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"Au bonheur d'Elise"
26 septembre 2013

Isabelle Resplendino, combattante et porte-parole pour les droits des personnes handicapées.

article publié dans Femmes du monde

Des Françaises pour l'exemple - par Hélène CONWAY-MOURET, Ministre déléguée chargée des Français de l'étranger


  1. Isabelle Resplendino, combattante et porte-parole pour les droits des personnes handicapées.

    En Belgique et en France, Isabelle Resplendino lutte pour que les personnes handicapées soient entendues. Véritable porte-parole jusqu’au Conseil Supérieur de l’Enseignement Spécialisé où elle a été nommée ; Isabelle Resplendino défend les personnes handicapées, leurs droits et leur entourage.

    Isabelle Resplendino nait en 1965 à Toulon. En 1998, elle épouse un Belge néerlandophone. De cette union nait Wolfgang en 2001.

    Très tôt, Isabelle Resplendino s’aperçoit de son comportement, qui évoquait pour elle, des traits autistiques. Personne de son entourage ne la croit, ni sa famille, ni les professionnels de santé ou de l’enfance consultés.

    En 2005 pourtant, devant l’évidence, le médecin de la famille les oriente vers le service de neuro-pédiatrie de l’hôpital d’Anvers où son fils reçoit le diagnostic du Syndrome d’Asperger, une forme d’autisme de haut niveau.

    Wolfgang ne parlait presque pas. On conseille pourtant à ses parents de le scolariser dans sa langue maternelle, celle utilisée à la maison : le français. C’est la  raison pour laquelle la famille emménage à Stambruges, près de Beloeil dans le Hainaut, province où le réseau d’enseignement spécialisé est dense.

    Quand Isabelle Resplendino constate les immenses progrès de son fils dans l’enseignement spécialisé puis intégré, elle décide de tout mettre en œuvre pour offrir la même chance à tous les enfants « autrement capables ».

    C’est la raison de son engagement dans le secteur associatif, engagement double puisque tourné vers deux pays : la France et la Belgique. En effet, très reconnaissante envers le pays qui a sauvé son fils par son Éducation Nationale, Isabelle Resplendino demande la nationalité belge en 2011. Aujourd’hui binationale, comme son fils ; elle défend le principe d’inclusion dans ses deux pays.

    En France où une politique générale de scolarisation des enfants à besoins éducatifs particuliers est encore à créer, et en Belgique où l’inclusion doit prendre son essor, la lutte pour l’inclusion a plus que jamais sa place. Et plus largement, la défense des droits de la personne handicapée et sa place dans la société, la problématique particulière de certains handicaps comme l’autisme et les graves errances dans le choix des pratiques exercées retient une grande partie de son engagement.

    En janvier 2012, la Ministre de l’Enseignement Obligatoire et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles la nomment au Conseil Supérieur de l’Enseignement Spécialisé en tant que représentante de la plateforme des associations des parents d’élèves où elle représente aussi les principales associations de handicap de Belgique francophone.

    Le rôle de ce Conseil est d’émettre des avis, sur demande de la Ministre ou de son propre chef, avis qui serviront à élaborer les textes de lois qui régiront l’enseignement spécialisé par la suite.

    Isabelle Resplendino explique la situation :

    « Depuis des décennies, l’exode des milliers de personnes handicapées françaises vers la Belgique est une réalité qui nous heurte : que devons-nous faire pour endiguer cette situation ? Tout à fait compréhensible pour des personnes transfrontalières, l’accueil de personnes venant de loin pose de graves problèmes éthiques. Il n’est bien sûr pas question de déraciner à nouveau des personnes qui sont là depuis longtemps et désirent y rester, mais il faut créer assez de réponses dans leur pays d’origine pour mettre un point d’arrêt à cet exil.

    La cause des personnes en situation de handicap a connu dans nos pays quelques avancées remarquables, mais nous sommes encore très loin d’une société inclusive, telle que la définissait l’UNESCO en 1977 :

     « L’intégration est une philosophie basée sur la conviction que tous les êtres humains sont égaux et doivent être respectés et valorisés ; c’est une question de droits humains essentiels. C’est ensuite un processus sans fin dans lequel les enfants et les adultes handicapés ou malades ont la possibilité de participer pleinement à toutes les activités de la Communauté, offertes à ceux qui n’ont pas de handicap ».

    Cette société de demain, construisons-la aujourd’hui.

     

  2. Des mots grattent, blog d’Isabelle Resplendino

    Sa chaine Youtube

    Son engagement auprès des associations françaises :

    Déléguée d’Autisme-France pour la Belgique

    Collabore régulièrement avec les associations françaises suivantes :

    Association Nationale de Défense des Personnes Handicapées en Institution

    Collectif EgaliTED

    Association pour les droits des personnes autistes près de la frontière belge

    Son engagement auprès des associations belges :

    Administratrice de l’Association des Parents pour l’Épanouissement des Personnes avec Autisme

    www.participate-autisme.be

    Représentante de la Concertation des 4 associations :

    APEPA,

    AFrAHM, (Association Francophone d’Aide aux Handicapés Mentaux)

    APEM-T21, (Association de Personnes porteuses d’une Trisomie 21, de leurs parents et des professionnels qui les entourent)

    AP³ (Association de Parents et de Professionnels autour de la Personne Polyhandicapée)

    Représentante de la Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel (plateforme commune avec l’UFAPEC, Union francophone des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique)

    Membre du Conseil Supérieur de l’Enseignement Spécialisé

    Animatrice de la Commission Intégration de la Ligue des Droits de l’Enfant

    Membre actif de la Ligue des Droits des Personnes Handicapées

    Membre actif du Collectif d’associations « Grandir Ensemble »

    Membre actif d’Ensemble pour une Vie Autonome

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26 octobre 2013

Association Vaincre l'autisme : Appel à manifester contre la psychanalyse 30 octobre

article publié sur Vivre FM

L'association Vaincre l'autisme appelle à une manifestation le 30 octobre 2013 pour une "journée de l'indignation contre la psychanalyse appliquée à l'autisme " devant le ministère de la santé.

Vaincre l'autisme lance un appel à manifester le 30 octobre contre la psychanalyse.
Vaincre l'autisme lance un appel à manifester le 30 octobre contre la psychanalyse.

L'action de Vaincre l'autisme s'appuie sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) publiées en 2012. Les sages avaient alors affirmé qu'on ne pouvait pas "conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques". Aujourd'hui l'association va plus loin et appelle à manifester "contre la psychanalyse" le mercredi 30 octobre devant le siège du ministère de la santé avenue de Ségur à Paris.

"Des méthodes inadaptées et dangereuses"

Connue pour des prises de position virulentes contre la psychanalyse appliquée aux enfants autistes en France, cette association considère ces méthodes psychanalytique comme "inadaptées et dangereuses" et de plus culpabilisantes pour les familles. Elle déclare à ce propos "qu'un consensus international existe sur l'inefficacité de la psychanalyse dans le traitement de l'autisme .Mais en France, les prises en charge institutionnelles continuent de s'y référer. Ces prises en charges sont inadaptées et nocives, puisqu'elles ne permettent pas la progression des enfants, ne prennent pas en compte leurs besoins spécifiques et ne reconnaissent pas l'autisme dans sa réalité".

Le Comité Scientifique de Vaincre l'autisme, composé de médecins, chercheurs, psychiatres et Neuropédiatres internationaux , publiera un document officiel le mercredi 30 octobre à l'occasion de cette journée de l'indignation.

Frédéric Gilbert

7 novembre 2013

Autisme : la capacité de contact visuel existerait au départ chez le bébé atteint

6 nov. 2013, 23h52
Le contact visuel des nourrissons, qui se révèlent plus tard être atteints d'autisme, semble être normal au départ, puis s'altère avec une tendance chez eux à éviter le regard dès le deuxième mois, selon des chercheurs. Philippe Huguen

Le contact visuel des nourrissons, qui se révèlent plus tard être atteints d'autisme, semble être normal au départ, puis s'altère avec une tendance chez eux à éviter le regard dès le deuxième mois, selon des chercheurs.
Leur travail, publié mercredi dans la revue scientifique Nature, examine la valeur potentielle, pour le diagnostic précoce, de l'évitement du contact visuel avec autrui, une marque de l'autisme.

Le contact des yeux joue en effet un rôle clé dans l'interaction sociale humaine et le développement.

L'étude sur 110 nourrissons, suivis de la naissance jusqu'à deux ans, utilise une technologie qui permet de détecter et tracer les mouvements oculaires (méthode dite d'"eye-tracking" en Anglais) afin de mesurer leur capacité à établir le contact visuel. Les enfants formaient deux groupes, l'un à faible risque de développer une forme d'autisme (51) et l'autre à risque élevé (59), car ayant un aîné atteint.
Treize parmi ces petits ont eu par la suite un diagnostic de troubles envahissants du développement (Ted) encore dénommés troubles du spectre autistique (tsa).
Chez ces nourrissons, qui ont eu plus tard un diagnostic d'autisme, les chercheurs ont observé une baisse continue de la fréquence avec laquelle ils regardaient les yeux des autres personnes durant les deux premières années de vie, et même pendant les six premiers mois" selon le Dr Ami Klin (directeur du Marcus Autism Center à Atlanta), co-auteur de l'étude, avec son collègue Warren Jones.
Chez certains enfants, les signes peuvent être observés dès l'âge de deux mois, notent-ils.
Les auteurs soulignent ainsi que l'évitement du regard est présent dès le plus jeune âge chez les enfants autistes, mais plus important, ils relèvent que le contact du regard décline au fil du temps au lieu d'être totalement absent dès le départ.
Cette observation d'une "fenêtre étroite de comportement social intact", en l'occurrence d'une période où la capacité d'échanges visuels existe, "offre une opportunité prometteuse d'une intervention précoce", estiment les deux auteurs.
Il n'existe pas de traitement spécifique pour guérir l'autisme, mais des thérapies, par exemple de type comportemental, peuvent contribuer à améliorer les capacités d'apprentissage et de communication sociale de jeunes enfants autistes.
Selon l'Organisation mondiale de la , un enfant sur 160 est atteint d'une forme d'autisme. Mais selon un rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains, un enfant sur 88 en moyenne serait désormais atteint.
Les signes observés requièrent une technologie sophistiquée, et de nombreuses mesures pendant des mois, avertissent toutefois les chercheurs à l'attention des parents.

12 novembre 2013

Effet de l'hippothérapie sur le contrôle moteur, les comportements adaptatifs et la participation des enfants TSA

11 novembre 2013

article publié sur le blog Autisme Information Science

Effect of hippotherapy on motor control, adaptive behaviors, and participation in children with autism spectrum disorder: a pilot study

Traduction: G.M.
 
Am J Occup Ther. 2013 Nov-Dec;67(6):653-63. doi: 10.5014/ajot.2013.008383.

Effet de l'hippotherapie sur le contrôle moteur, les comportements adaptatifs, et la participation des enfants avec un trouble du spectre autistique: une étude préliminaire

SourceHeather F. Ajzenman, OTD, OTR/L, is Occupational Therapist, Children's Therapy Associates, Hillsborough, NC.
 

OBJECTIF

Cette enquête visait à déterminer si l' hippothérapie augmentait la fonction et la participation chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA). Nous avons supposé des améliorations dans le contrôle moteur, susceptibles d'accroître les comportements adaptatifs et la participation aux activités quotidiennes.  

The purpose of this investigation was to determine whether hippotherapy increased function and participation in children with autism spectrum disorder (ASD). We hypothesized improvements in motor control, which might increase adaptive behaviors and participation in daily activities. 

METHODE
Six enfants avec  TSA de 5 à 12 ans ont participé à 12 séances hebdomadaires d' hippothérapie de 45 min.  
Les mesures pré- et post- hippothérapie incluant le test Vineland du comportement adaptatif-II et le Child Activity Card Sort . Le contrôle moteur a été mesuré pré-intervention et post-intervention utilisant un système de capture de mouvement vidéo et des plaques de force;

Six children with ASD ages 5-12 participated in 12 weekly 45-min hippotherapy sessions. Measures pre- and post-hippotherapy included the Vineland Adaptive Behavior Scales-II and the Child Activity Card Sort. Motor control was measured preintervention and postintervention using a video motion capture system and force plates. 

RESULTATS
Le balancement postural a considérablement diminué post-intervention . Des augmentations importantes ont été observées dans les comportements adaptatifs globaux (communication réceptive et adaptation) et la participation à l'auto-soins , de loisirs à faible demande , et des interactions sociales  
Postural sway significantly decreased postintervention. Significant increases were observed in overall adaptive behaviors (receptive communication and coping) and in participation in self-care, low-demand leisure, and social interactions. 

CONCLUSION
Ces résultats suggèrent que l'hippothérapie a une influence positive sur les enfants atteints de TSA et peut être un outil utile pour le traitement de cette population.

These results suggest that hippotherapy has a positive influence on children with ASD and can be a useful treatment tool for this population.

NB :  Hippothérapie, Equithérapie, Thérapie avec le cheval -> c'est la même chose à quelques variantes près suivant qu'on est belge ou français ou que la formation est dispensée par la SFE (Equithérapie) ou la FENTAC (Thérapie avec le Cheval).
Autre formation sérieuse tournée vers la pratique HANDICHEVAL et le métier d'équicien ... (jjdupuis)

Équithérapie

Relaxation en séance d'équithérapie

L'équithérapie, souvent appelée hippothérapie en Belgique, est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle, complémentaire aux soins médicaux, qui prend en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilise le cheval comme partenaire thérapeutique afin d'atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute1.

22 novembre 2013

Communiqué de Vaincre l'Autisme : Quel avenir pour les Futuroschool ?

Devant l’absence de réponse claire et de décisions des autorités, locales ou nationales, VAINCRE L’AUTISME interpelle Mme CARLOTTI sur le devenir des structures FuturoSchool.

 

La prise en charge des enfants et les 34 emplois afférents sont remis en cause, mais également l’association elle-même qui, depuis plusieurs années maintenant, portent ces charges.

Pour rappel, en date du 1er juillet 2010, le ministère de l’époque octroyait une enveloppe à l’ARS Midi-Pyrénées pour notre structure, FuturoSchool Toulouse. Plusieurs mois plus tard, VAINCRE L’AUTISME n’avait toujours perçu aucun financement.

 

A ce jour, un litige persiste sur un montant de 142 000€ dû par l’ARS Midi-Pyrénées à la structure.

En parallèle, nos 2 structures se sont vues refuser, malgré une argumentation circonstanciée, le principe de charges indirectes, portant à plus de 450 000€ le montant qui devrait être affecté au siège pour le fonctionnement des dites structures.

 

 

 Lettre à Madame CARLOTTI

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24 novembre 2013

33 milliards pour les personnes handicapées : un bon budget ?

article publié dans handicap.fr

 

Résumé : Sénat et Assemblée votent les lois de finance 2014. Marie-Arlette Carlotti promet que les économies ne seront pas réalisées sur les plus fragiles. En 2014, 33 milliards devraient être affectés aux personnes handicapées.
 
Par le 23-11-2013

Le vote du budget 2014 est en cours au Sénat et à l'Assemblée et Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, prétend accorder toute sa confiance aux sénateurs et députés pour voter le budget dédié à son ministère. Lors d'une réunion le 21 novembre 2013, elle annonce qu'il dépassera les 20 milliards d'euros : 11.4 au titre du Projet de loi de finances (PLF : + 2,4 %) et 9.3 au titre du Projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS : + 3.43 % ou 300 millions d'euros en plus). Ces dépenses de l'Etat étant, par ailleurs, complétées par un effort important des collectivités territoriales. Au total, la France consacrera 33 milliards d'euros aux personnes handicapées, venant soutenir les orientations dressées à l'occasion du Comité interministériel du handicap le 25 septembre 2013.

1. PROJET DE LOI DE FINANCES

• Consolider les ESAT
Aucune création de place n'est prévue, le budget dédié étant affecté à la consolidation des 120 000 places existantes, faisant porter l'effort financier à la fois sur la revalorisation des salaires des professionnels encadrants et des travailleurs handicapés (En savoir plus dans l'article ci-dessous).

• Améliorer le service aux usagers à travers les MDPH
En 2014, 64,3 millions d'euros sont affectés au fonctionnement des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), soit +2.51 par rapport à 2013. Dans ce cadre, deux objectifs sont également prioritaires : la dématérialisation des échanges avec les MDPH et la simplification de l'attribution des cartes de stationnement. Tout en assurant une plus grande équité au niveau des territoires.

• Assurer un revenu minimum aux personnes handicapées avec de faibles ressources
8.6 milliards d'euros sont affectés en 2014 à l'AAH (Allocation adulte handicapé) soit +2.51 % par rapport à 2013. Rappelons que cette allocation avait été revalorisée de 1.75 % le 1er septembre 2013 pour atteindre 790,18 € par mois à taux plein (le montant moyen versé étant de 680 euros).

2. PROJET DE LOI DE FINANCE DE LA SECURITE SOCIALE

• Revaloriser les salaires des professionnels du médico-social
Pour parer au dérochage des salaires par rapport à l'inflation enregistrés en 2011 et 2012 dans ce secteur, le Gouvernement consacre 180 millions d'euros supplémentaires (soit + 1.1 % par rapport à 2013) pour revaloriser la masse salariale dans les établissements et services médico-sociaux dont 86 millions pour ceux dédiés aux personnes handicapées. 700 000 professionnels sont concernés, dont 250 000 œuvrant dans le champ du handicap.

• Ouvrir 3 000 places en 2014
3 000 à 4 000 places devraient être ouvertes pour l'accueil des enfants et adultes handicapés, venant compléter les 80 000 places pour adultes et 150 000 pour enfants déjà existantes. L'objectif que le Gouvernement s'est fixé étant l'ouverture de 16 000 nouvelles places d'ici 2016.

• Changer de pratique en matière d'autisme
A l'occasion du 3ème plan autisme, sur la période 2013-2017, des premières mesures sont annoncées en 2014 avec 8 millions d'euros pour créer, en lien avec l'Education nationale, 30 unités d'enseignement pour les plus petits, scolarisés en maternelle. La mission de ces équipes médico-sociales sera d'encadrer les enseignants qui accueillent des enfants autistes dans des classes ordinaires. Elles devraient être opérationnelles dès la rentrée 2014.

• Soutenir les personnes avec un handicap psychique
Par le biais des Groupes d'entraide mutuelle (GEM), des structures apportent leur aide aux personnes ayant un handicap psychique (bipolarité, schizophrénie...). Leur budget devrait augmenter de 7.5 % en 2014.

Des familles dans l'urgence
En dépit des rigueurs budgétaires pour réduire la dette publique, Marie-Arlette Carlotti affirme que « le redressement des comptes publics ne se fait pas au détriment des plus fragiles. Le gouvernement souhaite la maîtrise des dépenses et la réduction de la dette publique mais dans le respect de la justice sociale. ». Elle promet des « avancées concrètes pour les familles ». A ce sujet, elle a également annoncé la mise en place d'un dispositif d'urgence pour les familles confrontées à des situations critiques en absence d'hébergement pour un proche handicapé (lire article en lien ci-dessous).

28 novembre 2013

Carlotti met un établissement pour enfants handicapés sous tutelle

article publié dans l'Express

Par , publié le 27/11/2013 à 19:39, mis à jour à 21:39

Toulouse - La ministre déléguée aux personnes handicapées a ordonné mercredi le placement immédiat sous administration par l'État d'un établissement privé pour enfants lourdement handicapés du Gers à cause des "dysfonctionnements" dont il serait le théâtre, ont annoncé ses services.

Carlotti met un établissement pour enfants handicapés sous tutelle

La ministre déléguée aux personnes handicapées a ordonné mercredi le placement immédiat sous administration par l'État d'un établissement privé pour enfants lourdement handicapés du Gers à cause des "dysfonctionnements" dont il serait le théâtre, ont annoncé ses services.

afp.com/Bertrand Langlois

Marie-Arlette Carlotti a "jugé qu'il était temps de prendre des mesures d'exception", dit son ministère dans un communiqué. 

Le ministère ne parle pas de maltraitances, comme l'ont fait la semaine passée plusieurs associations d'aide aux handicapés et le syndicat CGT de la santé du Gers quand ils dénonçaient ce qui se passait, selon eux, à l'Institut médico-éducatif (IME) "maison d'enfants de Moussaron", à Condom (Gers). 

Mais, malgré une intervention de l'Agence régionale de santé (ARS) et un rapport en juillet 2013, "force est de constater que les dysfonctionnements perdurent et que la situation est encore très insatisfaisante", dit le ministère. 

L'IME de Condom accueille 80 enfants et jeunes adultes et emploie 80 salariés. Il avait fait l'objet de rapports d'inspection en 1997, 2001 et 2002 qui révélaient de sérieux dysfonctionnements touchant au traitement des enfants, à la contention des résidents, aux locaux ou aux protocoles infirmiers, dit une source proche du dossier. 

A la suite d'un certain nombre de signaux d'alerte et d'une inspection les 9 et 10 juillet, l'ARS avait donné à l'IME jusqu'au 16 septembre pour remédier aux dysfonctionnements, puis jusqu'à mi-décembre pour se mettre plus largement en conformité, dit cette source. 

L'IME a pris des mesures d'urgence. Mais la ministre a jugé la situation assez grave pour prendre sans attendre des mesures coercitives, dit la même source. 

Mme Carlotti demande donc, "sans délai, à la directrice générale de l'Agence régionale de santé de mettre l'IME Moussaron sous administration provisoire", dit-elle dans le communiqué de son ministère. 

Mme Carlotti va "confier à l'inspection générale des affaires sociales (Igas) la mission de faire des préconisations de bonne gestion qui constitueront une feuille de route" pour la nouvelle direction qui sera installée. 

La décision de placer l'IME sous administration provisoire répond à la demande formulée la semaine passée par la CGT, l'Association des paralysés de France, Autisme Gers et un collectif de salariés et anciens salariés. 

Ces organisations avaient dénoncé lors d'une conférence de presse des "pratiques d'un autre âge" aux dépens d'enfants lourdement handicapés mentaux. 

La direction avait riposté en parlant de "cabale". Elle avait souligné que deux anciennes éducatrices avaient été condamnées pour diffamation en 2002 pour des accusations similaires. 

Elle avait assuré s'être attachée à apporter les corrections réclamées par l'ARS, en collaboration avec cette dernière. 

"Si j'avais flairé à Moussaron la moindre notion de maltraitance, il y a bien longtemps que je serais parti", avait dit à l'AFP Philippe Lacroix, chef de service de l'établissement. 

La direction n'a pu être jointe mercredi soir. 

Par
16 décembre 2013

Revoir le documentaire Autisme, l'Espoir diffusé sur France 5 le 12 décembre 2013

France 5

Diffusé le jeu. 12-12-13 à 2:01 | Plus que 2 jours

Documentaire scientifique | 54'

Tous publics

De : Natacha Calestrémé

L'émission : Aymeric, Haut-Savoyard de 10 ans, a été diagnostiqué autiste sévère à l'âge de 3 ans. Ses parents se sont tournés vers les thérapies comportementales développées aux Etats-Unis et au Canada : Aymeric est scolarisé, parle et écrit. Ces méthodes considèrent la personne autiste non comme un patient à soigner mais comme une personne handicapée qui doit recevoir un apprentissage adapté et une stimulation intensive. A travers cet exemple, le film dresse l'état des lieux de l'accompagnement de ces personnes handicapées et de leurs familles en France et fait le point sur les méthodes importées des Etats-Unis et du Canada.

Le programme : Aymeric a 3 ans et demi lorsque ses parents apprennent qu'il est atteint d'autisme sévère. Aux dires des professionnels, il n'aurait jamais pu parler et n'aurait jamais dû aller à l'école. Pour aider leur enfant, Lydie et Marc se sont donc informés à l'étranger...

http://pluzz.francetv.fr/videos/autisme_l_espoir_,93265562.html

13 décembre 2013

Le combat de Valérie pour son fils Tristan, autiste Asperger : En Belgique, on est proches du scandale

article publié sur RTLinfo.be

Le combat de Valérie pour son fils Tristan, autiste Asperger:

Le syndrome d’Asperger, qu’est-ce que c’est?

 
C’est une forme d’autisme qui se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales, des intérêts restreints et des comportements répétés. Il s’agit d’un trouble qui n’affecte pas l’intelligence. "On doit voir ça comme un éventail", explique Valérie, à propos du spectre de l’autisme. "D’une arête part l’autisme profond et à l’autre s’arrête l’autisme de haut niveau et le syndrome d’Asperger." Les deux ne se distinguent que par une absence de trouble du langage chez l’Asperger, ce qui facilite sa prise en charge thérapeutique. Ses causes demeurent inconnues et le syndrome affecte 8 garçons pour une fille.

En Belgique, l’autisme toucherait une personne sur 400 et le syndrome d’Asperger un dixième de ces autistes. Mais aucun chiffre officiel n’existe. "Dans les pays anglo-saxons, ils estiment qu’une personne sur 150, voire 100, est atteinte d’un trouble envahissant du développement, donc d’une forme d’autisme. C’est le problème du diagnostic en Belgique. Beaucoup s’ignorent", estime Valérie.

Après diagnostic, la prise en charge du syndrome d’Asperger se limite à des thérapies comportementales. Elles permettent d’améliorer les capacités sociales, de communication, de maitriser les routines obsessionnelles et de mieux gérer la maladresse physique qui, si elle n’est pas un symptôme pour diagnostiquer cette forme d’autisme, est présente dans la majorité des cas.

Le combat de Valérie pour son fils Tristan, autiste Asperger: "En Belgique, on est proches du scandale"

Le syndrome d'Asperger, c'est cette forme si particulière d'autisme qu'elle est difficilement diagnostiquée en Belgique... et n'est pas reconnue comme handicap. Deux réalités contre lesquelles Valérie se bat. Les politiciens et la justice ont déjà entendu parler de cette maman. RTLinfo.be vous dévoile son combat pour Tristan.

13 Décembre 2013 06h13

"Je suis maman de Tristan, 18 ans, super doué et intelligent et atteint du syndrome d'Asperger, une forme atypique de l'autisme. Les personnes qui en sont atteintes sont très intelligentes mais souffrent énormément de problèmes divers. En Belgique, nous sommes proches du scandale !", nous écrivait Valérie, une Montoise, via notre page Alertez-nous. "Alors que dans le monde, les Etats ont compris la nécessité d’une reconnaissance et d'un encadrement de ces personnes hors-normes, en Belgique, nous, parents, nous n'avons aucune aide, aucune reconnaissance pour nos enfants, rien", dénonçait-elle. Contactée par la rédaction de RTLinfo.be, Valérie nous a raconté son histoire, celle du combat d’une mère à l’échelle du pays, pour que le syndrome d’Asperger, dont son fils est atteint, soit mieux diagnostiqué et enfin reconnu par la Belgique.

Trop intelligent pour être autiste?

"J’ai toujours su que mon fils avait une forme d’autisme", raconte-t-elle. "Il était atypique par rapport aux autres enfants et très précoce dans certains domaines. Lui, c’était la paléontologie et le darwinisme." Là où la plupart des enfants se contentent de jouer avec des dinosaures en plastique et connaissent quelques noms, lui, "à 12 ans, au musée des sciences naturelles, il est arrivé devant un fossile et, sans regarder la pancarte, nous a expliqué d’où provenait l’espèce, à quelle ère géologique elle a vécu et même quelle était la puissance de sa mâchoire." Valérie était convaincue que Tristan était différent. Mais tous les pédiatres, psychologues ou neuropsychologues rencontrés lui répondaient toujours la même chose: "C’est impossible, votre fils est super intelligent, il ne peut donc pas être autiste". "Ils étaient interpellés par l'atypisme de Tristan mais en aucun cas ils n'ont avancé le terme d'autisme et lorsque je l'ai énoncé, ils m'ont dit que j'étais une mère anxieuse" et ont placé Tristan sous rilatine pour des troubles de la concentration. "Un diagnostic complètement erroné."

La révélation en découvrant l’histoire d’un autiste Asperger connu

Puis en 2010, par hasard, elle et son compagnon tombent sur une émission de télévision où l’écrivain anglais Daniel Tammet était invité. "Il a commencé à réciter les décimales de Pi", répétant en partie son exploit de 2004, quand il a battu le record européen en récitant plus de 22.000 décimales en un peu plus de 5 heures. L’écrivain devenu star est atteint du syndrome d’Asperger. "Il a expliqué qu’il y était parvenu car chaque chiffre est associés à des couleurs et des formes pour lui, que réciter les décimales de Pi n’était pas compliqué à faire. Puis il a expliqué la persévérance de sa mère à le stimuler sans cesse pour qu’il sorte de son autisme et a parlé de son livre : 'Je suis né un jour bleu'. Je l’ai acheté le lendemain, l’ai lu et j’y ai reconnu mon fils! J’ai alors pris contact avec le SUSA", le Service Universitaire Spécialisé pour personnes avec Autisme.

Diagnostiqué à 14 ans

Cette fondation, créée par un professeur de l’Université de Mons, n’est pas la seule à diagnostiquer les troubles autistiques en Belgique, "mais son expertise est reconnue", explique Valérie. Après plusieurs heures d’évaluation réparties sur plusieurs jours, le verdict tombe: on diagnostique chez Tristan un TED, trouble envahissant du développement avec "de fortes caractéristiques de l'Asperger". Il a alors 14 ans.

Heureusement, Valérie avait intuitivement adapté l'apprentissage de Tristan

Mais après le diagnostic, il fallait encore s’adapter. Valérie a changé de rythme de travail et a appliqué la méthode comportementaliste américaine ABA (faire un lien externe), une des nombreuses qui existent. "Ces enfants-là n’apprennent pas les choses de base par mimétisme comme les autres enfants, mais à force de répétitions. Heureusement, quand j’ai vu que mon fils était différent, j’avais de façon intuitive appliqué une grande partie de la méthode." C’est là, après des années passées à chercher ce qui rendait son fils différent, que Valérie s’est rendue compte du fossé qui existe entre la Belgique et d’autres pays au niveau du diagnostic. "Outre-Atlantique, ça se fait à 18 mois! Quand je parle à d’autres parents d’enfants autistes, ils disent tous que c’est scandaleux. L'orientation vers les centres de diagnostic est défaillante. Les équipes médicales et éducatives devraient être mieux formées à déceler de façon plus précoce un problème d’autisme" Car plus tôt l’autisme est diagnostiqué, plus tôt les parents peuvent aider leur enfant par une thérapie et un encadrement adapté. L’enfant progressera donc plus vite. Mais en Belgique, ce diagnostic n’est pas systématique et l’autisme de haut niveau comme le syndrome d’Asperger sont souvent ignorés.

A l’école, il a fallu sensibiliser les professeurs

L’autre gros problème concernant les autistes Asperger en Belgique, c’est "leur reconnaissance". "Nous sommes à l’âge de la pierre pour la prise en charge de ces personnes", explique Valérie. "Dans certaines écoles, ils nous ont dit d’aller vers l’enseignement spécialisé, qui n’est pas du tout adapté. En France par exemple, un autiste Asperger dispose d’une auxiliaire de vie scolaire qui lui est allouée 8 heures par jour! En termes de reconnaissance stricte, la France et surtout les pays anglo-saxons sont beaucoup plus avancés." Dans notre pays, les professeurs "ne sont pas formés pour ce genre d'élèves et sont souvent démunis pour leur prise en charge". Il faut donc compter sur des initiatives isolées de parents comme Valérie. "A force d'avoir sensibilisé son école et ses professeurs, ils ont bien compris qu'il était possible de l'intégrer dans une classe normale. Il a eu des profs formidables." Mieux, "suite à mes démarches, j'ai obtenu depuis septembre le détachement d’un éducateur spécialise 4 heures par semaines pour Tristan."

Pas reconnu comme handicap

Après l’école arrive le moment charnière, où les plus grosses difficultés apparaissent: l’âge adulte. L’autisme Asperger n’est pas considéré en Belgique comme un handicap. "Avec une chaise roulante, l’empathie est immédiate car on voit le handicap", explique Valérie. Pourtant, l’autisme Asperger s’accompagne d’une inadaptation dans les relations sociales, de routines obsessionnelles et d’une certaine maladresse motrice. "S’ils n’ont pas la chance d’être encadrés correctement", donc d’abord diagnostiqués puis reconnus et aidés, "les autistes Asperger sont rapidement marginalisés. Ils tombent au chômage, le perdent car ils ne se présentent pas aux réunions, arrivent au CPAS..." pour parfois finir dans la rue. "Ils comprennent leur différence et souffrent d'une grande incompréhension. Ce n’est pas pour rien que l'on appelle ce handicap le handicap invisible". Contrairement au handicapé physique, qui bénéficie d’aides financières publiques, l’autiste Asperger ne reçoit aucune aide pour survivre, et dépend donc grandement de sa famille. D’autant que de nombreux Asperger s’ignorent.

Valérie interpelle le monde politique

Face à ces constats désolants, Valérie a décidé de se battre. Premièrement, au niveau politique. Elle a contacté une connaissance, député fédéral, qui a "interpellé le parlement sur la question". Elle a également écrit à la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Laurette Onkelinx. Pour Valérie, il faut un meilleur dépistage et une reconnaissance. Il faut se calquer "sur des pays modèles en termes de prise en charge, comme les pays anglo-saxons et scandinaves" et faire diagnostiquer l’autisme "par des équipes compétentes". Ensuite, au niveau judiciaire, "j’ai introduit une requête pour contester la prévoyance sociale au niveau du tribunal du travail". Une démarche longue car il est difficile de trouver des spécialistes pour conseiller le tribunal dans notre pays.

> LIRE LA LETTRE ENVOYEE A LAURETTE ONKELINX

Les autistes Asperger, un atout pour notre société

Et puis, il y a un effort de vulgarisation à réaliser auprès du grand public. "Aux USA, ils ont même un diminutif, les ‘aspies’, et ça parle aux gens. Des autistes Asperger commencent à être les héros de séries de fiction. A la Silicon Valley, on en engage beaucoup. Ils sont souvent surdoués pour l’informatique et n’aiment pas le changement. Des travailleurs parfaits. Ils ont compris ça aux USA, que les autistes Asperger sont une réelle plus-value pour la société." Car effectivement, de nombreux autistes Asperger apportent une grande contribution. "Jacob Barnett, 15 ans, a été déscolarisé à 7 ans pour intégrer une université et est pressenti comme futur prix Nobel de Physique. Il avait été diagnostiqué comme autiste profond alors qu’il a 170 de QI! C’est plus qu’Einstein, qui aurait eu lui aussi le syndrome d’Asperger, selon certains experts" de la maladie.

Un livre en préparation et un rêve: devenir illustrateur de bande dessinée

Parmi les autistes Asperger reconnus, on trouve surtout des physiciens, des informaticiens ou pirates informatiques et des musiciens célèbres. Quant à Tristan, à 18 ans, "il a de nombreux talents dont celui du dessin. Il espère un jour en faire son métier comme dessinateur de bande dessinée. Et puis, on est en train d’écrire un livre sur notre situation, notre errance thérapeutique, mon fils et moi. C’est lui qui voulait l'écrire, il voulait qu’on soit utiles." 

Gaëtan Willemsen

19 août 2012

article publié sur le site de l'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique)- Avril 2012

Actuellement, nous assistons à une vive dénonciation, de la part des associations de parents d’enfants autistes, de l’implication des psychomotriciens dans des pseudo-thérapies très controversées que sont le packing et la pataugeoire1. Mais que sont ces méthodes et qui sont les psychomotriciens ?

Les psychomotriciens sont des paramédicaux et bénéficient d’un statut d’auxiliaires de médecine. Ils prennent en charge les troubles psychomoteurs, c’est-à-dire des troubles neurodéveloppementaux affectant l’adaptation du sujet dans sa dimension perceptivo-motrice tels que le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC) ou le Trouble Déficitaire de l’Attention associée ou non à l’Hyperactivité (TDA/H).

Le packing une thérapie ?

En psychomotricité, de surprenantes « thérapies » peuvent parfois être proposées aux enfants atteints de troubles du spectre autistique. Il en est ainsi du packing, également dénommé « enveloppement humide thérapeutique ». Basée sur des concepts psychanalytiques tels que le « Moi-peau »2, cette « thérapie » consiste à envelopper des enfants autistes dans des linges humides et froids (à 10°C) au prétexte de renforcer la conscience des limites de leur corps. Les partisans de cette méthode considèrent en effet que les enfants autistes présentent un vécu corporel fragmenté et des angoisses de morcellement. Leur objectif affiché est de lutter contre ces angoisses archaïques en permettant, via le packing, la constitution chez ces enfants d’une enveloppe psychique sécurisante. La constitution de cette « peau psychique » restaurerait un sentiment de continuité d’existence, et par là-même, une identité psychique.

l'ange blesséDans une lettre ouverte publiée en février 2011 dans la prestigieuse revue Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry3, 18 scientifiques, dont l’autorité dans le domaine de l’autisme est internationalement reconnue, condamnent avec force le packing. Voici la traduction de la conclusion de cette lettre : « Nous sommes parvenus au consensus que les praticiens et les familles du monde entier doivent considérer cette approche comme contraire à l’éthique. En outre, cette "thérapie" ignore les connaissances actuelles concernant les troubles du spectre autistique ; va à l’encontre des paramètres de la pratique basée sur les preuves et les directives de traitement publiés aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en Hongrie et en Australie ; et, selon notre perspective, présente un risque d’empêcher ces enfants et adolescents d’accéder à leurs droits humains fondamentaux de santé et d’éducation ».

L’implication des psychomotriciens dans le packing est actuellement dénoncée par des associations de parents d’enfants autistes4.

Elle n’est guère étonnante lorsqu’on connaît l’emprise de la psychanalyse sur l’enseignement de la psychomotricité dans la plupart des instituts de formation. Ainsi, sur le site des étudiants d’un centre de formation en psychomotricité, 90 % des auteurs cités dans la liste des ouvrages proposés pour le contrôle continu sont des psychanalystes5.

La pataugeoire-thérapie...

D’autres « thérapies » étranges peuvent être proposées dans le cadre de la prise en charge en psychomotricité des enfants autistes. Il en est ainsi de la pataugeoire-thérapie qui consiste en des jeux d’eau dans un bassin peu profond et contenant divers objets tels que des récipients et des balles. Certains dispositifs comprennent un tuyau d’arrosage et un miroir au mur.

Là encore, il s’agirait de construire une peau psychique chez l’enfant autiste mais cette fois-ci par la médiation de l’eau.

La psychomotricienne Anne-Marie Latour fait l’apologie de cette prétendue thérapie dans un ouvrage intitulé La pataugeoire : contenir et transformer les processus autistiques paru aux éditions Eres en 2007. Il est conseillé aux étudiants en psychomotricité dans de nombreux instituts de formation et la pataugeoire-thérapie est présentée dans des journées d’étude organisées par des associations de psychomotriciens. Ce livre a fait l’objet d’une critique détaillée d’une mère d’un enfant porteur d’autisme6

Cette pratique est proposée en 2012 en stage de formation continue par le Syndicat National d’Union des Psychomotriciens7 au même titre que le packing8.

Il serait temps d’évoluer...

L’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine des troubles neurodéveloppementaux doit conduire les psychomotriciens à en tirer les conséquences pour optimiser leurs interventions thérapeutiques et abandonner les pseudo-thérapies fondées sur des conceptions psychanalytiques obsolètes.

À l’heure de la rationalisation de notre système de santé et du souci d’une bonne utilisation des financements publics, il est demandé aux acteurs de soins de s’engager dans un processus intitulé « Pratiques cliniques basées sur les preuves ». Les psychomotriciens ne peuvent déroger à cette règle. Ils doivent prouver l’efficacité thérapeutique de leurs pratiques professionnelles s’ils souhaitent être recrutés en tant que paramédicaux experts de la prise en charge des troubles psychomoteurs.

9 octobre 2012

Voile avec la VGA Saint Maur & Envol Loisirs

Comme vous le savez, Elise fait de la voile avec l'association Envol Loisirs à Saint Maur.

Cette année comme d'habitude nous avons retrouvé les bords de Marne avec beaucoup de plaisir ...Pas de problème Lisou est à l'aise sur le bateau !!! et le cadre est super ... Le mieux est de se rendre compte en images :

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16 octobre 2012

Le Combat d'une maman au service de son fils autiste

Article publié dans la Voix du Nord

Le combat d'une maman au service de son fils autiste

Publié le 09/11/2011 à 04h33

L'Association Enguerrand vient de voir le jour à Villeneuve-d'Ascq. Son objet : permettre à une famille de soigner au mieux un enfant autiste dont l'accompagnement indispensable ne peut être pris en charge par la collectivité.

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La crise contraint les pouvoirs publics à limiter ses aides, y compris dans le domaine médical. Une famille villeneuvoise en fait les frais depuis la rentrée scolaire. « Jusqu'en 2004, avec mon mari et mes trois enfants. nous vivions à Nantes, raconte la maman, Caroline Pajot.

À l'âge de deux ans, il est apparu que mon petit garçon, Enguerrand, était autiste. Un placement dans un institut médico-éducatif décrété par les autorités médicales a fait pire que mieux. En cherchant sur Internet, j'ai découvert les nombreux témoignages vantant les mérites de la méthode ABA. J'ai voulu tenter l'expérience. Il a fallu patienter de longs mois car les places sont limitées et j'ai enfin réussi à obtenir une prise en charge à Villeneuve-d'Ascq, où l'association Pas à Pas, est l'une des rares en France à pratiquer cette thérapie... » Toute la famille a déménagé en 2008, non sans difficultés, car il a fallu dénicher et retaper complètement une vieille maison d'Annappes, retrouver du boulot. « Mais je ne regrette pas, explique Caroline, car très vite les progrès accomplis par Enguerrand se sont révélés spectaculaires. » Un succès rendu possible par la présence d'un intervenant à l'école et d'un autre à domicile, avec un programme supervisé par un psychologue.

« Cette année, mon fils a eu 9 ans, l'âge de rentrer dans une classe d'intégration, une CLIS. Malheureusement, impossible de le scolariser dans l'une des deux CLIS de Villeneuve-d'Ascq, déjà complètes. En revanche, on a pu trouver une place à l'école Charles-Péguy de Marcq-en-Baroeul. » Caroline insiste sur l'accueil et le dévouement du directeur de cette école, M. Callens, qui a même accepté la présence en classe de l'accompagnant particulier d'Enguerrand alors que ce dispositif n'est pas prévu dans le règlement. Mais là où les difficultés reviennent en plein visage de la famille Pajot, c'est qu'il n'y a plus d'aide financière prévue pour rémunérer l'encadrement. « Or Enguerrand doit être pris en charge 34 heures par semaine, 11 mois sur 12 et les frais sont considérables », explique la maman en alignant les chiffres : coût d'un intervenant par mois, 1 247 E charges sociales, 1 060 E psychologue, 321 E... « En un an, cela représente plus de 30 000 E ! » Pour Caroline, il était hors de question à la rentrée de remettre en cause les progrès patiemment réalisés : « J'ai alors pensé à lancer cette association, créée le 5 octobre dernier, pour sensibiliser des donateurs, récolter des fonds et en profiter au passage pour promouvoir la méthode ABA, que j'estime la seule efficace pour les autistes. Toutes les personnes confrontées aux mêmes difficultés peuvent me rejoindre ».

Une décision bienvenue si l'on en juge par les premiers résultats : « J'ai été écoutée. La mairie de Villeneuve-d'Ascq et son service des associations m'ont donné un gros coup de main. J'ai déjà rencontré des interlocuteurs sensibles et intéressés à mon problème, des artistes acceptant de me parrainer, de consacrer des spectacles à Enguerrand comme la Ligue d'improvisation de Marcq-en-Baroeul. » Bien sûr, cette « aventure » associative toute jeune reste fragile. Enguerrand, qui souffrait de graves troubles envahissants du développement, a fait des progrès remarquables au niveau du comportement. Il est stabilisé, peut se concentrer près de deux heures d'affilée. Il s'est fait des copains et des copines, pratique des loisirs. Au niveau scolaire également, il « tient la route », apprend à lire et à écrire et se montre doué en maths et en géométrie, précise sa maman.

Mais tout cela au prix d'une observation rigoureuse de son programme de rééducation. « Voilà pourquoi il est ne faut pas relâcher les efforts mais je ne manque pas de courage », confie Caroline pour qui l'éducation et la préparation de l'avenir d'Enguerrand sont devenus « un travail à plein temps ».

En plus, Mme Pajot a accepté des responsabilités au bureau de l'association Pas à Pas Nord. « Ça m'a d'ailleurs permis de rencontrer les ministres Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand. Ils sont très au fait du problème mais tant que la méthode ABA ne sera pas reconnue officiellement et prise en charge par l'État, comme en Belgique, par exemple, nous devrons nous débrouiller et nous battre. Ce que je compte bien faire, surtout quand je pense aux pédopsychiatres qui nous disaient, quand Enguerrand avait deux ans, il ne saura rien faire dans la vie, placez-le en hôpital psychiatrique... » •

Pour en savoir plus sur l'association ou devenir membre : Association Enguerrand, 11, allée du Bosquet, 59650 Villeneuve-d'Ascq.

Prix de la cotisation annuelle : 20 E, 03 20 56 27 34 ou 06 32 70 40 07, http://asso.enguerrand.free.fr

La Voix pour les Femmes


=>DERNIERE MINUTE :

Je recherche un(e) éducateur(trice) ABA pour travailler à domicile avec un enfant autiste de 10 ans (Villeneuve d'Ascq (59650)) le mercredi (journée complète) et/ou mardi (matinée) et/ou vendredi (matinée) . CDI payé en CESU.
Merci de me contacter par mail : asso.enguerrand@free.fr
ou par tél : 03.20.56.27.34 ou 06.32.704.007
URGENT

25 octobre 2012

Le cinéma Kosmos & ciné-ma-différence à Fontenay-sous-Bois

L'association Envol Loisirs organise en collaboration avec le cinéma Kosmos des séances ouvertes à tous et adaptées aux personnes handicapées mentales. Ici sont tolérés les émotions, les mouvements, les agitations de celles et ceux qui ne peuvent les maîtriser.

"A cette séance la norme c’est nous "

 

le président


Merci aux 110 personnes présentes ce soir pour les Saveurs du Palais, pour leur enthousiasme, leurs encouragements, leur goût pour les vins bio-dynamiques proposés (Bergerac et Cahors) et, c'est vrai, nous ne le disons pas assez, le Cinéma Kosmos c'est 3,5 euros la place !

26 mars 2013

Pétition : Contre l'amendement 274 favorisant l'exclusion des enfants handicapés

Merci de faire connaître cette pétition à autant de personnes que possible. En effet, plus il y aura de signatures, plus cette pétition retiendra l’attention des médias et des décideurs.

Je m'appelle Magali Pignard. J'ai un enfant autiste âgé de 7 ans. Selon la législation, le service public de l'éducation assure à mon enfant une formation scolaire, et a pour obligation de résultat à faire en sorte que ce droit ait un caractère effectif.

  • Le recul c'est maintenant

 Je viens de prendre connaissance de l'amendement 767/274 déposé par des députés PS et voté le 14 mars 2013 dans le cadre de la loi sur la Refondation de l'école par l'Assemblée Nationale.Dans cet amendement on demande de rajouter à un article de loi un paragraphe permettant à la communauté éducative de passer outre l'accord des parents pour saisir la Maison Départementale des Personnes Handicapées pour toute décision d'aménagement du temps de scolarisation (soyons clair : diminution du nombre d'heures d'accompagnement scolaire) et/ou d'orientation (soyons clair : du milieu ordinaire vers le milieu spécialisé). Je vois cet amendement comme un recul par rapport à la loi du 11 fevrier 2005 sur l'égalité des chances. Nous, parents d'enfants handicapés, menons un veritable combat,(illustré par exemple dans ce diagramme), lors du parcours de scolarisation de nos enfants.Dans la grande majorité des cas, leur scolarisation est à chaque année remise en question par l'Equipe de Suivi Scolarisation de l'enfant, au profit de l'orientation en établissement spécialisé qui ne permet pas une socialisation pourtant nécessaire à la progression notamment des enfants autistes. Le temps de scolarisation est également très souvent remis en question, pour être diminué bien sur.

  • Ségrégation, droits des parents bafoués

Alors que le gouvernement prône sur son site internet l'inclusion scolaire comme une réponse adaptée pour les élèves autistes, cet amendement risque fort de favoriser la...ségrégation. Je rappelle que seulement 20% des enfants autistes sont scolarisés et parmi ces 20% beaucoup n'ont qu'une scolarisation très partielle de quelques heures par semaine. Alors que dans les pays développés, ce pourcentage est de 80 à 100%. Il me semble que par cet amendement, l'Education Nationale reprend clairement la "main" pour pouvoir à tout moment intervenir auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées et faire revoir l'orientation ou les modalités d'accueil de l'enfant. Les parents semblent être relégués au second plan et ont le sentiment qu'ils ne pourront même plus décider eux-mêmes de ce qu'ils veulent pour leur enfant. Ils seront consultés uniquement pour avis. Leur désaccord ne changera rien à la décision de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, qui acceptera presque systématiquement la demande de l’équipe éducative.

Les enfants seront davantage privés d’école, de lien avec la société, et parqués dans des endroits non choisis et non voulus par les parents. Impasses, voies de garage, gardiennage.

  • L'option du gouvernement : l'exclusion, quitte à dépenser plus

Cet amendement est créé pour limiter les dépenses de l’État dues à la scolarisation des enfants handicapés.

Pourtant, un enfant en institution coûte plus de 300€ par jour à l’État. Un enfant shooté aux neuroleptiques en Hôpital Psychiatrique de jour coûte plus de 10 000 € par mois à l’État. Un enfant privé d’apprentissages et parqué dans un établissement spécialisé a moins de chances de devenir autonome, et donc coûtera cher à l’État sur le long terme.

  • La France a des devoirs envers les personnes handicapées

J'aimerais que le gouvernement prenne garde à ne pas détruire petit à petit l'avancée considérable pour notre pays du droit à la scolarisation des élèves handicapés, car cela constituerait une grave régression des droits de l'Homme dans notre pays. C'est pourquoi je demande respectueusement aux député(e)s, sénateurs et sénatrices de concourir au retrait de cet amendement qui me semble dangereux et constitutif d'un recul des droits des familles concernées. Cette pétition sera remise le 02 avril à l'assemblée nationale à l'occasion de la journée mondiale de l'autisme et  de la présentation du 3ème plan autisme

ecole-pas-pour-tous

 

18 mars 2013

AVIS AUX PARENTS & ASSOCIATIONS - Tous les handicaps sont concernés !

logo assemblée nationale

http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/0767/274.asp

 

ou mieux encore http://www.nosdeputes.fr/14/amendement/767/274

Cet amendement met a mal la loi de 2005 qui a tant de mal à se mettre en oeuvre malgré les bonnes volontés.
Rappel, la France vient de se prendre sa 4e condamnation européenne à ce sujet.
IL FAUT ALERTER VOS SENATEURS IMMEDIATEMENT, activer vos réseaux pour rejeter en masse cet amendement.
http://www.senat.fr/elus.html

ASSEMBLÉE NATIONALE
6 mars 2013

REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE - (N° 767)

 

Commission
 
Gouvernement
 
Adopté

AMENDEMENT N°274

présenté par

 

M. Ménard, Mme Corre, M. Travert, Mme Hurel, M. Féron, Mme Bourguignon, Mme Tolmont, Mme Lousteau, Mme Françoise Dubois, M. Bloche, Mme Bouillé, M. Allossery, M. Belot, Mme Olivier, M. Boutih, M. Bréhier, Mme Bruneau, Mme Chauvel, M. Daniel, M. Deguilhem, Mme Dessus, Mme Sandrine Doucet, Mme Dufour-Tonini, Mme Françoise Dumas, M. William Dumas, M. Durand, Mme Fournier-Armand, M. Françaix, M. Hanotin, Mme Langlade, M. Léautey, M. Le Roch, Mme Martinel, Mme Martine Faure, M. Pouzol, M. Rogemont, Mme Sommaruga, M. Vlody et M. Feltesse

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L'ARTICLE 4 BIS, insérer l'article suivant:

Après le mot : « peuvent », la fin du dernier alinéa de l’article L. 112‑2‑1 du code de l’éducation est ainsi rédigé : « , après avoir consulté et recueilli l’avis de ses parents ou de son représentant légal, proposer à la commission mentionnée à l’article L. 241‑5 du code de l’action sociale et des familles toute révision de l’orientation d’un enfant ou d’un adolescent et des notifications concernant son accompagnement qu’elles jugeraient utile, y compris en cours d’année scolaire. »

EXPOSÉ SOMMAIRE

La loi du 11 février 2005 a favorisé le développement rapide de la scolarisation en milieu ordinaire des enfants et adolescents en situation de handicap.

Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République poursuit l’effort engagé depuis pour améliorer le nombre d’enfants et adolescents en situation de handicap accueillis en milieu ordinaire ainsi que la qualité de leur prise en charge.

Ainsi il est indiqué dans le rapport annexé que « face à l’augmentation rapide et continue des demandes et des prescriptions, il convient de mettre en place une approche plus qualitative et notamment de partager des outils de gestion, de suivi et de prospective pour ajuster les réponses apportées à la situation des élèves ».

Or, à l’heure actuelle, seuls les parents peuvent saisir la MDPH pour demander en cours d’année une révision des notifications de l’accompagnement de l’enfant handicapé. Cet amendement propose de donner également cette faculté à la communauté éducative de l’établissement dans lequel l’enfant est scolarisé, tout en prenant en compte l’avis des parents.

Ceci permettrait, ainsi que l’avait noté le rapporteur pour avis du budget enseignement scolaire de mieux suivre l’évolution des besoins des élèves handicapés et de traiter plus équitablement le « payeur » qu’est l’Éducation nationale. En outre ceci correspondrait aux intérêts avérés des élèves, notamment au regard du développement de leur autonomie en cours d’année.

 

 

1 décembre 2013

Inauguration nouveaux locaux IME ECLAIR - La photo des Officiels

officiels inauguration nouveaux locaux IME ECLAIR

Avec le commentaire de Liora Crespin :

Gérard EUDE, Vice Président du Conseil Général, Hugues Rondeau le Maire de Bussy Saint Georges et Marc Pinoteau l'Adjoint Maire de Collégien, à l'inauguration de nos nouveaux locaux à Collégien.
Merci à ces deux communes dynamiques et accueillantes, qui nous aident à avoir une meilleure inclusion dans la vie pour nos enfants. Les infrastructures municipales nous ont ouvertes leurs portes dans ces villes: les gymnases, les cantines scolaires, les médiathèques.... Un exemple à suivre !
– avec Benoit Metivier, Hugues Rondeau, Brigitte Abergel et Gérard Eude.

6 janvier 2014

Autisme : Journée d'information mardi 28 janvier 2014 à Paris 12ème Espace Reuilly

Présentation du plan 3 Autisme – L’Etat des connaissances et de Recommandation de bonne pratique concernant l’autisme et les troubles envahissants du développement (TED).

Cette journée est  organisée conjointement par l’ARS, la DT 94, le Conseil Général 94 et le CRAIF.

Cette rencontre doit être aussi une occasion pour l’ensemble des professionnels œuvrant auprès d’un public présentant des troubles autistiques de pouvoir se rencontrer et échanger, prolongeant ainsi la dynamique partenariale initiée dans le cadre de l’élaboration du troisième Schéma Départemental en faveur des Personnes Handicapées.

Cette journée d’information se déroulera le :

28 Janvier 2014

De 8h30 à 17h

« Espace Reuilly »

21 Rue Hénard - 75012 Paris

Métro Montgallet ligne 8 ou Métro Reuilly Diderot ligne1 et 8

Le lien suivant vous permet de vous inscrire simplement et rapidement ainsi que vos collaborateurs.

https://docs.google.com/forms/d/1gcHvys5F8zG9hit0m3ea4I-Mie0ewtirVLwcSTr9QNY/viewform

tiret vert vivrefm topVoir programme in fine

PS : Cette journée de sensibilisation s’adresse aux professionnels des structures médico-sociales, des établissements de santé (notamment les services de psychiatrie infanto-juvénile et générale ; les services de pédiatrie), aux PMI, aux médecins et paramédicaux libéraux, à l’Education Nationale, aux parents …

N’hésitez pas à diffuser largement cette invitation dans vos réseaux de partenaires.

Merci d’avance pour votre participation.

Cordialement,

http://ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS_Logo/signature_ars/logo_ars.jpg

Marianne MAROUZE
Responsable Département des Etablissements médico-sociaux Délégation territoriale du Val-de-Marne
25 Chemin des bassins - CS80030 - 94010 Créteil Cedex
Tél 01.49.81.86.68

Fax 01.49.81.87.66
marianne.marouze@ars.sante.fr

http://ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS_Logo/signature_ars/filet.JPG

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INVITATION_MESURE_5_PLAN_AUTISME_dept__94

12 janvier 2014

Dispositif d'alerte et de traitement des situations critiques

 Information publiée sur le site du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

La procédure d'urgence : prise en charge des

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, s’est exprimée aujourd’hui devant les directeurs généraux des Agences Régionales de Santé (ARS) pour que soit rapidement et efficacement mis en œuvre un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques ».

Suite aux dysfonctionnements révélés par l’affaire Amélie Loquet, Marie-Arlette Carlotti a souhaité accéléré la réflexion sur la prise en charge des personnes dont la complexité de la situation génère des ruptures de parcours et menace l’intégrité de la personne et/ou de sa famille.

A l’échelon départemental, les MDPH doivent mettre en place, comme c’est le cas dans plusieurs départements, une commission en charge de la gestion des situations critiques.

A l’échelon régional, les ARS désigneront un référent régional ayant pour mission d’identifier des solutions régionales pour prendre en charge et accueillir les personnes pour lesquelles aucune solution n’aura pu être identifiée par les MDPH. L’ARS devra alerter la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) dés lors qu’une solution régionale n’aura pu être identifiée.

A l’échelon national, la CNSA met en place une cellule nationale d’appui aux situations critiques afin de trouver les solutions adéquates et d’identifier les bonnes pratiques d’accompagnement.

Le 3977, numéro national d’appel contre la maltraitance

des personnes âgées et des personnes handicapées, est associé au dispositif de gestion et de traitement des situations critiques.

En complément de ce dispositif opérationnel d’urgence, la ministre confie à Denis Piveteau conseiller d’Etat, le pilotage d’un groupe de travail portant sur les évolutions de la réglementation et de l’organisation de l’accompagnement des personnes handicapées. Il présentera ses préconisations, d’ici janvier 2014, à la Ministre.

Marie-Arlette Carlotti est engagée avec détermination pour la création de nouvelles places et pour l’adaptation de l’offre existante, pour l’accueil des personnes les plus en difficulté. Avec le Comité Interministériel du Handicap (CIH), le gouvernement a marqué sa volonté de faire vivre en matière de handicap un pilotage interministériel au plus haut niveau de l’Etat à travers la mobilisation de l’ensemble des membres du gouvernement.

18 janvier 2014

La France se décharge de nos enfants handicapés en Belgique

Marie PIQUEMAL 17 janvier 2014 à 18:35


La France manque de structures d'accueil pour handicapés. Ici, en 2004 à l'Espace Camille Claudel, à Clermont-l'Hérault. La France manque de structures d'accueil pour handicapés. Ici, en 2004 à l'Espace Camille Claudel, à Clermont-l'Hérault. (Photo Joel Robine. AFP)

ENQUÊTE

La France sous-traite depuis des années la prise en charge des personnes handicapées. Pour des raisons économiques.

Toute sa vie, Hélène, 77 ans, a redouté ce moment. Son fils Christophe est trisomique. Elle l’a gardé à la maison le plus longtemps possible, toujours bien soigné et bien habillé, «tiré à quatre épingles». «Mais il fallait bien un jour lui trouver un autre foyer. J’ai cherché, cherché…» Pas une place de libre. Alors en juillet, elle s’est résolue à accepter la proposition des autorités françaises : expatrier son enfant en Belgique. «Les structures sont saturées en France. Mais le long de la frontière belge, il y a plein de centres, vous aurez le choix. Vous voulez des adresses ?», lui a proposé l’assistante sociale.

Plutôt que de construire un nombre suffisant de structures d’accueil, la France sous-traite depuis des années la prise en charge de milliers de personnes handicapées (essentiellement des handicapés mentaux), en orientant les familles vers la Belgique. Plus de 1 500 mineurs sont concernés – on ne connaît pas les chiffres exacts pour les adultes, entre 3 000 et 5 000.

«D’un certain côté, heureusement que les Belges veulent bien nos enfants, vu que la France n’en veut pas ! Il est inacceptable que l’Etat français se décharge ainsi depuis toujours des personnes handicapées.» Bernard Peyroles a créé il y a sept ans l’association Andephi, qui regroupe des parents de personnes handicapées en institution. Il se bat pour que cesse cet exil forcé et que la France prenne enfin ses responsabilités. En attendant, face à cette carence, un marché juteux s’est développé le long de la frontière belge. Avec le meilleur comme le pire. Si certains établissements sont de bonne qualité, d’autres échappent à tout contrôle.

Un marché lucratif pour la Belgique et la France

Pour l’économie belge, l’équation est positive. Isabelle Resplendino, secrétaire adjointe d’Autisme France, habite dans la province du Hainaut, près de la frontière. Elle voit pousser comme des champignons de nouveaux centres pour handicapés. «On les appelle des usines à Français. Il n’y a aucun Belge à l’intérieur, si ce n’est le personnel… Dans le coin, tout le monde a quelqu’un dans sa famille qui travaille dans l’un de ces centres.» L’Etat français cautionne ce système, le finance même. La Sécu ou les conseils généraux, ou les deux selon les situations, paient un forfait journalier pour ces ressortissants exilés.

C’est tout bénéf pour les finances de la France ; la différence de prix entre une prise en charge en Belgique et en France peut varier du simple au double. «Les prix changent selon les établissements et la lourdeur du handicap. Mais pour vous donner une idée, en France, le prix à la journée dans un foyer d’accueil médicalisé (FAM) varie entre 200 et 400 euros. En Belgique, c’est plutôt entre 150 et 180 euros», détaille Isabelle Resplendino. Le prix du bâti et des normes belges moins contraignantes expliquent en grande partie la différence de prix. «Par exemple, chez nous, chaque chambre doit être équipée d’une douche individuelle, d’un lavabo avec miroir. En Belgique, non.» Les coûts de personnel sont aussi moins élevés : le taux d’encadrement n’est pas le même, ni les niveaux de salaire. La France fait donc une économie substantielle en sous-traitant ainsi la prise en charge de ses ressortissants handicapés.

Des «usines à Français» sans contrôle

Dès 2005, l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) pointait le problème dans un rapport. «Le système wallon possède deux types de reconnaissance des établissements pour handicapés : l’agrément (qui garantit par des contrôles la qualité du fonctionnement et des prestations) et l’autorisation (qui atteste seulement de l’existence de conditions de sécurité). Or, l’autorisation est souvent interprétée, à tort, notamment par les conseils généraux français, comme un label de qualité.» Ces établissements simplement «autorisés» sont des structures privées qui n’accueillent quasiment que des Français. Il en existerait 140 selon le dernier recensement d’Andephi, contre une centaine il y a deux ans. 

Les familles démunies et sans alternative

Ces structures hors de tout contrôle médical ont pour certaines des pratiques abusives. «Quand vous rentrez, parfois vous prenez peur. C’est comme dans le film Vol au-dessus d’un nid de coucou. Des gosses shootés qui bougent pas», raconte Isabelle Resplendino. Sur le forum d’Andephi, une mère, inquiète pour sa fille, témoigne : «Elle est souvent consignée dans une chambre d’isolement dite de "sérénité" dans laquelle elle est enfermée une demi-journée voire une journée entière. Est-ce que ce sont des méthodes courantes ? Ou bien de la maltraitance ? La dernière fois que j’ai récupéré ma fille, elle avait des difficultés à rester debout et fléchissait sur ses jambes. Je suis en souffrance de ce constat et inquiète concernant sa santé. Que me conseillez-vous ? Que dois-je faire ?» Il y a aussi des centres où le directeur fait visiter aux parents le bâtiment flambant neuf avec un super équipement, des espaces verts. Mais le jour de leur arrivée, changement de bâtiment et de décor.

C’est ce qui est arrivé à Christophe, le fils d’Hélène. «Le directeur de l’établissement m’a vendu sa sauce, en nous disant que Christophe pourrait voir des animaux dans un grand jardin. Au final, il ne met pas le nez dehors. Le jour de son arrivée, le directeur nous a dit que finalement, il irait dans un autre bâtiment. Ils vivent les uns sur les autres, sur des chaises longues à moitié cassées. On est obligé d’appeler avant chaque visite et nous n’avons pas le droit de monter dans sa chambre», raconte-t-elle, dépitée. La dernière fois qu’elle est allée le voir, il s’est mis à pleurer. Du coup, l’établissement a restreint les visites : «Désormais, il ne m’autorise à voir mon fils qu’une fois par mois.» Mais ce qui l’inquiète le plus, c’est ce passage du règlement intérieur, indiquant que l’établissement se réservait le droit d’exiger la tutelle de ses pensionnaires, pour «simplifier les démarches». Les associations conseillent de ne pas céder à ce chantage.

«Le plus révoltant dans cette situation, c’est qu’on ne laisse pas le choix aux familles. C’est la Belgique ou rien», s’insurge Bernard Peyroles, de l’association Andephi. Sur son site Internet, il compile les témoignages. Beaucoup d’histoires se ressemblent. Certains parents quittent leur maison et leur région pour s’installer près de la frontière belge afin de pouvoir rendre visite plus souvent à leurs enfants. Marie-José Colomb, originaire de Toulouse, a vécu à Valenciennes pour se rapprocher de sa fille. «Je ne conseille pas en revanche aux parents d’aller vivre en Belgique. Cela devient vraiment compliqué de faire valoir les droits de votre enfant.» Car non seulement la France exile ses ressortissants handicapés, mais en prime, la Sécu rechigne parfois à rembourser les feuilles de soins faites en Belgique. «A chaque fois, il faut se battre. Moi, je suis impliquée dans le milieu associatif, je connais mes droits, je sais les défendre. Mais tous les autres, comment font-ils ?» Le pire, raconte-t-elle, «ce sont ces familles qui s’entendent dire un beau jour : votre enfant est dans une structure belge depuis vingt ans. Il ne vit plus en France de fait, on arrête de payer.»

Les autorités françaises pas pressées

Dans une récente interview au Monde, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, déclarait avoir découvert l’existence de «ces boîtes à Français en mars 2013 et combien elles étaient mal contrôlées». Pourtant, l’Igas a rendu un rapport dès septembre 2005, s’alarmant de cette situation. Suivront deux rapports parlementaires, le dernier datant de 2009. En 2011, un accord-cadre a été signé entre la France et la région de Wallonie pour permettre au moins à des inspecteurs du Nord-Pas-de-Calais de mettre les pieds dans ces établissements. Mais cet accord n’est pas encore appliqué. Comme tout texte international, la procédure prend du temps, répond le ministère. «Cela dit, estime Marie-José Colomb, rien n’empêche l’Assurance maladie comme les conseils généraux qui financent de demander des garanties ou un droit de regard sur les pratiques. Mais ce qui les intéresse, c’est les tarifs proposés les plus bas possibles. Pour le reste, ils ferment les yeux.»

Marie PIQUEMAL
27 janvier 2014

Des milliers de familles en situation intenable : le parents d'autistes rencontrent Onkelinx

Une délégation de parents d'autistes et de l'association Inforautisme rencontre la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, pour lui faire part de la situation jugée "scandaleuse" de l'autisme en Belgique.

27 Janvier 2014 06h50

"Des milliers de familles d'autistes en Belgique vivent une situation intenable en raison, notamment, du dépistage tardif de certains troubles autistiques et du manque d'encadrement adapté des enfants", indique Valérie Waroquier, une des mères concernées, dont RTLinfo.be vous relatait le combat pour son fils Tristan en décembre dernier (lire l'article).

Les parents veulent que la Belgique gère l'autisme comme les meilleurs pays du monde en la matière

L'autisme, grave trouble de la communication et du comportement, affecte quelque 45.000 personnes en Fédération Wallonie-Bruxelles, selon les estimations disponibles. Or "la politique pour l'autisme et les mesures qui ont été prises jusqu'à présent sont insuffisantes", estime Mme Waroquier. "Les parents d'enfants autistes, et plus particulièrement les mères, doivent souvent arrêter de travailler pour encadrer leur enfant, faute de structures et d'accompagnements adaptés. Les familles concernées tombent pour la plupart dans la précarité et vivent dans une situation sociale dramatique", explique-t-elle.

La délégation de parents d'autistes déposera lundi des revendications sur la table de la ministre de la Santé, dont la principale vise à instaurer dès la prochaine législature un "Plan Autisme" à l'image de ceux qui ont vu le jour en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans certains pays scandinaves, précise Mme Waroquier. Dépistage précoce, hébergement, formation des acteurs médicaux et inclusion des enfants dans le système scolaire classique sont autant de défis que les familles d'autistes entendent ainsi inscrire à l'agenda politique.

La question RTL
125 votes

Les troubles de l’attention et d’hyperactivité chez les enfants sont-ils bien pris en charge selon vous ?

[ Ce sondage n'a aucun caractère scientifique et ne reflète que les opinions des internautes.]

Voir les résultats Voter

 

Articles en relation

28 janvier 2014

Handicap, autisme, maltraitance : lettre ouverte au Premier Ministre

Nous avons regardé le documentaire présenté à l’émission Zone Interdite sur M6, du dimanche 19 Janvier intitulé : « Enfants Handicapes : Révélations sur les centres qui les maltraitent ».

Nous avons, comme 2,9 millions de Français, été choqués par les images présentées.

Nous avons décidé de réagir par cette lettre ouverte.

Lettre ouverte
à
Jean-Marc AYRAULT, Premier Ministre.
Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Marie-Arlette CARLOTTI, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de
la Lutte contre l'exclusion
Vincent PEILLON, Ministre de l'Education Nationale
George PAU-LANGEVIN, Ministre déléguée, chargée de la Réussite éducative
Mesdames, Messieurs les membres du Conseil National de Pilotage des ARS
Mesdames, Messieurs les membres du Conseil National de l'Ordre des Médecins
 
 
Mesdames, Messieurs,
 
Le collectif EgaliTED est un regroupement de parents d'enfants présentant des Troubles
Envahissants du Développement (TED) appelés aussi Troubles du Spectre Autistique (TSA), créé dans le but d'aider au mieux les parents découvrant le monde du handicap. Nous nous voulons indépendants de tout mouvement associatif, politique, syndical, professionnel et ne bénéficions d'aucun financement extérieur.
 
Nous avons regardé le documentaire présenté à l’émission Zone Interdite sur M6, du dimanche 19 Janvier intitulé : « Enfants Handicapes : Révélations sur les centres qui les maltraitent  ». Nous avons, comme 2,9 millions de Français, été choqués par les images présentées. Celles-ci étaient et resteront insoutenables, pour tout humain sain d’esprit.
 
Nous y avons vu :
• Un internement en clinique psychiatrique, ou l’enfant est assommé par camisole chimique, au
point de ne plus pouvoir déglutir, au détriment de sa santé et à prix d’or, au lieu d’être éduqué, et
accompagné vers une autonomie à l’âge adulte.
• Un pédopsychiatre jeune, diplômé français, ignorant les pratiques modernes en psychiatrie au point d’en être incompétent, soutenant la camisole chimique comme pratique généralisée des hôpitaux psychiatriques.
• Un directeur d’ARS, détendu, expliquant comment ses services organisent leur inefficacité,
dans le contrôle de la qualité des établissements qu’ils financent.
• Un état dit « moderne », fier de sa médecine, (la FRANCE) financer lourdement un état voisin, pour accueillir sa population de personnes handicapées qu’il est incapable d’accompagner, la encore sans aucun contrôle efficace sur la qualité des accompagnements pratiqués.
• Des actes de maltraitance, physique et morale, violents, exercés par des professionnels médicosociaux sur des enfants et adolescents particulièrement fragiles.
• L’omerta des professionnels médico-sociaux et de leur hiérarchie, au sein des établissements, lorsque des actes de maltraitance sont pratiqués.
• L’aveux de totale incompétence d’une professionnelle médico-sociale, pourtant diplômée, face à des enfants déficient mentaux et mutiques.
• Le cas d’un institut indigne, révoltant, signalé à trois reprise depuis 15 ans pour de multiples faits de grave maltraitance, au point que les conditions les plus élémentaires de la dignité humaine y sont refusées aux enfants et jeunes.
• Le démonstration que les autorités de contrôle, administratives et médicales, ont protégé les dirigeants de cet institut indigne, au point d’assumer, de justifier les maltraitances, et de faire condamner les professionnels courageux qui osaient les dénoncer.
• Comment ces actes de maltraitance impunis sont l’opportunité d’un enrichissement rapide et spectaculaire des dirigeants d’institution ou de cliniques psychiatriques, aux graves dépends des jeunes handicapés qu’ils sont sensés soutenir.
 
Face à une telle situation, consternante, indigne d’un pays civilisé, les déclarations de
fermeté ne suffisent plus. Lorsque l’administration démissionne de ses responsabilités de contrôle et d’expertise, que les professionnels assument leur incompétence et protègent leurs collègues maltraitants, que la faute enrichit rapidement ses auteurs, COMMENT ESPERER une amélioration de la situation par des déclarations, si solennelles soient-elles ?
 
Des ACTES forts sont devenus nécessaires :
Nous pensons indispensable :
• Que l’état se porte partie civile, pour établir les responsabilités non seulement des
professionnels des instituts maltraitants, mais aussi des organismes de contrôle, incluant les responsables des ARS et les experts du corps médical chargés de l’évaluation des établissements.
• Que en cas de maltraitances graves, des peines de prison ferme et des amendes permettant de récupérer les sommes escroquées s’imposent, pour dissuader les pervers et malveillants d’évoluer dans ce milieu particulièrement fragile.
• Que le fonctionnement des ARS soit réorganisé, pour permettre des contrôles inopinés, courts, mais fréquents des structures qu’ils financent. De mettre en oeuvre des procédures rapides et réellement contraignantes pour corriger les défauts constatés.
• D’imposer un enseignement des méthodes éducatives modernes et de la gestion du
comportement dans toutes les formations médico-sociales françaises.
• D’imposer un enseignement et des pratiques conformes au recommandations de la Haute
Autorité de Santé, dans toutes les universités de psychiatrie française. Si des recommandations françaises ne sont pas disponibles, l’enseignant peut se référer, par exemple, aux recommandations de American Psychiatric Association. Le contenu de ces enseignements doit être contrôlé. 
• D’organiser l’accueil et la protection des professionnels et des parents signalant des actes de maltraitance.
• D’imposer à l’éducation nationale la mise en pratique effective, par injonction, de la loi sur
l’inclusion scolaire de 2005, affirmant le droit à une scolarisation effective et adaptée de tous les enfants avec handicap. Ceci permettra de beaucoup limiter le recours à des établissements médico-sociaux ou aux hospitalisations.
 
Espérant des actions décisives de votre part, nous vous prions d'agréer, mesdames, messieurs,
l'expression de notre profond respect.
Le collectif EgaliTED
5 janvier 2014

La situation des enfants dans le Monde 2013 - Les enfants handicapés, Rapport UNICEF

Information publiée sur le site Handiplanet

unicef children with disabilities

"Le rapport examine les obstacles [...] qui privent les enfants handicapés de leurs droits et les empêchent de participer pleinement à la société. Le rapport examine également quelques-uns des éléments clés des sociétés inclusives qui respectent et protègent les droits des enfants handicapés, leurs fournissent un soutien adéquat ainsi qu’à leurs familles, et supportent leurs capacités - afin qu'ils puissent s'épanouir et apporter leur contribution au monde."

L'UNICEF a consacré l'édition 2013 de ses rapports sur 'La Situation des enfants dans le monde' aux enfants handicapés.

Extrait du rapport :

"Dans de nombreux pays, les seules réponses à la situation des enfants handicapés sont souvent le placement dans des établissements spécialisés, l’abandon ou la négligence. Elles constituent le véritable problème et sont basées sur des a priori paternalistes ou négatifs entretenus par l’ignorance, concernant l’incapacité, la dépendance et la différence.
Si cet état de fait ne change pas, ces enfants continueront d’être privés de leurs droits, de souffrir de discrimination, de violence et de mauvais traitements, de disposer de possibilités réduites et d’être exclus de la société.
Il est donc nécessaire de s’engager en faveur des droits et de l’avenir de ces enfants en privilégiant les plus défavorisés, dans un souci d’équité et dans l’intérêt de tous.

De l’exclusion à l’inclusion
Les enfants handicapés se heurtent à différentes formes d’exclusion et en souffrent à des degrés divers en fonction du type de handicap, de l’endroit où ils vivent et de leur culture ou classe sociale."

Pour voir le rapport complet, téléchargez-le ci-dessous ou consultez-le en ligne sur le site de l'UNICEF - avec version accessible en anglais : http://www.unicef.org/french/sowc2013/report.html (résumé en version vidéo également disponible)

Langue d'origine : Français
4 février 2014

L'action du Défenseur des droits au service des personnes handicapées sans solution d'accueil

 

Bien que justifiant d’une décision d’orientation en établissement de la part de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), plusieurs milliers de personnes handicapées – enfants et adultes – sont aujourd’hui sans solution, faute de places en établissements médico-social.

Le 19 février 2013, l’UNAPEI lançait une action nationale en vue de dénoncer cette situation et appelait les personnes handicapées et les familles concernées à saisir le Défenseur des droits. Cette question, particulièrement préoccupante, s’inscrit en effet au cœur des missions du Défenseur des droits, qu’il s’agisse de la défense de l’intérêt supérieur et des droits de l’enfant, de la lutte contre les discriminations ou encore, de la défense des droits et libertés des usagers dans leurs relations avec les services publics.

Les nombreuses réclamations adressées au Défenseur des droits ont permis de dresser un état des lieux des problématiques rencontrées par les personnes handicapées et leurs familles et d’interpeller les pouvoirs publics sur les mesures à prendre pour remédier à cette situation.

Ainsi, à l’occasion de la rentrée scolaire 2013-2014, le Défenseur a saisi le gouvernement sur la situation des enfants handicapés sans solution qui se trouvent, de ce fait, privés de leur droit fondamental à l’instruction. Ce point a également été inscrit à l’ordre du jour d’une réunion de travail entre le Défenseur des droits et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) en décembre 2013.

En réponse à cette mobilisation conjointe de l’UNAPEI et du Défenseur des droits, différentes mesures ont d’ores et déjà été prises par le gouvernement 

  • la création, à horizon 2015, d’un système d’information harmonisé de suivi des listes d’attente en établissements et services médico-sociaux ;
  • la poursuite, jusqu’en 2017, d’un plan pluriannuel de création de places et des actions nouvelles pour les situations nécessitant un rattrapage supplémentaire, notamment les enfants et adultes autistes (soit, pour 2014, un budget de 154,8 millions d’euros pour la création de places et 7,8 millions d’euros pour l’autisme) ;
  • la mise en place d’un dispositif de prise en charge des situations critiques (enfants et adultes) ;
  • la mise en place d’un groupe de travail, chargé de faire des propositions pour une évolution de la règlementation en matière d’accueil en établissement médico-social.

En 2014, le Défenseur des droits poursuivra son action. Ainsi, conformément aux pouvoirs qui lui sont attribués par la loi organique du 29 mars 2011, il formulera des recommandations en vue de l’évolution de la règlementation relative à l’accueil en établissement, dans le cadre du groupe de travail mis en place. Il interviendra également par voie juridictionnelle, dans le cadre des recours engagés par les personnes handicapées et leurs familles afin de faire reconnaître leurs droits.

8 février 2014

Intérêts et limites des médicaments pour les personnes avec autisme

Extraits du bulletin scientifique de l'ARAPI - n° 25 - 10ème université d'automne 

année 2010

 

tiret vert vivrefm topUn coup d'oeil sur le profil des chercheurs de l'ARAPI (liste ci-après)

 

Barthélémy Catherine






 

"Il faut donc ici rappeler que chez les personnes avec autisme (et pas seulement chez elles) :

  • Les troubles du comportement ne sont quasiment jamais des manifestations psychotiques. Il s'agit d'un mode de communication inapproprié traduisant une douleur ou un malaise le plus souvent physique ou, parfois, une situation de désarroi ou de détresse psychologique. C'est une demande d'aide mal formulée.

  • L'autisme n'est pas une psychose (au sens de la clinique psychiatrique). L'usage trop fréquent de ce terme est dû au fait que son acception dans les approches psychanalytiques lacaniennes ne recouvre pas la notion clinique de psychose en psychiatrie.

  • En conséquence, l'utilisation des neuroleptiques au nom de leur pouvoir antipsychotique n'a aucune légitimité chez les personnes avec autisme.

Pour autant, beaucoup de professionnels sont attachés à l'usage des neuroleptiques, considérant que ces médications assurent un rôle protecteur ... pour le professionnels au contact des personnes avec autisme. Il est très étonnant d'observer que, même lorsque vous démontrez que ces traitements ne modifient ni la fréquence, ni l'intensité des comportements impulsifs et agressifs chez une personne donnée, la moindre tentative de réduction des doses induit un accroissement des troubles du comportement ... chez les professionnels, ce qui conduit rapidement à la réapparition des troubles de la personne concernée. Cette observation témoigne que l'utilisation des médicaments psychotropes n'obéit pas à une logique raisonnée et scientifique. Elle mobilise des représentations ambivalentes d'un objet maléfique et protecteur et faisant souvent obstacle à une démarche clinique objective et rigoureuse."

(...)

La question du sommeil

"Les travaux de Bougeron ont bien mis en évidence qu'il existait des anomalies de la production cérébrale de mélatonine (hormone du sommeil). Il est donc légitime de proposer la mélatonine comme premier traitement. C'est un traitement respectueux de la physiologie, sans danger et sans risque d'accoutumance et de dépendance. La mélatonine est synthétisée depuis de nombreuses années et est d'usage courant pour les personnes soumises à des décalages horaires ou des travaux postés (pilotes de ligne, professionnels en 3 x 8,...). Elle est sans incidence sur la vigilance diurne."

https://docs.google.com/file/d/0BwXoYNqh04lXYzFlM2Q2NDEtODVhYy00MmMwLWJkNGQtMmI2MGE1ODE2MTUx/edit?hl=en&authkey=CJ2PwMEO

Mon avis : un document très intéressant sous la signature de René Tuffreau, psychiatre à Nantes (jjdupuis)

NB : ARAPI (Association pour la Recherche sur l'Autisme et la Prévention des Inadaptions)

9 février 2014

Autistes : une place à l'école pour 95 % des Français

article publié sur handicap.fr

 

Résumé : Selon un sondage, 95% des Français accepteraient que leur enfant soit en classe avec un autiste. Pourtant, dans les faits, les portes des écoles et centres de loisirs restent fermées. C'est ce que dénonce SOS autisme France dans deux vidéos.
 
Par le 09-02-2014
Réagissez à cet article !

La quasi-totalité des Français (95%) accepteraient que leur enfant soit en classe, en cours de sport ou de musique avec un enfant autiste, pour autant les troubles de ce syndrome restent très méconnus, révèle un sondage Ifop pour l'association SOS autisme en France. Selon ce sondage transmis mardi à l'AFP, seuls 5% imaginent qu'ils auraient peur de cette situation.

Six Français sur dix (59%) affirment par ailleurs avoir déjà rencontré dans un lieu public ou dans leur entourage une personne autiste. Mais plus de neuf sur dix sous-estiment leur nombre : 70% d'entre eux pensent qu'ils sont environ 100.000 ou moins, 21% environ 300.000 quand 7% seulement considèrent qu'ils sont environ 600.000 (soit la bonne estimation) et 2% environ un million.

Les Français apparaissent aussi divisés quant au fait de savoir si les autistes sont porteurs d'un handicap mental (32% affirment que oui, 54% que non), mais aussi quant à la possibilité pour eux de guérir de l'autisme (40% estiment que oui, 37% que non), révèle le sondage. Et quand une majorité de Français estime que l'autiste est quelqu'un de très calme avec les yeux dans le vague (53%), un quart le décrit comme une personne très agitée et plutôt violente (26%). Sondage réalisé en ligne du 22 au 28 novembre 2013 sur un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"Les Français semblent ne pas avoir peur de la différence mais connaissent mal l'autisme", a résumé Olivia Cattan, porte-parole de SOS autisme en France. Pour lutter contre les discriminations dont les ils sont victimes - les enfants autistes n'ayant peu ou pas accès à l'éducation, aux centres de loisirs ou clubs de sport-, l'association a annoncé le lancement d'un numéro indigo (0 820 71 00 54). Les familles s'estimant discriminées pourront ainsi saisir l'association et "avec notre équipe d'avocats, nous engagerons une procédure pénale afin de faire valoir le droit de la personne autiste discriminée", a expliqué Olivia Cattan.

L'association lance aussi une campagne, via des clips, qui seront notamment relayés, espère-t-elle, sur les réseaux sociaux. Un premier clip met en évidence les discriminations subies par les personnes autistes. Un deuxième clip donne la parole à Ruben, 7 ans, enfant autiste s'adressant au Président de la République pour lui présenter ses revendications.

N° indigo SOS autisme France : 0 820 71 00 54

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