Concernant ce test, nous avons besoin de données fiables et vérifiées par des chercheurs indépendants."

Vendu l’équivalent de 2.000 euros aux États-Unis, le test est remboursé par les assurances privées. Jérôme Pouzet l’assure : "La philosophie de notre société est de proposer les prix les plus bas du marché. Mais, il existe des pays où le test est remboursé. D’autres où il ne l’est pas." Le risque n’est-il pas de contribuer à la fracture médicale et sociale en dépistant majoritairement l’autisme des plus riches ? Autre question brûlante pour un test polémique qui n’a décidément pas fini de faire parler de lui. 

(1) "Le premier test de diagnostic de l’autisme va être lancé", Jean-Yves Nau, Le Monde, 19 juillet 2005.

(2) "Autisme, le gène introuvable : de la science au business", Bertrand Jordan, le Seuil, 2012.

23 mars 2015

Autisme : quel quotidien pour les familles? Document sur Téva.

article publié sur le blog tv news

3 Mars 2015

Publié par François 23/03/2015 8H

Autisme : quel quotidien pour les familles ? Document sur Téva.

À la maison et à l'école, les « aspi » sont de vrais génies, mais ils sont aussi totalement inadaptés à la vie en société.

Ils seraient 54 000 en France à être atteints du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme de haut niveau, qui affecte lourdement les rapports sociaux. Helios, 8 ans, a une mémoire phénoménale : virtuose du piano, du dessin et des maths, il a besoin de se réfugier dans sa bulle dès qu'il ressent trop de pression. Avec son QI supérieur à 150, Gabriel, 11 ans, passionné de Rubiks cube et de fission nucléaire, a besoin de l'attention permanente de ses parents pour progresser. Valentin, 22 ans, violoniste surdoué, dessine des villes géantes avec une précision incroyable, mais il est incapable de faire son lit ou de se faire cuire un steack.

Une équipe de reportage a suivi pendant plusieurs mois ces personnes dont les familles se battent au quotidien pour les aider à devenir plus autonomes et à mener une vie normale...

A voir le samedi 4 avril 2015 en première partie de soirée sur la chaîne Téva.

Marielle Fournier recevra à cette occasion la mannequin Natalia Vodianova, dont la soeur est atteinte d'autisme, et qui a lancé en 2004 la fondation « Naked Heart Foundation » qui vient en aide aux enfants russes.

Crédit photo © Cécile Rogue - Téva.

23 mars 2015

Il voulait aider son fils autiste à trouver sa voie. Il crée une boite pour changer les mentalités.

Publié sur positivr


En Floride, le centre de lavage auto Rising Tide n’est pas un centre de lavage comme les autres. Créé par John D’Eri, le but de ce projet était de pouvoir offrir à son fils cadet autiste un emploi… et un avenir.

En France, si il est difficile d’obtenir des chiffres concernant l’emploi et l’autisme, le taux d’activité de la population reconnue handicapée en 2011 était de 44% seulement pour 71% pour la totalité de la population en âge d’être active. Aux Etats-Unis, la situation est bien pire… Et on estime que chez les adultes autistes, le taux d’activité est de seulement 10%.

Face à ce constat, John D’Eri, un père de famille dont le fils cadet est autiste, a pris le taureau par les cornes et a décidé de créer un centre de lavage spécialisé qui accueille principalement des employés issus de la communauté autiste.

Avec son fils ainé, ils ont donc ouvert le centre de lavage Rising Tide en 2013, et l’activité est florissante !

Dans cette entreprise, alors qu’ils n’avaient que peu d’espoir de pouvoir un jour trouver un emploi, de jeunes autistes prennent confiance en eux, apprennent un métier et permettent aussi de changer les mentalités localement.

Un projet génial que je vous propose de découvrir :


Un père crée une entreprise pour son fils autiste. par positivr

 

23 mars 2015

Vidéo -> Docteur Robert Maboul à la journée de l'Autisme CRA Alsace 21 mars 2015

Ajoutée le 22 mars 2015

"Les personnes autistes sont dans leur monde imaginaire.
Elles ne sont donc pas dans la réalité.
Lorsqu’on lit des documents scientifiques, le DSM 5 par exemple, on se rend compte que c'est du champ de la psychose.

22 mars 2015

Autisme : des différences de structure découvertes dans le cerveau

Une nouvelle méthode d'imagerie cérébrale permet d'identifier les zones du cerveau qui varient chez les personnes souffrant d'autisme, par rapport aux personnes non malades. 
Autisme: des différences de structure découvertes dans le cerveau
PURESTOCK/SIPA

C'est la première étude de l'autisme du genre. En cette Semaine du cerveau en France, une équipe de chercheurs de l'université de Warwick (Royaume-Uni) a publié dans la revue scientifique Brain des conclusions basées sur une méthode innovante, dénommée BWAS (brain wide association analysis). Elle  permet d'avoir un aperçu panoramique de tout le cerveau. 

Vue panoramique et 3D

Cette technique a permis d'identifier les zones du cerveau qui contribuent, d'une manière ou d'une autre, aux symptômes de l'autisme. Les chercheurs se sont appuyés sur des images de cerveau obtenues par IRM de 523 personnes autistes et de 452 personnes non autistes.

Ces données ont été analysées à l'aide de la méthode BWAS qu'ils ont développée. Deux modèles ont été créés: un pour un cerveau « sain » et un pour le cerveau malade. Les chercheurs ont ainsi eu accès à une vue 3D très complète et précise de tout le cerveau, ce qui a permis pour la première fois de comparer toutes les zones du cerveau entre personnes malades et une personnes saines. Par rapport aux méthodes utilisées habituellement, BWAS permet de voir d'un coup tout le cerveau au lieu d'étudier des petites zones séparemment. 

Différentes connexions

Leur analyse met en évidence des connexions différentes entre certaines zones du cerveau, chez les personnes atteinte d'autisme. Par rapport à un cerveau « sain », le modèle de cerveau autiste dispose, entre autre, d'une mauvaise connexion fonctionnelle, entre le cortex visuel du lobe temporal (responsable d'analyser les expressions faciales de ses interlocuteurs) et le cortex préfrontal (responsable de la communication sociale et des émotions). 

Selon le professeur Feng, la méthode BWAS représente une avancée majeure, puisqu'elle permet de se rendre compte des différences fonctionnelles à l'échelle de tout le cerveau, ce qui n'avait encore jamais été vu par des médecins. Les zones présentant des différences, notamment dans leurs connexions entre-elles, pourraient jouer un rôle dans le développement des symptômes de l'autisme. 

À terme, la méthode pourrait être utilisée dans le cadre d'autres pathologies cognitives, par exemple la schyzophrénie pour étudier les variations fonctionnelles et physiques en cause dans le cerveau, et pourquoi pas, repenser les traitements.

22 mars 2015

Thérapie de choc pour Elise ... avec l'association Meuphine

P1080703

Répondant à l'invitation de Nadine VALLET, la présidente de l'association MEUPHINE, nous avons passé une journée inoubliable en famille à Disneyland Paris. (voir le montage photos souvenir in fine)

logo association meuphine

MEUPHINE est aussi sur facebookfacebook cliquez sur j'aime (n'oubliez pas de cliquer sur le bouton de la page)

 

De très nombreuses familles avaient répondues au rendez-vous et des groupes constitués en début de journée chacun encadrés par des voluntears. Je vous passe le programme mais picnique & goûter étaient prévus en commun ainsi qu'un emplacement privilégié pour la parade.

Traitement de choc pour notre groupe à bord des attractions suivantes :

  • Indiana Jones et le temple de péril
  • Tower of terror
  • Rock'n roller copster
  • Crush' coaster
  • Ratatouille

On a beaucoup crié !!! GENIAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

P1080717

Voir ici :

http://mondisneylandparis.fr/les-attractions/

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Un Grand merci à Meuphine & à José et Quentin nos voluntears de Disney !!! Les voluntears sont des bénévoles purs et durs d'une gentillesse et efficacité remarquables

22 mars 2015

Stationnement pour handicapés : la gratuité à parti du 19 mai 2015

Publié le 20 mars 2015

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À partir du 19 mai, les automobilistes en situation de handicap n’auront plus besoin de payer pour se garer. La loi visant à faciliter le stationnement des titulaires de la carte de stationnement a été promulguée le 18 mars par le président de la République et entrera « en vigueur deux mois après » cette date.

Gratuité sur toutes les places, réservées ou pas

Les titulaires de cette carte, ou la tierce personne les accompagnant, pourront utiliser gratuitement « toutes les places de stationnement ouvertes au public ». « Toutes les places » et pas seulement celles réservées aux personnes handicapées. Les mairies pourront toutefois autoriser les gestionnaires de parkings « disposant de bornes d’entrée et de sortie » à maintenir le paiement d’une redevance.

Gratuit pendant au moins douze heures

Le texte précise que le stationnement sera gratuit « sans limitation de durée ». Mais les communes auront le droit de « fixer une durée maximale de stationnement » de douze heures ou plus.

En attendant le 19 mai, rendez-vous sur le site de l’APF où sont recensées les villes appliquant la gratuité sur les emplacements adaptés. À la fin de l’année 2013, c’est-à-dire au moment de l’examen en première lecture du texte au Sénat, elle en dénombrait une centaine. Sachant qu’il y a 36 681 communes en France, pas besoin d’être devin pour affirmer que ce chiffre va augmenter. Franck Seuret VDC

22 mars 2015

Prévention & traitement de la maltraitance en établissement - Mission du responsable d'établissement ...

22 mars 2015

Le renforcement de la lutte contre la maltraitance fait l'objet d'une circulaire en date de février 2014

CIRCULAIRE N° DGCS/SD2A/2014/58 du 20 février 2014 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance et au développement de la bientraitance des personnes âgées et des personnes handicapées dans les établissements et services médico-sociaux relevant de la compétence des ARS.

Date d'application : immédiate

Classement thématique : Etablissements sociaux et médico-sociaux

Validée par le CNP le 21 février 2014 - Visa CNP 2014-36.

Examiné par le COMEX du 5 mars 2014 Publiée au BO :oui

Déposée sur le site circulaire.legifrance.gouv.fr : oui


 

Quelques extraits :

"Pour mémoire, la politique nationale est actuellement organisée autour de quatre axes prioritaires :

  • Améliorer la détection, la révélation, et le traitement des faits de maltraitance ;
  • Améliorer la connaissance du phénomène de la maltraitance ;
  • Renforcer le contrôle et l’accompagnement des établissements et services médico-sociaux ;
  • Développer une dynamique de bientraitance dans le secteur médico-social.

Ces orientations prioritaires se déclinent en programmes, dispositifs et procédures dont l’animation et le suivi relèvent, pour le secteur médico-social, de la compétence des ARS."

(...)

"Afin de faciliter l’expression de la parole des personnes ou de leur entourage, deux dispositifs nationaux d’accueil et d’écoute téléphonique sont mis à disposition de tous, particuliers comme professionnels, en vue d’alerter sur une situation de maltraitance : le 3977 pour les situations concernant les personnes âgées et les personnes handicapées adultes et le 119 pour les situations concernant les enfants (y compris les mineurs handicapés) et les jeunes adultes."

(...)

"Les inspections diligentées à la suite de signalements ou de réclamations doivent être menées de manière inopinée, afin de s’assurer que les conditions d’installation, d’organisation et de fonctionnement des structures ne menacent ni ne compromettent la santé, la sécurité ou le bien être physique ou moral des personnes accueillies.

L’action de contrôle est utilement coordonnée avec celle du conseil général pour les établissements et services relevant d’une double compétence."

circulaire_du_20_février_2014___sujet_maltraitance

21 mars 2015

Les centres de loisirs pour enfants handicapés et valides

article publié sur le site de la Mairie de Paris

Crédits photo : Anne Thomes/Mairie de Paris
[29/08/2014]

Un enfant handicapé peut être accueilli soit dans les centres de loisirs ordinaires, soit dans les centres de loisirs à parité pour enfants handicapés et valides.

Les centres de loisirs ordinaires ouverts à tousL’égalité d’accès aux activités périscolaires est assurée à tous les jeunes Parisiens. Les centres de loisirs sont ouverts aux enfants de 3 à 13 ans révolus, scolarisés ou domiciliés à Paris. Si l’enfant a un PPS (projet personnalisé de scolarisation) pendant le temps scolaire, il sera élaboré une extension pour les temps péri et extra scolaire. Dans le cas où la famille n’a pas établi ce PPS, un projet est mis en place sur ces temps. Il faut s'adresser au responsable de l'action éducative de la circonscription des affaires scolaires correspondant à votre arrondissement.

Favoriser les échanges entre tous les enfantsL’association Loisirs Pluriel,  subventionnée par la Ville de Paris, réserve la moitié des places de ses 2 centres de loisirs aux enfants porteurs de handicap physique, mental ou sensoriel. Des centres de loisirs à parité en gestion municipale ont été ouverts en début pour des enfants d’âge élémentaire. 

Des animateurs qualifiés accueillent les enfants le mercredi et pendant les vacances scolaires, et organisent des activités en petits groupes mixtes. La Ville de Paris a le projet d’ouvrir un centre de loisirs à parité dans chaque arrondissement parisien. En effet, on constate que l’implantation d’un centre à parité permet une synergie avec les autres centres de loisirs dans l’accueil des enfants handicapés. De plus, les centres à parité peuvent accueillir des enfants avec un handicap plus lourd qui ne leur permettrait pas d’être reçus au sein d’un centre ordinaire.

Depuis 2004, 9 centres de loisirs pour enfants handicapés et valides ont été mis en place à Paris : dans le 5e et le 19e arrondissement avec les associations Loisirs Pluriel, et dans les 9e, 12e, 14e, 17e, 18e et 20e arrondissements directement gérés par la Ville de Paris.

Centre de loisirs élémentaire
28 rue Saint Jacques - Paris 5e
Contact association Loisirs Pluriel Tel : 01 43 21 51 70 - 06 70 47 98 00

Centre de loisirs élémentaire
10 rue de Clichy - Paris 9e

Centre de loisirs élémentaire
5 rue Gerty Archimède - Paris 12e

Centre de loisirs élémentaire
7 rue Maurice d'Ocagne - Paris 14e

Centre de loisirs maternel et petite enfance
87 rue Pajol - Paris 18e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
rue Chalabre - Paris 17e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
16, rue Tandou -Paris 19e
Contact : Association Loisirs pluriel de Paris 19Tél. : 01 40 03 05 17 - 06 89 07 42 22

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
17 rue Cité Champagne - Paris 20e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
32 rue Olivier Métra - Paris 20e

Les HorairesPendant les vacances scolaires, les enfants sont accueillis de 8h20 à 18h30, l'accueil à la demi journée étant possible.
Le mercredi, depuis septembre 2013, les centres de loisirs accueillent les enfants à partir de 13h30.

Les TarifsLes tarifs des participations familiales sont identiques à ceux des autres centres de de loisirs de la Ville de Paris . 

Pour tous renseignements concernant les centres de loisirs à parité gérés par la Ville
Contactez la Direction des Affaires Scolaires - Centre de Ressources « Enfance Handicapée »
Tél : 01 44 23 86 07

» Téléchargez la plaquette de présentation des centres de loisirs à parité (au format pdf)

21 mars 2015

Pâturages: Personne ne veut accueillir mon fils autiste, les centres d'accueil préfèrent prendre des Français ...

article publié dans La province.be

Jean-Marie, 22 ans, est agité et agressif par moments. Au point de devenir dangereux pour son entourage à Pâturages et pour lui-même. Alida, sa maman, essaie de trouver une solution pour le placer dans une institution. « Les centres d’accueil préfèrent prendre des Français », regrette-t-elle désespérée.


Jean-Marie (à g.) peut devenir violent. Ses parents n’en peuvent plus.

E.G.

Jean-Marie (à g.) peut devenir violent. Ses parents n’en peuvent plus.

Au bout du rouleau, Alida, 63 ans, nous reçoit afin de dénoncer ce qu’elle considère être – à juste titre – une injustice. « Je ne veux pas me débarrasser de Jean-Marie, insiste cette maman pleine d’amour pour son fils autiste, mais j’ai besoin de repos. J’ai des problèmes de tension et des problèmes de cœur. »

Depuis qu’il a quitté l’école en 2014, Jean-Marie est devenu nettement plus turbulent quand il est chez lui. Son grand frère de 40 ans Christian raconte : « Il a déjà cassé des carreaux dans la maison, et même des téléviseurs. Il peut devenir incontrôlable. »

Les scènes de violence peuvent survenir de jour comme de nuit. Quand il n’est pas violent, Jean-Marie peut aussi quitter son lit en pleine nuit et brancher un appareil électrique, tel une friteuse… A d’autres moments, Jean-Marie se frappe ou tape sur son entourage.

> Lire notre dossier et la réaction de l’AWIPH (agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées) dans La Province de ce vendredi 20 mars.

21 mars 2015

Clip Handicap du CCJ Poitiers

La commission solidarité du Conseil Communal des Jeunes de Poitiers (86) a créé le clip "Changeons les regards" afin de sensibiliser sur le handicap.

20 mars 2015

Michey a sorti Owen de l'autisme

article publié dans Le Parisien

C'est du grand n'importe quoi ... mais il faut savoir que cela existe et est soutenu par d'aucuns !!!

Hasard du calendrier, demain nous allons à Eurodisney en famille avec l'association Meuphine

dont la démarche est toute autre ... qui sait nous aurons peut-être la révélation - Lol

La petite vidéo que j'ai mise en introduction présente bien le sujet

Jean-Jacques Dupuis

 

C'est en regardant en boucle des dessins animés de Disney que ce jeune Américain a réussi à parler. Son père en a tiré une thérapie qu'ils ont présentée ensemble hier à Rennes lors d'un colloque international.
Solenne Durox | 06 Mars 2015, 16h02 | MAJ : 06 Mars 2015, 16h02
 
Atteint d’autisme régressif, Owen Suskind, âgé de 23 ans, vit en semi-autonomie dans une communauté et travaille dans un magasin de jouets. C’est grâce à sa passion pour les films de Walt Disney et à l’Affinity Therapy qu’il a pu sortir de sa coquille. Atteint d’autisme régressif, Owen Suskind, âgé de 23 ans, vit en semi-autonomie dans une communauté et travaille dans un magasin de jouets. C’est grâce à sa passion pour les films de Walt Disney et à l’Affinity Therapy qu’il a pu sortir de sa coquille. (AFP/Mike Coppola.)

Comme des millions d'enfants, Owen adorait les dessins animés de Walt Disney. Mais lui, le petit autiste, les regardait en boucle des heures durant. De cette passion obsessionnelle est née une thérapie originale mise au point par son père, Ron Suskind, journaliste américain lauréat du prix Pulitzer, et le médecin Dan Griffin.

Grâce à l'Affinity Therapy, Owen s'est mis à parler, s'est ouvert aux autres, a suivi des études. Un long parcours que ce papa et son fils, grand brun souriant de 23 ans, ont raconté hier lors d'un colloque international consacré aux recherches et pratiques contemporaines sur l'autisme qui se tient jusqu'à aujourd'hui à Rennes.

Pour Owen, tout a basculé à 3 ans. Lui qui était jusqu'alors un enfant bavard et sociable, il s'est muré dans le silence. Il pleurait, fuyait le regard... Il grandissait à l'envers. Le diagnostic est tombé : autisme régressif. Seuls les films de Disney, avec Mickey, Dumbo et compagnie, lui apportaient du réconfort. Et puis, un samedi de novembre, ses parents et son frère l'entendent murmurer des propos inintelligibles « jus, jus » en visionnant « la Petite Sirène ». Sa mère comprend que c'est la contraction d'une réplique du film. «  Juste ta voix, c'est ça que tu veux dire ? » lui demande-t-elle et, pour la première fois depuis un an, son fils la regarde dans les yeux et répète le borborygme. Comme la sirène, l'enfant avait seulement perdu sa voix. « Nous nous sommes retrouvés debout, tous les quatre à sauter sur le lit ! » raconte Ron Suskind. Alors, « au lieu de forcer notre fils à entrer dans notre monde, nous avons compris que nous devions entrer dans le sien ».

Les Suskind ont plongé la tête la première dans les dessins animés, en se mettant par exemple dans la peau des personnages des films, pour communiquer avec Owen et le sortir de sa coquille autistique. Ils ont découvert qu'il avait appris à lire tout seul en déchiffrant les crédits des films et qu'il pouvait dessiner tous les personnages de Disney comme un professionnel. « Son affinité spécifique lui a permis de comprendre le monde », s'émerveille encore Ron.

« Les gens voient les autistes comme des individus qui n'aiment pas la compagnie des autres. C'est faux, assène Owen avec assurance. Seulement, nous ne savons pas comment établir un lien avec les autres. » Lui a trouvé une issue grâce aux petits personnages animés. « Ce qui fait ce que je suis aujourd'hui c'est la façon dont je me sers des films comme d'un miroir », analyse-t-il. Adulte épanoui après vingt années d'efforts, il vit en semi-autonomie dans une communauté, peint et travaille dans un magasin de jouets. Il a même trouvé l'amour auprès d'Emily, une grande fan de Dumbo. Et là encore, « Disney nous a donné les moyens d'exprimer nos sentiments l'un pour l'autre ».

20 mars 2015

La vidéo de Joseph Schovanec, brillant comme d'habitude, invité de C à vous sur France 5 le 19 mars 2015


Josef Schovanec "L'autisme est une culture... par C-a-vous

C à vous
Josef Schovanec a présenté avec humour son livre "L'autisme pour les nuls" et plaidé pour qu"on change de regard sur cette particularité.
19 Mars 2015
France 5
#Cavous

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