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"Au bonheur d'Elise"
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5 janvier 2018

Plans autisme en France sur Wikipédia

Historique intéressant ... Manque de mon point de vue la référence à un outil majeur pour la prise de décision Le Mur "la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" réalisé par Sophie ROBERT (cliquez sur le lien pour voir ou revoir) permettant de se rendre compte de la futilité des théories qui soutiennent encore de nombreuses prises en charge dans l'hexagone (Jean-Jacques Dupuis)

Plans autisme en France - Wikipédia

Les plans autisme en France sont des programmes comportant un ensemble de mesures définies et financées par le gouvernement français pour améliorer l'accompagnement des personnes autistes et de leur famille. Depuis 2005, ces plans sont au nombre de quatre. Leur champ d'application est au niveau national.

https://fr.wikipedia.org

 

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4 janvier 2018

Un homme politique démissionne pour s'occuper de son fils malade ... En Suisse ...

4 janvier 2018

Contribution Autisme France à la synthèse des axes stratégiques pour le plan 4

2 janvier 2018

La Ferme au Bois, quinze ans d’accueil pour les adultes autistes

Gilles Pourbaix est l’un des fondateurs de la Ferme au Bois, créée par cinq familles d’enfants autistes.
Gilles Pourbaix est l’un des fondateurs de la Ferme au Bois, créée par cinq familles d’enfants autistes.

 

Cela fait 33 ans que Gilles Pourbaix a empoigné son bâton de pèlerin pour porter haut la voix des autistes. Trente-trois ans, c’est l’âge d’Axelle, sa fille, qui ne parle pas. Elle communique par des images et des objets.

Mais à la naissance d’Axelle, on parle peu d’autisme. «  Un médecin nous a expliqué que son retard était dû au fait que c’était une fille qui arrivait après quatre garçons. Selon lui, ma femme ne savait pas s’occuper d’une fille  », se souvient amèrement le Templeuvois.

Explications culpabilisantes

Le couple refuse les explications psychanalytiques culpabilisantes et se tourne vers les méthodes éducatives. Impensable de placer Axelle en hôpital psychiatrique.

Petite, elle est accueillie en Belgique, plus réceptive à la vision anglo-saxonne. «  Avec quatre autres familles, nous nous sommes rendu compte qu’il existait très peu d’établissements éducatifs en France  », note Gilles Pourbaix. Alors ils se regroupent en association pour en ouvrir.

« Ils s’occupent d’un potager, de quelques animaux. Et participent à la vie du village. La Ferme au Bois n’est pas un ghetto. »

C’est alors que naît le projet de la Ferme au Bois, un foyer d’accueil médicalisé (FAM) pour autistes à partir de 20 ans. La famille d’Axelle met un terrain à disposition. Et, grâce aux deniers publics, l’association rénove une vieille ferme au carré qui deviendra la maison des activités, nantie de deux accueils de nuit.

Longue liste d’attente

Ici, la nature donne les premiers repères à ces publics qui en ont tant besoin. «  Ils s’occupent d’un potager, de quelques animaux. Et participent à la vie du village en allant chercher le pain, en faisant du sport dans la salle communale. La Ferme au Bois n’est pas un ghetto  », insiste Gilles Pourbaix.

Le président d’Autisme 59-62, l’association qui gère désormais la Ferme au Bois, se désespère «  d’une liste d’attente de 150 familles  » qui escomptent une place en foyer d’accueil.

«  Les jeunes qui devraient sortir des Instituts médico-éducatifs ne le peuvent pas car il n’y a pas de place dans les structures pour adultes. Alors ils restent en IME et prennent la place des plus jeunes. Avec les budgets contraints, on est dans une logique infernale  », dénonce Gilles Pourbaix, également vice-président du Centre de ressource autisme.

Alors il interpelle le ministère, les élus départementaux et régionaux, sans lâcher son bâton de pèlerin.

 

Association autisme Nord

Les dates clés

1995

Des parents d’enfants autistes créent l’association Autisme Nord pour financer la construction de structures adaptées.

2002

La date d’ouverture de la Ferme au Bois de Genech, un Foyer d’accueil médicalisé qui s’étend sur 1,8 ha et accueille 18 internes.

2005

Construction de l’extension de Templeuve qui accueille 8 adultes autistes.

2014

Autisme Nord fusionne avec Sésame autisme pour créer Autisme 59-62

Bientôt quinze établissements dans la région

Autisme 59-62 gère plusieurs établissements dans la Pévèle : trois foyers d’accueils médicalisés à Genech, Attiches et Templeuve-en-Pévèle, un ESAT (établissement et service d’aide par le travail) à Orchies, au sein de la Chicorée Leroux, ainsi qu’un FAM et un foyer d’hébergement, un FAM à Herlies (qui déménage à Hantay en janvier), deux IME (Institut médico-éducatif) à Annœullin et à Tourcoing, un centre de jour et des maisons Asperger (autistes de haut niveau) à La Bassée, et un FAM à Liévin.

Ce sont en tout treize établissements auxquels se sont ajoutés le SESSAD Éclat de Roubaix (services d’éducation spéciale et de soins à domicile) et le FAM du Coquelicot à Bray-sur-Somme depuis le 1er  janvier.

Pour l’instant, l’association emploie 350 salariés et accueille 300 autistes, de 6 ans à une cinquantaine d’années.

2 janvier 2018

Comment aider les demandeurs d'emploi autistes ?

article publié sur Autisme Information Science

01 janvier 2018

Aperçu: G.M.
 

How to support job seekers with autism? 

 
Nous avons développé cette fiche à fournir des renseignements et des directives sur le soutien aux personnes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). C'est un point de départ pour une série de questions que vous pourriez vouloir prendre en considération en offrant un soutien lié à l'emploi de ce groupe de demandeurs d'emploi.

Remarque: les troubles du spectre de l'autisme seront nommés TSA tout au long de ce document.

Compréhension de l'autisme et son impact sur le rendement au travail

Les personnes handicapées sont généralement des experts de leurs propres besoins, et de la compréhension de l'impact de leur handicap sur le rendement au travail ainsi que les ajustements de travail dont ils ont besoin lors de ces entretiens, alors que de la formation ou au travail. Cependant, les personnes avec dTSA peuvent ne pas avoir nécessairement un grand niveau de conscience de soi dans ces domaines et cela peut nécessiter une aide supplémentaire pour répondre à ces questions afin de trouver et de conserver un emploi.

L'autisme est un trouble du développement qui a des répercussions sur des domaines clés, y compris celui l'interaction sociale avec d'autres, de la communication, du traitement de l'information, et de la nécessité d'uniformité (structure et la routine). Le degré de difficulté va naturellement varier d'une personne à l'autre.

Les difficultés dans les compétences sociales proviennent d'une incapacité à comprendre les autres et peuvent inclure:
  • la mise à distance (ce qui est perçu par les autres et n'est pas nécessairement vrai)
  • l'incapacité à nouer des amitiés
  • une interaction à une seule voie (difficulté avec le tour de parole) ou une conversation unilatérale souvent liée à une forte zone d'intérêt
  • l'évitement du contact visuel
  • l'incapacité à lire le langage du corps
  • l'incapacité à comprendre les notions d'espace personnel, par exemple, une personne autiste peut se tenir trop près pour le confort des autres en raison d'une altération de la compréhension des règles non écrites de l'engagement social que nous tenons tous pour acquis.
Les troubles de la communication pourrait entraîner la parole rare ou pas de parole, des difficultés à initier la conversation avec les autres et une utilisation répétitive de la langue. Pour certaines personnes ayant de bonnes compétences verbales, leur langue peut être très concrète avec une incapacité à comprendre des concepts abstraits.

Les personnes avec dTSA ont besoin de structure et d'une routine afin d'apprendre de nouvelles compétences et à faire du bon travail. Lorsque qu'elle est submergée ou dépassée, une personne autiste peut manifester des comportements répétitifs, par exemple, être préoccupée par des sujets particuliers restreints, des objets insolites ou se livrer  à des mouvements stéréotypés ou répétitifs tels que le flapping des mains. Ceci est observé comme un moyen de faire face à leurs difficultés.

L'autisme est aussi fortement associé à la déficience intellectuelle si les personnes avec un diagnostic de syndrome d'Asperger, communément appelé autisme de haut niveau, ont souvent des niveaux d'intelligence normale et la capacité d'entreprendre des études supérieures. elles peuvent aussi témoigner d'une connaissance exceptionnelle ou de talent dans des domaines spécifiques, tout en étant en difficulté dans tous les domaines clés du développement, y compris des difficultés de compétences sociales et la nécessité de l'uniformité et de la routine.

Les domaines de fonctionnement importants pour l'emploi qui peuvent être affectés comprennent:
  • littératie et la numératie
  • compréhension de l'information et des instructions, les personnes autistes ont souvent besoin d'être formés sur l'ordre d'une tâche
  • résolution de problèmes et compétences de prise de décision en raison de l'accent sur le détail plutôt que sur la grande image
  • récit du temps, gestion du temps et l'organisation
  • capacité de voyager ou vivre de façon autonome
  • comportements appropriés et les compétences sociales
  • toilettage et les soins personnels.
Certaines personnes avec dTSA vivent de la façon autonome dans la communauté, mais beaucoup vivent avec leur famille ou dans des établissements d'hébergement pris en charge. Il est donc très important d'établir des contacts avec la famille ou les soignants, et si vous avez la permission de parler avec eux, communiquer avec eux pour vous aider à construire une image précise des capacités liées au travail et les limites de tous les demandeurs d'emploi atteints d'autisme de votre charge de travail. Le soutien des autres significatifs est un élément très important pour obtenir un résultat de l'emploi de succès pour votre demandeur d'emploi.

Le Jobaccess contient de plus amples informations sur l'autisme.  Le Jobaccess est une base de données interrogeable qui vous permet de chercher des idées pour des ajustements en milieu de travail et des solutions basées sur un handicap particulier et le type de travail effectué.
 
  • Syndrome d'Asperger
  • Autisme
  • Troubles cognitifs
  • Trouble envahissant du développement non spécifié

Mettez la personne en premier

Lors de l'élaboration d'un plan de recherche d'emploi ou pour offrir un soutien postérieur à l'emploi, il est nécessaire de faire preuve de souplesse et de traiter chaque personne  autiste individuellement. Adaptez votre approche aux besoins et aux capacités individuelles et se concentrer clairement sur les objectifs et capacités de chaque personne. Cela devrait également entraîner la réévaluation et l'adaptation des plans et le soutien nécessaire, en reliant les personnes avec des services spécialisés compétents.

Puiser dans les réseaux de soutien existants peut également contribuer à la concrétisation des ambitions professionnelles. Utiliser les évaluations en cours de validité et les rapports (école, médicaux, de réadaptation et de la capacité de travail) pour vous aider à acquérir une compréhension complète des forces de la personne, les obstacles et toute l'assistance dont ils auront besoin sur le chemin de l'emploi.

Préalable à l'emploi de stratégies

Vous pouvez aider les demandeurs d'emploi autistes à trouver un emploi convenable et durable en développant, avec la personne et ses proches, une approche individualisée préalable à l'emploi du plan qui intègre une analyse de ce qui suit:

une exploration des possibilités d'emploi réalistes
une stratégie de développement des emplois dans les curriculum vitae, les entrevues et les techniques de recherche d'emploi, y compris le rôle du demandeur d'emploi et votre rôle dans ces activités
contrepartie de la divulgation d'invalidité
exigences des ajustements ou des modifications au travail
compte des besoins de soutien post-placement.

Recherche d'emploi

Parfois, les personnes avec dTSA peuvent exprimer des opinions fortes sur les emplois dans lesquels elles pourraient réussir. Ces idées proviennent de leur compréhension limitée des options ou ce qui est impliqué dans un travail particulier. Par conséquent, il est crucial d'explorer soigneusement les compétences professionnelles de chaque demandeur d'emploi et les intérêts personnels par la discussion, la vérification des juges dans l'emploi précédent ou de parler franchement avec des professeurs expérimentés.
Pour ceux qui ont peu ou pas d'expérience de travail récent, il peut être utile d'organiser une expérience de travail ou de bénévolat pour aider à la détermination des choix d'emplois à venir.
Ce processus d'exploration peut aussi aider à déterminer si une personne va être en mesure de travailler pour des salaires complets ou être payée avec un sous salaire minimum fondé sur la productivité dans le cadre de l'accès aux emplois aidés.
La plupart des demandeurs d'emploi bénéficieront d'une implication personnelle dans la préparation de curriculum vitae appropriés, et en utilisant une variété de méthodes de recherche d'emploi. Cependant, la plupart des personnes avec dTSA ont besoin d'aide pour rédiger un curriculum vitae, pour les entrevues et pour contacter les employeurs. Le marketing inversé, composé de la création d'emplois ou la redéfinition des approches avant la publicité, peut-être la meilleure méthode à utiliser avec de nombreuses personnes dans ce groupe. Une bonne règle de base est de faire participer une personne au niveau maximum de ses capacités dans l'ensemble du processus de recherche d'emploi.

Entretiens d'embauche - soutien et conseils

Quand il s'agit de véritables entretiens d'embauche ou de réunions face à face avec les employeurs, de nombreuses personnes autistes ont souvent du mal à soutenir la concurrence pour des emplois avec d'autres candidats. Par conséquent, ils peuvent bénéficier d'un soutien pour la défense de leurs droits lors des entretiens ou des réunions pour bien comprendre les exigences de l'emploi et pour se vendre à un employeur éventuel. Il peut s'agir de l'aide pour expliquer les besoins individuels de formation et de soutien ou d'incitation des employeurs qui pourraient être disponibles (par exemple, les subventions salariales, les salaires pris en charge).
Il est important, en tant que d'aide lors de l'entrevue, que vous puissiez aussi inciter un employeur à éviter un langage complexe ou ambiguë, à reformuler les questions si elles ne sont pas initialement comprises, ou pour compenser les éventuelles difficultés de traitement de l'information tout en laissant suffisamment de temps pour les réponses aux questions d'entrevue.

Tous les candidats à l'emploi, quelles que soient leurs techniques d'entrevue, peuvent bénéficier de possibilités de pratique d'entrevue et de comprendre ce que les entretiens d'embauche se conduisent du début à la fin. Vérifiez également que le demandeur d'emploi a une bonne compréhension de ce que sont les questions de l'entrevue acceptables et légalement admissibles en fonction de leur handicap.

Les questions de divulgation

Il n'existe pas de réponse unique à la question de la divulgation d'invalidité pour les personnes avec dTSA. Pour certains, cela peut ne pas être une question cruciale que leur handicap soit visible. Dans ce cas, cela peut être une question de travailler sur un moyen de discuter du handicap d'une personne et de ses capacités avec des employeurs potentiels d'une manière avec laquelle ils sont à l'aise.
Pour un petit nombre de personnes autistes avec un haut niveau de fonctionnement cognitif ou un syndrome d'Asperger, la divulgation peut devenir un vrai problème qui mérite un examen attentif. Parfois, le handicap peut ne pas être évident au départ dans une interview ou au travail et peut même être perçue comme un comportement bizarre ou excentrique. Cela peut souvent mener à un étiquetage par des collègues. Bien que cela reste toujours le choix de la personne de divulguer, dans ce cas, les stratégies de communication de l'information peuvent être vitales pour s'assurer que le demandeur d'emploi reçoit le soutien et la formation dont il a besoin pour que le placement réussisse.
 

Post-placement des stratégies

Début sur l'emploi des techniques de formation sur place et des conseils

Le démarrage d'une tâche peut être une période éprouvante pour tout nouvel employé, mais pour beaucoup de personnes autistes, compte tenu de leurs difficultés particulières, il peut y avoir la nécessité d'une aide à la formation et un soutien supplémentaires en plus des encouragements que l'employeur peut vous proposer. Cela varie en fonction de l'employé, de la gravité de l'incapacité, de la complexité de la tâche et de la nature du lieu de travail. Une telle formation pourrait inclure:
  • une analyse du travail et la pratique systématique des instructions "montrer et dire"  par un coach interne ou externe pour atteindre la compétence des tâches
  • un suivi de la performance et de l'introduction des aides pour promouvoir l'autonomie et la productivité, tels que:
- auto tableaux de suivi de production
- listes visuelles ou écrites et les horaires
- des modèles ou des échantillons de travail
- instructions de mémorisation
  • des instructions concrètes (règles) concernant la culture du travail en vue de la compétence sociale et de l'inclusion, y compris:
- règles concernant les pauses, les fêtes et le rythme de travail
- vêtements acceptables et hygiène
- les relations de pouvoir
- clans et sous-groupes
- humour et «chahut»
  • une formation des formateurs impliquant:
 - un processus plus formel d'instruire un désigné un collègue ou un superviseur en formation spécialisée plus approprié et les techniques de suivi des performances
- le développement d'un système de jumelage informel, où un collègue est prêt à garder un oeil sur les progrès de l'employé et aider à apprendre de nouvelles tâches et de traiter les problèmes liés au travail comme l'exige
  • l'éducation proactive de l'employeur et des collègues de travail sur l'impact de l'autisme dans le but d'éviter les malentendus sur le lieu de travail ce qui peut impliquer la divulgation complète ou partielle.
La situation idéale est lorsque l'employeur prend possession de l'insertion et de la formation des employés, mais pour les nouveaux employés dTSA, ils peuvent avoir besoin de vos conseils et de l'aide pour bien faire les choses. Ce qui suit est une série de conseils sur la formation efficace pour ces employés, mais gardez à l'esprit que chaque personne est unique avec ses propres capacités, les limites et les styles d'apprentissage:
 
  • la formation doit être menée dans le cadre d'une routine prévisible
  • enseigner de nouvelles tâches de manière séquentielle par une démonstration pratique (le montrer et dire la méthode):
- démontrer ou modéliser la tâche vous-même et ensuite amener la personne à le faire, expliquer et corriger les erreurs au fur et à
  • fournir des repères visuels pour faciliter l'apprentissage, par exemple, les modèles, un ensemble d'instructions écrites, un modèle, un travail mis en place comme une séquence pour donner un sens visuel à celui-ci
  • décomposer des tâches plus complexes et montrer étape par étape en personne , en particulier pour les tâches pour lesquelles une personne risque d'avoir des problèmes de maîtrise
  • Ne parle pas alors pendant la formation et rester concentré sur la tâche à accomplir
  • être ouvert aux différentes manières de compléter des tâches aussi longtemps que le résultat final est le même
  • se concentrer d'abord sur la qualité plutôt que la quantité, en veillant à ce qu'une personne exécute correctement la tâche avant de se concentrer sur la vitesse ou de la productivité
  • donner beaucoup de commentaires positifs sans jamais négliger de corriger les erreurs, les comportements inacceptables ou les méthodes de travail dangereuses et souligner pourquoi c'est important
  • éviter la rotation des emplois, immédiatement ou à introduire trop de variété dès le premier jour, mais rappelez-vous que de nombreuses personnes avec dTSA pourront être multi-compétences et il est souvent utile au processus d'apprentissage (la répétition est la clé) si elles peuvent maîtriser un, deux ou plusieurs tâches avant de passer à l'apprentissage de nouvelles tâches
  • Soyez clair dans vos instructions et ne pas inonder la personne avec beaucoup de nouvelles informations à la fois
- éviter le langage difficile ou directions complexes
- donner une instruction à la fois
- si la mémoire est un problème: constituer une liste d'emplois pour la journée
  • faire comprendre qu'il est normal de se poser des questions en cas de doute sur une tâche ou sur quoi faire, mais aussi d'encourager et féliciter l'initiative
  • être conscient que certaines personnes ne doivent fonctionner ensemble au sein de structures et routines pour être efficaces et ne répondent pas bien aux changements constants ou à variété.
Pour les personnes autistes avec un haut niveau de fonctionnement cognitif ou avec un syndrome d'Asperger , l'accent devrait davantage être mis sur les premières habiletés sociales et de formation comportementale appropriées pour le lieu de travail et les différents collègues avec lesquels ils pourront interagir et de communiquer sur une base régulière.

Un soutien continu

Une fois qu'un employé avec dTSA a commencé à travailler et qu'il s'est vu donner toute l'assistance nécessaire par la formation initiale et continue, vous pouvez augmenter leurs chances de conserver cet emploi en offrant un soutien continu quand cela est nécessaire. Les exigences de soutien continu et la façon dont cette aide est fournie devrait être discuté avec l'employé. Un soutien continu peuvent inclure:
  • des visites ou des appels téléphoniques pour surveiller la performance
  • une aide à la résolution des problèmes liés au travail
  • un encadrement continu des employeurs et des collègues sur les questions pertinentes de handicap ou des techniques de formation
  • des conseils sur la redéfinition des tâches (tâches, les processus, les heures) ou ajustements en milieu de travail (modifications structurelles, des aides et des équipements spéciaux, les stratégies de communication)
  • la mise à disposition des évaluations ergonomiques ou lieu de travail
  • des conseils hors site ou sur site ou des retours sur la performance
  • l'orientation vers des services externes ou de liaison dans les mécanismes internes de soutien
  • une aide à la formation et à l'expansion de ses fonctions, y compris les examens réguliers du rendement / évaluations.

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28 décembre 2017

Le combat d’une mère dans la Somme pour aider son fils autiste

Aurélia a cessé son activité professionnelle il y a six ans pour se consacrer à plein-temps à Le’o, 11 ans, atteint du syndrome X Fragile à trouble autistique.
Aurélia a cessé son activité professionnelle il y a six ans pour se consacrer à plein-temps à Le’o, 11 ans, atteint du syndrome X Fragile à trouble autistique.

Le courrier, signé du chef du cabinet du président de la République, est arrivé début décembre dans la boîte aux lettres de la famille Emonnot. Comme un petit avant-goût de Noël : « Croyez bien que le chef de l’État mesure les difficultés quotidiennes auxquelles les familles d’enfants en situation de handicap peuvent être confrontées et il est déterminé à mener une action volontaire sur leur prise en charge », écrit-il, précisant que leur courrier avait été transmis au préfet de la Somme afin que soient recherchés les moyens de les aider.

La famille a écrit à Brigitte Macron

Aurélia Emonnot a aussi écrit à la première dame Brigitte Macron après avoir frappé à toutes les portes dans la région.

Elle espère qu’une solution pourra enfin être trouvée pour son fils Le’o, 11 ans, diagnostiqué à l’âge de 4 ans X Fragile à trouble autistique. Une maladie génétique qui entraîne des troubles du comportement et un retard du développement. « Il est suivi à tiers-temps à l’hôpital de jour La Grande Ours d’Amiens mais sa prise en charge s’arrêtera à ses 12 ans, ce qui veut dire que dans six mois, Le’o sera en fin de parcours et n’aura plus le droit à rien », alerte la jeune femme qui a cessé son activité professionnelle il y a six ans pour lui consacrer tout son temps. « Aujourd’hui, il ne parle toujours pas mais arrive à faire des progrès grâce à ses séances d’orthophonie, d’équithérapie, de ciniothérapie et de psychomotricité auxquelles il a droit quatre matinées par semaine. Mais pour que ses progrès soient vraiment notables, il faudrait que ces séances soient quotidiennes. »

C’est tout le combat de cette famille qui cherche aujourd’hui désespérément une place dans un institut médico-éducatif (IME) spécialisé dans l’accompagnement des enfants autistes.

En vain. Il est depuis six ans sur liste d’attente à l’IME au Fil du Temps d’Amiens. « J’appelle tous les quatre mois la MDPH (Ndlr : la Maison départementale des personnes handicapées) pour savoir où en est son dossier. J’ai toujours la même réponse : il n’y a pas de sortie pour l’instant. On me dit qu’il faut compter dix ans d’attente en général, mais dans 5 ans, Le’o aura 16 ans, et sera donc bien trop grand pour l’IME. »

La famille a bien eu une proposition pour un établissement situé à Bussy-les-Daours mais il ne correspondait pas à ses attentes : « Non seulement il n’est pas adapté à la situation de Le’o mais en plus, nous avons besoin qu’il reste à Amiens où habite sa grand-mère dont il est très proche. »

C’est en effet elle qui épaule au quotidien la famille qui habite près de Roye et multiplie les allers-retours à Amiens. « Il dort au moins une fois par semaine à la maison et je l’ai régulièrement pendant les vacances pour les soulager un peu car ce n’est pas facile pour eux, la vie de famille en prend forcément un coup », témoigne Francine.

Contactée, la MDPH indique que le cas de Le’o n’est pas considéré comme une situation critique dans la mesure où il bénéficie actuellement d’une prise en charge quatre matinées par semaine. « Mais nous travaillons pour qu’il ne se retrouve pas en situation de rupture de parcours en septembre prochain », assure Brigitte Godart, la directrice qui reconnaît le chiffre de 25 cas d’enfants en situation critique chaque année. « Mais nous sommes confiants sur la possibilité de Le’o d’intégrer un établissement en septembre 2018 », précise-t-elle.

 

TÉRÉZINHA DIAS

Pour suivre le combat de Le’o : La vie de Le’o sur Facebook

28 décembre 2017

Un Conseil Départemental condamné à verser plus de 7000 € de RSA à une mère d’enfants handicapés

logo toupi carréarticle publié sur le site de TOUPI

Nadia, mère de deux enfants handicapés, s’était vu réclamer un indu de RSA en janvier 2016 et avait été privée de RSA depuis. La CAF et le Conseil Départemental de Haute-Savoie prétendaient qu’elle n’avait pas droit au RSA parce qu’elle percevait la Prestation de Compensation du Handicap pour ses enfants.

Le tribunal administratif de Grenoble vient de condamner le Conseil Départemental de Haute-Savoie à verser à Nadia le RSA dû depuis janvier 2016, soit plus de 7000 €. En effet, comme nous l’expliquions ici, la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) n’a pas lieu d’être intégrée dans les ressources qui servent à calculer le RSA, lorsque cette PCH est versée à l’aidant d’un enfant de moins de 20 ans.

La décision du tribunal a été prise en moins de trois semaines, en référé, car il a reconnu l’urgence de la situation.

 

Dans au moins 14 départements, les Conseils Départementaux privent illégalement des parents d’enfants handicapés de RSA : Aveyron (12), Bouches du Rhône (13), Côtes d’Armor (22), Lozère (48), Manche (50), Mayenne (53), Oise (60), Sarthe (72), Haute-Savoie (74), Seine Maritime (76), Nord (59), Somme (80), Vaucluse (84), La Réunion (97).

TouPI continue à accompagner les familles concernées pour que leurs droits au RSA soient rétablis. Nous regrettons néanmoins qu’il faille en passer par la justice pour que les familles obtiennent simplement le juste versement des prestations auxquelles elles ont droit. Ne s’indignerait-on pas de devoir aller devant le tribunal pour recevoir le versement de prestations familiales ? Pourquoi en va-t-il autrement pour les familles ayant des enfants handicapés ? Pourtant, malgré nos alertes auprès de la CNAF (Caisse Nationale d’Allocations Familiales) et du Secrétariat d’Etat aux Personnes Handicapées, rares sont les familles qui, jusqu’à présent, ont obtenu la régularisation de ses droits autrement qu’en s’adressant à la justice. La CNAF refuse toujours de modifier sa circulaire erronée.

 

Nous remercions Maître David Taron qui nous a accompagnés.

L’ordonnance du tribunal administratif de Grenoble est consultable ici.

27 décembre 2017

Robes noires et blouses blanches ou le problème préoccupant des signalements abusifs

placements abusifs

article publié dans JIM

Publié le 27/12/2017

Paris, le mercredi 27 décembre 2017 – « Il (le médecin) a fait une IP (information préoccupante) sans nous prévenir, pour carence de soins et nomadisme médical. Pourquoi n’a-t-il pas pris la peine de nous appeler ? On lui aurait expliqué nos réflexions, nos doutes... On a l’impression qu’il a coché des cases pour se protéger : enfant autiste, pas de suivi, signalement... Je n’ai plus confiance ». C’est par ce témoignage en forme de vignette clinique, que TSA (Travail Social Actualités) avait illustré le problème des signalements abusifs de parents d’enfants autistes à la protection de l’enfance (1). En fait, deux débats se superposent. D’une part, la question (plus générale) des confusions de diagnostics, dans ce cas entre autisme et maltraitance, ailleurs entre une suspicion de maltraitance et une autre situation médicale ou psychopathologique : maladie des os de verre, phénomène d’aliénation parentale (2), etc. Ces erreurs d’aiguillage conduisent à faire intervenir indûment les robes noires des magistrats là où les blouses blanches des médecins s’imposeraient en priorité. D’autre part, il existe une controverse, plus spécifique aux troubles du spectre autistique, sur les modes de prise en charge préconisés. Quand une famille s’oppose à une proposition d’intervention (thérapie, rééducation particulière...), il n’est pas rare qu’elle suscite des soupçons de maltraitance, au moins par carence de soins : voyant abusivement un contexte de maltraitance, des travailleurs sociaux, des médecins ou des enseignants signalent une situation préoccupante et la lourde machinerie judiciaire est alors actionnée.


Pourtant, « personne ne ressort indemne d’une procédure pour signalement abusif, des familles sont détruites », souligne M’Hammed Sajidi, auteur d’un Guide contre le signalement abusif (3). Présidente d’Autisme France et auteure d’un rapport sur les violations des droits et dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance » (publié en juillet 2015) (4), Danièle Langloys dénonce une « impitoyable machine à broyer les familles d’enfants autistes. » Et même un juge des enfants, Éric Bocciarelli, confirme la réalité de ce problème : « On est insuffisamment éclairé. On n’est pas très bon pour évaluer la maltraitance, l’autisme n’est pas toujours bien diagnostiqué en France, et les magistrats sont au degré zéro de la formation sur les troubles autistiques. »

Plusieurs moyens permettraient d’améliorer cette triste situation. Surtout, promouvoir une meilleure formation pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaîne des signalements et des IP, y compris les médecins de première ligne, auxquels on demande de plus en plus souvent de formuler un diagnostic incombant normalement aux Centres de ressources autisme (CRA), car ces structures dédiées sont engorgées par des « listes d’attente de 18 mois. » Il faut aussi rénover profondément la lecture archaïque de l’autisme qui prévaut encore souvent en France, une lecture imprégnée par la psychanalyse où la mère est forcément coupable : le juge Bocciarelli confirme que « certaines familles se heurtent à des professionnels obtus voulant imposer leurs préconisations et sont signalées, alors qu’il n’est nullement question de danger pour les enfants ». Rappelons que la loi (Art. 375 du code civil) (5) concerne pourtant les cas où l’un ou plusieurs de ces trois domaines, la santé, la sécurité ou la moralité, sont en danger.

Dr Alain Cohen

Références

(1) Iris Briand : À qui peuvent se vouer les familles d’enfants autistes ? TSA n°75 (2016) : 10–12.
(2) http://paulbensussan.fr/alienation-parentale/
(3) http://vaincrelautisme.org/sites/default/files/Guide%20contre%20le%20signalement%20abusif.pdf
(4) http://www.autisme-france.fr/offres/doc_inline_src/577/Rapport%2Bsur%2Bles%2Bdysfonctionnements%2Bde%2Bl5C27Aide%2BSociale%2BE0%2Bl5C27Enfance%2BAutisme%2BFrance%2B2%2Bversion%2Bpublique.pdf
(5) https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426776

23 décembre 2017

Lamballe. Pour leur fils autiste, les parents montent au créneau

Paul et Annick lancent un appel pour que leur fils, Quentin, puisse intégrer une MAS de façon définitive.
Paul et Annick lancent un appel pour que leur fils, Quentin, puisse intégrer une MAS de façon définitive. | Ouest-France

 

Sonia TREMBLAIS.

Les parents de Quentin, un jeune homme de 21 ans, bataillent pour lui trouver une place définitive dans une Maison d’accueil spécialisée. Il est ballotté entre plusieurs structures. Les parents témoignent.

« Nous sommes en colère ! » Annick et Paul Tardivel habitent Saint-Aaron, à Lamballe. Elle est assistante maternelle, lui est à la retraite. Ils sont les heureux parents de six enfants, dont Quentin, âgé de 21 ans. Sa particularité ? Son handicap. C’est seulement en juin dernier que le diagnostic est tombé. « Notre fils est autiste typique associé à une déficience intellectuelle. Un diagnostic posé bien trop tard », s’agace la mère de famille.

Auparavant, il présentait un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité. « À l’époque, les professionnels manquaient de formation sur l’autisme. Depuis son tout jeune âge, nous savions que quelque chose n’allait pas ». Après le CP, il est dirigé en Clis (classe d’intégration scolaire). « Il décrochait vite. » Il est ensuite entré en IME, institut médico-éducatif.

« Le corps de Quentin a dit stop ! »

À 15 ans, « il a été dirigé vers un apprentissage en espace vert, s’indignent les parents. Cela l’a perturbé. Il a dû abandonner à cause de son comportement envers les autres ». En 2015, il consulte un psychiatre qui lui prescrit un traitement. En février 2016, Quentin fait une réaction médicamenteuse et tombe dans le coma. « Nous avons su ensuite que ce traitement n’était pas approprié. Le corps de Quentin a dit stop ! Pendant une semaine, son pronostic vital était engagé. »

La décision du corps médical tombe. Il est interné en hôpital psychiatrique à Saint-Brieuc. Stupeur dans la famille. « Les soins étaient inappropriés. » Quentin perd des forces. Les parents sont dévastés, ses frères et sœurs aussi. « Il a fallu lui réapprendre tous les gestes de la vie quotidienne. La vie à la maison, ce n’était plus comme avant. »

De plus en plus perturbé, Quentin retourne en IME et fait des allers-retours en MAS (maison d’accueil spécialisée) dans quatre villes différentes. Comme toute personne handicapée, il bénéficie de 90 jours d’accueil en MAS par an.

Pour les familles, c’est un répit pour souffler. « Mais, ce n’est que temporaire. À la fin de l’année, cela s’arrêtera. Nous craignons qu’il doive retourner en hôpital psychiatrique. Notre fils n’a pas sa place là-bas ! » Il y a un mois, Quentin s’est fait agresser par un patient. « Le personnel n’a pas eu le temps d’intervenir ! »

Lire aussi : Autisme. L’État condamné à trouver une structure adaptée à un enfant de 12 ans

Les parents dénoncent « le manque de moyens»

Une situation très compliquée. « Quentin ne veut plus aller à l’hôpital. Il est enfermé, alors qu’il a besoin d’air et d’espace. Il n’y a pas de place en MAS. » De démarche en démarche auprès des organismes de santé et d’élus, les parents dénoncent « le manque de moyens. L’État doit agir pour proposer des structures adaptées. Il y a de grands besoins pour l’accueil des autistes ainsi que pour former les soignants ».

Dans leur lutte, la famille est soutenue par l’association Autisme, ça suffit ! « Moralement, c’est important. Nous sommes aussi fatigués et parfois découragés. »

« Il vit dans sa bulle mais il adore la mécanique »

Ils parlent avec amour de leur grand garçon aux yeux bleus… « Il vit dans sa bulle mais il adore la mécanique, sourit Paul. Dès qu’il voit un tracteur ou une tondeuse, son regard s’illumine ». La famille persévère. « Quentin est en détresse, nous aussi. Mais nous nous battrons jusqu’au bout. Le pire, c’est qu’il doit rester à l’hôpital pour que le dossier avance. Aujourd’hui, il y a plus qu’urgence ! »Paul et Annick lancent un appel pour que leur fils, Quentin, puisse intégrer une MAS de façon définitive. Un combat qu’ils mènent non seulement pour eux mais pour toutes les familles touchées par le handicap. « Si ça peut servir aux autres… »

21 décembre 2017

Bulletin d'information d'Autisme Europe - décembre 2017

21 décembre 2017

Bande annonce de "Maternophobie" émission réalisée par Sophie Robert

il y a 2 heures141 views

dragonbleutv

Dragon Bleu TV

Bande annonce d'une émission de 85 minutes "Maternophobie" produite, réalisée et animée par Sophie Robert pour Océan Invisible Productions et Ninsun Project.

Sujet : "Syndrome de Munchausen par procuration" versus "syndrome d'aliénation parentale" : deux fantasmes psychiatriques utilisés dans les tribunaux pour condamner les parents/mères d'enfants différents et les mères d'enfants abusés sexuellement dans leurs démarche de protection de leur enfant. Objectif, les séparer de leur enfant pour le confier à une institution ou au parent abuseur. Les mères sont la cible, les enfants différents/handicapés, et les enfants abusés en sont les premières victimes.

Comment en est on arrivé à criminaliser l'amour maternel? D'où viennent ces théories d'un autre âge? Comment s'expriment t'elles aujourd'hui ? Comment s'en prémunir?
Avec : Caroline Colombel,
Me Sophie Janois, avocate en droit de la santé,
Véronique Gropl, présidente des Rencontres Internationales de l'autisme,
Maud Lacroix, présidente de l'association Petits Bonheur,
Ilel Kieser, psychologue spécialisé dans la protection de l'enfance et des victimes d'abus sexuels,
Pr Christophe Lançon, chef du service psychiatrie de l'hôpital de la Conception à Marseille.

21 décembre 2017

Handicap et enfants: la grande loterie des auxiliaires de vie scolaire

article publié dans l'express
Actualité
SociétéPar , publié le 21/12/2017 à 07:15 , mis à jour à 14:04

Dans une salle de classe d'une école primaire à Marseille, le 4 septembre 2017.

Dans une salle de classe d'une école primaire à Marseille, le 4 septembre 2017.

afp.com/BORIS HORVAT

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) permettent à certains enfants handicapés de gagner en automonie et de suivre une scolarité dans un cadre "classique". Mais encore faut-il en avoir une.

Depuis que son fils est scolarisé, Christophe Frérot s'inquiète à chaque rentrée. Il y a deux ans, Thomas s'est retrouvé sans auxiliaire de vie scolaire (AVS): elle s'était blessée alors qu'elle animait une colonie de vacances pendant l'été et n'a pas été remplacée. L'adolescent atteint de troubles autistique a donc pris sur lui en classe. "Mais il pétait un câble lorsqu'il rentrait le soir", raconte le père de famille, militant au sein du Collectif citoyen handicap

LIRE AUSSI >> Plus de 3000 élèves handicapés ont fait leur rentrée sans accompagnant 

Chaque année, les parents d'élèves en situation de handicap dont la condition requiert l'assistance d'un ou d'une AVS -en très grande majorité des femmes- angoissent. Leur attribuera-t-on une AVS à la rentrée? Si tel est le cas, combien d'heures sera-t-elle présente chaque semaine? Et s'il lui arrive quelque chose avant la fin de l'année, sera-t-elle remplacée? C'est que le problème est structurel depuis des années, malgré les engagements des différents gouvernements: quelque 122 000 enfants sont concernés en 2016 pour seulement 70 000 accompagnants (45.000 AVS et 25.000 emplois à temps plein d'AESH -accompagnants des élèves en situation de handicap). 

Sans AVS, la situation "peut se transformer en cauchemar"

"Quand on a gagné une année, ça ne veut pas dire qu'on va gagner la suivante", résume Danièle Langloys, présidente de la Fondation autisme et mère d'un autiste aujourd'hui adulte. Tous les ans, des familles font appel à sa Fondation parce qu'elles n'ont pas d'AVS, que les heures notifiées ne sont pas effectives ou que l'AVS a abandonné son poste, "laissant alors l'enfant sans auxiliaire en milieu d'année scolaire". Une part d'aléa terrifiante pour les familles dont la situation, déjà complexe, "peut se transformer en cauchemar sans nom".  

Une majorité d'établissements scolaires n'acceptent les enfants qu'en présence de ces contractuelles de l'Éducation nationale, dont les contrats sont le plus souvent à mi-temps. Sans cette aide, beaucoup d'enfants peinent à suivre en classe. "Ils ne maîtrisent pas les consignes qu'on leur donne, ne comprennent pas comment il faut se conduire, quand et comment intervenir, ni à quelle allure ils doivent travailler", développe la présidente de la Fondation. "Avec des hyperactifs [30% des enfants autistes], la situation peut vite devenir ingérable." 

TÉMOIGNAGE >> "Sans auxiliaire de vie scolaire, mon fils handicapé n'ira pas au CP" 

"Mon fils ne comprend pas les notions de groupe", avance par exemple Christophe Frérot, dont le fils de 16 ans est aujourd'hui en 3e. "Nous ne voulons pas d'AVS pour le plaisir mais pour pousser nos enfants au niveau de la scolarisation. Lorsqu'elles ne sont plus là, ils régressent. Et lorsque ça arrive, l'Éducation nationale nous dit qu'ils ne sont plus aptes à être scolarisés en milieu ordinaire" et sont orientés vers des structurées spécialisées. 

Cette proposition, Christophe l'a balayée d'un revers de main lorsque Thomas était encore petit. Il ne veut pas de ce type d'établissement, qu'il juge inadapté pour son fils. Comme le lui permet la loi, il demande donc une AVS. "Selon les professionnels, Thomas n'avait pas sa place à l'école. Ils disaient qu'il fallait le placer en institut, qu'il ne saurait jamais lire, écrire, parler. Mais nous nous sommes rendu compte qu'il pouvait tout à fait intégrer le milieu ordinaire avec l'aide d'une auxiliaire." 

"Les familles les plus défavorisées trinquent"

Aujourd'hui, Thomas parle, lit, écrit et compte. L'école lui a permis de gagner en autonomie. Il pourra ainsi "moins vivre au crochet de la société", selon son père. Cette solution serait même bien moins coûteuse pour l'État. "L'hôpital de jour coûte 180 000 euros à l'année, contre 700 euros par mois pour une AVS à temps partiel", calcule le papa, pour qui cette scolarisation a aussi un prix. Pour s'occuper de son fils lorsqu'il n'est pas à l'école, Christophe a arrêté de travailler. Il a donc décidé d'attaquer l'État pour "absence de prise en charge".  

"Nous ne regrettons pas ce choix, mais les frais de psychologues à nos frais et la perte de mon salaire nous a forcé à revoir nos projets".Il s'estime cependant chanceux, car son fils bénéficie d'une AVS pendant 24 heures par semaine, un quasi temps plein, une situation rare. "Ce sont les familles les plus défavorisées qui trinquent. Elles se retrouvent dans des situation de précarité parce que les parents doivent s'occuper de leurs enfants scolarisé à temps partiel", assure Danièle Langloys. 

TRIBUNE >> Emploi: "Il faut des contrats adaptés pour les parents d'enfants différents" 

En cas d'absence d'AVS ou de non-respect des heures notifiées, la Fondation Autisme propose aux parents des documents de référence pour mettre en demeure la direction académique de l'Éducation nationale. "La loi impose de mettre des AVS à disposition des enfants qui en ont besoin. Une notification d'AVS est une décision d'Etat. La direction académique peut donc rapidement être mise en référé", développe la présidente de l'association. Elle précise: "les familles gagnent systématiquement". Sur le fond, en tout cas, ce qui ne signifie pas nécessairement qu'une AVS soit notifiée à leur enfant dans la foulée. 

Un emploi précaire qui n'attire pas de candidat

Mais si l'Éducation nationale peine à respecter ses engagements, c'est aussi parce qu'il existe un réel problème de recrutement chez les AVS. Majoritairement à temps partiel, en contrat à durée déterminée et payé au lance-pierres, le métier n'attire pas les foules. "Ce n'est pourtant pas faute d'avoir réclamé la titularisation de tous les postes de salariés précaires de l'Éducation nationale", s'énerve Élisabeth Boussion, présidente du Collectif 49 Précaires de l'Éducation nationale.  

"Les AVS ne peuvent pas vivre correctement. Elles sont obligées de chercher un poste ailleurs pour subvenir à leurs besoins, alors qu'une titularisation serait bénéfique pour elles comme pour les enfants." Danièle Langloys confirme: "On se sert des personnes en situation de précarité sociale comme variable d'ajustement au handicap. Leurs contrats ne durent que 18 mois, trois ans dans certaines Maison départementale des personnes handicapées (Mdph). Ce n'est pas respectueux". 

D'autant que, si l'on en croit Élisabeth Boussion, les formations dispensées par l'Éducation nationale ne sont ni sérieuses, ni adaptées, et les conditions de travail laissent cruellement à désirer. "Les AVS sont maltraitées, astreintes à des heures de travail non-rémunérées, elles sont mal payées, mises au fond de la classe pour ne pas déranger." 

La baisse des emplois aidés impacte directement les AVS

Début décembre, la secrétaire d'État en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel annonçait la création de 11 200 postes d'AVS, en contrat avec l'Éducation nationale, pour pallier le manque dès la rentrée 2018. Sa déclaration a cependant laissé les parents perplexes. "On prend les parents pour des cons", souffle Christophe Frérot. "Le nombre d'AVS a diminué récemment, notamment parce que les contrats aidés [la moitié des accompagnants actuels] ont été massivement sabrés par le gouvernement. Nous voulons donc savoir quel sera le véritable nombre d'AVS supplémentaires." 

Mais là n'est pas le problème, pour la présidente du Collectif 49: "Sans titularisation et sans formation professionnelle qualifiante, on continuera à faire du bricolage avec ces enfants. Les recrutements sont impossibles sans changement". Au micro de RTL, Sophie Cluzel a promis la mise en place d'un contrat "plus pérenne", dans le cadre d'une "professionnalisation des accompagnants". Et de dénoncer en choeur avec les premiers concernés: "Certains élèves n'ont pas d'AVS parce que tant que l'on sera sur un système précaire avec des contrats aidés, il manquera toujours des AVS". Un constat sur lequel les parents concernés l'attendent désormais.  

21 décembre 2017

"Handicap: les solutions doivent être dans l'école inclusive" (S. Cluzel à i24NEWS)

La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel
i24NEWS
"Il faut que le milieu ordinaire qui prime avant tout dans le parcours", a indiqué la secrétaire d'Etat

"Beaucoup d'enfants handicapés peuvent réussir si l'école et la société deviennent inclusives", a soutenu mercredi soir la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dans l'émission "Conversations avec Anna Cabana" sur i24NEWS.

Alors que le handicap qui concerne 12 millions de Français, la secrétaire d'Etat a expliqué vouloir placer son action sous le signe de l'accompagnement des jeunes handicapés sur des parcours d'insertion professionnelle "pour qu'ils puissent réussir leur vie".

Mère de Julie, jeune femme de 21 ans, atteinte de trisomie 21, Sophie Cluzel a expliqué avoir renoncé à sa carrière à la naissance de sa fille afin de se consacrer entièrement à son évolution et à son insertion dans la société.

Prenant l'exemple de sa fille, stagaire depuis 2015 au service de l'intendance de l'Elysée, Sophie Cluzel a loué un dispositif qui permet à Julie de suivre "un apprentissage adapté à son rythme".

"Elle peut vivre de son travail, et c'est ce que recherche tout parent qui accompagne un enfant handicapé", a-t-elle affirmé.

"Elle a réussi comme beaucoup d'enfants peuvent réussir si l'école et la société deviennent inclusives, c'est-à-dire si elles portent le parcours de ces jeunes handicapés qui sont souvent autrement capables", a ajouté Sophie Cluzel.

La secrétaire d'Etat a raconté avoir arrêté sa carrière pour devenir militante associative. "C'est le militantisme des familles qui fait avancer les pouvoirs publics, en proposant des solutions, en avançant leurs forces et en ouvrant leurs portes", a-t-il indiqué.

"Il faut maintenant qu'on accompagne ces jeunes sur des parcours d'insertion professionnelle pour qu'ils puissent réussir leur vie", a-t-il réitéré.

Sophie Cluzel a également fait la promotion de l'inclusion dans la société, notamment l'école inclusive, "c'est-à-dire l'école pour tous, quelle que soit la situation de handicap".

"On veut que la règle de base soit le parcours en milieu ordinaire et que les services spécialisés se mettent au service de ce parcours", a expliqué la secrétaire d'Etat avant de développer : 

"Les solutions ne doivent plus être hors écoles, elles doivent être dans l'école. Il faut une école qui s'arme pour faire ces adaptations pédagogiques, pour mettre des compensations en place, pour porter le parcours de ces jeunes le plus loin possible en enseignement supérieur".

Le fait qu'elle soit rattachée au Premier ministre est un signe fort qui doit permettre "d'irriguer toutes les politiques publiques pour que tous les ministres prennent en compte dans leur politique publique la place des personnes handicapées, leur besoin, et puisse répondre à cette notion de parcours".

La secrétaire d'Etat prône pour que dorénavant, ce soit le personnel spécialisé d'accompagnement qui vient voir les handicapés dans les écoles et plus l'inverse.

"L'idée est que l'enfant reste dans son milieu ordinaire et que l'aide vienne à lui. Il faut maintenant que ce soit le milieu ordinaire qui prime avant tout dans le parcours", a-t-il expliqué.

"Il faut transformer notre société avec l'école (...) avant d'aborder le deuxième challenge : l'ouverture vers l'entreprise", a souligné la secrétaire d'Etat.

20 décembre 2017

Soins dentaires avec un handicap, accès facilité en 2018 ?

 

Résumé : L'Ordre national des chirurgiens-dentistes a publié, fin septembre 2017, son rapport sur l'accès aux soins buccodentaires, notamment en cas de handicap. Désignation d'un coordinateur régional, rôle du référent handicap départemental... Explication

Par , le 14-10-2017

 

« Soigner tout le monde sans exception ». Voici le mot d'ordre de Gilbert Bouteille, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD) qui publie, fin septembre 2017, un rapport sur l'accès aux soins buccodentaires, notamment en cas de handicap. Mis à disposition des MDPH, des ARS (Agence régionale de santé) et d'autres organismes institutionnels, ce document vise à « créer une impulsion décisive permettant une multiplication des dispositifs pertinents mis en place sur le territoire », à « illustrer l'engagement de la profession » et à « faire prendre conscience de l'ampleur de la tâche à accomplir », selon l'organisme. Des pistes d'actions intéressantes pour faciliter l'accès aux soins en 2018 en cas de handicap.

Faciliter le parcours de soin

Un des axes de ce rapport consiste à recenser les actions, associations et réseaux de soins dédiés à la prise en charge des personnes handicapées. Parmi celles répertoriées, l'élaboration d'un questionnaire de recensement des actions départementales, qui est adressé à tous les référents handicap. Un coordinateur régional a également été désigné par l'organisme. Son rôle ? « Favoriser le parcours de soins, la création de réseaux et de structures spécifiques et harmoniser les travaux des référents handicap départementaux ».

Plus d'action dans les départements

Désigné par le conseil départemental, ce référent handicap doit pouvoir « établir un état des lieux précis de la demande et de l'offre de soins sur le territoire , identifier toutes les initiatives existantes mais souvent isolées et flécher le parcours de soins dans le département ou tendre vers la mise en place d'un réseau de soins. » Pour cela, il a à sa disposition un répertoire de chirurgiens-dentistes libéraux, de réseaux et d'associations investis dans la prise en charge de ces personnes. Une démarche pertinente pour faciliter la mise en relation des associations, des familles et des patients « pour qui il est parfois difficile de se retrouver dans l'offre de soins avec la structure la plus adaptée », souligne l'ONCD.

Une meilleure communication

Accessible à partir du site internet de l'organisme, un forum Accès aux soins buccodentaires a également été mis en place pour « permettre les échanges entre tous les acteurs et les associations impliqués dans l'offre de soins aux personnes en situation de handicap et aux populations précaires ». L'internaute doit cliquer sur l'une des quatre thématiques : « Handicap », « Dépendance », « Précarité » ou « Pôle Patients » pour publier ou commenter un article. De quoi créer davantage de liens entre patients et professionnels de santé.

© Stasique / Fotolia

20 décembre 2017

Pétition et vidéo de Mouna Rezgui Goubet pour défendre les droits de son fils autiste victime de discrimination

une enseignante référent de l'Education Nationale fait de la discrimination envers un élève autiste

Suite à une nouvelle équipe éducative du 15 décembre 2017 , une enseignante référente de l'Education Nationale s'est permise de faire de la discrimination sur le handicap de notre fils dit AUTISTE.En ses termes , elle s'est exclamé ainsi tout en pointant avec son doigt la chaise de notre enfant :

https://www.petitions24.net

Faut-il sauver le soldat Rayan ? La réponse en image :

"Regardez-le, votre enfant ne sait pas lire..." en le pointant du doigt.. C'est une enseignante qui s'exprime ainsi, face à une mère courageuse qui se bat au quotidien pour son fils Rayan, autiste. Une segrégation de la part de cette référente scolaire que Mouna nous explique dans cette vidéo. Soutenons-là activement pour que cette affaire monte dans les instances éducatives. pour contacter Mouna Rezgui Goubet: https://www.facebook.com/mouna.rezgui...

 

19 décembre 2017

Le bulletin d'information d'Autisme France - Le lien - décembre 2017

Pour accéder au bulletin d'information d'Autisme France, version pdf : Cliquez iciLogo_le_lien_aiw

 

Pour adhérer à Autisme France (adhésion et service de protection juridique)

 

  • Hommage à Sylvie Brylinsky

Sylvie Brylinski, fondatrice du Foyer d’Accueil Médicalisé le Cèdre Bleu, l’un des premiers établissements pour adultes autistes en Île de France, est décédée brutalement le 16 novembre dernier. Elle avait coprésidé les groupes de travail des recommandations HAS/ANESM de bonnes pratiques pour les adultes autistes, et y a défendu de tout son cœur les intérêts de ces personnes vulnérables. C’était son combat de toute une vie : pour la dignité de ceux qui sont les plus démunis, pour qu’ils aient une vie la plus ordinaire possible, qu’on respecte leurs choix et leurs goûts, qu’on ne les enferme pas, qu’on ne les shoote pas, qu’on donne aux services les moyens de faire leur travail correctement. De nombreuses familles et militant associatifs lui ont rendu hommage sur sa page Facebook, incluant des militants d’Autisme France et notre présidente.

Elle a été inhumée dans l’intimité à dans la Sarthe le 25 novembre. Le samedi 9 décembre un culte pour célébrer sa mémoire a eu lieu à l’Oratoire du Louvre à 15:00 - 145 rue Saint Honoré à Paris.

 

  • Sur le site d’Autisme France 

Notre revue trimestrielle a été rénovée pour donner plus d’information. Il est possible de s’abonner pour l’année 2018 (18€ par an, ou incluse dans l’adhésion Autisme France à 48€). Il est possible aussi d’acheter des numéros à l’unité, les sommaires de la revue et toutes les informations utiles sont en ligne sur notre site internet.

En savoir plus

 

Congrès Autisme France 2017

Cette année encore, notre congrès affiche complet, nous envisageons une salle plus grande pour 2018.

Retenez déjà la date du 17 novembre 2018 à Nice !

 

 

Théâtre

La compagnie "Bella Perroucha", dont l’objectif est d’agir pour une bonne cause tout en continuant de promouvoir le théâtre amateur, donne une représentation de la comédie "TOC TOC", une pièce de Laurent BAFFIE, Le vendredi 15 décembre, à 20h, à Issy-Les-Moulineaux

Plus d’informations en ligne sur notre site internet.

 

Le Centre d’Etampes a mis au point l’ESDDA (Échelle simplifiée de la Douleur chez les personnes Dyscommuniantes avec troubles du spectre de l’Autisme)

Plaquette d'information

Fiche d'accompagnement

Echelle de douleur

Informations complémentaires

Sur le site de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes, cette structure labellisée par l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France, accueille des patients souffrant de pathologie mentale et a pour objectif de lutter contre la douleur, physique et psychique.

 

Plus d’information sur le site de Mediapart

 

Toutes les newsletters d’Autisme France

 

  • Colloques, formations, évènements

EDI formation - Toutes les formations

 

Formations à l’utilisation de la B.E.C.S. par le Pr Jean-Louis Adrien

Batterie d’Évaluation Cognitive et Sociale pour l’enfant avec Trouble du Spectre de l’Autisme et autres Troubles du Neuro-développement, trois sessions en 2018 à BORDEAUX.

En savoir plus

 

Autisme et Apprentissages, par Agnès Woimant.

Outils pédagogiques pour personnes avec autisme ou TED, en partenariat avec la Fédération Nationale des Orthophonistes SDOP.

Prochaine journée de formation à Paris :

 Le 3 févier 2018

« L’apprentissage de la lecture – outils et pratiques »

 

  • Actualités de l’autisme 

Table ronde des associations lors de l’université d’automne de l’ARAPI, début octobre au Croisic.

Le thème de cette table ronde était l’âge adulte. Notre présidente, Danièle Langloys s’y est exprimée avec d’autres représentants associatifs, parmi lesquels la présidente d’Autisme Europe, Zsuzsanna Szilvasy qui avait fait le déplacement. Danièle Langloys a insisté sur la nécessité de transformer l’offre médico-sociale pour une société plus inclusive, avec davantage de services d’accompagnement en milieu ordinaire, et sur celle d’éliminer les barrières administratives liées à l’âge. Elle a aussi parlé des besoins des personnes autistes en termes de soins somatiques, de la nécessité de développer des consultations spécialisées, car les comportements problèmes sont souvent la manifestation d’une douleur par une personne qui n’a pas accès au langage. Elle a rappelé que la majorité des adultes autistes ne sont pas diagnostiqués, ou ont un diagnostic erroné tel que « psychose » ou « dysharmonie évolutive ». Certaines familles ont peur du diagnostic d’autisme pour leurs adultes, car il pourrait être un facteur d’exclusion, il faut donc les accompagner dans ce diagnostic qui devrait être au contraire l’opportunité d’apporter des outils adaptés.

 

Lire aussi le point de vue de l’Alliance des Associations pour les Asperger ou Autistes de haut niveau sur le blog de Jean-Vinçot

 

Effets tératogènes de la Dépakine

Beaucoup des enfants atteints pas les symptômes de l’exposition aux anticonvulsivants tels que la Dépakine présentent de l’autisme. L’Association de défense des victimes de la Dépakine (APESAC) a saisi le tribunal de grande instance de Paris, c’est la première action de groupe dans le domaine de la santé. Selon l’APESAC, des malformations physiques et des troubles neurodéveloppementaux étaient décrits depuis 1970, mais ces informations n’ont été portées à la connaissance des femmes qu’en 2015. Les victimes de la Dépakine ont été déboutées de certaines de leurs demandes financières. « On est tous assez dégoûtés », a réagi Marine Martin, présidente de l’association. « On est sidérés de voir que le juge n’aide pas les associations à défendre les familles » et rejette la demande de provisions, a-t-elle ajouté, mais « on a perdu une bataille, pas la guerre ».

Article du Monde

Le site de l’association des victimes

 

Mortalité précoce des personnes autistes et risque de suicide

Article d'Amélie Tsaag Varlen qui fait le point sur cette question

Risque de suicide chez les personnes autistes

 

Un Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) pour adultes autistes à Saint-Avold

Les SAMSAH pour personnes autistes sont encore très rares. Bravo à Envol Lorraine, association partenaire d’Autisme France.

Saint-Avold: Aider les autistes à se construire

 

Lettre de Rachel, autiste, assistant avec impuissance à la perte de sa famille

Les 3 enfants de Rachel sont placés à l’Aide Sociale à l’Enfance depuis 2 ans et demi car selon le juge, elle est responsable de leurs troubles autistiques.

Lire la lettre de Rachel

 

  • Scolarisation : Rentrée scolaire 2017

Scolarité Plus de 5.000 enfants handicapés ne peuvent toujours pas aller à l'école. En cause: le manque de formation et d'AVS...

Des milliers d’enfants handicapés toujours en attente de scolarisation

 

Communiqué de presse du Ministère de l’Éducation Nationale :

Offrir le droit à une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap, en répondant à leurs besoins éducatifs particuliers, passe par une transformation profonde et pérenne du système éducatif et médico-social qui s’articule autour de six grands axes. A noter parmi les mesures annoncées : Transformer progressivement les établissements médico-sociaux en plateformes de services et de ressources d’accompagnement des élèves handicapés, et annonces sur la création de postes d’AESH.

Plus de détail sur le site internet du ministère

 

Annonces du gouvernement pour le recrutement d’AESH.

Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées a annoncé une accélération des recrutements AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) soit au total 11 200 postes d’AESH pour 2018

Handicap: 11.200 postes d'auxiliaires de vie scolaire vont être créés

Selon les propos de Marion Aubry, Vice-Présidente de l’association TOUPI, recueillis par le journal Libération, ce nombre de postes est insuffisant au regard des besoins : « Il était déjà prévu dans la loi de finance que 4 500 équivalents temps plein d’AESH soient créés, donc la secrétaire d’Etat n’annonce aujourd’hui en fait que 300 nouveaux postes. Ce qui reste largement insuffisant pour répondre aux besoins qui ne cessent d’augmenter. »

La secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a fait plusieurs annonces ce lundi matin, qui ne semblent pas à la hauteur des besoins.

 

Enquête sur la scolarisation des enfants porteurs de trisomie 21.

Les préoccupations des familles d’enfants trisomiques rejoignent les nôtres. Manque d’AVS, conflit avec les MDPH, l’investissement des parents compense le manque de formation des enseignants aux besoins éducatifs spécifiques des enfants, etc...

En savoir plus

 

Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap

Mise en place à l’initiative de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales, et lancée officiellement, le lundi 23 octobre 2017, par Sophie CLUZEL, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et Jacques TOUBON, Défenseur des droits, la Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap a pour but de réaliser une vaste étude, d’ici décembre 2018, destinée à promouvoir, faciliter et développer l’accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs, en France. Le pilotage de la Mission Nationale a été confié à Laurent THOMAS, fondateur et ancien directeur de la Fédération Nationale Loisirs Pluriel.

Un droit pour tous, une place pour chacun !

 

Il est possible de déposer un témoignage

Accueil des enfants handicapés aux loisirs : du nouveau ?

 

A ce jour Steve est toujours en attente d'une place en IME.  Déjà plus de 900 signatures…

Signer la pétition organisée par l’association Toupi

 

  • Écouter, lire et voir

Le bulletin électronique d’Autisme Europe N°68. Dans cette édition, présentation du Socle européen des droits sociaux qui marque un nouvel élan politique pour promouvoir plus d’équité et de justice sociale, et pour garantir « que personne ne soit laissé de côté ». Il devrait donc devenir un instrument clé pour assurer le respect des droits des personnes handicapées.

Cette édition offre également un aperçu des activités les plus récentes d’Autisme Europe, de ses membres et de ses partenaires. Vous découvrirez ainsi les actions menées en matière de plaidoyer, la dernière réunion du Conseil d’administration à Madrid, et les actualités des projets européens dans lesquels AE est impliqué. Autisme France est membre d’Autisme Europe.

Lire le bulletin n°68

 

Newsletter d’AFD :

Site

Sélection de Noël

Newsletters du CRAIF (informations locales Île de France) :

N°466

N°467

N°468

 

EDI -Formation :

Newsletter

 

Newsletter de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA)

Octobre 2017

Novembre 2017

 

Réseau-Lucioles est une association dont l’objectif est d’améliorer l’accompagnement des personnes ayant un handicap mental sévère.

Newsletter

 

Livre « La fille pas sympa – La vie chaotique et turbulente d’une jeune autiste Asperger », Julia March, Seramis, 2017

Compte-rendu de lecture

 

Vidéos :

L’Autisme en milieu professionnel, à l’EDF, par UP RH production. En France, on estime à au moins 1 % le nombre de salariés travaillant en milieu ordinaire qui vivent avec un Trouble du Spectre Autistique (TSA). Ce film invite à la conscience de cette différence invisible, qui peut créer au quotidien un barrage dans la relation. Il a reçu la mention spéciale du jury au festival Regards Croisés 2017

Voir la vidéo

 

Le chemin vers l’inclusion.

Documentaire de Sophie Robert, volet N°3, en ligne sur Youtube

Ce film fait partie d’un cycle de cinq programmes vidéo pédagogiques dédiés à l’inclusion scolaire des enfants autistes, en maternelle et élémentaire, en collège et lycée. Les deux derniers documentaires du cycle sont en préparation. L’objectif est de fournir aux professeurs, aux AESH, et plus généralement à toute personne intervenant dans le champ de l’autisme et du handicap au sein de l’Éducation Nationale, un outil de sensibilisation et de formation qui lui permette d’entrer dans la démarche pour faciliter l’inclusion des enfants autistes.

Enfants autistes bienvenue à l'école !

 

Exposition

Avoir un autre regard sur l’autisme avec l’art

 

  • Utile 

Annuaire de ressources dédié à l’autisme en Île de France

Le TAMIS, l’annuaire de ressources en ligne dédié à l’autisme en Ile-de-France est maintenant accessible à tous.

Cet outil collaboratif permet en quelques clics, de trouver facilement un établissement, un service, une association ou encore un professionnel à proximité de chez vous et savoir exactement ce qu’ils proposent.

Le TAMIS

 

Intégration du handicap en entreprise - Guide de bonnes pratiques

 

Nouveau Guide HANDEO pour accompagner et prendre en compte les troubles du spectre de l’autisme.

En savoir plus

Télécharger le guide

 

Le guide accessibilité en ligne sur le site du gouvernement.

On n’y parle pas d’autisme mais de déficience mentale et de déficience psychique. Certaines des recommandations faites dans ces deux cas peuvent cependant s’appliquer aux personnes autistes, et en général le public ne sait pas a priori dans quelle catégorie ranger la personne qui a un comportement un peu "bizarre". Un paragraphe mentionnant les troubles du spectre de l’autisme serait cependant le bienvenu.

Bien accueillir les personnes handicapées


Santé BD : des fiches, une application pour smartphone et tablettes, et une banque d’image pour aider les personnes handicapées à préparer des consultations médicales.

Santé et handicap : Des fiches explicatives illustrées

Des fiches gratuites pour expliquer la santé avec des mots simples

 

Guide pratique séjour pour jeunes et adultes avec Troubles du Spectre de l’Autisme

Le pôle « adultes » 67 du CRA Alsace a publié un guide pratique de préconisations pour organiser des séjours de loisirs avec des jeunes et adultes porteurs de Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA). Il est le fruit d’une expérience menée par l’équipe avec un groupe de dix jeunes adultes en 2016.

Guide pratique

 

Les fichiers du groupe Facebook PCH AEEH MDPH AAH, régulièrement enrichis

Accéder à la page

 

Applications numériques pour tablettes

Ressources sélectives et informatives du CRA Aquitaine

 

Guide de l’habitat inclusif

Voir actualité du handicap.

 

  • Appels à projets et à contributions 

En fin de 3ème plan, les SAMSAH Autisme en Bretagne

Des appels à candidature pour des SAMSAH [Service d’Accompagnement Médico-social pour Adultes Handicapés] pour les 4 départements bretons viennent d’être lancés. Analyse du cahier des charges, du financement, des critères de sélection et conclusions à tirer pour une agence de l’autisme et le 4ème plan sur le blog de Jean Vinçot

En savoir plus

 

Unités renforcées d’accueil de transition Autisme

Création d’unités renforcées d’accueil de transition Autisme en Île de France pour adolescents et adultes (appel à candidatures).

En savoir plus

 

Habitat inclusif : L’agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté lance un appel à candidature en faveur d’une structure d’habitat inclusif pour personnes en situation de handicap, expérimentale sur l’année 2018.

En savoir plus

 

Des consultations médicales dédiées aux personnes handicapées dans les Hauts-de-France

L’objectif de l’appel à projet est de mettre en place des consultations dédiées au bénéfice des personnes en situation de handicap pour permettre de répondre aux besoins non couverts ou difficilement couverts pour des soins courants somatiques non liés à leur handicap, lorsque la situation de handicap rend trop difficile le recours aux soins dans les conditions habituelles.

En savoir plus

 

Constitution d’une plateforme de diagnostic autisme de proximité (PDAP) dans les Hauts-de-Seine (Île de France).

En savoir plus

 

  • Recherche 

Blog : Autisme Information Science

 

Les cellules-souches pluripotentes induites montrent l’impact des astrocytes (neurones) sur la pathologie cérébrale de l’autisme.

Une étude utilise des cellules-souches pour explorer les causes de l’autisme

                              

Suivi épidémiologique de l’autisme au Québec

Un nouveau rapport présente la prévalence et le taux d’incidence du trouble du spectre de l’autisme (TSA). Les estimations ont été obtenues à partir d’un suivi longitudinal allant du 1er avril 2000 au 31 mars 2015 pour toutes personnes admissibles à la couverture du régime de santé âgées de 1 à 24 ans. La prévalence à vie mesurée par cette étude est de 1,4 %, très proche de celle du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (1,3 %) démontrant ainsi la possibilité d’utiliser des sources médico-administratives afin d’effectuer la surveillance du TSA.

Surveillance du trouble du spectre de l’autisme au Québec

 

Un essai clinique d’un médicament utilisé pour la maladie du sommeil.

 

Autisme : Les promesses de la Nitrosynapsine

 

Génétique de l’autisme

Une nouvelle analyse de données concernant plus de 2 millions d’enfants en Suède suggère que les facteurs génétiques héréditaires sont responsables à 83 % du risque d’autisme.

Synthèse en Français par Jean Vinçot

Article original en Anglais

 

Syndrome de l’X-fragile : Un nouveau traitement sur les symptômes, essayé sur des souris.

Article original en Anglais

 

  • Actualités du handicap 

Première Journée nationale de l’habitat inclusif le jeudi 30 novembre 2017.

Un guide de l’habitat inclusif pour les personnes handicapées et les personnes âgées a été publié le 29 novembre, à la veille de la première journée nationale. Typologies, porteurs, statuts, ce document élaboré par le Gouvernement, la DGCS et la CNSA s’attache à décrire les formules possibles. Une partie du guide est par ailleurs consacrée à l’élaboration d’un projet d’habitat inclusif, pour aiguiller de futurs porteurs.

Analyse dans handicap.fr

Le guide

 

La députée Barbara Pompili dénonce des conditions indignes à l’Hôpital Psychiatrique Pinel d’Amiens.

Un extrait du message qu’elle a publié sur son compte Facebook le 10 novembre, après sa visite. Des personnes autistes font partie des « patients » de cet hôpital.

« Un système aveugle est en train de nous faire revenir en arrière sur la manière dont nous traitons nos plus vulnérables…. C’est une question de dignité humaine. C’est une question de civilisation. C’est une question essentielle pour notre société : celle de pouvoir se regarder en face."

Article et interview vidéo sur le site de France 3

Article dans Libération

Témoignage du père d’un jeune homme autiste hospitalisé

Mineurs hospitalisés en psychiatrie : le contrôleur général des prisons appelle au respect de leurs droits

Résumé dans le quotidien du médecin

 

Le député Adrien Taquet va se pencher sur les politiques de handicap.

Par arrêté publié au Journal officiel le 16 novembre, le Premier ministre Édouard Philippe a chargé le député d’une mission temporaire ayant "pour objet de formuler des propositions de simplifications administratives pour les personnes en situation de handicap".

Lettre de mission 

 

Accompagnement hors domicile - Vie sociale

Handicap : une étude sur l'accompagnement hors domicile pour faciliter la participation à la vie sociale

 

Handicap de l’enfant et l’adolescent

Une recherche-action nationale conduite par l’APPEA, avec le soutien de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie des Personnes Handicapées (CNSA)

Évaluation psychologique de l’enfant ou adolescent en situation de handicap et communication des informations

Volet psychologique enfant du GEVA

 

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 : AAH, CSG aidants, prime d’activité : désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale.

Hausse de l’AAH mais pas pour tous, suppression de la prime d’activité en cas d’invalidité, hausse de la CSG pour les aidants… Deux sénateurs dénoncent des mesures discriminatoires portées par le Gouvernement.

AAH, CSG aidants, prime d'activité : le Sénat rejette !

Mais en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, la plupart des mesures introduites par les sénateurs dans le champ du handicap n’ont pas été conservées : mutualisation de la PCH en habitat partagé, CPOM pluri-établissements, exonération de la CSG pour les familles bénéficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) aidants ont été supprimées. Après passage en Commission mixte paritaire, le texte a été adopté par l’Assemblée nationale le 29 novembre 2017, rejeté par les sénateurs le 1er décembre 2017, et adopté définitivement par les députés le 4 décembre.

Le PLFSS 2018 définitivement voté

 

Ponction de 100 millions sur les réserves Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie

La CNSA mobilisera cette enveloppe sur son budget 2017 rectifié pour la 3ème fois « prélevée sur ses réserves », ont indiqué la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d’Etat chargée du Handicap, Sophie Cluzel, dans un communiqué diffusé le 22 novembre 2017. Cette décision a déçu plusieurs membres du conseil de la CNSA, qui l’ont fait savoir via Twitter, comme Jean-Louis Garcia, président de l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés), qui regrette que les fonds promis aux départements soient « pompés sur les fonds propres » de la Caisse.

Ponction de 100 millions sur les réserves CNSA: réactions !

 

Handicap et accès aux soins : l’ARS Île-de-France signe la charte Romain Jacob.

La charte Romain Jacob a pour vocation de mobiliser les signataires autour des besoins spécifiques de l’accès à la santé des personnes handicapées. Notre association est signataire de la charte mais nous attendons surtout que cette charte se concrétise par des actions rapides en faveur de l’accès aux soins, en particulier par la généralisation de consultations adaptées pour les personnes non-verbales ou dys-communicantes, sur le modèle de Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme à Etampes.

Handicap et accès aux soins : l’ARS Île-de-France signe la charte Romain Jacob

Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme

 

Rapport d’activité 2016 des MDPH publié sur le site de la CNSA

La hausse de l’activité continue mais un peu moins rapidement.

Lire le document

Commentaire sur le site faire-face

 

  • Questions administratives et juridiques 

Arrêtés, décrets et questions parlementaires

 

Décision d’admettre ou non des personnes handicapées en établissement : Selon une expertise juridique, la décision finale revient à l’établissement.

Courrier de l'Association Nationale des Directeurs et Cadres d'ESAT (Andicat) à Sophie Cluzel, Secrétaire d'État, chargée des Personnes handicapées

Étude juridique du cabinet Barthélémy

 

Jurisprudence, attribution de l’AAH à une étudiante.

Par décision du tribunal, l’allocation adulte handicapé (AAH) a été attribuée à une étudiante contre l’avis de la MDPH qui invoquait son statut d’étudiante comme motif de refus.

En savoir plus

 

Justice : 100 000 € pour la famille d’un enfant handicapé resté cinq ans sans prise en charge

En savoir plus

 

L'Etat vient d'être condamné par le tribunal administratif pour la non-scolarisation d'un élève autiste. 5 000 € d’indemnisation du préjudice moral pour un élève handicapé sans AVS

Orsay : l’Etat condamné pour n’avoir pas fourni d’auxiliaire de vie scolaire à Erwann

5 000 € d’indemnisation du préjudice moral pour un élève handicapé sans AVS

 

Question au Sénat.

Question orale du sénateur M. Philippe Mouiller (Deux-Sèvres - Les Républicains) au gouvernement sur les centres de ressources autisme – CRA, et réponse de Mme Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées.

En savoir plus

 

Maltraitance d’enfants handicapés IME de Moussaron : la lanceuse d’alerte Céline Boussié relaxée.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/ime-moussaron-lanceuse-alerte-celine-boussie-relaxee-1370015.html

http://www.faire-face.fr/2017/11/28/diffamation-moussaron-maltraitance/

 

Une maman est convoquée devant la justice pour défaut de soin. Son tort : avoir choisi un suivi en libéral plus adapté à sa fillette handicapée plutôt qu’en CMPEA. Un collectif dénonce un acharnement incompréhensible.

https://informations.handicap.fr/art-defaut-soins-enfants-handicapes-853-10328.php

 

Les plaintes de parents d’enfants autistes contre l’État se multiplient. Nouvelle plainte à Montpellier.

http://www.midilibre.fr/2017/11/22/a-montpellier-la-maman-d-un-enfant-autiste-attaque-l-etat,1592121.php

 

 

 

Danièle LANGLOYS

Anne FREULON

Christian SOTTOU

 

Autisme France
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Site internet / Website : Autisme France
18 décembre 2017

Le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées

article publié dans La Gazette santé-social

Dépendance | 15/12/2017

 

par Nathalie Levray senior-UNE © PointImages-Fotolia

La Journée nationale d’échanges et de formation SAMSAH-SAVS a été l’occasion d’un débat sur la prise en compte de la démographie des personnes en situation de handicap dans les politiques sociales. Près de la moitié des allocataires de l’AAH avaient plus de 50 ans en 2015. Âge, handicap, dépendance, les frontières se floutent. Les professionnels commencent à innover pour apporter des réponses adaptées aux personnes handicapées qui avancent en âge. Sans financement public dédié.

Cet article fait partie du dossier:

Loi vieillissement : une tentative d’adapter la société au grand âge

voir le sommaire

Les progrès de la médecine ont profité à tous et en particulier aux personnes handicapées dont l’espérance de vie s’est accrue. Cette bonne nouvelle a un revers : celui de l’avancée en âge. À fin 2015, les chiffres de la DREES comptabilisent 1 million de personnes percevant l’allocation adultes handicapés dont 32 % ont entre 50 et 59 ans et 12 % plus de 60 ans.

« Les personnes handicapées ressentent les effets du vieillissement à partir de 40-50 ans selon le handicap, qui se traduisent par la fatigue, une perte des acquis, une désadaptation au travail », explique Nadia Cohen-Harboun, médecin-gériatre de l’équipe mobile de liaison du pôle gérontologique des Magnolias à Ballainvilliers (Essonne).

Face à cette évolution démographique, le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées, postule le thème de la table ronde qui s’est tenue pendant la Journée nationale d’échanges des SAMSAH – SAVS organisée par Médialis ce 13 décembre 2017.

De nombreuses raisons plaident pour le rapprochement

Les raisons objectives d’un tel rapprochement sont nombreuses. « Le patient est au cœur de la prise en charge », commence Nadia Cohen-Harboun qui se déclare « étonnée par la similitude des questions posées et des modes de réflexion, des savoir-être et savoir-faire, ainsi que par les comportements, qualifiés de perturbateurs chez la personne âgée et à problème dans le secteur du handicap : l’agressivité, une conduite sociale inadaptée, l’automutilation, etc. ».

Elle relève un « raisonnement identique » qui conduit à l’analyse par les professionnels des manifestations comportementales et de leurs conséquences dans la vie quotidienne de la personne, et souligne « l’importance de la prévention ».

D’autres éléments lui semblent plaider pour davantage de travail en commun, notamment la difficulté de communication sur la douleur ou les problèmes buccodentaires sous-diagnostiqués, les particularités sensorielles et les causes liées à un changement brutal d’environnement pour la personne, le « chronicisme » de certaines pathologies ainsi que « l’importance du questionnement éthique des professionnels par rapport au juste soin et à la fin de vie ».

La culture professionnelle des équipes SAVS est un frein

Une personne handicapée de moins de 60 ans qui présente des limitations dues à l’âge ne sera pas accueillie en Ehpad. Les structures d’accueil des personnes handicapées, FAM ou MAS, sont engorgées. Pourquoi ce rapprochement se fait-il mal ?

Dans la salle, un directeur d’Esat estime que « le choc démographique – 30 000 personnes handicapées travaillant proches de la retraite – n’a pas été anticipé par les pouvoirs publics ». Il ajoute que « les structures bricolent pour faire face à cette situation ».

Martine Nussbaumer, directrice du SAVS Du côté de chez soi à Marcoussis (Essonne) explique que l’un des premiers freins est celui de la culture professionnelle des équipes SAVS : « en SAVS, le travail se fait autour de l’autonomie de la personne, or l’avancée en âge conduit à travailler sur la dépendance. C’est assez compliqué de dépasser le déni du vieillissement et il est difficile de dissocier les effets du handicap de ceux de l’âge ».

Pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes

Comprenant les besoins des personnes avançant en âge accompagnées au SAVS, les équipes de terrain du SAVS Du côté de chez soi de Marcoussis ont imaginé un dispositif spécifique, « Âge libre », pour préparer l’arrivée en retraite, l’installation de la dépendance, voire la disparition des proches aidants de la personne handicapée.

Le service a parié sur un décloisonnement des secteurs en se rapprochant des spécialistes de la gérontologie et de l’expertise médicale, et des structures du territoire accueillant les personnes âgées (Ehpad, foyers logements, CCAS de la ville de Marcoussis, le PAM).

« Le dispositif repose sur un maillage territorial, une réponse adaptée et un partenariat. Nous innovons en dépassant les contraintes administratives, il n’y a pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes et les référents Âge libre sont gracieusement mis à disposition du programme par leurs employeurs », résume Martine Nussbaumer.

« L’idée est de proposer une prise en charge de qualité sans rupture dans le parcours de soins et de vie », reprend Nadia Cohen-Harboun.

Aucun moyen dédié

Malgré ce cahier des charges qui répond exactement aux préconisations tracées par la ministre des Solidarités et de la Santé dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la Stratégie nationale de santé et la feuille de route pour l’accès aux soins, le dispositif est seulement « encouragé » par l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France et le conseil départemental de l’Essonne. « Faute de rentrer dans les cases », estime Martine Nussbaumer, aucun moyen supplémentaire ne lui est dédié.

14 décembre 2017

Les handicapés, des "individus qui ne servent à rien": un médecin condamné

article publié dans Le Progrès

Le 13/12/2017 à 19:00
mis à jour à 19:10
Le médecin a été condamné à 700 euros d'amende. Photo d'illustration Julio Pelaez.Le médecin a été condamné à 700 euros d'amende. Photo d'illustration Julio Pelaez.

Un médecin de 56 ans a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi, en correctionnelle à Cherbourg, à 700 euros d’amende après des propos sur l’extermination des handicapés et des homosexuels.

Un généraliste de "SOS Médecins"

Ce généraliste de SOS Médecins est condamné pour «provocation non publique à la haine ou à la violence en raison du handicap», mais il est en revanche relaxé des poursuites pour apologie de crime ou délit. Jean-François Pion avait été suspendu trois mois en juillet, à compter du 9 octobre, par le conseil de l’Ordre des médecins dans cette affaire.

Le conseil de l’Ordre reprochait au médecin d’avoir tenu en janvier devant une infirmière des propos «violents et discriminatoires à l’égard des handicapés et des homosexuels» à l’issue d’une intervention à la maison d’accueil spécialisée de La Glacerie (Manche), où séjournent des adultes handicapés dépendants.

"Des individus qui ne servent à rien"

Selon l’infirmière présente au moment des faits, les réflexions de M. Pion portaient sur le sort qui pourrait être réservé à des personnes gravement handicapées, le médecin parlant d’"un bon coup de cyanure», sur la «solution finale» des nazis à l’égard des «individus qui ne servent à rien dans la société, les handicapés et les homosexuels».

L’avocat du médecin, Me Jean-Pierre Levacher, a affirmé que le généraliste avait juste «opposé la logique d’un système à celle d’un autre mais sans avoir aucune considération pour le système de l’extermination qu’il abhorre».

Des propos "que la loi prohibe"

Le conseil de l’ordre avait estimé que même en admettant «que les propos du docteur Pion n’expriment pas une adhésion sans réserve à des thèses d’eugénisme et d’élimination de certaines catégories de personnes, ils tendent à tout le moins à présenter comme dignes d’intérêt des actes, envisagés comme systématiques, que la loi prohibe».

Partie civile, l’Association du Cotentin d’aide et d’intégration (ACAIS), qui gère la maison d’accueil spécialisée, a obtenu l’euro symbolique qu’elle demandait.

14 décembre 2017

L’habitat inclusif en pleine réforme de son financement

article publié dans VIVRE fm

Lundi 04 Décembre 2017 - 11h19

Logement

Le 30 novembre, c’était la première journée de l’habitat inclusif. Cette solution peu connue est pourtant une véritable alternative au placement en établissement pour des personnes dépendantes. L’une des sources du financement est la mutualisation de la prestation de compensation du handicap qui est en train d’être réformée.


Ce type de logements groupés  avec offres de services est encore expérimental en France. « Le Logis », un immeuble du 14ème arrondissement abrite 13 studios de 20m2, spécialement aménagés pour les besoins de chaque locataire. L’immeuble, construit en 2012 dans une dent creuse de la rue Vercingétorix, a coûté 2 millions d’euros, en grande partie financés par des investisseurs privés, et est un projet commun de l’Association française des traumatismes crâniens (AFTC)  et de l’association Aurore. Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées s’est rendue dans un de ces logements. Les locataires sont des traumatisés crâniens qui ont chacun leur appartement et vivent en toute autonomie.

Garder son autonomie

Les locataires sont principalement des traumatisés crâniens. Pour Dominique, 43 ans, cérébrolésée et paraplégique, être ici, lui offre la vie dont elle rêve. Arrivée en mars 2013 à l’ouverture du Logis, elle est consciente de ce que lui apporte cette autonomie. « Avant d’arriver ici, j’avais une prise en charge qui faisait que j’avais moins de responsabilités personnelles à prendre, maintenant je me retrouve plus dans une situation de citoyenne comme je l’tétais avant d’être cérébrolésée et paraplégique. Je ne rattraperai jamais ma situation d’avant où j’avais mon métier et mon logement mais je suis quand même dans un logement individuel, j’ai d’activités culturelles, je fais énormément de sorties au restau que je ne pouvais pas forcément faire avant et je suis championne d’escrime handisport Ile de France », confie Dominique à Vivre FM, avec un sourire fier.

Une surveillance dont le financement est à revoir

Cette autonomie est possible grâce à un encadrement 24h/24 opéré par des auxiliaires de vie. Une surveillance financée en partie par la mutualisation de la PCH, la prestation de compensation du handicap. Mais actuellement, des négociations sont en cours afin d’opérer une sortie de cette mutualisation de la PCH. Réforme  qui provoque quelques craintes. Du côté de la secrétaire d’Etat, on rassure.  

« Les financements sont là mais il faut  simplifier les aides. Il y a des financeurs qui sont différents, le Département, l’Etat et il faut qu’on arrive à débloquer tous ces verrous. Mais les financements ils sont là, il faut qu’on arrive à la pérenniser », explique Sophie Cluzel.

La PCH insuffisante

De son côté, l’AFTC confirme que le système actuel de mutualisation de la PCH n’est pas une solution parfaite puisque son obtention conditionne l’accès à ce type d’habitat inclusif.

« Beaucoup de gens qui pourraient être admis ne sont pas acceptés parce qu’ils n’ont pas la PCH. De plus, cette mutualisation de la prestation ne couvre même pas tous les frais de la surveillance », indique François Foret, administratrice de l’AFTC.

Aujourd’hui encore, trop de personnes qui pourraient être accueillies dans ce type d’habitat autonome ne le sont pas car non-bénéficiaires de la PCH. Parfois, des chambres restent vides par manque de personnes éligibles ce qui aggrave le déficit de ces structures. Le coût de l’habitat inclusif reste moins important que celui d’un placement en établissement médicalisé.

 

Stéphanie Sérac

13 décembre 2017

Enfant handicapé non scolarisé à Grabels : l'État condamné pour faute

article publié sur France Bleu

mardi 12 décembre 2017 à 15:28 Par Sébastien Garnier, France Bleu Hérault et France Bleu

Le tribunal administratif de Montpellier a condamné l'État à verser 35.000 euros à une famille de Grabels. Son enfant autiste âgé de onze ans n'a pas été scolarisé entre 2012 et 2015 faute de place.

enfant handicapé  devant une école enfant handicapé devant une école © Maxppp -

Montpellier, France

Le 21 novembre, la justice de Montpellier a condamné l'État pour ne pas avoir respecté ses obligations éducatives, ne pas avoir trouvé d'école pour un enfant autiste de onze ans qui vit à Grabels (Hérault).

L'article L 111-1 du code de l'éducation est pourtant clair. Il garantit à chacun le droit à l'éducation afin de s'insérer dans la vie sociale, d'exercer sa citoyenneté et de développer sa personnalité. Cela vaut aussi pour les enfants handicapés, quels que soient leurs handicaps.

Pourtant entre 2012 et 2015, Juliano n'a pas été scolarisé car il n'y avait pas de places pour lui dans les écoles ordinaires, ni dans les établissements spécialisés. "On m'a dit qu'on ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde ou d'aller voir dans un autres pays", raconte Emmanuelle Hernandez la maman de Juliano.

Sa mère a décidé d'aller devant le tribunal administratif de Montpellier qui a donc condamné l'État à verser à la famille 35.000 euros pour le préjudice subit (20.000 euros pour les parents, 15.000 euros pour l'enfant)

La condamnation ne répare pas les années perdues

Un jugement qui satisfait maître Sandrine Serpentier-Linarès avocate de la famille : "bien évidemment la condamnation ne répare pas les trois années perdues par Juliano mais d'avoir reconnu cette carence fautive de la part de l'état pour la famille c'est un grand soulagement".

Le parcours du combattant 

Aujourd'hui, Emmanuelle Hernandez la mère de Juliano se bat pour la scolarisation de tous les enfants handicapés:  "Il n'y a pas assez de places dans les établissements spécialisés  et  pas suffisamment d'accompagnants dans les écoles classiques. En conséquence les familles d'enfants handicapés sont confrontées à un véritable parcours du combattant".

Ce mardi 12 décembre la maman de Juliano est venue témoigner sur France Bleu Hérault. Elle était l'invitée de 7h50. Vous pouvez réécouter l'interview en cliquant sur le lien ci-dessous.

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