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"Au bonheur d'Elise"
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27 juillet 2017

Vidéo -> Estelle Malherbe présidente d'Autistes sans Frontières - journée de lancement de la concertation du 4 ème plan autisme

Retour en image au côté la présidente d'Autistes sans Frontières Estelle Malherbe lors de la journée de lancement de la concertation du 4 ème plan autisme ! "Autistes sans Frontières s'engage"

 

Retour en image au côté la présidente d'Autistes sans Frontières Estelle Malherbe lors de la journée de lancement de la concertation du 4 ème plan autisme ! "Autistes sans Frontières s'engage"

Publié par Autistes Sans Frontières Officiel sur mardi 11 juillet 2017
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27 juillet 2017

Vidéo -> Voulue par la personne handicapée ou souhaitée par la famille, la vie en foyer adapté

article publié sur Tévi.tv

Voulue par la personne handicapée ou souhaitée par la famille, la vie en foyer adapté ne dresse pas de barrière entre eux. Exemple à l'APAEI de Caen, dans le Calvados.

27 juillet 2017

Autisme - Quand le sexe est une langue étrangère

logo club de mediapart

article publié dans Médiapart

15 mai 2017

Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Les personnes avec autisme tombent amoureuses. Elles se marient. Elles ont même, ô surprise, des relations sexuelles. Pourtant, ces besoins profondément humains ont largement été ignorés par les scientifiques.

Sex and other foreign words par Ann Griswold - le 3 mai 2017

https://spectrumnews.org/features/deep-dive/sex-foreign-words/

 

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La plus grande part de ce que Stephen Shore sait sur l’amour, il l’a appris dans le rayon développement personnel d’une librairie proche du campus d'Amherst, à l’université du Massachusetts.

À l’université, Shore, qui est autiste, a commencé à se demander si les femmes s’exprimaient dans une langue qu’il ne comprenait pas. Peut-être serait-ce là l’explication du comportement étrange de cette étudiante en massage, avec laquelle il avait partagé des séances de shiatsu, qui a fini par lui dire qu’elle avait espéré un peu plus que ce massage. Ou cette femme rencontrée dans une classe d’été, qui avait décidé qu’elle était sa petite amie parce qu’ils passaient la plupart des nuits à cuisiner, et partageaient souvent un lit. Avec le recul, les signes d’un intérêt amoureux d’autres personnes ont toujours semblé se perdre en chemin.

Shore s’est appuyé sur les rayonnages de développement personnel pour apprendre le langage informulé de l’amour : il s’est plongé dans des textes sur le langage corporel, les expressions faciales et la communication non-verbale.

Jusqu’à sa rencontre avec Yi Liu, une jeune femme de son cours de troisième cycle de théorie musicale à l’université de Boston. Il était mieux préparé. Un jour d’été en 1989, comme ils étaient assis côte à côte sur la plage, Liu s’est penchée vers lui et l’a embrassé sur la bouche. Elle l’a enlacé et lui a tenu la main. Ils ont regardé la mer.

« Selon mes recherches, » dit-il, « je savais que si une femme vous enlace, vous embrasse et vous tient la main en même temps, elle veut être votre petite amie ; vous avez intérêt à avoir une réponse prête. »

Le couple s’est marié un an plus tard, une belle après-midi de juin 1990.

État des relations

Shore a été diagnostiqué autiste vers l’âge de trois ans, un an après avoir perdu son rare vocabulaire et commencé à faire des crises. Les médecins ont conseillé à ses parents de le placer dans une institution. Ils l’ont plutôt immergé dans la musique et des activités physiques, ils ont imité ses sons et son comportement pour l’aider à prendre conscience de lui-même et des autres. Il a recommencé à parler à l’âge de quatre ans et a finalement récupéré certaines des compétences sociales perdues.

Shore, qui a aujourd’hui 55 ans, se souvient des soirées avec ses camarades de classe au collège et au lycée. Mais à l’époque il ne comprenait pas les signes de la séduction. « Je ne pouvais vraiment pas les comprendre, » dit-il.

Dès le plus jeune âge, la société enseigne aux personnes avec autisme qu’ils sont incapables d’aimer, dit Jessica Penwell Barnett, professeur assistant d’études de la sexualité dans le programme d’études Femmes, Genre et Sexualité, à l’université d’État de Wright, à Dayton, dans l’Ohio. Barnett mène des séances d’éducation sexuelle à destination d’étudiants avec autisme. « Le stéréotype de l’enfant avec autisme présenté comme un robot froid et sans émotions est douloureux, généralisé et entièrement faux, » dit-elle. « Certains d’entre eux sont parfaitement conscients de cette représentation sociale — c’est comme un nuage qui recouvre toute leur pensée sur la possibilité d’entretenir une relation ou qu’une autre personne puisse vouloir d’eux. »

En fait, de nombreuses personnes avec autisme espèrent ou connaissent des relations durables. «  Il n’y a pas d’incompatibilité entre être dans le spectre et connaître une relation amoureuse, être amoureux, être engagé dans une relation stable, » dit Barnett. Comme Shore, on estime que 47% des adultes dans le spectre partagent leur domicile — et leur vie — avec un conjoint.

Cela ne veut pas nécessairement dire que les relations sont faciles pour les personnes dans le spectre. Quelques caractéristiques de l’autisme, comme l’inflexibilité, l’anxiété, les surcharges sensorielles, la difficulté à énoncer ses propres besoins et limites personnels — et reconnaître ceux des autres —, semblent se prêter à des désastres relationnels. Mais cette affirmation est presque entièrement basée sur des suppositions. Les scientifiques ont été bien lents à étudier comment et pourquoi les personnes avec autisme forment des relations satisfaisantes. Jusqu’à ces dix dernières années, de nombreux adultes avec autisme restaient non diagnostiqués. Ceux qui réalisaient l’exploit social de connaître des liaisons amoureuses étaient considérés comme « extrêmement rares » dit Matthew Lerner, professeur assistant de psychologie, psychiatrie et pédiatrie à l’université Stony Brook de New York.

Comme ce stéréotype s’éloigne, les chercheurs ont bien du mal à assembler un portrait réaliste de l’amour et de la sexualité des personnes avec autisme. Par de petites études et des preuves anecdotiques, ils ont connaissance maintenant de maigres faits : bien plus de personnes avec autisme espèrent une relation amoureuse qu’ils n’y parviennent ; les caractéristiques de l’autisme comme la pensée rigide, l’anxiété et la bizarrerie sociale peuvent créer des barrières aux rencontres, au sexe et aux relations ; que les variances de genre, dont les genres non-binaires et la bisexualité, sont plus communes chez les personnes avec autisme que dans la population générale.

Ayant identifié quelques problèmes, les chercheurs sont toujours aux prises avec la meilleure façon d’aider les personnes avec autisme à parvenir à des relations durables. « C’est devenu une sorte de priorité criante, » dit Lerner. « C’est l’un des domaines avec peut-être le plus grand écart — Je pourrais aller jusqu’à dire que c’est le domaine avec le plus grand écart — entre l’intérêt, les besoins de la communauté et la recherche empirique. »

Les dilemmes de la rencontre

Pour la plupart des gens, une vie amoureuse saine s’appuie sur la santé psychologique et un sens général de bien-être. La dépression et l’anxiété tendent à se réduire chez les femmes avec des relations satisfaisantes.

Les scientifiques disent que les mêmes avantages s’appliquent aux personnes avec autisme — et quand les relations amoureuses manquent, une pièce centrale de la santé sociale et émotionnelle manque elle aussi. Cela peut causer un sens d’isolement : la dépression et l’anxiété sont plus de trois fois plus courantes chez les adultes avec autisme que chez les personnes sans le trouble. « Il y a un grave problème de solitude dans cette population, » dit Katherine Gotham, psychologue clinique du Medical Center de l’université Vanderbilt de Nashville, Tennessee.

Le premier pas pour la résolution de ce problème : la rencontre.

Les complexités de la rencontre — engager une conversation avec un étranger ou essayer d’attirer l’intérêt d’une autre personne par le langage corporel ou les expressions faciales, par exemple — ne sont pas spécifiques aux personnes avec autisme, mais elles sont plus difficiles à traverser pour elles. « Nous avons tous les mêmes sortes de difficultés, mais les personnes avec autisme en ont encore plus, » dit Barnett. « La différence est dans le niveau, pas dans la nature. »

Des facteurs culturels peuvent compliquer la séduction. Aux États-Unis, par exemple, les rencontres se passent typiquement dans des bars bruyants, des restaurants bondés ou des salles de cinéma assourdissantes. Ces environnements peuvent aggraver l’anxiété et leur fréquentation peut même être douloureuse pour les personnes avec des sensibilités sensorielles.

Une autre complication est que la plupart des gens tendent à avoir un certain ‘type’, les hommes barbus, par exemple, ou les grandes femmes. Mais les personnes avec autisme sont parfois fermés au compromis, dit Gotham. « Je pense à cinq personnes précises qui sont frustrées parce qu’elles n’obtiennent pas ce qu’elles veulent, » dit-elle. Le problème est que ces personnes ne veulent pas seulement quelqu’un avec qui ils pourraient s’entendre, mais quelqu’un avec une liste précise d’attributs. Cette rigidité peut limiter les possibilités de rencontres.

Dave, un célibataire vivant à Nashville, Tennessee, dit que pendant longtemps il s’est senti anxieux dans l’interaction avec les femmes. (Dave a demandé que son nom de famille ne soit pas publié.) Il a connu quelques relations amoureuses — mais ce qu’il voulait vraiment c’était une copine qui ressemble à Jennifer Aniston ; il ne voulait rien de moins. Il pensait que parce qu’il n’avait pas de petite amie correspondant à cette description, il avait dû rater quelque chose.

Dave attribuait ses difficultés à un problème de surdité, à son apparence physique et à l’insuffisance de sosies d’Aniston dans son quartier. Jusqu’à son diagnostic à l’âge de 45 ans, dit-il, « je n’ai jamais pensé que ça pouvait être l’autisme. » Après son diagnostic, son thérapeute l’a aidé à affiner ses compétences sociales. Avant longtemps, il avait appris quelques règles de base de la conversation quotidienne, comme la prise de parole et le choix de sujets intéressant les deux personnes.

Les nuances et les subtilités de la séduction peuvent être particulièrement troublantes pour les personnes ayant des difficultés à reconnaître les indices sociaux. C’est l’une des expériences sociales les plus exigeantes auxquelles font face les personnes avec autisme : « La séduction implique le flirt, c’est basé sur beaucoup de comportements non-verbaux, » dit Barnett. « Vous ne dites pas ce que vous pensez de la façon dont vous le pensez. »

L’année dernière, une équipe de recherche de l’University College de Londres a indiqué que les femmes avec autisme tendent à négliger les indices subtils qui signalent l’intérêt d’un homme et renvoient inconsciemment le comportement de séduction des hommes. Un tiers des femmes de l’étude ont dit qu’elles ne remarquaient pas l’escalade des interactions platoniques vers quelque chose de plus chargé sexuellement. Elles se sont souvent trouvées à devoir repousser des avances non désirées.

Pour Shore aussi, la difficulté à reconnaître les indices sociaux l’a mené à sa première rencontre amoureuse avant même qu’il ne réalise ce qui lui arrivait.

Après sa première année d’université, Shore a commencé à passer beaucoup de temps avec une femme rencontrée pendant les cours d’été — à parler, cuisiner, regarder des films. « Alors un jour elle m’a dit qu’elle aimait vraiment les embrassades et les massages, » se rappelle-t-il. « Je me souviens d’avoir dormi chez elle, partagé le lit, et c’était exactement ce que nous faisions. Alors elle a paru vraiment s’énerver. »

Au cours d’une longue conversation, Shore a réalisé qu’elle voulait devenir sa petite amie. Il n’était pas intéressé par l’offre, alors le couple s’est séparé. Mais cette expérience a agité la curiosité de Shore pour les indices sociaux. « Cela m’a indiqué qu’il y avait ce domaine entier de la communication que l’on qualifie de non-verbale, qui a commencé à me fasciner, » dit-il. Il a commencé à passer de longues heures dans les librairies et les bibliothèques.

Le guide de l’amour pour les petites amies

Alors que Shore lisait des livres pour apprendre à détecter une histoire d’amour naissant, Amy Gravino regardait essentiellement les films d’Hollywood pour décoder les règles des relations durables.

Comme beaucoup de femmes avec autisme, Gravino masquait souvent ses difficultés sociales par l’adoption des maniérismes des femmes neurotypiques. Quand elle a débuté sa première relation à 19 ans, elle imitait les petites amies vues à la télévision ou dans des films. « Je ne savais vraiment pas ce que je faisais, » dit-elle. « La seule chose que je savais faire était de jouer le rôle de la petite amie — ce que je supposais qu’une petite amie devait faire : je suis supposée rire à ses blagues même quand elles ne sont pas drôles ; je suis supposée rencontrer ses parents. » Avec le recul, dit-elle, « je ne réalisais pas qu’il me fallait juste être moi-même. »

Gravino dit qu’elle trouve difficile de se lier profondément avec un partenaire, en partie parce qu’elle ne se sent pas à l’aise avec elle-même. La relation a été difficile pendant quelques mois, avant qu’il ne la rompe finalement.

Son expérience n’est pas inhabituelle, disent les chercheurs. Pour les personnes avec autisme, développer une connexion émotionnelle profonde et durable est souvent plus difficile que d’attirer un compagnon. Cela pourrait être dû au fait qu’une relation solide s’appuie sur la conscience de soi et des autres des deux partenaires, le maintien d’une stabilité émotionnelle et la capacité à apprendre des expériences passées — trois domaines qui se révèlent difficiles pour quelques personnes avec autisme, dit Lerner.

Le trouble n’empêche pas nécessairement les enfants de former des amitiés profondes, comme l’a montré l’équipe de Lerner après une analyse de la littérature — un ensemble de 18 études — sur les amitiés des garçons avec autisme. Mais il peut limiter la profondeur et la proximité de ces amitiés — une découverte qui n’augure vraiment rien de bon pour les relations amoureuses futures.

Les relations entre une personne avec autisme et une personne neurotypique vacillent souvent devant un problème spécifique : le ‘capablisme’, (‘able-ism’) un biais inconscient et manifeste vers les personnes réputées socialement et physiquement ‘capables’. Il peut être difficile pour un partenaire neurotypique de « comprendre ce que c’est d’exister dans le monde comme une personne dans le spectre, et le respecter et de considérer [leur partenaire] comme une personne à part entière, » dit Barnett.

Sans surprise, les relations de long terme sont parfois plus faciles à traverser quand les deux partenaires ont un autisme. La recherche de Barnett suggère que les personnes dans le spectre sont souvent tolérants pour les excentricités de chacun — un besoin de pressions profondes, disons, ou pour l’absence de toute pression. « Ils avaient le sentiment que leurs relations étaient de meilleure qualité quand leur partenaire était dans le spectre ; ils avaient le sentiment que leur partenaire les comprenait mieux, » dit-elle. Ces observations collent à celles d’une étude suédoise de 26 000 adultes avec autisme et 130 000 contrôles, qui a trouvé que la majorité des personnes avec autisme préfère un partenaire dans le spectre.

Les personnes avec autisme qui forment des relations durables réussies sont ceux ayant appris à négocier des arrangements respectant leurs besoins — que ce soit une période de tranquillité après le travail, une relation avec des caresses mais pas de sexe, ou même une maison peu décorée, limitant les surcharges sensorielles.

La première liaison de Shore a duré un peu plus de deux ans. Sa seconde s’est achevée après seulement six mois, quand il a découvert que son amie aimait s’endormir en écoutant du rock. Shore, qui avait étudié la musique à l’université, trouvait la musique trop gênante. Les préférences de sommeil incompatibles du couple ont brisé leur relation.

Des sujets délicats

Au delà de la séduction et l’amour, la satisfaction sexuelle — seul ou avec un partenaire — est importante pour le bien-être. Mais seulement une poignée d’études se sont penchées sur la nature des expériences sexuelles des personnes dans le spectre. « La sexualité n’est pas tabou dans la communauté de la recherche, mais ça reste toujours le dernier sujet sur la table — ce qui n’est pas vraiment juste, parce que ça peut être la clef pour comprendre la qualité de vie et la santé émotionnelle chez les personnes avec autisme, » dit Gotham.

Shore dit que, dans son expérience, il y a deux obstacles à la sexualité pour une personne dans le spectre. La première est de remarquer l’intérêt d’un partenaire. Quand on lui faisait des avances sexuelles, il les ratait souvent. Une fois celui-ci passé, un second obstacle se présente : il appréciait le sexe mais il a trouvé les sensations écrasantes. Souvent sa compagne devait rester immobile pendant qu’il attendait que les sensations passent.

Les sons et les sensations de l’intimité physique peuvent écraser certaines personnes avec autisme. Dans une étude de 2015, Barnett a découvert que pour certaines femmes avec autisme, ces sensibilités se manifestent par des spasmes musculaires vaginaux, le vaginisme, qui rendent la pénétration douloureuse ou impossible. « Comme [la pénétration] est considérée comme la norme pour le sexe hétérosexuel dans notre population, certaines d’entre elles se sentaient l’obligation de donner un plaisir sexuel à leur partenaire, mais elles souffraient aussi de ce coït, » dit Barnett.

Quelques femmes avec autisme ne réalisent pas que le vaginisme est un problème courant et peuvent le considérer comme un échec personnel. Elles ont plutôt besoin, dit-elle d’utiliser un langage explicite pour décrire leur gêne. « Parfois, il suffit de dire, ‘le sexe vaginal, ce ne sera pas pour notre truc,’ et négocier d’autres activités pouvant être pratiquées pour le plaisir sexuel et la jouissance. »

Ça pourrait être plus facile à dire qu’à faire, toutefois. Dans l’étude de l’University College de Londres, les chercheurs ont trouvé que de nombreuses femmes avaient des difficultés à exprimer leurs désirs et leurs limites sexuelles. La moitié des femmes dirent qu’elles avaient accepté des relations sexuelles non consenties parce qu’elles voulaient se sentir acceptées, pour recevoir de l’affection ou parce qu’elles pensaient y être obligées dans une relation. Ces modèles sont aussi vrais pour les femmes neurotypiques, mais les femmes dans le spectre pourraient être moins susceptibles de se défendre.

Une sexualité saine se fonde sur trois facteurs — une fonction physique et psychologique positive, une opinion de soi favorable et une solide base de connaissances — dit Shana Nichols, directrice de ASPIRE Center for Learning and Development de Long Island, New York. Le premier facteur arrive naturellement aux personnes avec autisme qui se sentent à l’aise avec leur fonction sexuelle. Et les hommes avec les caractéristiques les plus atténuées de l’autisme présentent les niveaux les plus élevés de désir sexuel, de performance, de satisfaction et de confiance en soi, particulièrement quand ils sont dans une relation.

Le deuxième a à voir avec l’acceptation de soi et l’amour-propre : pour certaines personnes avec autisme, l’amour peut promouvoir cette vision positive de soi ; pour d’autres, il peut amener à conclure qu’il vaut mieux vivre seul. Il y a cinq ans, Dave s’est inscrit à des cours de danse de salon et a commencé à pratiquer l’interaction avec des femmes. Maintenant, il dit qu’il se sent à l’aise avec ses partenaires de danse, qu’il apprécie de socialiser avec elles. « La clef est de ne pas tant se soucier de la façon dont les autres me répondent, mais d’être d’accord avec la façon dont moi je leur réponds, » dit-il. « Les autres voient que je me sens bien avec moi-même, ils viennent à moi. »

Dave insiste sur le fait qu’il ne recherche plus activement l’amour — il dit qu’il préfère conserver ses partenaires de danse à une sage distance platonique. « Je pense qu’une des erreurs que font les gens, dont moi, est de penser qu’ils doivent trouver quelqu’un pour être satisfaits, » dit-il. « La relation à vous est vraiment tout. »

Pour ce qui est du troisième facteur — la connaissance du sexe — les personnes avec autisme ont souvent peu d’informations sur les maladies sexuellement transmissibles, la contraception et les comportements sexuels. Le peu qu’ils en savent tend à avoir été glané principalement par la télévision, la pornographie ou l’Internet. Les personnes neurotypiques, par contraste, apprennent généralement les choses du sexe par des amis, des parents ou des enseignants.

Dave dit qu’il pensait que le sexe définissait une liaison, et qu’il n’était pas particulièrement disposé à transiger sur ce point. « Quand vous n’avez pas beaucoup d’expérience sexuelle, vous tendez à lui accorder plus de valeur que vous ne le devriez, » dit-il. « Je pensais qu’à moins d’avoir cette expérience, je ne retirerais rien d’une relation. » Après un travail avec son thérapeute, il comprend que les relations amoureuses peuvent avoir plusieurs sens, selon les intérêts, attentes et besoins de chacun des partenaires.

La face noire

De nombreux parents se sentent forcés à former à la sexualité leurs adolescents dans le spectre, mais, selon une étude de 2016, ils ont besoin des conseils d’un expert. L’année dernière, les chercheurs de l’université de Cardiff, au pays de Galles, ont découvert une source de cette délicatesse : bien que les études sur la sexualité saine soient peu nombreuses et loin derrière les plus de 5 000 études publiées reliant l’autisme à des comportements inappropriés comme le harcèlement, les attouchements, ou les obsessions sexuelles. Un regard plus attentif à 42 de ces études révèle que ces problèmes se présentent souvent chez les personnes avec un autisme sévère, peut-être du fait de leur difficulté à reconnaître quand les autres personnes sont mal à l’aise.

Les comportements problématiques tendent aussi à se développer chez les enfants surpris par les modifications physiques de la puberté, menant les chercheurs à proposer que l’éducation sexuelle pourrait aider à limiter les mauvaises conduites. Pourtant, les cours d’éducation sexuelle normaux ne peuvent pas correspondre aux besoins des élèves avec autisme.

Aux Pays-Bas, un programme appelé Tackling Teenage Training, personnalise l’éducation sexuelle des jeunes gens avec autisme. Les adolescents inscrits suivent des séances de conseil personnel chaque semaine pendant six mois, se concentrant sur des sujets comme le sexe protégé, le respect des limites, et les préférences sexuelles. Cette année, un modeste essai clinique a montré que ce programme aide les adolescents avec autisme à améliorer leur savoir sexuel, prendre de la confiance et à prévenir les comportements inappropriés. Un an après avoir achevé le programme, les adolescents montraient encore des améliorations de leur savoir sexuel, de leur comportement social et des comportements sexuels problématiques.

Les programmes d’éducation sexuelle pourraient aussi aider à réduire les taux alarmants d’exploitation sexuelle des personnes avec autisme.

Les chercheurs de l’University College de Londres ont découvert une « incidence scandaleusement élevée » de vulnérabilité sexuelle : ils ont trouvé que 9 des 14 femmes de leur étude avaient connu des abus sexuels et trois d’entre elles avaient été violées par un inconnu. Plus de la moitié des femmes s’étaient senties enfermées dans une relation abusive à un moment de leur vie. Les femmes ont aussi formulé une incertitude sur les normes sociales et des difficultés à identifier les ’canailleries’ ou les drapeaux rouges les rendant vulnérables à l’exploitation sexuelle.

Au-delà de la protection des faibles et de la dissuasion des comportements déviants, ces programmes ambitionnent de guider les personnes avec autisme vers des relations solides et satisfaisantes.

Parfois l’amour fleurit sans formation formelle, dit Nichols, particulièrement pour les personnes comme Shore, qui sont naturellement motivées à noter les indices sociaux subtils. « C’est la plus grande conscience — cette conscience sociale des autres et aussi d’eux-mêmes — qui est vraiment importante, » dit Nichols. « Et l’adéquation du partenaire a une importance énorme. »

Shore se souvient du moment où il a réalisé que Liu était cette partenaire. Alors qu’il la conduisait dans la ville, un matin de printemps de 1989, Liu l’a regardé et dit qu’elle se sentait comme si ils étaient déjà mariés. « J’y ai pensé. Et réalisé qu’elle avait raison, » dit-il. À ce moment, ils se sont fiancés — sans bague, genou plié ou autres fantaisies d’une demande en mariage traditionnelle. « C’était nouveau, ça portait notre relation à un autre niveau, » se souvient Shore. « C’était très excitant. »

Shore a épousé une musicienne, une chose qu’il s’était toujours attendu à faire. Mais Liu avait grandi en Chine, ce qui contredisait son ancienne supposition d’un mariage à une personne partageant ses traditions et coutumes de la Nouvelle Angleterre. Il a compris que ça n’avait pas d’importance que ce ne soit pas le cas.

L’après-midi du 10 juin 1990, quelques 150 amis et membres de la famille se sont réunis à Cape Cod, Massachusetts, pour célébrer le mariage de Shore et Liu. Le couple a prêté serment à moins de 65 kilomètres de l’endroit où ils avaient partagé leur premier baiser.

26 juillet 2017

Handicap, les enfants qui en ont besoin seront aidés à la rentrée

ENTRETIEN. Dès la rentrée, Sophie Cluzel entend être en mesure de fournir un assistant de vie scolaire à tous les enfants dont les familles en ont fait la demande.

La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées indique vouloir tout mettre en œuvre pour que l’Allocation adulte handicapé augmente significativement dès 2018.

La secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

La secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel. / Bertrand Guay/AFP

La Croix : Avant même d’être élu, Emmanuel Macron a promis qu’il ferait du handicap une priorité. Comment allez-vous la porter dans un contexte de restrictions budgétaires ?

Sophie Cluzel : Le président de la République l’a réaffirmé, le handicap sera bien l’une des priorités du quinquennat. Nous allons lancer un comité interministériel sur le sujet fin septembre – début octobre. Il faut en effet que la politique du handicap irrigue tous les ministères. Mon fil rouge à moi, ce sera de partir de l’expertise des personnes pour simplifier l’accès aux droits. Il faut absolument qu’on arrive à réduire les délais de réponse pour tout. Notre objectif est de progresser vers une société vraiment inclusive, où l’on part du choix de vie de la personne pour inventer des solutions qui lui permettent d’avoir sa place tant à l’école que dans le logement, l’emploi, la ville, les transports… Nous allons aussi lancer un chantier pour mieux accompagner les 4,5 millions d’aidants qui sont au côté des personnes handicapées.

Quand aura lieu la revalorisation de l’Allocation adulte handicapé ?

S.C. : Cette AAH est actuellement à 810 €, bien en dessous du seuil de pauvreté. Le président de la République s’est engagé à la porter à 900 €. Le calendrier reste à négocier, mais nous faisons tout pour que cette allocation augmente significativement dès 2018. Les décisions seront rendues d’ici à début septembre. Le contexte budgétaire est compliqué. L’enveloppe pour l’AAH avait été sous-budgétisée par le précédent gouvernement. Nous avons mis un point d’honneur à sanctuariser ce budget en 2017.

Emmanuel Macron a promis que tout élève qui en a besoin aurait accès à un auxiliaire de vie scolaire (AVS). Est-ce que cela va se faire dès la rentrée ?

S.C. : On peut d’ores et déjà dire qu’il y aura, en septembre, le nombre de contrats suffisants pour accompagner les enfants dont les familles en auront fait la demande. En l’absence d’accompagnant le jour J, ou si l’accompagnant n’est pas là le jour J, l’enfant pourra faire sa rentrée quand même. De façon habituelle, entre mai et septembre, il y a toujours 10 000 dossiers en cours d’instruction. Toutes ces situations vont trouver une solution.

LIRE : Comment mieux accueillir les élèves handicapés à l’école

Parallèlement, nous allons moderniser, professionnaliser et pérenniser les emplois d’AVS. Nous sommes convaincus que l’accompagnement est primordial si nous voulons réellement inclure les enfants handicapés à l’école, mais aussi au centre de loisirs puis, un jour, en stage dans une entreprise. Nous voulons éviter les ruptures d’accompagnement.

Actuellement, faute de places en établissements, 4 600 adultes et 1 500 enfants sont obligés d’aller en Belgique. Qu’allez-vous faire pour améliorer les choses ?

S.C. : L’exil forcé a cessé depuis 2016 grâce à un gros travail mené depuis la Conférence nationale du handicap. Des fonds ont été débloqués et de nouvelles méthodes de travail ont vu le jour. Désormais, pour chaque demande de placement restée sans solution, tous les acteurs se réunissent autour de la table afin de trouver une réponse de proximité. Nous allons aller plus loin, avec une réforme de la tarification des établissements qui permettra de servir plus de monde.

Nous souhaitons aussi favoriser l’habitat inclusif comme alternative au placement en établissement. L’idée est de permettre aux personnes en situation de handicap de vivre ensemble autour d’un projet qu’elles ont choisi, en partageant par exemple une maison ou un appartement. Ce sont des concepts très nouveaux qui remettent le handicap au cœur de la ville.

Le plan pour mettre les bâtiments publics en situation d’accessibilité a pris énormément de retard. Comment accélérer les choses ?

S.C. : Ce sujet sera au programme du comité interministériel. Il faut en effet donner un coup d’accélérateur puisque 1,5 million d’établissements accueillant du public ne sont toujours pas accessibles. Nous allons donc relancer le déploiement d’ambassadeurs de l’accessibilité qui aideront les communes dans leurs démarches.

Je voudrais aussi insister sur la notion d’accessibilité universelle : l’accessibilité profite à tous, notamment aux personnes âgées ou aux parents avec une poussette ! De la même façon, il nous faut travailler à l’accessibilité numérique des sites, des accueils, dans les services publics. Pour les transports, il reste à faire connaître ce qui est déjà fait mais pas encore connu. Il existe déjà des applications sur téléphone, il y a gros effort d’information à faire. Là encore, cela peut servir aux parents et aux personnes âgées…

Comment comptez-vous agir contre le chômage des personnes en situation de handicap qui demeure toujours deux fois plus haut que la moyenne ?

S.C. : La politique de l’emploi a fait des progrès mais ce n’est toujours pas satisfaisant. L’obligation d’employer 6 % de personnes handicapées n’est pas atteinte mais elle progresse : aujourd’hui, le taux d’emploi est de 3,3 % dans les entreprises privées assujetties contre 5,1 % dans le secteur public. De moins en moins d’employeurs paient donc la pénalité due quand ils n’atteignent pas les 6 %. Il ne faut pas s’en plaindre. Mais de fait, les fonds diminuent alors qu’on a toujours des besoins insatisfaits.

LIRE AUSSI : « Le niveau de maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap augmente »

Pour progresser encore, il va donc falloir trouver de nouvelles façons de faire. Une mission d’inspection est en cours et une concertation démarrera à l’automne. Nous disposons déjà de nouveaux leviers intéressants comme l’emploi accompagné, décidé sous le précédent quinquennat. Cet outil vise à aider les travailleurs handicapés à accéder et à se maintenir dans l’emploi et à soutenir les entreprises. En 2017, une enveloppe de 7,5 millions d’euros est déjà prévue, ce qui va permettre de faire près de 1 000 accompagnements. Nous voulons aussi développer l’alternance, avec l’objectif que les personnes handicapées y soient autant représentées que dans la population.

En juin, vous avez annoncé le quatrième plan autisme. Pouvez-vous assurer les familles que celui-ci fera avancer vraiment les choses ?

S.C. : C’est un plan novateur car il sera bâti dans les territoires, puisque ceux-ci seront ensuite responsables de sa mise en œuvre. Quelques axes de réflexion émergent : la prise en charge précoce, la scolarisation, la recherche afin de mieux former les personnels et l’emploi des adultes avec autisme. Là aussi, il faudra ouvrir le chantier de la transformation de l’offre médico-sociale. Il faudra se poser la question de savoir comment mieux accompagner en milieu ordinaire et non plus systématiquement en établissement. De telles interrogations permettront d’irriguer une réflexion valable pour tous types de handicap.

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REPÈRES

Le handicap en 2015

École : 278 978 enfants sont scolarisés en milieu ordinaire, dans l’enseignement primaire et secondaire, soit une hausse de 33 % depuis la rentrée 2011. Le nombre total d’enfants
handicapés scolarisés est de 330 247. Selon le Conseil de l’Europe, il y avait en 2014 en France 20 000 enfants handicapés non scolarisés.

Formation : 25 % des personnes handicapées ont un niveau d’études supérieur ou égal
au bac
(contre 44 % pour l’ensemble des publics), un chiffre en progression de 2 points
en trois ans.

Emploi : plus de 80 % des travailleurs handicapés en emploi exercent leur activité dans
un cadre d’emploi ordinaire.
Par ailleurs, environ 120 000 travailleurs handicapés exercent dans les établissements et services d’aide par le travail (Esat) et 31 000 dans des entreprises adaptées.

Chômage : 470 000 demandeurs d’emploi sont en situation de handicap, soit un taux de 18 % de chômage. Plus de la moitié d’entre eux sont des chômeurs de longue durée.

Source : Ministère des affaires sociales
et de la santé

Recueilli par Nathalie Birchem et Emmanuelle Lucas
26 juillet 2017

Scolarisation, autisme et AAH : 3 urgences du gouvernement !

article publié sur handicap.fr

Résumé : Scolarisation, allocation adulte handicapé et lancement du 4e plan autisme : voici les 3 chantiers urgents en matière de handicap. Sophie Cluzel s'est exprimée devant l'Assemblée nationale. Le 1er comité interministériel du handicap est annoncé.

Par , le 25-07-2017

Interrogée par la Commission aux affaires sociales de l'Assemblée nationale le 25 juillet 2017, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État aux Personnes handicapées, a détaillé les chantiers "urgents" en matière de handicap, l'une des "priorités du quinquennat" (lien vers vidéo ci-dessous).

AAH à 900 euros

Sophie Cluzel a dit avoir "commencé à travailler" à la revalorisation de l'allocation adulte handicapé (AAH), l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. "Il faut un minimum de ressources qui soit digne et respectueux des besoins. Aujourd'hui, l'AAH est à 810 euros mensuels, en-dessous du seuil de pauvreté, l'engagement c'est de le porter à 900 euros", a-t-elle dit aux députés, sans préciser le calendrier. Cette allocation concerne un million de personnes en situation de handicap, majoritairement sans emploi (article en lien ci-dessous). Le seuil de pauvreté, en France, se situe autour de 1 000 euros.

En matière de scolarité

Concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap, un "comité de pilotage" a été mis en place avec le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, "pour essayer de résoudre tous les problèmes des élèves handicapés avant la rentrée : le manque de places dans les dispositifs collectifs de scolarisation ou les problèmes d'accompagnants", a annoncé Mme Cluzel. Selon elle, "40 à 45% des élèves ont besoin d'être accompagnés" et "beaucoup sont à l'école sans accompagnants, un sujet qui inquiète les parents". Pour cette ancienne présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph), il faudra en outre, "dès la rentrée passée", "ouvrir le chantier de rénovation de la professionnalisation des accompagnants" d'enfants handicapés.

En matière d'autisme

Enfin, concernant la prise en charge des troubles du spectre autistique (TSA), qui touchent 650 000 enfants et adultes, Mme Cluzel a estimé que la France avait "encore du retard". Le 4e plan autisme, dont la concertation été lancée en juillet à l'Élysée (article en lien ci-dessous), doit être annoncé début 2018. Ce nouveau plan s'articulera en cinq axes : la prise en charge précoce de ce trouble neuro-développemental, la scolarisation des enfants atteints d'autisme, la prise en compte des besoins des personnes adultes dans leur vie sociale et professionnelle, la prise en compte des parcours des familles et le besoin de recherche sur ce trouble, a-t-elle développé. Mme Cluzel s'est engagée à "revenir à l'automne" devant les députés pour "faire un point de la concertation".


Le premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat se réunira "fin septembre-début octobre", a-t-elle en outre annoncé.

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26 juillet 2017

Commission des affaires sociales : audition de Mme SOPHIE CLUZEL, Ministre - Mardi 25 juillet 2017

26 juillet 2017

Des professionnels du droit sensibilisés au handicap

article publié sur handicap.fr

Résumé : L'association "Droit pluriel" propose aux avocats et autres professionnels du droit une formation au handicap, pour faciliter l'accès à la justice pour tous. Un projet pertinent, soutenu par le Défenseur des droits et qui attire de nombreux pros.

Par , le 24-07-2017

« La justice, tout le monde doit y avoir droit ». Voici le credo de Droit pluriel et sa mission « Professionnels du droit et handicap », coordonnée par le Défenseur des droits. Née en 2014, cette association dresse un état des lieux des relations entre professionnels de la justice et citoyens en situation de handicap, à l'issue d'une enquête nationale. Résultat ? « Le handicap constitue un vrai frein à l'accès aux droits et à la justice », constate Anne-Sarah Kertudo, juriste sourde et appareillée, à l'origine du projet. « La connaissance du handicap qu'ont les professionnels du droit est insuffisante […]. Ce qui manque, c'est savoir ce que c'est que d'être en situation de handicap, et les conséquences que cela induit sur la vie de la personne  », remarque Patrick Gohet, adjoint au Défenseur des droits.

Se mettre à la place de la personne

Pour ces raisons, Droit pluriel propose une formation adaptée et plaide pour qu'un module de trois heures, consacré au handicap, soit intégré aux programmes de toutes les écoles de professionnels de la justice. Une formation est également disponible pour les avocats, juristes et autres magistrats exerçant déjà leur profession, afin de permettre à tous un accès libre et gratuit à l'information juridique. « Nous souhaitons que les professionnels se mettent à la place des gens et comprennent les difficultés ressenties pour trouver en eux-mêmes les solutions », précise Anne-Sarah Kertudo.

Une formation qui suscite l'intérêt

Des avocats qui communiquent en langue des signes, des informations visuelles à transmettre à un justiciable aveugle en audience… Les solutions sont là. « Nous rencontrons beaucoup de candidats ; il y a un réel intérêt pour ce genre de formation et une très forte demande des professionnels de la justice », poursuit Mme Kertudo, qui a travaillé en amont avec eux. L'association met à disposition de tous un rapport intitulé Profession du droit et handicap, en version accessible sur Internet. Ce projet innovant a été récompensé le 29 juin 2017 lors de la 10e édition des prix Ocirp handicap dans la catégorie « Citoyenneté » (article en lien ci-dessous).

© Ocirp

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25 juillet 2017

Autisme: "Le danger n'est pas le vaccin, mais l'absence de vaccination"

article publié dans l'Express
Par , publié le 25/07/2017 à 15:15 , mis à jour à 16:35

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a pas de relation causale entre vaccinations et autisme. (Photo d'illustration: vaccination d'un nourrisson)

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a pas de relation causale entre vaccinations et autisme. (Photo d'illustration: vaccination d'un nourrisson)

REUTERS/Ina Fassbender

Des familles persuadées que l'autisme de leurs enfants a été causé par la vaccination lanceront une action de groupe en septembre. Toutes les études disent pourtant le contraire.

"On ne doit pas mettre de sels d'aluminium ou de mercure dans le système sanguin des bébés. Ils ont une immunité encore fragile, cela peut avoir de lourdes conséquences sur leur développement neurologique," s'insurge Martine Ferguson-André, présidente de l'association Autisme et Vaccinations et ex-directrice générale de la Fondation Autisme.  

Cette mère de famille soupçonne le vaccin que son fils a reçu bébé d'être à l'origine de ses troubles autistiques. Elle envisage à présent de lancer une action de groupe -la seconde en France après celle du scandale de la Dépakine- conjointement à une centaine d'autres familles, afin de poursuivre plusieurs laboratoires pharmaceutiques. "Nous demandons réparation et justice pour nos enfants. Il faut une reconnaissance symbolique, pour que cette épidémie s'arrête," martèle la militante. 

LIRE AUSSI >> Anti-vaccins: une action de groupe lancée contre quatre laboratoires 

Convaincus par la légitimité de leur combat, ces parents en espèrent une issue positive. Pourtant, rien n'est moins sûr. Malgré la multitude d'études réalisées à ce sujet, aucun lien de cause à effet n'a été établi entre autisme et vaccin.  

"Mon fils a développé des troubles autistiques après un vaccin"

"Les études à ce sujet manquent en France. Nous ne connaissons pas tous les effets des adjuvants contenus dans les vaccins," note l'avocate Me Marie-Odile Bertalla-Geffroy, potentielle conseillère dans ce dossier, qui reste prudente sur cette procédure juridique qui n'a pas encore été lancée. 

Mais pour Martine Ferguson-André, la causalité est évidente. Elle estime que l'expérience de son fils le démontre. Vacciné à Pentacoq (coqueluche, hépatite B, diphtérie, tétanos et poliomyélite, retiré du marché en 2005 avant d'être remplacé) et au ROR (rougeole, oreillons, rubéole) à l'âge de 10 mois, Tom a mal réagit. "Deux heures après l'injection, j'ai découvert mon fils en train de mourir sur le sol de la cuisine. Il n'arrivait plus à respirer correctement, sa température est montée à 41,5°C", raconte sa mère. 

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A l'hôpital, les médecins annoncent une épiglottite aiguë (forme rare et grave de laryngite) et une encéphalite (inflammation du cerveau), nécessitant une courte hospitalisation. Mais de retour à la maison, le nourrisson n'est plus comme avant. "Tom n'avait plus de contact oculaire et avait développé des stéréotypies envahissantes [reproduction des mêmes mots, sons ou gestes]. Il hurlait en permanence et tombait tout le temps malade." Des symptômes que Martine Ferguson-André impute au thimérosal (retiré par précaution des vaccins en 2000), dont le mercure contenu pourrait avoir des conséquences sur le développement neurologique de l'enfant. 

"Aucun lien", selon les études menées ces 15 dernières années

Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS et professeur attaché à l'École normale supérieure, nuance. "Nous connaissons les effets du mercure sur le développement neurologique, mais sous la forme contenue dans les vaccins, le mercure n'est pas biologiquement disponible," indique-t-il. 

L'Académie de médecine française et l'Organisation mondiale de la santé rejettent également la relation causale entre vaccinations et autisme en s'appuyant sur une étude danoise faite à partir de l'analyse de 400 000 enfants sur une période de 30 ans (1971-2000). "L'analyse n'a pas montré d'augmentation de l'incidence de l'autisme pendant la période où des vaccins contenant du thimérosal étaient utilisés," indique l'auteur du rapport de l'académie de médecine, Luc Hessel. 

LIRE AUSSI >> Vaccins: aluminium, autisme... La vidéo éclairante d'un médecin contre les rumeurs 

Quant à la dangerosité du ROR, qui ne contient pas cette substance, même constat: "Pas de preuves d'une implication de ce vaccin dans la survenue de TED [troubles envahissants du développement]," indiquait en 2010 la Haute autorité de la Santé. Fait confirmé par une étude sur 95 727 enfants vaccinés, menée par l'association médicale américaine (AMA) en 2015 qui ne montre "aucun lien entre le vaccin ROR et le développement de troubles autistiques", mais une autre conséquence: "Ces croyances ont conduit à une baisse du taux de vaccination". 

Une augmentation de la prévalence?

"Là est le véritable danger", selon Catherine Barthémy, pédiatre et psychiatre: "Il y a une collusion entre les observations, les recherches et la campagne de vaccination", note la docteure. "Nous ne pouvons pas prendre le risque de ne pas protéger les enfants de maladies graves à cause de cas isolés dont nous ne parvenons même pas à dénombrer la quantité." 

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Un argument revient pourtant régulièrement dans le débat: l'augmentation indéniable du nombre de personnes diagnostiquées autistes. Entre 1975 et 2010, la prévalence est passée de 1 sur 5000 à 1 sur 68. Des chiffres largement réutilisés pour soutenir les travaux du chercheur britannique Andrew Wakefiels, premier à évoquer une causalité entre vaccination ROR et autisme en 1998 -avant d'être condamné pour fraude scientifique et radié de l'ordre des médecins pour avoir manipulé ses données. 

Franck Ramus remet ces taux en perspective: "Il n'y a pas d'augmentation réelle de personnes concernées, seulement une augmentation du nombre de diagnostics," tranche-t-il. "Dans les nouvelles définitions de l'autisme, les critères d'inclusion sont plus larges. De plus, les spécialistes ont une détection plus fine que par le passé," rappelle Catherine Barthémy qui évoque également un "facteur de confusion".  

"Une pathologique du développement prénatal"

En effet, certaines formes d'autisme apparaissent dans la première ou la deuxième année de vie, soit au moment où est fait le vaccin ROR. "Elles arrivent de manière différée. On parle alors de régression autistique. Mais ça ne veut pas dire que les troubles autistiques n'étaient déjà présents à la naissance." 

La pédiatre n'exclut pas non plus "la possibilité d'un facteur extérieur" -comme les perturbateurs endocriniens- pouvant faire augmenter cette prévalence. Mais, dans ce cas, "il serait question de l'influence des substances pendant la croissance foetale", comme la Dépakine, puisque "l'autisme est une pathologie du développement prénatal". 

L'issue de cette action de groupe est-elle pliée avant même d'avoir commencé? Le professeur Franck Ramus ne peut l'assurer. "Cette procédure risque de déplacer un débat scientifique et médical sur un terrain juridique." Le risque, selon lui, est qu'une décision "absurde" en découle. "Nous n'avons pas de preuves, comme pour le Mediator. Il peut donc en ressortir une décision de justice qui conforte les plaignants malgré l'absence de cause à effet." 

25 juillet 2017

Pétition en ligne -> Placement abusif : justice pour Rachel !

Adressée à Président de la République Emmanuel MACRON et 3 autres

Pétition lancée à l'initiative d'ENVOL ISERE AUTISME

Je suis Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, association dont Rachel est membre. Je lance cette pétition pour demander justice pour Rachel !

Rachel est une jeune mère de trois enfants. La Justice a placé ses enfants au motif qu’elle avait d’eux une vision alarmiste en disant qu’ils étaient autistes. Deux d’entre eux ont désormais été clairement diagnostiqués mais l’Aide sociale à l’enfance continue de lui reprocher de majorer leurs troubles, ce sans plus de raison. Le placement des enfants vient d’être renouvelé pour la troisième année consécutive.

Le drame de Rachel est emblématique de ce que subissent, en France, des centaines de familles avec autisme. En France, demander un diagnostic d’autisme peut valoir un signalement, surtout aux mères seules : cette violence frappe des centaines de familles. Beaucoup de services d’aide sociale à l’enfance voient dans ces mères des femmes perverses dont il faut éloigner les enfants : de nombreux juges des enfants suivent aveuglément les délires de ces services. Autant de familles détruites, d’enfances saccagées, de mères salies et brisées.

Nous demandons pour Rachel, victime emblématique de cette violence institutionnelle, une délocalisation de l’affaire, un procès équitable et le respect des droits de la défense, ainsi que le respect des droits de ses enfants, privés de leur mère, séparés et privés des soins que leurs troubles justifient.

 En résumé :

Rachel est une maman que nous connaissons depuis 3 ans. Depuis 3 ans, l’Aide Sociale à l’Enfance et la Justice s’acharnent contre elle. En 2014, on reprochait à Rachel un nomadisme médical car elle cherchait un diagnostic précis pour ses enfants.

Une expertise psychiatrique est réalisée par une pédopsychiatre. Pour cette dernière, les enfants ne sont pas autistes, c’est la mère qui invente les symptômes. Elle la déclare, en 2015, souffrant d'un syndrome de Münchhausen par procuration (Rachel voudrait des enfants autistes pour se sentir exister, voire pour  toucher des allocations) : le Juge des Enfants ordonne le placement des enfants en juillet 2015.

Les centres de ressources autisme de Lyon et Grenoble ont diagnostiqué autistes les deux aînés, le dernier a des signes d'hyper activité avec troubles de l'attention. Rachel est également diagnostiquée autiste asperger. La Cour d'appel confirme néanmoins le placement en expliquant que la question désormais est : "Comment Rachel va-t-elle se saisir des diagnostics ?" Le placement est renouvelé en juin 2016.

Me Janois interjette appel mais au bout d'un an, aucune convocation n’est intervenue. Le comportement de Rachel, lors des visites à ses enfants, est salué par les professionnels. Les enfants vont néanmoins très mal, les deux cadets développent des troubles du comportement très inquiétants.

Le lundi 3 juillet  a eu lieu une nouvelle audience avant même que le dernier jugement soit passé en appel. L’ASE déclare que Rachel continue d'avoir une vision invalidante de sa fille.  On reproche toujours à Rachel de ne pas avoir fait le travail sur "les causes du placement" ce qui l'empêcherait de pouvoir les récupérer. Pourtant le juge les a placés parce que la mère avait inventé leurs troubles et leurs troubles sont désormais reconnus.

Le jugement tombe : le juge reconnaît enfin le diagnostic d’autisme des deux aînés mais reproche à la mère de majorer le handicap de ses enfants (sur la base d’un rdv de la mère au directeur de l’école) ce qui justifie le renouvellement du placement pour un an. Il ordonne également une expertise psychiatrique et nomme un médecin lacanien non spécialisé en autisme. Il devient urgent et fondamental que cette affaire ubuesque soit délocalisée et qu’un nouveau regard, juste et approprié, soit porté sur l’affaire « Rachel », de rendre justice à une mère aimante et injustement privée de ses enfants.

195 associations signataires dont : 

Autisme France
Envol Isère autisme
UNAPEI
EgaliTED
FNATH
Fédération Française Sésame Autisme

 

Cette pétition sera remise à:
  • Président de la République
    Emmanuel MACRON
  • Ministre de la Justice
    Nicole Belloubet
  • Ministre de la Santé
    AGNES BUZYN

24 juillet 2017

Handicap et sexualité : la déontologie face au besoin d’aimer

article publié dans La gazette Santé-Social


17333 © Jérôme Deya

Avoir une vie la plus normale possible, c’est le souhait principal des personnes handicapées. Une vie normale passe par l’école, le travail mais aussi la vie de famille : former un couple, avoir des enfants. La sexualité des personnes handicapées a longtemps été complètement tabou.
Mais les mentalités commencent à changer, notamment dans les établissements médicosociaux. Des projets voient le jour pour prendre en compte la vie affective et sexuelle des résidents des établissements, des professionnels sont formés à cette thématique.
Les assistants sexuels, qui travaillent dans d’autres pays, ne sont cependant pas reconnus en France. Pour le Comité consultatif national d’éthique, la sexualité appartient à la sphère privée et n’est pas de la responsabilité de l’État. C’est, pour l’heure, la réponse apportée la demande des personnes handicapées qui revendiquent, elles aussi, le droit d’aimer.

23 juillet 2017

"Rendez-moi ma fille" : le combat d'une mère pour récupérer son enfant autiste placée par l'ASE

article publié dans La Dépêche.fr

Publié le 20/07/2017 à 15:35, Mis à jour le 21/07/2017 à 16:39

"Je suis pénalisée parce que je l’aime". Depuis 2011, Nora se bat pour récupérer sa fille de 9 ans. Cette Toulousaine dénonce "un placement abusif de la part de l’Aide sociale à l’enfance" (ASE), un service qui dépend du conseil départemental de Haute-Garonne). Dans une pétition lancée sur internet, elle livre son histoire "comme une bouteille à la mer", et "pour que les élus fassent quelque chose contre ces abus".

Un accident de la vie, et tout dégringole

En 2011, la maman est renversée par un bus et doit être hospitalisée. Sa famille habite à des centaines de kilomètres de Toulouse et ne peut s’occuper de la petite qui souffre de troubles du développement. "J’ai alors demandé de l’aide à la protection maternelle et infantile (PMI), raconte Nora. Je n’avais pas le choix, c’était pour la sécurité de ma fille. On m’a dit que c’était provisoire. Depuis je m’en mords les doigts." Un an d’hospitalisation plus tard, elle souhaite récupérer son enfant. 

Cinq ans après, et sur décision du juge des enfants, la maman ne peut recevoir sa fille qu’un week-end par mois. "On me reproche d’avoir une relation trop fusionnelle, explique Nora. Ma fille a des troubles autistiques, elle ne sera jamais une enfant classique. Aujourd’hui, elle a peur de me perdre."

Pour Me Bénédicte Bernes, l’avocate de la maman, "deux éléments font penser que c’est un placement abusif. Premièrement, il n’est pas motivé par un danger pour l’enfant mais basé sur un constat très subjectif : la relation fusionnelle entre une mère et son enfant. D’autre part, l’objectif d’un placement c’est le retour progressif dans son foyer ; là, l’ASE restreint le droit de visite de la mère."

"Les familles sont prises en otage"

Nora regrette ce "conflit avec l’ASE et la guidance infantile", dénonce "un abus de pouvoir" et affirme être victime de "menaces et de pressions".

Contacté par notre rédaction, l’aide sociale à l’enfance précise : "Cette enfant a d’abord été placée de façon administrative puis judiciaire depuis 2013. Cette décision a été renouvelée en appel le 16 juin 2017 par le juge des enfants". Le service invoque la confidentialité du dossier et ne souhaite donc pas ajouter d’informations complémentaires.

L’avocate de Nora espère une "levée de placement à moyen terme. La maman n’est pas bornée, elle a toujours coopéré à toutes les mesures". 

Nora, elle, ne lâchera rien. Sa fille, c’est le combat de sa vie. Avec d’autres familles, elle a monté un groupe d’échanges sur Facebook baptisé "Solidarité et entraide pour victimes des abus des services sociaux". "Ce sont souvent des 'petites personnes', des mères isolées, détaille Nora. Les familles sont prises en otage". 

Plus largement, elle pose la question de la gestion des enfants autistes par le système français de la protection de l’enfance. Ce samedi, la petite fille fêtera ses 9 ans. Et Nora espère encore pouvoir passer les futurs anniversaires de sa fille, chez elle, en famille.

CH. D.

23 juillet 2017

Yvan, le jeune serveur trisomique du Barp comme un poisson dans l'eau dans son restaurant

article publié sur le site de France Bleu

Par Stéphane Hiscock, France Bleu Gironde et France Bleu jeudi 20 juillet 2017 à 15:50

Yvan a été embauché en CDI en octobre dernier Yvan a été embauché en CDI en octobre dernier © Radio France - Stéphane Hiscock

Yvan, 21 ans, atteint de trisomie, a signé un contrat en CDI au restaurant Le Résinier en octobre dernier. Il est aujourd'hui complètement intégré et fait le bonheur de son patron et des clients de l'établissement.

En octobre dernier nous vous avions raconté l'histoire d'Yvan un jeune trisomique qui venait de signer un contrat en CDI de serveur au restaurant Le Résinier au Barp. Une histoire peu banale car les personnes atteintes de trisomie n'ont pas souvent la chance de s'intégrer au marché du travail et encore moins avec un contrat à durée indéterminée. Quelques mois après la signature de son contrat nous avons voulu savoir ce que devenait ce jeune homme de 21 ans.

C'est lui même qui nous accueille à l'entrée de l'établissement. En plus du service il gère quelques réservations et salue les clients qui arrivent pour le déjeuner. Yvan est désormais pleinement intégré dans l'équipe. Attentif aux besoins de chacun, il distribue les panières de pain et se fait réexpliquer par une collègue les subtilités de la nouvelle carte.

"Je suis heureux ici mais mon rêve c'est d'ouvrir mon restaurant"

— Yvan

Le jeune homme a encore de nombreux objectifs : devenir indépendant et louer son propre appartement (il vit aujourd'hui chez ses grands-parents) et pourquoi pas passer son permis de conduire. Le patron du Résinier, Christophe Bourrissoux, est fier de son employé : "Il nous apporte beaucoup de choses et les clients nous font remonter des commentaires très positifs." La belle histoire d'Yvan le serveur du Résinier continue ...

23 juillet 2017

L’enfant autiste de 14 ans, seul à l’hôpital, finalement placé à l’EPDEF

article publié dans La Voix du Nord

Depuis ce mercredi, un enfant autiste et déficient intellectuel se trouvait au service pédiatrique de l’hôpital d’Arras… alors qu’il n’avait rien à y faire. Ne relevant pas d’une prise en charge psychiatrique, il devait à l’origine être placé par l’aide sociale à l’enfance… qui a finalement trouvé une solution ce jeudi vers 16 heures.

L’hôpital d’Arras a gardé l’enfant une nuit, alors qu’il ne relève pas d’une hospitalisation psychiatrique. PHOTO PASCAL BONNIERE
L’hôpital d’Arras a gardé l’enfant une nuit, alors qu’il ne relève pas d’une hospitalisation psychiatrique. PHOTO PASCAL BONNIERE

Le 16 juin, la justice arrageoise prononçait le placement d’une fratrie de cinq enfants, les parents ne parvenant plus à assumer leurs responsabilités dans un contexte de carences éducatives lourdes. L’antenne d’Arras de l’aide sociale avait alors un petit mois pour préparer la prise en charge de cette fratrie, au sein de laquelle figure notamment un enfant de 14 ans, sujet à des troubles autistiques, à une déficience intellectuelle et de lourds problèmes d’absentéisme scolaire et d’hygiène.

Ce mercredi, les parents sont ainsi venus déposer leurs cinq enfants, comme le prévoyait la décision de justice. Si quatre ont pu être pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, l’adolescent autiste n’a pas eu la même chance. Ne sachant qu’en faire, la responsable secteur de l’aide sociale à l’enfance d’Arras a fait appel… aux pompiers, arguant que l’enfant aurait fait une crise.

Transporté à l’hôpital sans raison

C’est donc seul, sans aucun adulte accompagnateur, que l’adolescent autiste a été transporté à l’hôpital. Le soir même, le centre hospitalier contactait le parquet d’Arras pour savoir ce qu’allait devenir l’enfant, qui ne relevait pas d’une hospitalisation psychiatrique, mais d’une prise en charge globale. Le centre hospitalier d’Arras a toutefois fini par garder l’enfant pour une nuit en pédiatrie, afin qu’il ne dorme pas dehors.

Ce jeudi matin, l’adolescent se trouvait toujours dans le même service, selon nos informations. Quelque peu sermonnée par le parquet d’Arras, la responsable de secteur de l’aide sociale à l’enfance n’avait toujours pas trouvé de solution et n’a ensuite plus répondu aux appels, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée vers 16 heures avec un placement provisoire, pour le week-end, à l’Établissement public départemental de l’enfance et de la famille.

23 juillet 2017

L’article « Ces femmes autistes qui s’ignorent » republié sur la chaîne de télé australienne ABC News

article publié sur le site de l'Association Francophone des Femmes Autistes

L'article « Ces femmes autistes qui s'ignorent » publié sur The Conversation - France, le 05 juillet 2017, a été traduit en anglais et diffusé sur The conversation - Australie.

Il a alors été republié le 20 juillet sur le site de la chaîne de télé australienne ABC News.

L'article "Ces femmes autistes qui s'ignorent", republié sur la chaîne de télé ABC News en Australie

Appel aux pouvoirs publics

Grâce au travail collectif d'une petite poignée de femmes particulièrement investies, la France est désormais à la pointe concernant cette problématique à laquelle il devient URGENT pour les pouvoirs publics de s'y intéresser :

en effet, nous sommes submergées de messages de femmes qui se découvrent autistes et qui sont bouleversées et en plein effondrement car leur vie bascule.

Entre autres, elles ne comprennent pas comment les pros ont pu ne pas les orienter sur cette piste.

Ces femmes demandent légitimement à avoir une évaluation diagnostique, et nous sommes bien impuissantes  à les orienter car les Centres Ressources Autisme ont une liste d'attente d'au moins un an, et généralement ne sont pas au fait des spécificités féminines.

Les rares professionnels libéraux compétents sont pris d'assaut et ne prennent plus de nouvelles personnes.

 

Action de sensibilisation

Un de nos projets est donc la sensibilisation de la problématique féminine auprès des Centres Ressources Autisme et auprès des organismes de formation (initiale et continue) à l'autisme,.

 

En savoir plus :

  • La commission scientifique internationale, réunie au ministère de la Santé le 03 avril 2017, s'est exprimée sur les différences de symptomatologie entre les hommes et les femmes TSA lors du diagnostic. Cette commission établit les priorités de la politique publique en matière d'autisme pour les cinq prochaines années en tenant compte des dernières recherches et de l'état des connaissances internationales. Voir leur réponse ici.
  • Le Pr Mottron mène actuellement, avec le groupe de recherche en neurosciences cognitives de l'autisme de Montréal, un projet de recherche « Autisme au féminin » : des volontaires (diagnostiquées officiellement ou auto-diagnostiquées) sont toujours recherchées pour ce projet : en savoir plus ici.
  • Le 08 avril 2017 s'est tenue, au salon international de l'autisme, une conférence de Fabienne Cazalis et Adeline Lacroix sur les femmes autistes : cette conférence présente une recherche bibliographique concernant les spécificités des femmes asperger et autistes haut niveau, menée par Adeline Lacroix (Université Savoie Mont Blanc) sous la direction de Fabienne Cazalis (CNRS, EHESS).
  • Le Professeur Mottron a fait le 31 mars 2017 une présentation sur les femmes autistes, dans le cadre de la conférence  « Le point sur l'autisme invisible », organisée par le Comité  Consultatif National d'Autistes de France (CCNAF), en partenariat avec le Centre Ressources Autisme de Haute Normandie, le centre hospitalier du Rouvray et de l'association scientifique du Rouvray.
23 juillet 2017

Morbihan : chez cet agriculteur autiste, les stagiaires sont également autistes ou en situation de handicap

article publié sur le site d'actu Bretagne - Pontivy journal

David Guillemet est autiste Asperger. Agriculteur installé à Ploërdut (Morbihan), il accueille des stagiaires des lycées agricoles, eux aussi autistes ou en situation de handicap.

Publié le 21 Juil 17 à 9:15 / Modifié le 21 Juil 17 à 9:03
Camille est en stage chez David Guillemet, à Ploërdut, pour une durée d’un mois. (Pontivy Journal)

Camille est autiste Asperger. Elle vient de terminer sa première année de BTS Production animal au lycée agricole du Nivot, à Lospérec (Finistère). À la rentrée, la jeune femme de 18 ans passera en 2e année. « Je voudrais devenir soigneur en parc zoologique. » C’est son rêve depuis qu’elle a visité le zoo de Doué-la-Fontaine quand elle était en classe de première. « On m’a conseillé un bac S, puis ce BTS car on effectue des stages en exploitation agricole où on apprend aussi à manipuler les animaux. »

Depuis deux semaines, Camille est en stage chez David Guillemet, agriculteur à Ploërdut (Morbihan). Lui-même autiste Asperger, il a pris l’initiative d’accueillir dans sa ferme des stagiaires également autistes ou en situation de handicap. C’est la troisième fois que l’étudiante vient à la ferme du Runasquer. Une exploitation de 114 hectares et un troupeau de 43 vaches Salers, élevées en bio.

Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage. C’est un désordre du développement d’origine neurobiologique qui affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres.

« Les stagiaires ne sont pas là pour faire les corvées »

Ce jour-là, Camille s’est occupée des bêtes. Comptage des animaux dans les champs. Y a-t-il eu des vêlages ? Vérification des abreuvoirs… Cet après-midi, ce sera travail sur les clôtures. 60 km à entretenir… « Même s’ils vont en faire, parce que ça fait partie du métier, les stagiaires ne sont pas là pour faire les corvées », assure David Guillemet, agriculteur installé à Ploërdut depuis novembre 2014.

Avant de s’occuper de Salers, David Guillemet a eu une autre vie. Il a été directeur informatique dans un groupe important de la grande distribution, en région parisienne. Puis, il y a connu des soucis de santé, un burn-out, qui s’est soldé par un licenciement.

J’ai bien essayé de trouver un poste plus cool, mais vu mon état de santé, aucun employeur n’était prêt à prendre le risque…

« J’en  ai bavé »

David Guillemet a été diagnostiqué tardivement autiste Asperger, à l’âge de 18 ans. « J’en ai bavé toute ma jeunesse. »

David s’est alors investi dans l’associatif, notamment comme délégué des parents d’élèves au lycée agricole de son fils. « J’ai siégé dans différentes commissions, dont la commission des dossiers atypiques. » Entendez, les profils à problèmes, les situations sociales particulières (étudiantes enceintes…), ou encore les élèves handicapés.

« Un jour, un représentant syndical qui siégeait dans cette commission a lancé : la filière agricole est en crise, alors si en plus il faut prendre des débiles en stage… »

La vilaine remarque a fait tilt. David, qui a toujours élevé des bovins pour son plaisir, décide alors de s’installer comme agriculteur-éleveur, avec en toile de fond, le projet de former des jeunes en situation de handicap. « J’ai toujours été partisan du nivellement par le haut et de la démonstration par l’exemple. »

« Il faut aller par paliers »

Monter un tel projet n’a pas été sans difficulté. « Tout est fait pour décourager les personnes en situation de handicap de travailler. » Après avoir trouvé des terres, les premiers animaux arrivent en mai 2015 au Runasquer. Après une année de mise en route, le premier stagiaire arrive en septembre 2016. Un garçon de 17 ans, autiste, qui en raison de son handicap, a énormément de mal à trouver un stage chez un agriculteur. « Au début, il leur faut une certaine routine, sinon, c’est un facteur perturbant. »

David a développé une méthode : « Tous les jours, on se fixe une petite marche supplémentaire à gravir. » À son premier stage, Camille restait figée au volant du tracteur. Impossible pour elle de démarrer, de passer une vitesse…

"Le premier jour, on explique. Si ça ne marche pas, on n’insiste pas. On recommence le lendemain. Là, elle lâche l’embrayage. Le surlendemain, elle passe une vitesse. À la fin de la semaine, elle roule dans les champs Chez les autistes, il faut y aller par paliers. Dès qu’on a franchi une marche, on passe du tout ou rien assez rapidement."

Depuis un an, David a déjà accueilli quatre stagiaires. Certains sont là en stage de découverte de deux semaines. D’autres, plus longtemps. « Il faut savoir comment leur parler. Comment aborder la question du handicap. Connaître leur seuil de fatigabilité… Pour moi, c’est également très formateur. Ça me permet de mieux gérer mon autisme, à moi aussi… »

« Savoir jauger ses limites »

Pour les apprenants, le stage se doit d’être bénéfique.

"Ils repartent avec une critique positive qui va leur permettre de revoir, le cas échéant, le curseur de leur projet. Le plus dur dans ce métier, c’est de savoir jauger ses limites. J’ai eu un stagiaire qui se fatigue assez rapidement. Alors, au lieu de poursuivre en production animale, il va certainement s’orienter vers un BTS Acse (Analyse et conduite de système d’exploitation). Ça lui permettra d’aller, soit vers la production mécanisée, soit de faire carrière comme consultant technique ; il a une bonne capacité d’analyse."

Camille, elle, a trouvé sa voie. Elle aime le contact avec les animaux. Et les Salers de David le lui rendent bien…

23 juillet 2017

Mieux comprendre pour mieux accompagner les autistes

article publié sur le site de France 3 Nouvelle Aquitaine

Par Catherine Bouvet Publié le 22/01/2016

Le congres national sur l'autisme s'est tenu le 23 janvier à Bordeaux. Une maladie qui touche 500 000 personnes en France, et qui bouleverse la vie des familles car la prise en charge des malades est  compliquée...

 

L'autisme a longtemps été une maladie méconnue qui n'est reconnue en France comme handicap que depuis 1996.
Il y a peu de structures d'accueil pour les jeune adultes autistes.

La plupart du temps, comme c'est le cas au Mas du Sablat à Grignols dans le Sud Gironde, ce sont les parents qui sont à l'origine et qui gèrent ces établissements. Celui-ci a pu voir le jour grâce au combat et à l'énergie de ces parents. Il a ouvert en 2007.

Regardez le reportage de Karim Jbali et Sylvie Tuscq-Mounet.


Congrés National de l'autisme : Comprendre et accompagner les autistes

22 juillet 2017

Le bulletin d'information d'Autisme France - Le lien juin 2017

Pour accéder au bulletin d'information d'Autisme France, version pdf : Cliquez ici

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Pour adhérer à Autisme France (adhésion et service de protection juridique)

 

  • Justice pour Rachel !

En France, demander un diagnostic d’autisme peut valoir un signalement, surtout aux mères seules : cette violence frappe des centaines de familles. Beaucoup de services d’aide sociale à l’enfance voient dans ces mères des femmes perverses dont il faut éloigner les enfants : de nombreux juges des enfants suivent aveuglément les délires de ces services. Autant de familles détruites, d’enfances saccagées, de mères salies et brisées.

Nous demandons pour Rachel, victime emblématique de cette violence institutionnelle, un procès équitable et le respect des droits de la défense, ainsi que le respect des droits de ses enfants, privés de leur mère, privés des soins que leurs troubles justifient.

 

Nous vous demandons de diffuser la pétition dans vos réseaux

Aidez Rachel !

Signer la pétition

 

  • Sur le site d’Autisme France

Congrès Autisme France 2017, le 9 décembre 2017, « Une société inclusive, c’est aussi pour les personnes avec autisme ». Programme en cours de finalisation.

 

Concertation sur le 4ème plan autisme

Intervention poignante de Danièle Langloys à l’Elysée le jeudi 6 juillet

Voir la vidéo sur Vimeo

Voir la vidéo via Facebook

Interview de Danièle Langloys dans « Le Monde »

L’autisme, c’est un problème de lâcheté collective

 

Plan Autisme 4 : les demandes des associations partenaires d’Autisme France

Afin que la France comble son retard dans l’accompagnement des personnes avec autisme, les associations demandent une volonté politique forte pour que la France mette ses pratiques en conformité avec les normes internationales.

Lire les demandes des associations

 

Autisme France au Conseil de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA)

Danièle LANGLOYS, présidente d’Autisme France est nommée membre titulaire, par arrêté du 26 juin 2017. Voir parution au journal officiel

 

Compte rendu de la mission d’évaluation du 3ième plan autisme par l’inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS).

Le cabinet de Mme Neuville avait choisi de ne pas engager de travaux sur le plan 4 avant la sortie du rapport commandé à l’IGAS d’évaluation du plan 3. Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire le rapport en entier, Danièle LANGLOYS, présidente d’Autisme France a rédigé une synthèse d’une dizaine de pages, en ligne sur le site d’Autisme France. Le rapport complet est consultable à partir du site de l’IGAS.

Lire la synthèse d'Autisme France

Le rapport complet de l'IGAS

 

Il faut arrêter de gaspiller l’argent de l’autisme : Réflexions sur l’argent de l’autisme à destination de la Cour des Comptes

Le scandale de l’argent de l’autisme. Autisme France fait 36 recommandations pour mieux utiliser l’argent public dépensé pour les personnes avec autisme.

Lire le pdf

 

Le dossier de presse d’Autisme France pour le 2 avril peut toujours être utilisé en dehors de la journée mondiale de l’autisme, comme support d’information.

Télécharger le Dossier de presse

 

Merci à Émilie RAOULT

Un grand merci à Émilie de la part d’Autisme France et de tous ses membres. Notre partenariat s’achève avec cette généreuse jeune fille à laquelle nous souhaitons le succès qu’elle mérite. Artiste Asperger, Émilie, 16 ans, se consacre aujourd’hui à sa passion, la peinture. Pour faire avancer la connaissance et reconnaissance des personnes dans son cas, 20 % des ventes de ses peintures ont été reversées à l’association Autisme France.

 

Visualiser quelques une de ses peintures

Renseignement et commande

 

 

Retrouvez toutes les newsletters d’Autisme France ici

 

  • Colloques, formations, évènements

Formations et colloques : En ligne sur le site d'Autisme France

 

Diplôme d’Université Pau-Pays de l’Adour (2017-2018) : L’accompagnement des personnes avec autisme.

Présentation, programme et informations complémentaires sur ce DU

 

Quelle école pour une société inclusive ?

L’université d’été de l’INS HEA se déroule sur le campus de l’institut dans un cadre verdoyant, propice à l’expression, et à la réflexion. Nous vous attendons nombreux pour cet événement convivial. Vous pourrez poursuivre vos échanges en profitant des soirées estivales et des animations.

Consulter le programme

 

Colloque international organisé par le laboratoire CERPPS : Actualité de la recherche en autisme et perspectives d’avenir à Toulouse.

Lundi 04 & Mardi 05 Septembre 2017 - Université Toulouse Jean Jaurès,

Le présent colloque permettra de réunir d’éminents intervenants internationaux et nationaux, et d’allier l’aspect clinique à la recherche en invitant des personnes autistes et des associations à venir prendre part au débat autour d’une table ronde. Autisme France y sera représenté. Ce congrès sera également le moment de saluer la carrière du Pr Bernadette Rogé.

En savoir plus

 

Université d’Automne de l’ARAPI 2017, 2-6 octobre 2017, Le Croisic : Autisme, actualités et perspectives - Autisme et Environnements : Parlons-en !

 

Formation "Autisme et troubles du comportement" organisé par Autisme Basse Normandie et EDI - 2,3 et 4/10/17 à  Caen

Renseignements complémentaires

 

EDI Formation

Vos prochaines formations Autisme et TSA 2017

> 9, 10 et 11 octobre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 9 septembre 2017

F4 - AUTISME de haut niveau et le syndrome d’ASPERGER : stratégies d’accompagnement, affect et sexualité

 

> 9 au 13 octobre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 9 septembre 2017

F24 - ABA : Analyse Béhaviorale Appliquée à l’éducation de la personne avec autisme : ou comment enseigner à une personne avec autisme

 

> 13, 14 et 15 novembre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 13 octobre 2017

F23 - Comprendre, prévenir et gérer les troubles du comportement

 

Envol Isère Autisme organise la 2ème journée scientifique de l’autisme à Grenoble le 20 octobre 2017

La connaissance des troubles du spectre autistique progresse dans de nombreuses directions, comme en témoigne le nombre croissant de travaux de recherche publiés dans le monde entier (1464 en 2006, 4521 en 2016). Pourtant, la vie quotidienne des personnes avec autisme et celle de leurs accompagnants, familles et thérapeutes, ne progresse pas dans cette proportion. Le chemin entre les découvertes et leurs applications bénéfiques sera probablement long, et il est d’autant plus important de garder un œil sur l’avancée des connaissances. La journée du 20 octobre donnera un aperçu de ces avancées scientifiques.

Plus d’Info sur le site

 

Formation sur l'autisme pour les aidants familiaux en Ile de France, du 22 avril au 16 décembre 2017

S'informer pour mieux comprendre

 

  • Actualités de l’autisme

Evaluation du 3ème plan autisme par l’IGAS dans la perspective de l’élaboration d’un 4ème plan : Le troisième plan Autisme n'a pas établi un cadre solide d'action pour les adultes et les familles. Le bilan du troisième plan Autisme remis à Ségolène Neuville par les inspecteurs des affaires sociales et de l'éducation nationale est plutôt contrasté. C'est encore un "peu mieux faire" qu'obtient le Gouvernement en matière de prise en charge de l'autisme. Près de cinquante recommandations sont évoquées pour le prochain volet.

Rapport IGAS

Commentaires et analyses :

Pourquoi docteur ? : Autisme : les patients adultes sont les grands oubliés du 3e Plan

Yanous ! : 3e plan autisme : un piètre bilan

 

Travaux de la Commission scientifique internationale sur l’autisme & conférence internationale du 3 avril 2017. Avant de commencer l’élaboration du plan 4, Mme Neuville a voulu faire établir par la communauté scientifique internationale les points de consensus sur l’autisme en matière de diagnostic, d’interventions, de recherche, de société inclusive.

Commission scientifique internationale sur l'autisme du 3 avril 2017

Liens vers les vidéos :

• Acte de la Commission scientifique internationale autisme du 3 avril […] Téléchargement (915.1 ko)

• Actes de la Commission scientifique internationale autisme du 15 mars […] Téléchargement (488.6 ko)

• Recommandations sur le thème "Parcours et individualisation des (...) Téléchargement (475.8 ko)

• Recommandations sur la thématique des familles Téléchargement (499.2 ko)

• Recommandations sur la thématique des adultes Téléchargement (458.5 ko)

• Recommandations en matière de recherche Téléchargement (406.1 ko)

 

Lancement 4ème plan autisme

C'est à l'Elysée, le 6 juillet 2017 qu’a été officiellement lancée la concertation en vue du 4ème plan autisme. Vaste chantier où, malgré 3 plans précédents, beaucoup reste à faire. La France affiche toujours un retard important...

Handicap.fr : 4ème plan autisme : au travail dès le 6 juillet 2017 

 

Macron ouvre l'Elysée à des jeunes autistes pour lancer le 4e plan national

- 20 minutes : Macron ouvre l'Elysée à des jeunes autistes pour lancer le 4e plan national

- Paris Match : Plan Autisme : l'engagement de Brigitte et Emmanuel Macron

 

Conclusion de la journée par Emmanuel Macron (vidéo)

 

Autisme : Partenariat avec des entreprises : innover pour l’emploi 

Super-génie de l’informatique ou pur asocial ? Dans le monde du travail, les autistes n’échappent pas aux clichés alors que l’emploi est un facteur puissant d’insertion. Lancement d’un dispositif innovant pour les accompagner.

 

Autisme, quelle prise en charge ? 

Article dans le Mutualiste, page 6 et suivantes :

 

Nouvelles du CAAP :

Le Centre pour Adultes avec Autisme en Poitou (CAAP) de Vouneuil-sous-Biard a ouvert ses portes pour accueillir les familles.

- France3 Nouvelle-Aquitaine : Vouneuil-sous-Biard : Thomas, un jeune adulte autiste, a retrouvé le sourire

- La Nouvelle République : Le centre pour autistes pleinement reconnu

Claude Guillard, la directrice de la délégation de l'ARS (Agence régionale de santé) dans la Vienne, a salué « l'expertise et la qualité du travail du centre dans la prise en charge de l'autisme. L'établissement est totalement inséré dans le plan national de l'autisme. »

 

Article Le Monde.fr :  « Depuis ses 20 ans, on attend que je trouve une poubelle assez grande pour l’y jeter »

Alors qu’est lancé, jeudi, le 4e plan autisme, l’absence de structures d’accueil pour les adultes souffrant de ces troubles est critiquée par les associations.

 

Signalement abusif

Conseils aux familles dans Déclic

 

Un cas récent dans la presse locale :

Enfant retirée à sa mère à Montpellier : l'avocat dénonce ce placement singulier 

 

  • Scolarisation

Etat des lieux sur l'inclusion des enfants porteurs de handicap en milieu scolaire.

Le 29 juin 2017, le médiateur de l'Éducation nationale, Claude Bisson-Vaivre, présente un rapport de la situation en 2016 et fait part de ses recommandations en matière de formation, de démarches administratives, d'accompagnement, d'orientation, etc.

- L’analyse de Handicap.fr

- Dans « Le Monde »

 

- Le rapport du médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur

 

Le DEAES : L'Education Nationale ne reconnait pas ce nouveau diplôme.

Pourtant,  le Diplôme d’Etat d’Accompagnant Educatif et Social option accompagnement à l’éducation inclusive avait initialement pour objectif de professionnaliser le métier d’AVS (auxiliaire de vie scolaire) AESH (Accompagnant d’Elève en Situation de Handicap).

En savoir plus

 

Préparer la rentrée 2017.

Dossier de Presse de l’Education Nationale L'exigence d'une école inclusive pour les élèves en situation de handicap

Dossier de presse

 

  • Écouter, lire et voir

Congrès Autisme France 2016, rappel : Les vidéos prises durant cette journée sont disponibles à la vente au tarif de 15€ pour toutes les conférences filmées (tarif réduit pour ceux qui ont assisté à ce congrès). Contacter le secrétariat d’Autisme France pour connaître les modalités. Téléphone : 04 93 46 01 77 – e-mail : autisme.france@wanadoo.fr – Programme du congrès de 2016 ici.

 

« Autisme: quel chez-soi à l’âge adulte? » Vous pouvez désormais accéder aux enregistrements filmés des présentations du Colloque 2016, organisé par Autisme Genève.

En savoir plus

 

Autisme : le combat de l'autonomie

Des histoires d'intégration réussie et d'autonomie existent aussi chez les personnes autistes, comme celle d'Édouard Cousyn, que France Télévision suit depuis son enfance.

Voir le reportage

 

Film : L’épilepsie, star d’un film mêlant art et science

Lire l'article

 

Autisme : ce que veulent les familles

Quelles sont les attentes des familles d’enfant autistes ? France 2 a recueilli plusieurs témoignages.

 

Vidéo ->Les signes de l'autisme

Les signes de l'autisme en facile à lire et à comprendre

Vidéo animée reprenant les principaux signes de l'autisme en situations réelles.

Accessible tous publics (image, texte, audio, version facile à lire et à comprendre)

 

Enquêtes et Rapports :

Projet ""çATED pour tes dents"- Le rapport final -çATED pour tes dents est paru.

Prospection et analyse documentaire autour de travaux sur la santé bucco-dentaire des personnes avec autisme"

 

"Etude : L'accompagnement des enfants et des adolescents autistes par des SAAD : attentes, bonnes pratiques et enjeux ».

Cette étude s'intéresse aux pratiques qui permettent aux Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) de procurer aux enfants et adolescents avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) un accompagnement adapté, personnalisé et cohérent, en adéquation avec les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et de l’ANESM.

Lire le rapport

 

Les autres newsletters :

Autisme-Europe : Bulletin #67

 

Newsletters du CRAIF :

N° 460

N° 461

 

Newsletter d’AFD :

Les nouveautés chez AFD

Le très attendu "Explorer les sentiments : l'anxiété" disponible chez AFD

SOLDES chez AFD : Découvrez la sélection !

 

Newsletter de l’APEPA

n°106 – 28 mai 2017

N° 107  – 02 juillet  2017  

 

Newsletter Flash Handicap

n° 12 du 16 juin 2017

n° 11 du 2 juin 2017
n° 10 du 19 mai 2017

 

Newsletter HANDEO : N°30

La lettre de la CNSA : juillet 2017

 

Blog :

Les avantages insoupçonnés d’être un parent autiste

Lire l'article

 

  • Utile 

Qualité de vie : handicap, les problèmes somatiques et les phénomènes douloureux - (Anesm). La difficulté pour certaines personnes à exprimer leurs douleurs de façon immédiatement compréhensible induit une complexité pour les professionnels et les médecins à établir un diagnostic. Les personnes handicapées sont susceptibles de manquer de bilans somatiques, d’évaluations et de connaissance des effets secondaires de traitements, qui peuvent conduire à passer à côté de problèmes majeurs de santé. Les conséquences pour la personne peuvent être irréversibles. L’objectif de ce guide est d’apporter des éléments de compréhension aux professionnels pour améliorer la prévention, le repérage et la prise en compte des problèmes somatiques et des phénomènes douloureux.

Guide des problèmes somatiques

 

De nouveaux documents pour améliorer le traitement des demandes auprès des MDPH

Dans le cadre du projet expérimental "Impact" (innover et moderniser les processus MDPH pour l'accès à la compensation sur les territoires), deux arrêtés créent un nouveau certificat médical (Cerfa n° 15695*01) et un nouveau formulaire de demande auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) (Cerfa n° 15692*01). Le nouveau formulaire de demande peut coexister, jusqu'au 1er mai 2019, avec l'ancien. Ainsi, chaque MDPH doit indiquer la date à laquelle il peut être utilisé pour les demandes qui lui sont adressées. En revanche, l'ancien certificat médical est abrogé immédiatement, seul le nouveau peut désormais être complété.

- Certificat médical à joindre à une demande à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)

- Formulaire de demande(s) de prestations liées au handicap

 

Comment le numérique révolutionne le handicap

Des logiciels peuvent changer la vie quotidienne des personnes autistes, trisomiques ou déficientes mentales. Démonstration hier à Niort

Lire l'article

 

Scénarios sociaux pour le babysitting (enfants et adultes) à télécharger à la rubrique documentation

Télécharger

 

  • Appels à projets, à contributions et à témoignage

Création d’une plateforme interdépartementale 78/92 d’hébergement et de services pour adultes handicapés : un FAM pour 116 personnes, 66 personnes autistes et 50 personnes avec des troubles psychiques. Même si l’on reconnaît le besoin de créer des places de FAM en Ile de France, ce projet est très loin des petites unités que chacun appelle de ses vœux, et s’éloigne de la politique d’inclusion préconisé par la convention des droits des personnes handicapées.

En savoir plus

 

 Appel à projets 2017 autisme – recherche en sciences humaines et sociales.

L’IReSP lance la quatrième session de l’appel à projets de recherche « Autisme », financé par la CNSA dans le cadre du troisième Plan autisme (2013-2017), qui fait du développement de la recherche en sciences humaines et sociales spécifiquement consacrée aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) une de ses quatre priorités de recherche. Les projets sont attendus pour le 18 septembre 2017 à midi.

En savoir plus

 

Enquête sur les besoins des adultes autistes. Appel à témoignages.

• En 2016, Josef Schovanec a été chargé par la secrétaire d’État, Ségolène Neuville, d’une mission sur l’emploi des personnes autistes, en préparation du 4ème plan autisme. Asperansa s’est saisie de cette occasion pour enquêter auprès d’adultes autistes sur leurs besoins et souhaits. Le résultat de ces entretiens (document PDF) auprès d’une vingtaine d’adultes a été transmis à Josef et à différents interlocuteurs.

 

• Aujourd’hui, Asperansa, en collaboration avec d’autres associations, lance une large enquête pour vérifier et approfondir les résultats précédents. Cette enquête est anonyme. Les résultats seront publiés sur le site d’Asperansa. De premiers résultats seront établis le 30 avril 2017 : mais l’enquête continue jusqu’à l’université d’automne de l’ARAPI, en octobre 2017.

Accès au questionnaire

 

APPEL À TÉMOIGNAGES du Journal « Le Monde »

Adulte autiste, vous avez des difficultés à trouver une structure d’accueil.

Racontez-nous.

 

  • Enquêtes et consultations publiques

Questionnaire sur les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT)

La loi de modernisation du système de santé a prévu la création de groupements hospitaliers de territoire. Cette réforme majeure de l’offre de soins publique se met progressivement en œuvre. Des comités ou commissions des usagers ont théoriquement été mis en place. C’est dans ce contexte qu’il vous est proposé de répondre à un questionnaire qui revient sur ces premiers mois des GHT, sur la place des représentants des usagers dans cette réforme, mais également des associations et de la population en général. Les représentants des usagers siégeant en comité ou commissions des usagers d’un GHT sont particulièrement invités à y répondre, mais également les représentants des usagers siégeant en établissement public de santé, en conseils territorial de santé et même les représentants associatifs qui n’ont pas de mandat de représentant des usagers. Clôture du questionnaire : 10 septembre 2017.

Pour répondre au questionnaire

 

Questionnaires à l’initiative de la cour des comptes

La Cour des Comptes conduit une évaluation des politiques publiques destinées aux personnes autistes, dans le cadre de laquelle Danièle Langloys, présidente d’Autisme France, a été auditionnée. La Cour a souhaité se mettre à l’écoute des personnes autistes et a lancé, à cet effet, une enquête publique visant à recueillir des données relatives à la situation actuelle des personnes autistes, les principales étapes de leur parcours et leurs modalités d’accompagnement.

Deux questionnaires ont été mis en ligne sur le site de la Cour, et accessibles via les liens ci-après et le compte Facebook de la Cour des Comptes :

l’un destiné aux personnes autistes elles-mêmes

l’autre à leurs accompagnants

 

Vous êtes invités à répondre massivement à ces questionnaires et à les diffuser tout aussi massivement.

 

Autisme à l’âge adulte : une consultation publique pour recueillir l’avis des organisations concernées

Vous êtes une association, un organisme ou une institution impliquée dans l’accompagnement des adultes ayant un trouble du spectre de l’autisme, votre expérience et votre avis sont utiles et précieux.

L’Anesm et la HAS souhaitent recueillir l’avis des parties prenantes sur le projet de recommandations de bonne pratique concernant le « trouble du spectre de l’autisme : interventions et parcours de vie de l’adulte ». Du 19 juin au 31 juillet 2017, la version préliminaire des recommandations est consultable sur les sites internet de l’Anesm et de la HAS.

La consultation publique est ouverte jusqu’au 31 juillet 2017 sur le site de l’Anesm et de la HAS.

 

  • Actualité de la recherche

La suramine

La suramine, une approche antipurinergique inédite dans l'autisme

 

Les hallucinations

Les hallucinations sont anormalement courantes chez les adultes avec autisme

 

Dépistage précoce

- Percée dans le dépistage de l'autisme

- Cerveau : dépister précocement l'autisme par IRM ?

 

Communication entre les neurones

L’équipe Inserm Imagerie et cerveau de Tours met en cause la communication entre les neurones dans les maladies neuro-développementales.

Autisme et déficiences : la recherche avance à Tours

 

Ces femmes autistes qui s’ignorent

Lire l'article

 

Dépistage sur tablette numérique

Autisme : des chercheurs lyonnais évaluent un test de dépistage précoce sur tablette numérique

 

AUTISME : Pourquoi le contact visuel est difficile

En savoir plus

 

Autisme Information Science : Blog d'information et de nouvelles scientifiques sur l'autisme.

http://autisme-info.blogspot.fr/

 

  • Actualités du handicap 

AAH : L'AAH sera augmentée « massivement » en 2018

Le montant de l’allocation aux adultes handicapés va croitre de manière « concrète » et « massive », c’est ce qu’a annoncé Sophie Cluzel le 19 juin, la secrétaire d’État en charge des Personnes handicapées devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées.

Lire l'article

 

CNCPH

Discours de Dominique Gillot, Présidente du Conseil National des Personnes Handicapées devant l’assemblée plénière 

 

ONU - Rapport du Rapporteur spécial sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible.

Extrait des conclusions : « La  santé  mentale  a  souvent  été  négligée  et,  lorsque  des  ressources  y  sont octroyées,  elle  est  dominée  par  des  modèles  et  des  comportements  inefficaces  et préjudiciables  ainsi  que  des  déséquilibres.  Il  en  découle  actuellement  que  les  besoins relatifs  à  la  promotion  de  la  santé  mentale  fondée  sur  les  droits  et  aux  soins  en  la matière  sont  largement  non  satisfaits.  Trop  souvent,  des  personnes  de  tous  âges  qui souffrent de troubles mentaux pâtissent d’un manque de soins et d’aide ou font les frais de services inefficaces et préjudiciables. ll  est  inacceptable  de  ne  pas remettre  en  cause  le statu quo  afin  de s’attaquer aux violations des droits de l’homme dans les systèmes de santé mentale. Alors que la santé  mentale  devient  une  priorité  politique,  il  est  capital d’apprécier, dès à présent, l’incapacité  à planifier une  meilleure  voie  à  suivre, pour  parvenir  à  un consensus concernant la manière d’investir au mieux. »

Lire le rapport

 

Nomination de Sophie CLUZEL comme secrétaire d’état chargée des personnes handicapées, auprès du Premier Ministre. Plusieurs articles saluent la nomination d’une personne venant du secteur associatif et elle-même mère d’une jeune femme handicapée.

- Handicap: Sophie Cluzel au gouvernement, l'espoir que les choses «bougent»

- Sophie Cluzel, porteuse d'espoir

- Interview RMC : Sophie Cluzel veut « rapatrier décemment » les enfants handicapés accueillis en Belgique

- Inauguration d’un foyer pour autistes dans les hauts de Seine

 

Handicap : une priorité du quinquennat

Compte rendu du Conseil des ministres du 7 juin 2017

 

Des aidants familiaux en grève de la faim place de la République à Paris

Lire l'article

 

Un médecin risque la radiation pour ses propos sur l’extermination des handicapés

Lire l'article

 

Logements accompagnés

Les Pouvoirs Publics ont demandé à l’Unafam de poursuivre son travail national « d’Observatoire des Bonnes Pratiques », cette fois-ci, en matière de logements accompagnés :

Recueil des bonnes pratiques dans les dispositifs de logements accompagnés

 

Le gouvernement va-t-il défendre l'habitat inclusif ?

L'habitat inclusif, au cœur de la cité, serait-il un modèle d'avenir pour les personnes handicapées qui le souhaitent ? Pour l'un de ses 1ers déplacements officiels, Edouard Philippe s'est rendu dans une Maison partagée à Rungis.

En savoir plus

 

 Etablissements sociaux et médico-sociaux

Transformation de l’offre d’accompagnement des personnes handicapées dans le cadre de la démarche « une réponse accompagnée pour tous », de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale (2017-2021) et de la mise en œuvre des décisions du CIH du 2 décembre 2016

CIRCULAIRE N° DGCS/3B/2017/148 du 2 mai 2017

 

Politique européenne en faveur des personnes handicapées. De la définition du handicap à la mise en œuvre d’une stratégie – Lecerf Marie, Parlement européen

La présente publication présente un aperçu de la politique de l'Union européenne en faveur des personnes handicapées. Elle aborde la question de la définition du handicap aux niveaux international, européen et national. Elle dresse un tableau des difficultés de mesure du handicap tout en apportant quelques résultats statistiques. Elle décrit l’action de l'Union européenne concernant les personnes souffrant d’un handicap. Elle mentionne les positions du Parlement européen.

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L’État une nouvelle fois condamné pour ne pas avoir « pris en charge » un enfant handicapé.

Pas d’auxiliaire de vie scolaire et pas de Sessad. L’État doit indemniser une jeune fille et ses parents parce qu’il n’a pas respecté les décisions de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. Cette condamnation, rendue par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, n’est pas une première… Et sans doute pas une dernière, vu les dizaines de milliers de personnes sans solution.

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  • Documents administratifs

Arrêtés, décrets et questions parlementaires. (MSSH)

 

Enseignement

Missions et activités des personnels chargés de l'accompagnement des élèves en situation de handicap – Texte intégral

 

MDPH

Modèle de formulaire de certificat médical pour une demande auprès des MDPH – Texte intégral

 

Système d'information des MDPH et système national d'information statistique mis en œuvre par la CNSA – Texte intégral

 

Modèle de formulaire de demande auprès des MDPH – Texte intégral

 

 

Danièle LANGLOYS

Anne FREULON

Christian SOTTOU

 

 

Autisme France
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7 juillet 2017

Prise de parole emmanuel MACRON sur l'autisme - 6 juillet 2017 - vidéo haute qualité

Lancement du plan autisme

7 juillet 2017

Intervention de Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, à l'Elysée -> La désespérance des familles

7 juillet 2017

Plan Autisme : l'engagement de Brigitte et Emmanuel Macron

Paris Match| Publié le 06/07/2017 à 17h21|Mis à jour le 06/07/2017 à 17h22

Brigitte et Emmanuel Macron ont rencontré un groupe de jeunes autistes pour leur faire visiter le palais de l'Elysée.

La concertation préalable à la mise en place du 4e plan autisme a été lancée jeudi à l'Elysée, avec comme objectif à fin 2017 de déterminer des mesures pour mieux diagnostiquer et prendre en charge les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental et accompagner les familles. Pendant six mois, entre juillet et décembre, des "réunions préparatoires" vont être organisées "dans toute la France", a-t-il été annoncé lors d'une conférence de lancement, en présence d'une cinquantaine de représentants d'associations ainsi que de membres de gouvernement.

Cette concertation doit faire participer les familles, les collectivités territoriales. Elle doit aussi repérer les actions à mettre en place. Pour ce faire, cinq groupes de travail vont être constitués autour des thèmes de la scolarité et la formation professionnelle, l'insertion dans la société et le monde du travail, la recherche, les familles, et l'accompagnement au changement, a précisé l'Elysée.

Le troisième plan autisme avait été doté de 205 millions d'euros pour la période 2013-2017. Dans un rapport d'évaluation de ce plan, l'inspection générale des Affaires sociales (Igas) et l'inspection générale de l'Education nationale (Igen) avaient relevé "des avancées" mais également des lacunes concernant la prise en charge des adultes atteints de ce trouble, et l'accompagnement des familles.

"L'autisme est une question majeure qu'il nous faut mieux comprendre, mieux diagnostiquer, mieux accompagner", a déclaré en ouverture la secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Devant l'impatience, voire le désespoir de familles, les associations demandent au gouvernement de "prendre la mesure de l'urgence" en matière de recherche, d'accompagnement vers l'emploi et la scolarité ou encore de création de places dans des structures spécialisées pour éviter des départs forcés en Belgique.

Un nouveau-né sur 100 serait concerné

"Il y a un trop grand retard dans le champ de l'accompagnement et de la prise en charge", a convenu la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Elle a défini comme "axes prioritaires": le repérage le plus précoce possible, le renforcement de la qualité des interventions au sein des établissements et des hôpitaux de jour, et la formation des professionnels.

Avant un discours de clôture en fin de journée, le président Emmanuel Macron a rencontré avec son épouse Brigitte un groupe de jeunes autistes pour leur faire visiter le palais du chef de l'Etat. Quelque 650.000 enfants et adultes seraient atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA) en France, selon les associations. Un nouveau-né sur 100 serait concerné.

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